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Gilles LEBRETON

🇪🇺 Identité et démocratie 🇫🇷 Rassemblement national

🗃️ Données

Amendement n°1 | ❌️ Rejeté

20 bis. invite la Commission à accélérer l’achèvement des projets transfrontaliers stratégiques, tels que les liaisons ferroviaires Turin-Lyon, Dresde-Prague et Paris-Barcelone ainsi que le canal Seine-Nord Europe, afin de garantir une connectivité renforcée tout le long des corridors du RTE-T; souligne qu’il importe de financer et d’achever les projets qui permettront d’assurer un accès fluide aux tunnels de base du RTE-T;

Déposé par des députés dont Joëlle MÉLIN (RN), Gilles LEBRETON (RN), Jean-François JALKH (RN), Mathilde ANDROUËT (RN), Jordan BARDELLA (RN), Gilbert COLLARD (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Hélène LAPORTE (RN), Julie LECHANTEUX (RN), Philippe OLIVIER (RN), Maxette PIRBAKAS (RN), Jérôme RIVIÈRE (RN), André ROUGÉ (RN) et Jean-Lin LACAPELLE (RN)
Amendement n°2 | ❌️ Rejeté

20 ter. est d’avis que les projets en cours dans les macrorégions alpine (EUSALP) et adriatico-ionienne (EUSAIR) doivent être menés à bien dans les délais, et que les États membres devraient donner la priorité à l’achèvement de projets connexes tels que le tunnel du Brenner et l’axe Pyhrn-Schober sans imposer une charge supplémentaire aux régions concernées pendant ou après la période transitoire, compte tenu des conséquences de l’augmentation du trafic et du transit des marchandises;

Déposé par des députés dont Joëlle MÉLIN (RN), Gilles LEBRETON (RN), Jean-François JALKH (RN), Mathilde ANDROUËT (RN), Jordan BARDELLA (RN), Gilbert COLLARD (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Hélène LAPORTE (RN), Julie LECHANTEUX (RN), Philippe OLIVIER (RN), Maxette PIRBAKAS (RN), Jérôme RIVIÈRE (RN), André ROUGÉ (RN) et Jean-Lin LACAPELLE (RN)
Amendement n°24 | ❌️ Rejeté

27 bis. insiste sur la nécessité de protéger la dignité de tous les êtres humains; condamne la gestation pour autrui, crime universel qui met en danger l’intégrité physique des femmes et les droits de l’enfant, qui renforce l’exploitation commerciale du corps des femmes et qui réduit la personne à une marchandise; s’oppose à toute utilisation abusive du corps humain impliquant une exploitation des fonctions reproductives à seule fin d’en tirer un avantage économique ou autre et appelle à mettre en place des mesures plus fermes pour protéger les droits des femmes, en particulier des femmes vulnérables vivant dans les pays en développement; estime qu’il convient de s’attaquer à la pratique de la gestation pour autrui par la voie d’instruments législatifs internationaux pour la protection des droits de l’homme;

Déposé par des députés dont Gilles LEBRETON (RN), Nicolas BAY (RN), Annika BRUNA (RN) et Jean-Paul GARRAUD (RN)
Amendement n°1 | ❌️ Rejeté

G. considérant que le respect de l’état de droit est une condition préalable à la démocratie et aux droits fondamentaux; que le respect de l’état de droit est une condition indispensable au respect de tous les droits et obligations découlant des traités et du droit dérivé; que l’Union a un rôle à jouer dans la résolution des questions relatives à l’état de droit, où qu’elles se posent; que les juridictions nationales des États membres veillent à ce que les droits et les obligations prévus par le droit de l’Union soient effectivement appliqués; que l’indépendance et l’efficacité des systèmes de justice dans les États membres constituent la base de la confiance mutuelle, sur laquelle reposent l’espace commun de liberté, de sécurité et de justice, l’existence d’un environnement propice aux investissements, la durabilité de la croissance à long terme et la protection des intérêts financiers de l’Union;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°2 | ❌️ Rejeté

L. considérant que , selon le rapport de la Commission, la décision-cadre 2008/841/JAI du Conseil relative à la lutte contre la criminalité organisée4 ne réalise pas le rapprochement minimal requis en ce qui concerne la direction d’une organisation criminelle et la participation à celle-ci, basé sur une définition unique d’une telle organisation; que ladite décision-cadre permet aux États membres de ne pas introduire le concept d’organisation criminelle dans leur droit national, mais de continuer à appliquer le droit pénal national existant, en recourant aux règles générales relatives à la participation à des infractions spécifiques et à la préparation de ces dernières, et que cela risque de créer d’autres divergences dans la mise en œuvre concrète de la décision-cadre; a le mérite de permettre aux États membres de continuer à appliquer le droit pénal national existant, tout en les incitant à coopérer; ____________________ 4 Rapport de la Commission au Parlement européen et au Conseil fondé sur l’article 10 de la décision-cadre 2008/841/JAI du Conseil du 24 octobre 2008 relative à la lutte contre la criminalité organisée (COM (2016) 0448).

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°3 | ❌️ Rejeté

M. considérant que la crise dite des réfugiés a montré la nécessité d’une réforme urgente du régime d’asile européen commun et d’un meilleur partage des responsabilités entre les États membres; que les mécanismes obligatoires de relocalisation d’urgence des demandeurs d’asile en provenance d’Italie et de Grèce se sont révélés inefficaces, ce qui a notamment eu des conséquences physiques et psychologiques graves pour les mineurs, et en particulier les mineurs non accompagnés; que la Commission a ouvert des procédures d’infraction contre la République tchèque, la Pologne et la Hongrie pour refus de se conformer aux décisions de relocalisation de mieux endiguer l’immigration massive dont l’Union européenne est victime, notamment en agissant plus efficacement contre les réseaux de passeurs, ainsi que contre les États et les ONG qui leur apportent leur concours ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°4 | ❌️ Rejeté

N. considérant que, conformément au code frontières Schengen, la réintroduction temporaire des contrôles aux frontières intérieures n’ est autorisée que dans des circonstances exceptionnelles et en dernier recours; , que de nombreux États membres ont enfreint les règles en prolongeant les contrôles aux frontières sans justification valable; utilisé cette possibilité à juste titre et que la Commission n’a pas jugé opportun d’engager des procédures d’infraction contre ces États pour infraction au droit de l’Union ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°5 | ❌️ Rejeté

1. salue les rapports annuels de la Commission sur l’application du droit de l’Union pour les années 2017, 2018 et 2019, y compris les rapports par pays; reconnaît que ces rapports annuels, le droit de pétition et l’initiative citoyenne européenne sont des outils précieux pour permettre aux législateurs de l’Union de déceler d’éventuels problèmes; se félicite de la détermination de la Commission à accorder une grande importance aux contributions des citoyens, des entreprises et des autres parties prenantes pour déceler les infractions au droit de l’Union; demande instamment à la Commission de renforcer le débat public sur ses rapports annuels relève que le premier rapport annuel de la Commission sur l’état de droit semble quelque peu sélectif, en ce qu’il ne couvre pas tous les problèmes qui viennent à l’esprit, mais semble plutôt obéir à un projet déterminé, de sorte qu’il s’étend sur les infractions en Hongrie sans beaucoup s’intéresser à celles constatées dans d’autres États membres; estime que le rapport pourrait également servir à recenser d’éventuels problèmes dans l’application du droit de l’Union par l’Union et ses institutions ou par leur entremise, dans la mesure où cet aspect n’est pas traité par la Cour des comptes européenne, en particulier dans les cas où l’Union se voit confier de nouvelles compétences dans des domaines qui relevaient jusque-là de la compétence des États membres ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°6 | ❌️ Rejeté

2. relève un nombre substantiel de pétitions faisant part des préoccupations des citoyens concernant des violations alléguées de l’état de droit dans les États membres et se félicite de ce que les citoyens participent à l’exercice de leurs droits; estime qu’un tel suivi est essentiel afin de recenser et prévenir les risques pour l’état de droit et les droits et les libertés des citoyens de l’Union, avant qu’il soit nécessaire d’y apporter une réponse formelle; se félicite, à cet égard, du premier rapport annuel de la Commission sur l’état de droit, qui constitue un nouvel outil de prévention et s’inscrit dans le cadre du nouveau mécanisme européen annuel de protection de l’état de droit; réitère son soutien à la création d’un mécanisme de l’Union pour la démocratie, l’état de droit et les droits fondamentaux, qui serait régi par un accord interinstitutionnel;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°7 | 🔍 Résultat inconnu

5. souligne le rôle crucial de la Cour de justice de l’Union européenne en tant que seule institution chargée de statuer sur la validité du droit de l’Union, garantissant ainsi une interprétation et une application correctes par les institutions de l’Union et les États membres; rappelle que la procédure préjudicielle est un mécanisme fondamental du droit de l’Union qui contribue à clarifier la manière dont le droit de l’Union doit être interprété et appliqué; encourage les juridictions nationales à saisir la Cour de justice de l’Union européenne en cas de doute et, ainsi, à prévenir les procédures d’infraction; supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°8 | ❌️ Rejeté

8. souligne que le non-respect non seulement nuit à l’efficacité du marché intérieur , mais a également une incidence directe sur les droits individuels et, par conséquent, nuit à la crédibilité et à l’image de l’Union ; estime que le nombre élevé de procédures d’infraction montre qu’il reste très difficile de garantir une application correcte, effective et en temps voulu du droit de l’Union dans les États membres et que cela reste une priorité; invite la Commission à fournir davantage d’informations sur les critères appliqués dans le cadre de la nouvelle approche méthodologique en vigueur depuis 2017 visant à déterminer les cas d’infraction les plus graves et les plaintes les plus sérieuses concernant le droit de l’Union; déplore que depuis 2017, l’accroissement du nombre de procédures ait conduit à une augmentation continue du temps moyen nécessaire pour enquêter sur des violations potentielles du droit de l’Union; demande à la Commission de réduire le temps moyen nécessaire pour traiter les plaintes et les procédures d’infraction; demande à la Commission, le cas échéant, de réduire considérablement le temps nécessaire pour traduire un État membre devant la Cour en vertu des articles 258 et 260 du traité FUE;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°9 | ❌️ Rejeté

11. reconnaît le travail accompli par la Commission européenne ainsi que son respect du principe de subsidiarité la nécessité, pour toutes les institutions de l’Union, d’appliquer strictement le principe de subsidiarité et, pour les États membres, de veiller à ce qu’il soit respecté en faisant intervenir la Cour de justice ; souligne que les parlements nationaux et, le cas échéant, les parlements régionaux jouent un rôle essentiel dans l’examen préalable des projets législatifs de l’Union; fait observer que les formes actuelles de coopération avec les parlements nationaux pourraient être améliorées; déplore la structure actuelle de la procédure du carton jaune ou du carton orange, qui oblige les commissions des parlements nationaux de l’Union à consacrer un temps excessif aux évaluations techniques et juridiques tout en ayant des délais courts à respecter; suggère que ces mécanismes soient révises afin d’être plus fonctionnels et efficaces, et qu’une approche plus politique du contrôle de la subsidiarité dans l’Union puisse se développer; suggère d’impliquer davantage le Comité européen des régions, qui représente les autorités régionales et locales, et les États membres dans le contrôle de la subsidiarité;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°10 | ❌️ Rejeté

12. s’inquiète vivement qu’un grand nombre d’États membres n’aient pas mis en œuvre les quatrième et cinquième directives antiblanchiment; demande instamment aux États membres de transposer de toute urgence et comme il se doit ces directives; se félicite de l’adoption par la Commission de la communication intitulée «Vers une meilleure mise en œuvre du cadre réglementaire de l’UE en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme» qui, accompagnée d’une série de rapports, peut aider les autorités européennes et nationales à mieux lutter contre le blanchiment de capitaux , ( y compris des risques liés au financement du terrorisme ) par des établissements financiers, d’autres sociétés transnationales, des organisations non gouvernementales et des fondations et organisations caritatives financées par des pays tiers ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°11 | ❌️ Rejeté

12 bis. déplore, dans ce contexte, l’arrêt rendu par la Cour le 18 juin 2020 dans l’affaire C-78/18, Commission européenne contre Hongrie, dans lequel elle conclut que faire relever les organisations non gouvernementales (ONG) du champ d’application du cadre antiblanchiment de capitaux est contraire au droit de l’Union; est fort surpris par le raisonnement de la Cour au sujet de l’interprétation de l’article 65, paragraphe 1, point b), du traité FUE, raisonnement selon lequel le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ne constituent pas, en soi, une menace suffisamment grave à l’encontre d’un intérêt fondamental de la société; déplore que cet arrêt confirme l’impression que les ONG sont dispensées de respecter l’état de droit;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°14 | ❌️ Rejeté

19. déplore que l’Union européenne persiste à encourager sa propre submersion migratoire en voulant mettre en place une relocalisation obligatoire et systématique des migrants illégaux; déplore le manque de respect par les États membres de leurs engagements en matière de solidarité et de partage des responsabilités dans le cadre de la relocalisation du rapatriement des demandeurs d’asile; invite les institutions de l’Union et les États membres à veiller à ce que les politiques européennes et nationales en matière d’asile s’en tiennent strictement aux obligations prévues par la convention de Genève de 1951 relative au statut des réfugiés;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°15 | ❌️ Rejeté

20. invite instamment les États membres à transposer la législation européenne relative à la lutte contre la criminalité grave et le terrorisme; souligne notamment les transferts de fonds envoyés par les immigrés dans leur pays d’origine ainsi que les manquements relevés par la Commission en matière de transposition de la directive (UE) 2017/541 relative à la lutte contre le terrorisme dans certains États membres; fait observer que la plupart des États membres contre lesquels la Commission a engagé des procédures d’infraction en 2019 pour non- transposition de la directive (UE) 2016/681 relative à l’utilisation des données des dossiers passagers ont entre-temps notifié à la Commission l’adoption des mesures devant permettre une transposition correcte de ladite directive;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°16 | ✅️ Adopté

21. demande aux institutions de l’Union de garantir la pleine mise en œuvre de la charte des droits fondamentaux dans toutes leurs décisions, actions et politiques, afin que le pluralisme , l’indépendance et la liberté des médias soient pleinement respectés; s’inquiète de la situation des médias dans l’Union européenne; déplore toutes les pratiques visant à intimider ou à menacer les journalistes; invite, à cet égard, une nouvelle fois la Commission à présenter une proposition globale d’acte législatif visant à fixer des normes minimales contre les poursuites stratégiques altérant le débat public dans l’ensemble de l’Union; est d’avis que la Commission devrait prendre des mesures dissuasives pour empêcher le recours abusif aux instruments juridiques visant à intimider les journalistes ou à leur porter préjudice;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°17 | ❌️ Rejeté

22. déplore le nombre croissant de campagnes de désinformation destinées à tromper le public concernant les activités de l’Union et visant également les mesures prises pour assurer la bonne application du droit de l’Union dans les États membres; invite la Commission à s’opposer à ce phénomène qui cherche à saper le processus démocratique et la confiance des citoyens dans les institutions démocratiques de l’Union; invite la Commission à mettre en œuvre une série de mesures claires, globales et étendues pour lutter contre la propagation et les effets de la désinformation en ligne en Europe, ainsi qu’à assurer la protection des valeurs , traditions et cultures européennes et des systèmes démocratiques;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°18 | ❌️ Rejeté

25. insiste sur la nécessité d’une séparation stricte de la politique et de l’administration; déplore l’insuffisance des restrictions en matière d’appartenance à un parti politique ou de militantisme applicables aux fonctionnaires et aux juges dans de nombreux États membres et souligne qu’en l’absence d’un ensemble cohérent et complet de règles codifiées de bonne administration applicable dans toute l’Union, il est difficile pour les citoyens et les entreprises de bien comprendre leurs droits en vertu de la législation de l’Union; insiste, dès lors, sur le fait que la codification des règles sur la bonne administration sous la forme d’un règlement exposant les divers aspects des procédures administratives – notamment les notifications, les délais contraignants, le droit d’être entendu et le droit de chacun d’accéder à son dossier – serait capitale pour le renforcement des droits des citoyens et de la transparence; estime que ce règlement augmenterait l’efficacité, l’efficience et la capacité des administrations et services publics et, à cet égard, répondrait au besoin d’investissement et de réforme dans l’Union européenne;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°7 | ❌️ Rejeté

1 bis. estime que le bien-être des animaux pendant leur transport peut être suffisamment garanti par la mise en œuvre et l’application précises en temps utile des dispositions actuelles du règlement (CE) nº 1/2005;

Déposé par des députés dont France JAMET (RN), Joëlle MÉLIN (RN), Gilles LEBRETON (RN), Nicolas BAY (RN), Mathilde ANDROUËT (RN), Jordan BARDELLA (RN), Gilbert COLLARD (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Hélène LAPORTE (RN), Julie LECHANTEUX (RN), Thierry MARIANI (RN), Philippe OLIVIER (RN), Jérôme RIVIÈRE (REC) et Jean-Lin LACAPELLE (RN)
Amendement n°8 | ❌️ Rejeté

16 bis. souligne que les véhicules doivent être équipés des technologies adéquates permettant de charger, de transporter et de décharger les animaux en toute sécurité sans causer d’accidents ni de blessures aux animaux et aux opérateurs; invite par conséquent la Commission à allouer des fonds à la modernisation des moyens de transport en matière de structure, de technologie, de sécurité et de traçabilité, afin de contribuer à l’amélioration du bien-être animal pendant le transport;

Déposé par des députés dont France JAMET (RN), Joëlle MÉLIN (RN), Gilles LEBRETON (RN), Nicolas BAY (RN), Mathilde ANDROUËT (RN), Jordan BARDELLA (RN), Aurélia BEIGNEUX (RN), Gilbert COLLARD (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Hélène LAPORTE (RN), Julie LECHANTEUX (RN), Thierry MARIANI (RN), Philippe OLIVIER (RN), Jérôme RIVIÈRE (REC), André ROUGÉ (RN) et Jean-Lin LACAPELLE (RN)
Amendement n°9 | ❌️ Rejeté

94. invite les États membres à s’assurer que la température soit optimale à l’intérieur des véhicules pour les espèces transportées à tout moment du trajet, que le moyen de transport soit à l’arrêt ou en mouvement et quelle que soit la température extérieure; invite en outre les États membres à appliquer strictement les normes en matière de température minimale et maximale à l’intérieur des moyens de transport, comme le prévoit le règlement (CE) nº 1/2005 ; estime que les États membres ne devraient approuver un voyage, un carnet de route ou un transport planifié que lorsque les températures prévues pour toute la durée du voyage sont comprises entre 5 °C et 30 °C, quel que soit le moyen de transport utilisé, à moins que celui-ci ne soit équipé de systèmes de climatisation capables de maintenir les températures dans la fourchette requise et à veiller à ce que le moyen de transport utilisé soit équipé de systèmes de climatisation ;

Déposé par des députés dont France JAMET (RN), Joëlle MÉLIN (RN), Gilles LEBRETON (RN), Nicolas BAY (RN), Mathilde ANDROUËT (RN), Jordan BARDELLA (RN), Aurélia BEIGNEUX (RN), Gilbert COLLARD (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Hélène LAPORTE (RN), Julie LECHANTEUX (RN), Thierry MARIANI (RN), Philippe OLIVIER (RN), Jérôme RIVIÈRE (REC), André ROUGÉ (RN) et Jean-Lin LACAPELLE (RN)
Amendement n°27 | ❌️ Rejeté

B. considérant que l’enquête Eurobaromètre demandée par le Parlement à la suite des élections européennes de 2019 montre que la situation économique et l’environnement étaient les deux principales priorités des électeurs, ce qui révèle clairement le souhait des les deux principales priorités des électeurs étaient la situation économique (44 %) et l’environnement (37 %), ce qui ne permet pas de conclure que les citoyens qui ont participé aux élections européennes de souhaitent voir l’Union européenne agir davantage plus ou moins dans ces deux domaines, pour lesquels la compétence est partagée entre l’Union et l’échelon national16 l’échelon national, ou que l’action en la matière devrait être coordonnée ou harmonisée16 ; _____________________ 16 Eurobaromètre 91.5, «The 2019 Post- Electoral Survey – Have European Elections Entered a New Dimension ?» (« ?» (« Les élections européennes de 2019: Les élections européennes sont-elles entrées dans une nouvelle dimension?»), Parlement européen, septembre 2019.

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
143
538
14
🤖 Vote électronique
Amendement n°28 | ❌️ Rejeté

I. considérant que malgré qu’il y a une amélioration évolution en matière d’égalité entre les hommes et les femmes parmi les députés au Parlement européen (41 % de femmes en 2019, contre 37 % en 2014 ), la parité n’y est pas encore atteinte; ); considérant que ces chiffres cachent des différences majeures entre les États membres et de nombreux défis pour atteindre la parité entre les genres ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
136
542
17
🤖 Vote électronique
Amendement n°29 | ❌️ Rejeté

K. considérant que le Parlement européen doit être plus représentatif de la diversité et du multiculturalisme de l’Europe la composition du Parlement européen est déterminée par l’élection des représentants des citoyens au suffrage universel et égal ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
162
527
6
🤖 Vote électronique
Amendement n°30 | ❌️ Rejeté

T. considérant que le processus des têtes de liste n’est pas encore pleinement exploité; considérant qu’il ne prévoit pas, entre autres, la possibilité pour les têtes de liste de se présenter comme candidats officiels, ce qui permettrait à tous les électeurs européens de choisir leur tête de liste préférée et de voter pour elle et de savoir qui sont les candidats à la présidence de la Commission et comment ils ont été choisis par les partis politiques européens a manifestement échoué ; considérant que le système processus des têtes de liste et, s’il est mis en place, des listes transnationales devrait être ouvert à des coalitions de partis ou mouvements politiques européens, ou même à des coalitions mixtes de partis et mouvements politiques, pour autant qu’ils aient un programme politique commun et le même candidat tête de liste; considérant que le Parlement a soulevé cette question dans sa décision du 7 février 2018 sur la révision de l’accord-cadre sur les relations entre le Parlement européen et la Commission européenne20; _______________________ 20 Textes adoptés de cette date, P8_TA(2018)0030. ne peut pas fonctionner puisqu’il n’y a pas de peuple européen qui pourrait servir de fondement à une démocratie à l’échelle de l’Union;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
109
545
41
🤖 Vote électronique
Amendement n°31 | ❌️ Rejeté

V. considérant que seuls 8 % des personnes interrogées ont affirmé avoir voté lors des dernières élections en vue d’influer sur le choix du prochain président de la Commission21 Commission , ce qui met en évidence le besoin urgent de préciser et de rendre plus transparent le processus de sélection du président que le processus de sélection du président ne semble intéresser que 8 % des électeurs ; __________________________ 21 Eurobaromètre 91.5, septembre 2019.

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
99
577
19
🤖 Vote électronique
Amendement n°32 | ❌️ Rejeté

W. considérant que des propositions institutionnelles telles que les listes transnationales, comme le fait remarquer le Parlement dans sa résolution du 7 février 2018 sur la composition du Parlement européen, le fait de placer les partis et mouvements politiques européens plus au centre des élections européennes, la transformation du Conseil en une deuxième chambre législative de l’Union, comme cela est proposé dans sa résolution du 16 février 2017 sur les évolutions et adaptations possibles de la structure institutionnelle actuelle de l’Union européenne, ou encore l’instauration de la possibilité de former des coalitions de partis et mouvements politiques européens en amont des élections, contribueraient à transformer les élections européennes en une seule véritable élection européenne, par opposition à l’addition de 27 élections nationales distinctes qu’elles sont aujourd’hui sont vouées à l’échec en raison de l’absence d’identité européenne commune, ainsi que du manque de soutien des citoyens des États membres de l’Union, comme le montrent clairement les résultats des partis politiques eurosceptiques aux élections ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
92
585
18
🤖 Vote électronique
Amendement n°33 | ❌️ Rejeté

AA. considérant que si les partis politiques européens et les fondations politiques européennes sont les acteurs susceptibles de promouvoir un débat politique fructueux au niveau européen, lors des élections européennes mais pas seulement, et que leur visibilité devrait être renforcée; qu’en vertu de ce rôle important, les partis politiques européens et les fondations politiques européennes devraient garantir une transparence financière maximale concernant les fonds qu’ils gèrent, en particulier ceux qui proviennent du budget de l’Union européenne ils ne doivent pas entraver les processus électoraux nationaux, qui sont la seule source crédible de légitimité politique lors des élections européennes ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
103
552
39
🤖 Vote électronique
Amendement n°34 | ❌️ Rejeté

1. se félicite de la participation accrue aux élections européennes de 2019, qui montre qu’il est possible d’inverser la tendance à la baisse de la participation en Europe, mais regrette dans le même temps le taux d’abstention persistant et le fait que, dans l’ensemble de l’Union, près de la moitié des électeurs n’ont pas voté; reconnaît le rôle important qu’ont joué les campagnes menées par les institutions de l’Union et les organisations de la société civile pour accroître la participation des électeurs pro-européens , notamment la campagne partisane «cette fois je vote», pour accroître la participation qui s’est construite autour d’un discours intégrationniste véhiculant un message fort selon lequel la cohésion européenne serait menacée par les eurosceptiques; considère que cette approche revient à mépriser et exclure plus encore ceux qui critiquent et condamnent la direction actuelle prise par l’Union et renforce l’image d’une Union non démocratique qui domine ses citoyens plutôt que d’être façonnée par eux et qui sert ses propres intérêts plutôt que les leurs ; souligne qu’il est nécessaire d’agir davantage aux niveaux local, régional, national et européen afin d’inciter les électeurs à participer de s’assurer que les électeurs et les non-votants prennent des décisions éclairées aux élections européennes; estime que cette hausse de la participation montre qu’une proportion croissante de citoyens considère l’Union européenne comme le cadre adéquat l’un des cadres adéquats pour relever les défis de notre époque, tels que l’économie et la croissance durables, le changement climatique et la protection environnementale, les inégalités sociales et les inégalités entre les hommes et les femmes, la révolution numérique, la promotion de la liberté, des droits de l’homme et de la démocratie, et la démographie, ainsi que les préoccupations géopolitiques comme la migration et la politique étrangère, la sécurité et le rôle de l’Union dans le monde; invite dès lors toutes les institutions de l’Union à prendre leurs responsabilités et à agir conformément au mandat que leur ont confié, directement ou indirectement, les citoyens;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
88
595
12
🤖 Vote électronique
Amendement n°35 | ❌️ Rejeté

1 bis. déplore le caractère partisan de la campagne «Cette fois, je vote», qui s’est illustré par le lancement d’une plateforme singulière intitulée «Ce que l’Union fait pour moi», par le fait que les organisateurs de la campagne ont collaboré avec d’ardents défenseurs de l’intégration comme les Jeunes Européens fédéralistes, l’Union des fédéralistes européens et l’Union des organisations islamiques en Europe, qui entretient des liens manifestes avec les Frères musulmans, lesquels étaient dirigés pendant la période des élections européennes par la figure controversée de Youssef al-Qardaoui, et par la diffusion d’idées politiques visant à faire avancer l’intégration européenne, comme la création d’une armée européenne, la nomination d’un ministre européen des finances et le pouvoir de prélever directement des ressources propres sous la forme d’impôts européens;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
133
559
3
🤖 Vote électronique
Amendement n°36 | ❌️ Rejeté

1 ter. relève qu’il disposait d’un budget de 36,3 millions d’euros pour sa campagne de communication sur les élections européennes de 2019; estime qu’il n’appartient pas à un parlement d’organiser la communication autour de ses propres élections; s’inquiète de cette violation du principe de neutralité des institutions de l’Union;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
88
553
54
🤖 Vote électronique
Amendement n°37 | ❌️ Rejeté

4. se félicite prend acte du fait que l’équilibre entre les hommes et les femmes au Parlement se soit s’est amélioré après les dernières élections; souligne toutefois que des améliorations sont encore possibles pour y atteindre un véritable équilibre entre les hommes et les femmes et reconnaît qu’il existe d’importantes différences entre les États membres, certains ayant élu plus de 50 % de femmes, tandis que d’autres n’en ont pas élu une seule à estime que les électeurs votent pour des candidats sur la fonction base de député au Parlement européen; invite les États membres et les institutions de l’Union à tout mettre en œuvre pour encourager le principe de leurs compétences et non de leur sexe; est dès lors convaincu que l’ égalité équilibre entre les hommes et les femmes dans l’ensemble du processus électoral; souligne, dans ce contexte, l’importance que revêtent des listes des candidats respectant la parité entre les hommes et les femmes; invite la Commission, en coopération avec le Parlement et d’autres organes tels que la Commission de Venise, à formuler des recommandations aux États membres en vue d’accroître la représentation des femmes au Parlement européen; demande que soient présentées des listes de candidats comptant autant de femmes susceptibles d’être élues que d’hommes, par exemple au moyen de listes alternées ou de méthodes équivalentes, car de nombreux États membres ne disposent pas d’une législation garantissant la parité politique aux élections n’est pas un indicateur qualitatif valable de représentativité et de responsabilité vis- à-vis des électeurs ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
136
539
20
🤖 Vote électronique
Amendement n°38 | ❌️ Rejeté

6. relève que seuls quelques députés au Parlement européen appartiennent à des minorités ethniques, linguistiques ou autres22; estime que la lutte contre le racisme et l’élimination de l’exclusion et de la discrimination est un devoir qui découle des valeurs de l’Union et de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne; souligne qu’il est nécessaire d’agir davantage à l’échelon européen afin de renforcer encore l’inclusion dans les listes électorales et l’élection de membres de minorités et invite les États membres et les partis politiques qui participent aux élections européennes à adopter des mesures proactives afin de renforcer les candidats sont élus sur la base de leur mérite et de leurs idées et non sur la représentation base des groupes sous- représentés; ___________ critères susmentionnés; ____________ 22 Communication de la Commission du 19 juin 2020 intitulée «Rapport sur les élections au Parlement européen de 2019» (COM(2020)0252).

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
143
547
5
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Amendement n°39 | ❌️ Rejeté

10. relève que les différentes cultures électorales se traduisent par une variété de systèmes électoraux; recommande l’adoption de règles, de recommandations et d’orientations claires afin de garantir une évolution vers un droit électoral unifié et une égalité de vote pour les citoyens de l’Union, notamment en ce qui concerne le droit d’immatriculer un parti ou de se présenter à des élections, l’accès au scrutin, la présentation de candidats, l’accessibilité, le vote à distance ou par procuration et les jours d’élections salue cette diversité démocratique comme une force ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
138
537
20
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Amendement n°40 | ❌️ Rejeté

14. est d’avis considère que le processus mécanisme des têtes de liste n’ a intéresse pas réussi à aboutir à un président de la Commission européenne à l’issue des élections de 2019, premièrement, parce qu’aucune amélioration n’a été apportée à l’application du principe des candidats tête de liste à la suite de les citoyens et est contraire aux traités; rappelle que le Parlement a voté contre l’ expérience établissement de 2014 et, deuxièmement, en raison du manque d’explications et de compréhension du processus par les citoyens de l’Union; entend réformer le processus démocratique pour le choix du président de la Commission avant les prochaines élections européennes de 2024; fait valoir, cependant, que l’élection de la présidence de la Commission dépend toujours de l’obtention du soutien d’une majorité de députés au Parlement européen, de manière à ce que les résultats de l’élection soient pleinement pris en compte, comme le prévoit le traité listes transnationales le 7 février 2018; constate que la pratique consistant à organiser des votes successifs jusqu’à l’obtention du résultat souhaité est désormais une tradition bien ancrée au sein de l’Union européenne; rejette catégoriquement l’établissement de listes transnationales et le mécanisme des têtes de Lisbonne liste ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
153
528
14
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Amendement n°41 | ❌️ Rejeté

21. souligne que les modifications du droit primaire de l’Union proposées dans le présent rapport, qui témoignent du rôle politique accru de la Commission dans le cadre de l’Union, devraient également comprendre la responsabilité individuelle et collective de la Commission envers le Parlement et le Conseil, ainsi que la transformation du Conseil en une deuxième chambre législative de l’Union supposent un changement des traités, qui doit faire l’objet de référendums dans les États membres afin de renforcer la légitimité publique ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
142
543
10
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Amendement n°42 | ❌️ Rejeté

26. estime que les ingérences illicites dans les processus électoraux ne constituent pas un phénomène exclusivement étranger; estime que les algorithmes des réseaux sociaux favorisant certains contenus doivent être examinés et, si nécessaire, réglementés afin de garantir que les informations dont disposent les citoyens ne soient pas biaisées et que leur droit à l’information soit protégé pendant et après les campagnes électorales insiste sur le fait que les allégations d’ingérence devraient reposer sur des preuves solides et concordantes plutôt que sur des allégations non étayées, comme cela s’est produit après le référendum sur le Brexit; s’inquiète de l’utilisation parfois instrumentalisée d’expressions telles que «fausses informations», «discours haineux» et «désinformation» pour promouvoir la mise en place d’une législation qui met en péril la liberté d’expression et le droit à l’information; estime que la définition du cadre juridique de la liberté d’expression et la réglementation du contenu des plateformes doivent rester une prérogative nationale ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
93
586
16
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Amendement n°43 | ❌️ Rejeté

27 bis. souligne le rôle très important des instituts de sondage dans la structuration des débats publics; note leur incapacité croissante à fournir une image réaliste de l’opinion publique lors des grandes élections; invite ces organismes à repenser leurs méthodologies et leurs méthodes de communication afin d’éviter la critique selon laquelle ils tentent d’influencer l’opinion publique plutôt que de l’analyser;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
93
581
21
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Amendement n°44 | ❌️ Rejeté

31 bis. souligne néanmoins que le règlement nº 1141/2014 a d’ores et déjà été modifié deux fois; s’inquiète de ce que la dernière modification est intervenue seulement deux mois avant les élections européennes de mai 2019 en contravention des recommandations de la Commission de Venise; attire l’attention sur le fait qu’une nouvelle révision ne serait pas de nature à renforcer la confiance des citoyens dans les partis et fondations politiques européens;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
94
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Amendement n°45 | ❌️ Rejeté

34. appelle de ses vœux une stratégie coordonnée au niveau européen pour assurer la couverture médiatique des élections européennes, notamment en veillant à ce que les programmes politiques des différentes forces politiques européennes fassent l’objet de débats, à ce que les candidats qui se présentent aux élections européennes dans différents États membres soient invités par les médias et à ce que les événements de la campagne soient couverts par ces derniers respecte l’indépendance des médias et s’abstient d’essayer d’établir leur programme à leur place ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
108
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Amendement n°46 | ❌️ Rejeté

35. encourage les radiodiffuseurs publics à organiser et à diffuser des débats entre les têtes de liste et entre les candidats aux élections au Parlement européen dans le cadre de leur mandat d’information du public respecte l’indépendance des radiodiffuseurs publics et s’abstient de s’engager dans la définition des priorités politiques, d’interférer ou d’exercer quelque pression que ce soit ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
104
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Amendement n°47 | ❌️ Rejeté

36. estime que le résultat des élections européennes est un signal clair en faveur d’une réflexion institutionnelle approfondie qui permettra aux citoyens , à la société civile et à leurs représentants de façonner l’avenir de l’Union; souligne que la pandémie de COVID-19 n’a fait qu’accroître l’urgence d’un processus de réforme institutionnelle au niveau européen; invite par conséquent tous les partenaires institutionnels à prendre leurs responsabilités et à organiser une conférence ambitieuse, interactive et inclusive sur l’avenir de l’Europe, qui soit ouverte aux citoyens, à la société civile et à leurs représentants, et qui renforce la démocratie représentative ainsi que la résilience de l’Union en produisant des résultats tangibles, ainsi qu’à donner suite aux conclusions de la Conférence, qui devrait apporter des changements significatifs aux politiques et à l’architecture institutionnelle de l’Union et donner un nouvel élan au projet européen de façonner l’avenir de l’Union ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
109
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Amendement n°138 | ❌️ Rejeté

1. Conformément à l’article 226 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne et à l’article 2 de la décision 95/167/CE, Euratom, CECA du Parlement européen, du Conseil et de la Commission1, le Parlement peut, à la demande d’un quart des députés qui le composent, constituer une commission d’enquête pour examiner les allégations d’infractions ou de mauvaise administration dans l’application du droit de l’Union qui seraient le fait soit d’une institution ou d’un organe de l’Union européenne, soit d’une administration publique d’un État membre, soit de personnes mandatées par le droit de l’Union pour appliquer celui-ci. Sans préjudice des conditions relatives aux procédures judiciaires en cours prévues à l’article 226 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne et à l’article 2 de la décision 95/167/CE, Euratom, CECA du Parlement européen, du Conseil et de la Commission, le Parlement peut constituer sans délai une commission d’enquête sur les implications politiques ou administratives des faits allégués, lorsqu’une institution ou un organe de l’Union ou un ou plusieurs de ses députés sont concernés.

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°139 | ❌️ Rejeté

12. La commission peut également soumettre au Parlement un projet de recommandation à l’intention des institutions ou organes de l’Union européenne ou des États membres. Une commission d’enquête parlementaire ne peut en aucun cas se substituer aux autorités judiciaires nationales des États membres.

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°5 | ❌️ Rejeté

6) Il convient que le chapitre REPowerEU prévoie de nouvelles réformes et de nouveaux investissements contribuant à la réalisation des objectifs REPowerEU et permettant de lutter contre les effets de la crise provoquée par l’agression militaire russe contre l’Ukraine . En outre, il convient que ce chapitre contienne schéma des autres mesures, financées par d’autres sources que la facilité pour la reprise et la résilience, contribuant aux objectifs liés à l’énergie énoncés au considérant 3. Il convient que ce schéma englobe les mesures dont la mise en œuvre doit avoir lieu entre le 1er février 2022 et le 31 décembre 2026, période au cours de laquelle les objectifs fixés par le présent règlement doivent être atteints. Il est important d’augmenter rapidement les investissements dans des mesures d’efficacité énergétique qui constituent un moyen durable et efficace de relever certains des défis les plus pressants en ce qui concerne l’approvisionnement énergétique et le coût de l’énergie. Au vu de l’incidence sociale de la persistance de prix de l’énergie élevés et instables, il convient d’accorder une attention particulière à la lutte contre la précarité énergétique, en soutenant les consommateurs vulnérables et en situation de précarité énergétique. En ce qui concerne les infrastructures de gaz naturel, les investissements et les réformes présentés dans les chapitres REPowerEU en vue de diversifier l’approvisionnement en recourant à des fournisseurs hors de Russie devraient être fondés sur les besoins actuellement recensés dans le cadre de l’évaluation menée et approuvée par le réseau européen des gestionnaires de réseau de transport pour le gaz (REGRT pour le gaz), établi dans un esprit de solidarité en ce qui concerne la sécurité de l’approvisionnement, et tenir compte des mesures de préparation renforcées prises pour s’adapter aux nouvelles menaces géopolitiques , y compris de stockage de l’énergie, prises pour s’adapter aux nouvelles menaces géopolitiques ainsi qu’à l’utilisation de l’hydrogène pour une évolution à long terme. L’énergie nucléaire est importante pour garantir l’indépendance énergétique et elle a été choisie par certains États membres conformément au principe consacré à l’article 194 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. Il convient par conséquent qu’elle entre dans le champ d’application du présent règlement. Le chapitre devrait comporter une part équilibrée de mesures ayant une dimension ou des effets transfrontières ou multinationaux, contribuant, entre autres, à la valeur ajoutée européenne . Enfin, il convient que les chapitres REPowerEU fournissent une explication et une quantification des effets de la combinaison des réformes et des investissements financés par la facilité pour la reprise et la résilience ainsi que des autres mesures financées par d’autres sources que la facilité pour la reprise et la résilience.

Déposé par des députés dont France JAMET (RN), Gilles LEBRETON (RN), Jean-François JALKH (RN), Dominique BILDE (RN), Mathilde ANDROUËT (RN), Aurélia BEIGNEUX (RN), Annika BRUNA (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Thierry MARIANI (RN), Philippe OLIVIER (RN), André ROUGÉ (RN) et Jean-Lin LACAPELLE (RN)
Amendement n°6 | ❌️ Rejeté

a bis) construire, entretenir ou améliorer les infrastructures et installations d’énergie nucléaire, notamment pour permettre de diversifier l’approvisionnement dans l’intérêt de l’Union dans son ensemble et garantir l’indépendance énergétique,

Déposé par des députés dont France JAMET (RN), Gilles LEBRETON (RN), Jean-François JALKH (RN), Dominique BILDE (RN), Mathilde ANDROUËT (RN), Jordan BARDELLA (RN), Aurélia BEIGNEUX (RN), Annika BRUNA (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Thierry MARIANI (RN), Philippe OLIVIER (RN), André ROUGÉ (RN) et Jean-Lin LACAPELLE (RN)
Amendement n°11 | 🔍 Résultat inconnu

6) Il convient que le chapitre REPowerEU prévoie de nouvelles réformes et de nouveaux investissements contribuant à la réalisation des objectifs REPowerEU et permettant de lutter contre les effets de la crise provoquée par l’agression militaire russe contre l’Ukraine . En outre, il convient que ce chapitre contienne schéma des autres mesures, financées par d’autres sources que la facilité pour la reprise et la résilience, contribuant aux objectifs liés à l’énergie énoncés au considérant 3. Il convient que ce schéma englobe les mesures dont la mise en œuvre doit avoir lieu entre le 1er février 2022 et le 31 décembre 2026, période au cours de laquelle les objectifs fixés par le présent règlement doivent être atteints. Il est important d’augmenter rapidement les investissements dans des mesures d’efficacité énergétique qui constituent un moyen durable et efficace de relever certains des défis les plus pressants en ce qui concerne l’approvisionnement énergétique et le coût de l’énergie. Au vu de l’incidence sociale de la persistance de prix de l’énergie élevés et instables, il convient d’accorder une attention particulière à la lutte contre la précarité énergétique, en soutenant les consommateurs vulnérables et en situation de précarité énergétique. En ce qui concerne les infrastructures de gaz naturel, les investissements et les réformes présentés dans les chapitres REPowerEU en vue de diversifier l’approvisionnement en recourant à des fournisseurs hors de Russie devraient être fondés sur les besoins actuellement recensés dans le cadre de l’évaluation menée et approuvée par le réseau européen des gestionnaires de réseau de transport pour le gaz (REGRT pour le gaz), établi dans un esprit de solidarité en ce qui concerne la sécurité de l’approvisionnement, et tenir compte des mesures de préparation renforcées prises pour s’adapter aux nouvelles menaces géopolitiques , y compris de stockage de l’énergie, prises pour s’adapter aux nouvelles menaces géopolitiques ainsi qu’à l’utilisation de l’hydrogène pour une évolution à long terme. L’énergie nucléaire est importante pour garantir l’indépendance énergétique et elle a été choisie par certains États membres conformément au principe consacré à l’article 194 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. Il convient par conséquent qu’elle entre dans le champ d’application du présent règlement. Le chapitre devrait comporter une part équilibrée de mesures ayant une dimension ou des effets transfrontières ou multinationaux, contribuant, entre autres, à la valeur ajoutée européenne . Enfin, il convient que les chapitres REPowerEU fournissent une explication et une quantification des effets de la combinaison des réformes et des investissements financés par la facilité pour la reprise et la résilience ainsi que des autres mesures financées par d’autres sources que la facilité pour la reprise et la résilience.

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°12 | 🔍 Résultat inconnu

a bis) construire, entretenir ou améliorer les infrastructures et installations d’énergie nucléaire, notamment pour permettre de diversifier l’approvisionnement dans l’intérêt de l’Union dans son ensemble et garantir l’indépendance énergétique,

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°126 | 🚫 Annulé

(30) Il convient que les partis politiques européens et leurs partis membres montrent l’exemple en matière de comblement de l’écart entre les hommes et les femmes dans le domaine politique. S’ils souhaitent bénéficier d’un financement de l’Union européenne, les Les partis politiques européens devraient disposer de règles internes favorisant l’équilibre hommes-femmes et ils devraient faire preuve de transparence en ce qui concerne l’équilibre hommes - - femmes de leurs partis membres. Les partis politiques européens devraient fournir des éléments probants concernant leur politique interne sur encourager l’équilibre hommes- femmes et concernant la représentation des hommes et des femmes au sein de leurs partis membres en ce qui concerne les parmi leurs candidats au Parlement européen et les leurs membres au sein de celui-ci. Les partis politiques européens sont également encouragés à fournir des informations concernant l’inclusivité et la représentation des minorités à propos de leurs partis membres.

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°127 | 🔍 Résultat inconnu

(39) Afin de pouvoir atteindre leurs membres et leurs circonscriptions dans l’ensemble de l’Union, les partis politiques européens devraient avoir le droit d’utiliser leur financement pour des campagnes politiques transfrontières. Le financement et la limitation des dépenses électorales pour les partis et les candidats en vue de ces campagnes devraient être régis par les règles applicables dans chaque État membre. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°129 | 🚫 Annulé

4. Une décision de l’Autorité de radier un parti politique européen ou une fondation politique européenne pour violation manifeste et grave établie concernant le respect des conditions établies à l’article 3, paragraphe 1, point d), ou à l’article 3, paragraphe 2, point c), est communiquée au Parlement européen et au Conseil. La décision n’entre en vigueur que si elle n’a donné lieu à aucune objection du Parlement européen et du Conseil dans les trois mois suivant sa notification à ces deux institutions ou si, avant l’expiration de ce délai, le Parlement européen et le Conseil ont tous deux informé l’Autorité de leur intention de ne pas formuler d’objections . . Le Parlement européen adopte une procédure qui garantit le droit de la minorité parlementaire, à savoir le nombre de députés correspondant au seuil bas des députés qui composent le Parlement ou un groupe politique, à soulever des objections, en adaptant son règlement intérieur si nécessaire. En cas d’objection du Parlement européen et du Conseil, le parti politique européen ou la fondation politique européenne demeurent enregistrés.

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°130 | ❌️ Rejeté

1. Le comité de personnalités éminentes indépendantes institué par le règlement (UE, Euratom) nº 1141/2014 se compose de six membres, le Parlement européen, le Conseil et la Commission désignant chacun deux membres. Les membres du comité sont choisis en fonction de leurs qualités personnelles et professionnelles. Ils ne sont pas membres ou anciens membres du Parlement européen, du Conseil ni de la Commission, ne sont pas titulaires de mandats électoraux, ne sont pas des fonctionnaires ou autres agents de l’Union européenne , ni membres d’associations ou d’organisations orientées politiquement, ni actuellement ou anciennement employés par un parti politique européen ou une fondation politique européenne.

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°1 | ❌️ Rejeté

8 bis. déplore que dans l’affaire C-78/18, Commission européenne/Hongrie, la Cour de justice de l’Union européenne ait jugé que les normes et restrictions découlant des règles de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et s’appliquant aux organisations à but lucratif ne s’appliquent pas mutatis mutandis aux organisations à but non lucratif; déplore que cela implique que les tentatives de la Hongrie visant à faire entrer les organisations à but non lucratif dans le champ d’application de ses règles nationales en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme violent la libre circulation des capitaux;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°2 | ❌️ Rejeté

8 ter. déplore que les organisations à but non lucratif soient des entités non assujetties au titre de la 5e directive anti- blanchiment et des normes internationales du Groupe d’action financière (GAFI), mais uniquement soumises aux règles moins strictes de vigilance à l’égard de la clientèle des entités assujetties; rappelle que le rapport 2019 sur l’évaluation supranationale des risques de la Commission a souligné que les organisations à but non lucratif étaient exposées aux risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme; rappelle que le rapport spécial nº 35/2018 de la Cour des comptes européenne a mis en évidence de graves lacunes dans la transparence de l’utilisation des 11,3 milliards d’euros issus du budget de l’Union et alloués aux ONG sur la période 2014-2017; regrette que la proposition actuelle ne réponde pas à ces enjeux de manière appropriée;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°4 | ❌️ Rejeté

15. encourage , dans la distribution d’au moins mesure du possible, la distribution de 25 % de des produits biologiques dans le cadre du programme de l’Union à destination des écoles, notamment grâce à l’adoption de critères de passation de marchés publics écologiques, ce qui aiderait à stimuler les acquisitions publiques de denrées biologiques dans le cadre du plan d’action de l’Union en faveur de l’agriculture biologique et contribuerait ainsi à la réalisation des objectifs de la stratégie «De la ferme à la table» de même qu’à l’alignement sur ces objectifs d’origine locale dans le cadre des programmes nationaux visant à mettre en œuvre le programme de l’Union à destination des écoles, dans le cadre du plan d’action de l’Union en faveur de l’agriculture biologique ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°5 | ❌️ Rejeté

16. insiste pour que les produits contenant des sucres, des graisses, du sel ou des édulcorants ne soient pas autorisés dans le cadre du programme; prie instamment la Commission, en coopération avec les États membres et les autorités compétentes en matière de santé et de nutrition, d’analyser de près les dérogations qui permettent la distribution de certains types de produits ayant une teneur limitée en sucre et en matières grasses, en vue de les limiter au strict minimum ou de les supprimer pour parvenir à une liste de produits sûre, diversifiée et équilibrée d’un point de vue nutritionnel et réduire la consommation de produits ultratransformés , afin de garantir que le programme reste conforme à ses objectifs et aux objectifs politiques plus larges de l’Union; invite les États membres à permettre une coopération étroite et efficace entre les autorités chargées de la santé et de la nutrition, de l’agriculture, de l’environnement et de l’éducation pour dresser la liste des produits et des activités éducatives admissibles aux fins de la mise en œuvre du programme , dans le plein respect des objectifs du programme à destination des écoles;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°12 | ❌️ Rejeté

28. propose la création d’ une autorité électorale européenne chargée un réseau structuré au niveau de l’Union d’autorités électorales nationales chargées de coordonner les informations relatives aux élections européennes, de suivre la mise en œuvre des normes communes de la loi électorale européenne et d’assurer le règlement des litiges en la matière, de gérer les listes électorales européennes, d’annoncer les résultats des élections et de superviser l’échange d’informations sur le vote des citoyens de l’Union en dehors de leur pays d’origine; estime qu’ un tel organe une telle structure pourrait faciliter un échange d’informations efficace, et en particulier le partage des meilleures pratiques, entre les organismes nationaux; suggère que l’une des tâches essentielles de l’autorité soit la gestion du registre des listes électorales de la circonscription paneuropéenne; invite les autorités budgétaires à veiller à ce que l’autorité dispose des ressources suffisantes pour remplir ses missions;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°13 | ❌️ Rejeté

37. appelle de ses vœux une réforme des traités et en particulier de demande que l’article 223 du traité FUE sur les dispositions nécessaires pour permettre l’élection des membres du Parlement européen au suffrage universel direct , pour passer du système de l’unanimité et des ratifications nationales à une prise de décision à la majorité qualifiée au Conseil ne soit pas modifié; considère en effet qu’il faut préserver le plein contrôle constitutionnel et parlementaire des États membres sur la loi électorale européenne, compte tenu de l’importance de la législation électorale pour le bon fonctionnement de la démocratie, les citoyens élisant leurs représentants au sein des institutions et leur donnant mandat de protéger et de représenter leurs intérêts ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°14 | ❌️ Rejeté

(13) Une autorité électorale européenne Un réseau structuré, au niveau de l’Union, d’autorités électorales nationales exerçant un mandat indépendant et composée composées de membres possédant l’expertise et l’expérience nécessaires est essentielle pour gérer la circonscription paneuropéenne. Les principales tâches de l’autorité électorale européenne devraient inclure pour le suivi de la mise en œuvre du présent règlement et le règlement des litiges relatifs aux normes communes de la loi électorale européenne, la gestion des listes électorales européennes, l’annonce des résultats des élections , et la garantie d’un échange efficace d’informations et de bonnes pratiques entre les organismes nationaux.

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°15 | ❌️ Rejeté

(23) Étant donné que l’objectif du présent règlement, à savoir définir les dispositions nécessaires à l’élection des membres du Parlement européen au suffrage universel direct selon une procédure électorale uniforme, pour ce qui est de la circonscription paneuropéenne, plus uniforme et des principes communs à tous les États membres, ne peut pas être atteint de manière suffisante par les États membres mais peut, en raison de son ampleur et de ses effets, l’être mieux au niveau de l’Union, celle-ci peut prendre des mesures, conformément au principe de subsidiarité consacré à l’article 5 du traité sur l’Union européenne. Conformément au principe de proportionnalité tel qu’énoncé audit article, le présent règlement n’excède pas ce qui est nécessaire pour atteindre cet objectif.

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°16 | 🔍 Résultat inconnu

Aux fins du présent règlement, on entend par: (1) «parti politique», une association de citoyens qui poursuit des objectifs politiques et qui est reconnue par, ou établie en conformité avec, l’ordre juridique d’au moins un État membre, conformément au règlement (UE, Euratom) nº 1141/2014, y compris lorsque cette association a l’intention de former ou de rejoindre une coalition européenne de partis politiques nationaux et/ou d’associations électorales nationales afin de déposer une liste de candidats et de faire campagne pour la circonscription paneuropéenne les circonscriptions nationales ; (2) «association électorale», une association de citoyens qui poursuit des objectifs politiques et qui, plutôt que d’être établie en tant que parti politique, est enregistrée en tant qu’association de citoyens conformément aux dispositions nationales applicables, y compris lorsque cette association a l’intention de former ou de rejoindre une coalition européenne de partis politiques nationaux et/ou d’associations électorales nationales afin de déposer une liste de candidats et de faire campagne pour la circonscription paneuropéenne les circonscriptions nationales ; (3) «coalition européenne de partis politiques nationaux et/ou d’associations d’électeurs nationales», une alliance électorale composée de partis politiques nationaux et/ou d’associations d’électeurs nationales enregistrés dans au moins un quart des États membres, nombre arrondi, le cas échéant, au nombre entier le plus proche, qui dépose une liste de candidats et fait campagne pour la circonscription paneuropéenne; ( , déclarant leur affiliation à un même parti politique européen et/ou présentant un programme électoral commun; ( 4) «parti politique européen», une alliance politique de partis politiques nationaux poursuivant des objectifs politiques et enregistrée auprès de l’Autorité pour les partis politiques européens et les fondations politiques européennes conformément au règlement (UE, Euratom) nº 1141/2014 (22 ) aux fins de déposer une liste de candidats et de faire campagne pour la circonscription paneuropéenne; ( ); ( 5) «association électorale européenne», une association transnationale de citoyens enregistrés dans au moins un quart des États membres, représentant au moins 0,02 % des électeurs dans les États membres concernés, qui poursuit des objectifs politiques, mais n’est pas établie en tant que parti politique européen, et qui est reconnue aux fins de déposer une liste de candidats et de faire campagne pour la circonscription paneuropéenne les circonscriptions nationales ; (6) «coalition électorale européenne», une alliance électorale d’au moins deux partis politiques européens et/ou associations électorales européennes qui présente une liste de candidats et fait campagne pour la circonscription paneuropéenne , que peuvent rejoindre des partis politiques nationaux et/ou des associations électorales nationales qui ne sont pas affiliés à un parti politique européen ; ( ; ( 7) «alliance politique», une coopération structurée entre partis politiques et/ou citoyens conformément au règlement (UE, Euratom) nº 1141/2014; (8) «entité électorale européenne», une coalition européenne de partis politiques nationaux et/ou associations électorales nationales, un parti politique européen, une association électorale européenne, une coalition électorale européenne ou une alliance politique européenne ; (9) «liste paneuropéenne», la liste de candidats présentée dans la circonscription paneuropéenne par une entité électorale européenne. ; _________________ 22 Règlement (UE, Euratom) nº 1141/2014 du Parlement européen et du Conseil du 22 octobre 2014 relatif au statut et au financement des partis politiques européens et des fondations politiques

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°17 | ❌️ Rejeté

1. Tout citoyen de l’Union âgé d’au moins 16 ans, y compris les personnes handicapées quelle que soit leur capacité juridique, a Dans le respect de l’ordre constitutionnel interne et sans préjudice des législations nationales existantes, les États membres peuvent introduire le droit de vote aux élections au du Parlement européen , sans préjudice de l’ordre constitutionnel en vigueur lorsque celui-ci fixe l’âge minimum pour l’exercice du droit de vote à 18 ou 17 ans pour tout citoyen de l’Union âgé d’au moins 16 ans, y compris les personnes handicapées quelle que soit leur capacité juridique .

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°18 | 🔍 Résultat inconnu

Droit d’éligibilité 1. Tout citoyen de l’Union âgé d’au moins 18 ans a le droit d’éligibilité Chaque État membre peut déterminer l’âge minimum d’éligibilité des citoyens de l’Union aux élections au du Parlement européen dans une circonscription nationale, dans la circonscription paneuropéenne ou dans les deux. . 2. Nul ne peut être candidat à une élection au Parlement européen dans plus d’une circonscription nationale ni figurer sur plus d’une liste dans une circonscription nationale ni sur plus d’une liste paneuropéenne .

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°19 | ❌️ Rejeté

1. Les Dans le respect des ordres constitutionnels internes et sans préjudice des législations nationales existantes, les États membres prévoient peuvent prévoir la possibilité de voter par correspondance lors des élections au Parlement européen, y compris pour les citoyens résidant dans un pays tiers, et adoptent peuvent adopter des mesures garantissant l’accessibilité du vote par correspondance, en particulier pour les personnes handicapées. Les En cas de vote par correspondance, les États membres prennent toutes les mesures nécessaires pour garantir la fiabilité et le secret du vote, ainsi que la protection des données à caractère personnel conformément au droit de l’Union applicable.

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°20 | 🔍 Résultat inconnu

Établissement des listes électorales nationales et de la liste électorale européenne 1. Afin de repérer et d’éviter le vote double aux élections au Parlement européen, le délai pour l’établissement des listes électorales dans chaque État membre est fixé au plus tard quatorze semaines avant le jour du scrutin visé à l’article 19, paragraphe 1. Toute erreur dans une liste électorale peut être corrigée jusqu’au jour du scrutin. 2. Aux fins de l’établissement de la liste électorale européenne, les autorités nationales compétentes fournissent à l’Autorité électorale européenne des listes électorales nationales, les autorités nationales compétentes collectent toutes les données nécessaires conformément à l’article 18. Les critères d'inscription sur la liste électorale nationale sont quant à eux régis par les dispositions nationales . . 3. La Commission adopte des actes d’exécution définissant les exigences techniques, y compris le format et les données à fournir pour l’établissement de la liste électorale européenne des listes électorales nationales aux fins de la mise en application du paragraphe 2 du présent article. Ces actes d’exécution sont adoptés conformément à la procédure consultative visée à l’article 29.

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°21 | ❌️ Rejeté

1. Tous les partis politiques, associations électorales, alliances électorales et entités électorales européennes participant aux élections au Parlement européen respectent les procédures démocratiques, la transparence et l’égalité des sexes. À cette fin, lorsqu’ils choisissent leurs candidats à l’élection au Parlement européen, ils prennent des mesures visant à faire en sorte que toutes les personnes éligibles aient les mêmes chances d’être élues et à ce que la composition du Parlement européen puisse refléter la diversité de l’Union européenne. L’égalité des sexes est atteinte au moyen des dispositions prévues par les systèmes électoraux des États membres et, en tout état de cause, pour la circonscription paneuropéenne, par un recours à des listes fondées sur le système de la tirette ou des quotas, sans porter atteinte aux droits des personnes non binaires Les États membres veillent à l’égalité des chances dans les circonscriptions nationales et lors de la constitution des listes électorales .

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°22 | ❌️ Rejeté

2. Au plus tard douze semaines avant le jour du scrutin, les entités électorales européennes fournissent à l’Autorité électorale européenne aux autorités nationales compétentes un document attestant que tous les candidats consentent à leur inscription sur la liste paneuropéenne électorale . Ledit document comprend le nom complet des candidats ainsi que leur numéro de carte d’identité ou de passeport. Il est signé par tous les candidats et indique la date et le lieu de signature.

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°23 | 🔍 Résultat inconnu

Système électoral 1. L’élection se déroule au suffrage universel direct, libre et secret, dans des conditions d’égalité. Chaque électeur dispose de deux voix: l’une vote pour élire des membres du Parlement européen dans une la circonscription nationale , l’autre pour élire des membres du Parlement européen dans la circonscription paneuropéenne. 2. Tant dans les circonscriptions nationales que dans la circonscription paneuropéenne de l’État membre dont il est ressortissant ou résident. 2. Dans les circonscriptions nationales , les membres du Parlement européen sont élus représentants des citoyens de l’Union au scrutin de type proportionnel . . 3. Dans les circonscriptions nationales, les membres du Parlement européen sont élus selon les formules du scrutin proportionnel communément utilisées par chaque État membre. 4. Dans la circonscription paneuropéenne, les membres du Parlement européen sont élus selon le système de liste fermée.

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°24 | ❌️ Rejeté

Vacance du siège 1. Un siège devient vacant lorsque le mandat d’un membre du Parlement européen expire à la suite de sa démission, de son décès ou de la déchéance de son mandat. 2. En cas de démission, de décès ou de déchéance du mandat d’un membre du Parlement européen élu dans la une circonscription paneuropéenne nationale , le Président du Parlement européen en informe immédiatement l’ Autorité autorité électorale européenne compétente . Le siège vacant est attribué au candidat suivant sur la liste sous laquelle avait été élu le membre décédé, démissionnaire ou qui est déchu de son mandat. 3. Sous réserve des autres dispositions du présent règlement, chaque État membre définit les procédures appropriées pour qu’au cas où un siège devient vacant, ce siège soit pourvu pour le reste de la législature. 4. Lorsque la législation d'un État membre établit expressément la déchéance du mandat d'un membre du Parlement européen, son mandat expire en application des dispositions de cette législation. Les autorités nationales compétentes en informent le Parlement européen. 5. Lorsqu’un siège devient vacant par démission ou décès, le Président du Parlement européen en informe sans retard les autorités compétentes de l’État membre concerné et l’Autorité électorale européenne. 6. Lorsque le Parlement constate la vacance du siège d’un membre élu dans la circonscription paneuropéenne, le Président en informe l’Autorité électorale européenne et l’invite à pourvoir sans délai le siège pour le reste de la législature.Les sièges laissés vacants par des membres élus dans la circonscription paneuropéenne sont attribués au candidat suivant sur la liste pertinente, par ordre de préséance. les invite à pourvoir le siège sans délai pour le reste du mandat, conformément à la législation en vigueur. 7. Le Parlement peut, à la demande de l’intéressé, et en plein accord avec l’État membre concerné ou et l’ Autorité autorité électorale européenne compétente , proposer une suppléance temporaire d’un membre du Parlement européen en cas de congé de maternité, de paternité ou parental ou en cas de maladie grave. En cas de vacance temporaire du siège due à l’une des raisons visées au premier alinéa, le membre en question est temporairement suppléé, pour une période de seize semaines, par le candidat suivant sur la liste correspondante, qui peut accepter ou refuser la suppléance. Un refus n’entraîne pas la perte de sa place sur la liste correspondante en cas de future vacance. La période de seize semaines est renouvelable.

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°1 | ❌️ Rejeté

A. considérant que l’exigence d’unanimité au sein du Conseil est devenue l’un des principaux obstacles à l’adoption rapide de décisions efficaces et ambitieuses; considérant que le Conseil statue à l’unanimité même dans des domaines pour lesquels les traités prévoient le vote à la majorité qualifiée (VMQ); le mécanisme clé qui permet de défendre la souveraineté des États membres, une condition préalable essentielle à une sauvegarde adéquate des intérêts nationaux fondamentaux et un principe nécessaire à la protection de la coopération volontaire entre nations européennes indépendantes; que l’unanimité garantit, par la recherche d’un consensus dans la prise de décision, que l’esprit de solidarité entre les États membres est respecté et préservé;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
165
460
8
🤖 Vote électronique
Amendement n°2 | ❌️ Rejeté

13. souligne que la PESC est un domaine dans lequel l’Union ne peut prendre des décisions efficaces que si elle est capable d’agir rapidement; affirme que l’activation des clauses «passerelles» dans ce domaine renforcerait donc sa capacité à agir avec rapidité et efficacité, mais aussi sa crédibilité sur la scène internationale affaiblirait, sur la scène internationale, la crédibilité de l’Union qui serait perçue comme divisée par les pays tiers; souligne que l’utilisation de clauses passerelles dans le domaine de la PESC constituerait un instrument dangereux permettant de passer outre les intérêts nationaux fondamentaux des États membres, en particulier des plus petits ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
166
460
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🤖 Vote électronique
Amendement n°82 | ❌️ Rejeté

– vu la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, et notamment ses articles 2, 3, 11, 12, 16, 21, 31, 32 et 35,

Déposé par des députés dont France JAMET (RN), Gilles LEBRETON (RN), Jean-François JALKH (RN), Nicolas BAY (REC), Mathilde ANDROUËT (RN), Aurélia BEIGNEUX (RN), Annika BRUNA (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Hervé JUVIN (Indé.), Maxette PIRBAKAS (Indé.) et André ROUGÉ (RN)
Amendement n°83 | ❌️ Rejeté

– vu la convention d’Oviedo et ses protocoles,

Déposé par des députés dont France JAMET (RN), Gilles LEBRETON (RN), Jean-François JALKH (RN), Nicolas BAY (REC), Mathilde ANDROUËT (RN), Aurélia BEIGNEUX (RN), Annika BRUNA (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Hervé JUVIN (Indé.), Maxette PIRBAKAS (Indé.), André ROUGÉ (RN), Jean-Lin LACAPELLE (RN), Eric MINARDI (RN) et Marie DAUCHY (RN)
Amendement n°84 | ❌️ Rejeté

8 bis. souligne que la commission COVI a demandé que la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, soit invitée à une audition de la commission afin qu’elle puisse apporter des éclaircissements sur la négociation et le contenu des contrats d’achat de vaccins contre la COVID-19; relève avec inquiétude que, au moment du vote sur le présent rapport, Ursula Von der Leyen, présidente de la Commission, n’avait pris part à aucune audition devant la commission COVI et n’avait répondu à aucune question des députés concernant les contrats d’achat; condamne avec la plus grande fermeté le refus d’Albert Bourla, PDG de Pfizer, de prendre part à une audition devant la commission COVI; souligne qu’en dépit de ce refus catégorique, la présidente de la commission COVI et la rapporteure ont tenu de nombreuses réunions bilatérales avec Pfizer, comme le montre la section «Transparence» du présent rapport 1 bis; _____________________ 1 bis https://oeil.secure.europarl.europa.eu/oeil /popups/ficheprocedure.do?reference=202 2%2F2076(INI)&l=fr

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Amendement n°85 | ❌️ Rejeté

95 bis. relève avec inquiétude que les institutions européennes ont classé à tort différentes injections parmi les «vaccins» alors qu’elles ne remplissaient pas les critères définis pour cette catégorie, à savoir conférer une immunité contre une maladie et empêcher sa transmission; relève avec inquiétude que, par la suite, les institutions européennes, après avoir constaté que les personnes qui avaient reçu ces injections s’infectaient toujours et propageaient le virus, ont modifié la définition du terme «vaccin» afin de justifier le manque d’efficacité des vaccins contre la COVID-19;

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Amendement n°86 | ❌️ Rejeté

95 ter. relève qu’au début de la pandémie, les producteurs de vaccins et la Commission ont publiquement affirmé que certains vaccins contre la COVID-19 conféraient l’immunité et avaient une efficacité de 95 %; souligne qu’après quelques mois, quand il est apparu clairement que les vaccins ne généraient pas d’immunité et qu’ils n’étaient pas efficaces à 95 %, les producteurs de vaccins, la Commission et les gouvernements nationaux ont changé de discours et ont affirmé que ces injections offraient une protection plutôt qu’une immunité, et ont également admis qu’il était encore possible de s’infecter après avoir reçu une injection;

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Amendement n°87 | ❌️ Rejeté

96 bis. déplore le fait que l’obligation directe ou indirecte de se faire vacciner avec un produit médical ayant reçu une autorisation de mise sur le marché conditionnelle, et pouvant donc présenter des risques, soit devenue une condition de l’exercice de la libre circulation des personnes dans l’Union, ce qui constitue une violation manifeste du droit à l’intégrité de la personne en vertu de l’article 3 de la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, ainsi que du droit à la liberté dont jouit tout citoyen de l’Union en vertu de l’article 6 de la charte;

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Amendement n°88 | ❌️ Rejeté

322 bis. note avec inquiétude que certains gouvernements ont exercé des pressions sur les plateformes de médias sociaux afin de supprimer les opinions divergentes pendant la pandémie; considère que la publication des «dossiers Twitter» a montré qu’au moins une société de médias sociaux s’est lancée dans une campagne de modération et de censure des contenus pendant la pandémie; demande à l’Union de protéger le débat ouvert sur les plateformes de médias sociaux; condamne les mesures de censure radicales prises par les plateformes de médias sociaux contre les déclarations critiquant les mesures liées à la COVID-19 ou les vaccins, notamment contre les discours publics des députés européens, y compris en plénière; souligne que même des spécialistes et des scientifiques ont été censurés quand ils ont exprimé des avis remettant en cause la stratégie de la Commission européenne en matière de vaccination ainsi que l’efficacité et la sécurité des vaccins;

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Amendement n°89 | ❌️ Rejeté

342 bis. condamne l’introduction du certificat COVID numérique de l’Union, car il bafoue le principe de non- discrimination (garanti par l’article 21 de la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne) en faisant en sorte que les personnes vaccinées soient traitées différemment des personnes non vaccinées; souligne que le déploiement du certificat COVID numérique de l’Union reposait sur l’hypothèse erronée selon laquelle les vaccins contre la COVID-19 empêchaient la contamination; note que les critères pour l’autorisation de mise sur le marché conditionnelle n’ont pas été remplis puisque, au cours de son audition par la commission COVI, Janine Small, représentante de Pfizer, a expressément déclaré que, lors de la mise sur le marché des vaccins, la société «ne savait pas si les vaccins empêchaient la propagation du virus», et que le commissaire européen Didier Reynders a déclaré, lors de la séance plénière du Parlement européen à Strasbourg le 28 avril 2021: «Tandis que nous instaurons le certificat COVID numérique de l’Union, nous devons composer avec le fait qu’il subsiste des incertitudes scientifiques concernant le virus de la COVID-19. Nous ne disposons pas encore de preuves scientifiques suffisantes sur les effets de la vaccination ou sur la guérison du virus1 bis»; souligne que le certificat COVID numérique de l’Union a été soumis au vote des députés au Parlement européen sans que ces derniers aient eu accès aux contrats d’achat conclus entre la Commission et les fabricants de vaccins; _______________ 1 bis Vidéo de la commission spéciale sur la pandémie de COVID-19 (10 octobre 2022): https://multimedia.europarl.europa.eu/fr/ webstreaming/covi-committee- meeting_20221010-1430-COMMITTEE- COVI; Certificat vert numérique - citoyens de l’Union - Certificat vert numérique - ressortissants de pays tiers - L’accessibilité et le caractère abordable des tests de dépistage de la COVID-19 (débat): https://www.europarl.europa.eu/doceo/doc ument/CRE-9-2021-04-28-ITM- 004_FR.html.

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Amendement n°90 | ❌️ Rejeté

342 ter. relève que l’utilisation généralisée du certificat COVID numérique de l’Union européenne a été un sujet de préoccupation ou d’opposition pour les citoyens et a mené à des manifestations à grande échelle, car elle soulève un certain nombre de questions d’ordre juridique, éthique, scientifique, religieuse et technique; souligne que le certificat COVID numérique reposait sur le postulat erroné que les injections contre la COVID-19 protégeraient les citoyens contre les infections et la propagation du virus;

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Amendement n°91 | ❌️ Rejeté

344. regrette toutefois que les approches divergentes des États membres et l’adoption de mesures nationales sur l’utilisation du certificat COVID numérique de l’Union, qui allaient au-delà de l’objectif de rétablissement de la libre circulation des personnes et de la mobilité, aient miné la confiance du public dans cet outil; reconnaît que plusieurs méthodes et outils de suivi des contacts introduits et utilisés au niveau national étaient non sécurisés, inefficaces ou portaient atteinte à la vie privée; condamne les gouvernements nationaux qui ont conditionné l’accès au lieu de travail à la présentation du certificat COVID numérique de l’Union; condamne avec la plus grande fermeté tous les États membres et institutions de l’Union qui ont introduit une obligation vaccinale sur le lieu de travail; demande aux États membres de tirer des leçons de ces erreurs;

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Amendement n°92 | ❌️ Rejeté

362a. note que le Parlement a adopté des mesures restrictives qui ont empêché les députés au Parlement européen d’exercer leurs activités d’élus et même de pénétrer dans les locaux du Parlement européen; note que plusieurs députés au Parlement européen ont été sanctionnés par la Présidente du Parlement pour avoir défendu leur droit, en tant qu’élus, de bénéficier d’un accès illimité à leur lieu de travail afin d’exercer leur mandat; fait remarquer que le fait de conditionner l’accès au Parlement européen à la présentation du certificat COVID numérique de l’Union a abouti à la vaccination obligatoire ou à la marginalisation des employés, voire au risque de perte d’emploi pour ces derniers, qui, pour des raisons de santé ou personnelles, ont choisi de ne pas se faire vacciner; souligne la situation difficile à laquelle les employés du Parlement européen ont dû faire face car ils ne pouvaient pas accéder à leur lieu de travail sans présenter un certificat COVID numérique de l’Union;

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Amendement n°93 | ❌️ Rejeté

494 bis. constate que l’OMS n’a pas alerté rapidement la population mondiale au sujet du virus de la COVID-19, puisqu’elle a refusé de donner suite à la notification qu’elle a reçue de Taïwan le 31 décembre 2019, l’informant d’au moins sept cas de pneumonie atypique à Wuhan1 bis; _________________ 1 bis Rambaran, V., «Taiwan releases December email to WHO showing unheeded warning about coronavirus», Fox News, 13 avril 2020.

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Amendement n°94 | ❌️ Rejeté

501 bissouligne que, malheureusement, la Commission européenne représente le pire exemple de négociation de contrats avec des sociétés pharmaceutiques utilisant des fonds publics; relève que le Parquet européen a confirmé qu’il menait une enquête sur l’acquisition des vaccins contre la COVID-19 dans l’Union européenne1 bis; _________________ 1 bis Parquet européen, «Ongoing EPPO investigation into the acquisition of COVID-19 vaccines in the EU», 14 octobre 2022.

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Amendement n°95 | ❌️ Rejeté

555 bis. dmande la constitution d’une commission d’enquête sur l’achat de vaccins, conformément à l’article 208 de son règlement intérieur;

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Amendement n°96 | ❌️ Rejeté

555 terdemande que des recherches supplémentaires soient menées pour déterminer les effets indésirables et secondaires des vaccins contre la COVID- 19, les meilleures options de traitement et une indemnisation appropriée pour les personnes lésées par les vaccins; demande la création d’un fonds de réparation des effets secondaires du vaccin contre la COVID-19 afin d’indemniser les victimes souffrant d’effets indésirables et/ou secondaires après le vaccin; invite la Commission à envisager d’utiliser les bénéfices réalisés par les producteurs de vaccins contre la COVID-19 pour financer un tel fonds;

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Amendement n°97 | ❌️ Rejeté

615 bis. rappelle que le certificat COVID numérique de l’UE était un outil de gestion de crise dont la durée était spécifique et limitée dans le temps; constate avec inquiétude que l’OMS a annoncé qu’elle adopterait le système de certification numérique de l’UE contre la COVID-19 afin de mettre en place un système mondial destiné à «contribuer à protéger les citoyens du monde entier contre les menaces sanitaires actuelles et futures, y compris les pandémies», en tant que premier élément constitutif du réseau mondial de certification sanitaire numérique de l’OMS;

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Amendement n°23 | ❌️ Rejeté

D. considérant que les lacunes du cadre éthique actuel de l’Union découlent en grande partie du fait que celui-ci se fonde sur une démarche d’autorégulation, ainsi que de l’insuffisance des ressources et des compétences aux fins de la vérification des informations; que la création d’un organisme indépendant chargé des questions d’éthique est susceptible de contribuer à renforcer la confiance dans les institutions de l’Union et dans leur légitimité démocratique; c’est au Parlement qu’il devrait incomber de déterminer les responsabilités politiques en interne pour les actes de corruption et de les sanctionner en interne au moyen des mesures les plus appropriées; que la création d’un organisme indépendant chargé des questions d’éthique est susceptible de contribuer à renforcer la confiance dans les institutions de l’Union et dans leur légitimité démocratique; qu’un tel organisme ne devrait pas empêcher le Parlement de créer une commission d’enquête en cas de faute grave et de violation des règles internes; que les soupçons légitimes suscités dans l’opinion publique par le scandale du Qatargate auraient justifié la création immédiate d’une commission d’enquête dès le début de l’affaire, et que la création d’une telle commission se justifie toujours; B9-0314/2023 } B9-0315/2023 } B9-0316/2023 } RC1/Am. 24

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°24 | ❌️ Rejeté

10 bis. souligne que la Commission européenne a montré le pire exemple en matière de négociation de contrats utilisant des fonds publics avec des sociétés pharmaceutiques; demande que l’organisme chargé des questions d’éthique soit habilité à proposer la création de commissions d’enquête, et notamment la création d’une commission d’enquête sur l’achat de vaccins par la Commission; B9-0314/2023 } B9-0315/2023 } B9-0316/2023 } RC1/Am. 25

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°25 | ❌️ Rejeté

13 bis. demande au futur organisme chargé des questions d’éthique de plaider pour une révision du code de conduite des députés afin d’y inclure l’obligation pour les députés de déclarer toutes leurs nationalités, la nationalité étant un élément qui revêt une importance indiscutable dans le processus décisionnel politique; B9-0314/2023 } B9-0315/2023 } B9-0316/2023 } RC1/Am. 26

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°26 | ❌️ Rejeté

13 ter. déplore le refus de créer immédiatement une commission d’enquête parlementaire sur l’affaire dite du Qatargate, dans le cadre de laquelle des députés sont soupçonnés de corruption; demande à l’organisme chargé des questions d’éthique d’élucider la question de savoir si une commission d’enquête parlementaire peut être créée alors qu’une enquête judiciaire est ouverte, comme ce fut le cas pour les affaires Pegasus et Panama Papers; B9-0314/2023 } B9-0315/2023 } B9-0316/2023 } RC1/Am. 27

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°27 | ❌️ Rejeté

13 quater. s’engage à créer une commission d’enquête sur les questions relatives à l’ingérence étrangère et à l’ingérence des ONG; estime que tout organisme supplémentaire ne devrait être créé qu’une fois que l’on disposera d’une bonne vue d’ensemble des lacunes des structures de gouvernance de l’Union; estime que la recherche de ces lacunes devrait faire partie du mandat confié à la commission d’enquête, que le Parlement s’est engagé à créer dans sa résolution du 15 décembre 2022 sur les soupçons de corruption par le Qatar et, plus largement, la nécessité de transparence et de responsabilité au sein des institutions européennes;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°28 | ❌️ Rejeté

14 bis. demande d’interdire aux représentants de la Commission de rencontrer, même dans le cadre d’une simple réunion de courtoisie, toute personne membre d’une association qui n’est pas inscrite au registre de transparence; B9-0314/2023 } B9-0315/2023 } B9-0316/2023 } RC1/Am. 29

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°29 | ❌️ Rejeté

14 ter. se dit consterné par le fait que des associations proches des Frères musulmans, organisation interdite en Autriche, reçoivent des financements de la Commission; demande à l’organisme chargé des questions d’éthique d’intervenir immédiatement pour mettre un terme à ce financement et déterminer les mesures de précaution mises en place par la Commission pour faire en sorte qu’aucun financement ne soit plus accordé à des associations islamistes; B9-0314/2023 } B9-0315/2023 } B9-0316/2023 } RC1/Am. 30

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°30 | ❌️ Rejeté

14 quater. prend acte de signalements selon lesquels, ces dernières années, un nombre non négligeable de juges de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) provient d’une fondation bien précise et des ONG qui y sont affiliées, et relève que cette situation entraîne des conflits d’intérêts, certains de ces juges ayant rendu des arrêts dans des affaires intentées ou soutenues par des ONG qu’ils avaient fondées ou dirigées; estime qu’avant de débattre de toute adhésion future de l’Union européenne à la convention européenne des droits de l’homme, il est impératif que la CEDH se mette en conformité avec les normes éthiques de l’Union et procède à certaines réformes de base afin de prouver son indépendance et son impartialité vis-à-vis des États et des requérants;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°85 | ❌️ Rejeté

européenne (8 bis) Si le présent règlement ne concerne pas directement le droit matériel national de la famille, il a néanmoins une incidence majeure sur celui-ci. Afin de respecter les différentes traditions juridiques et constitutionnelles nationales et de répondre aux préoccupations exprimées par certains États membres en ce qui concerne le respect des principes de proportionnalité et de subsidiarité au titre de l’article 6 du protocole nº 2 annexé aux traités, les États membres qui, à la date d’entrée en vigueur du présent règlement, disposent d’une législation garantissant le plein respect des droits de l’enfant et la reconnaissance du statut de filiation dans des cas particuliers en faveur d’un enfant né à l’étranger par d’autres moyens que la reconnaissance des décisions ou instruments judiciaires originaires d’autres États membres devraient rester libres de laisser inappliquées les règles relatives à la reconnaissance. À cette fin, l’autorité compétente de l’État membre concerné devrait soumettre à la Commission, dans un délai de six mois à compter de l’entrée en vigueur du présent règlement, une communication exposant la manière dont la législation nationale pertinente garantit le respect des principes de non-discrimination et de protection de l’intérêt supérieur de l’enfant lorsque la reconnaissance automatique de la filiation n’est pas possible pour des raisons d’ordre public.

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°86 | ❌️ Rejeté

européenne ( ( 18) L’article 8 de la convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales du 4 novembre 1950 (ci-après la «convention européenne des droits de l’homme») consacre le droit au respect de la vie privée et familiale, tandis que l’article 1er du protocole nº 12 à ladite convention prévoit que la jouissance de tout droit prévu par la loi doit être assurée, sans discrimination aucune, fondée notamment sur la naissance. La Cour européenne des droits de l’homme a interprété l’article 8 de la convention en ce sens qu’il impose à tous les États relevant de sa compétence de reconnaître le lien de parenté juridique établi à l’étranger entre un enfant né d’une gestation pour autrui et le parent d’intention biologique, et de prévoir un mécanisme de reconnaissance juridique du lien de parenté avec le parent d’intention non biologique (par exemple, par l’adoption de l’enfant)54. _________________ 54 Par exemple, affaire Mennesson c. France (requête nº 65192/11, Conseil de l’Europe: Cour européenne des droits de l’homme, 26 juin 2014) et avis consultatif P16-2018-001 (requête nº P16-2018-001, Conseil de l’Europe: Cour européenne des droits de l’homme, 10 avril 2019). Sans préjudice de la nécessité pour les États membres de déterminer les moyens d’assurer la protection de l’intérêt de l’enfant lors de la reconnaissance juridique du lien avec ceux qui exercent de facto l’autorité parentale, la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme a reconnu une marge d’appréciation dans la détermination des moyens de formaliser la relation parentale envisagée. À cet égard, selon la jurisprudence constante de la Cour européenne des droits de l’homme, la solution de l’adoption peut être considérée comme suffisante pour protéger les droits de l’enfant. Les États membres ne sont pas tenus d’enregistrer les données du certificat de naissance d’un enfant né d’une gestation pour autrui.

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°87 | ❌️ Rejeté

européenne ( ( 20) En vertu de l’article 2 du traité UE, l’égalité et la non-discrimination figurent parmi les valeurs sur lesquelles l’Union est fondée et qui sont communes aux États membres. L’article 21 de la charte interdit toute discrimination fondée, entre autres, sur la naissance. L’article 3 du traité UE et l’article 24 de la charte prévoient la protection des droits de l’enfant, et l’article 7 de la charte prévoit le droit de toute personne au respect de sa vie privée et familiale. L’article 3 de la charte énonce, par ailleurs, le droit à l’intégrité de la personne et l’interdiction de faire du corps humain et de ses parties, en tant que tels, une source de profit.

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°88 | ❌️ Rejeté

européenne (24 bis) Les relations parent-enfant dans lesquelles la conception de l’enfant a eu lieu en recourant à la pratique de la gestation pour autrui ne devraient pas relever du champ d’application du présent règlement. La gestation pour autrui doit s’entendre comme une forme de procréation assistée dans laquelle une femme s’engage contractuellement à mener une grossesse pour le compte de tiers, à savoir des parents d’intention ou demandeurs, à titre gratuit ou contre rémunération. La gestation pour autrui, qu’elle soit rémunérée ou non, devrait être interdite dans tous les États membres, car elle porte atteinte à la dignité et à l’intégrité de la femme et de l’enfant à naître et est contraire à l’article 3 de la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, en particulier à l’interdiction de faire du corps humain et de ses parties, en tant que tels, une source de profit.

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°89 | ❌️ Rejeté

européenne ( ( 75) Des considérations d’intérêt public devraient permettre aux juridictions ou aux autres autorités compétentes des États membres de refuser, dans des circonstances exceptionnelles, de reconnaître ou, le cas échéant, d’accepter une décision de justice ou un acte authentique sur la filiation établie dans un autre État membre ou le certificat européen de filiation émis dans un autre État membre lorsque, dans un cas donné, cette reconnaissance ou acceptation serait manifestement incompatible avec l’ordre public de l’État membre concerné. Toutefois, les juridictions ou les autres autorités compétentes ne devraient pas pouvoir refuser de reconnaître ou, le cas échéant, d’accepter une décision de justice ou un acte authentique émis dans un autre État membre, dans les cas où cela serait contraire à la charte et, en particulier, à son article 21, qui interdit la discrimination. Le refus devrait être autorisé lorsque la reconnaissance d’une décision de justice, d’un acte authentique ou du certificat européen de filiation émis dans un autre État membre serait contraire à l’article 3 sur le droit à l’intégrité de la personne, qui interdit de faire du corps humain et de ses parties une source de profit financier.

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°90 | ❌️ Rejeté

européenne ( ( 90) Le présent règlement respecte les droits fondamentaux et observe les principes reconnus par la charte. En particulier, le présent règlement vise à promouvoir l’application de l’article 3 sur le droit à l’intégrité de la personne, de l’article 7 relatif au droit de toute personne au respect de sa vie privée et familiale, de l’article 21 interdisant la discrimination et de l’article 24 relatif à la protection des droits de l’enfant.

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°91 | ❌️ Rejeté

européenne Le présent règlement n’est pas interprété comme obligeant un État membre à accepter la pratique de la gestation pour autrui ou toute autre pratique jugée illégale au regard de son système juridique, y compris les conséquences juridiques qui y sont liées.

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°92 | ❌️ Rejeté

européenne e bis) aux rapports de filiation dans lesquels la conception de l’enfant a eu lieu en recourant à la pratique de la gestation pour autrui, telle que définie à l’article 4, paragraphe 1, point 1 bis. L’exclusion du champ d’application du présent règlement s’applique que la gestation pour autrui ait été pratiquée dans un État membre ou dans un pays tiers avant d’être constatée et reconnue dans un État membre.

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°93 | ❌️ Rejeté

européenne 1 bis) «gestation pour autrui», une forme de procréation assistée dans laquelle une femme s’engage contractuellement à mener une grossesse pour le compte de tiers, parents d’intention ou demandeurs, à titre gratuit ou contre rémunération;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°94 | ❌️ Rejeté

européenne 2. Les juridictions et les autres autorités compétentes des États membres appliquent le paragraphe 1 dans le respect des droits et principes fondamentaux énoncés dans la charte, et notamment son article 3 sur le droit à l’intégrité de la personne et son article 21 relatif au droit à la non - - discrimination.

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°95 | ❌️ Rejeté

européenne 2. Les juridictions et les autres autorités compétentes des États membres appliquent le paragraphe 1, point a), dans le respect des droits et principes fondamentaux énoncés dans la charte, et notamment son article 3 sur le droit à l’intégrité de la personne et son article 21 relatif au droit à la non-discrimination.

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°96 | ❌️ Rejeté

européenne 2. Les juridictions et les autres autorités compétentes des États membres appliquent le paragraphe 1, point a), dans le respect des droits et principes fondamentaux énoncés dans la charte, et notamment son article 3 sur le droit à l’intégrité de la personne et son article 21 relatif au droit à la non-discrimination.

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°97 | ❌️ Rejeté

européenne Article 41 bis Exemptions d’application 1. Les États membres qui, à la date d’entrée en vigueur du présent règlement, disposent d’une législation garantissant le plein respect des droits de l’enfant et la reconnaissance du lien de filiation en faveur d’un enfant né à l’étranger dans des cas particuliers par d’autres moyens que la reconnaissance des décisions judiciaires ou des actes authentiques ayant des effets juridiques contraignants peuvent laisser inappliquées les règles énoncées dans le présent chapitre. 2. L’autorité nationale compétente en informe la Commission au plus tard six mois après l’entrée en vigueur du présent règlement, en indiquant la manière dont le droit national applicable prévoit des garanties alternatives et équivalentes pour garantir le respect des principes de non- discrimination et de protection de l’intérêt supérieur de l’enfant, en particulier lorsque la reconnaissance de la filiation n’est pas possible en raison d’une incompatibilité avec l’ordre public.

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°98 | ❌️ Rejeté

européenne 2. Les juridictions et les autres autorités compétentes des États membres appliquent le critère de l’ordre public visé au paragraphe 1 dans le respect des droits et principes fondamentaux énoncés dans la charte, et notamment son article 3 sur le droit à l’intégrité de la personne et son article 21 relatif au droit à la non - - discrimination.

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°99 | 🔍 Résultat inconnu

européenne VI CERTIFICAT EUROPÉEN DE FILIATION supprimé (Cet amendement vise à supprimer le chapitre VI dans son intégralité. L’intention est de supprimer toutes les références au «certificat européen de filiation» dans l’ensemble du texte.)

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°100 | ❌️ Rejeté

européenne Article 55 bis Motifs de refus de reconnaissance du certificat européen de filiation 1. La reconnaissance du certificat est refusée: a) si la reconnaissance est manifestement contraire à l’ordre public de l’État membre dans lequel la reconnaissance est invoquée, eu égard à l’intérêt de l’enfant; b) à la demande de toute personne faisant valoir que le certificat fait obstacle à l’exercice de sa paternité ou de sa maternité vis-à-vis de l’enfant, s’il a été dressé ou enregistré formellement sans intervention de cette personne; c) si et dans la mesure où le certificat est inconciliable avec une décision de justice en matière de filiation rendue ultérieurement, ou avec un acte authentique établissant la filiation qui a un effet juridique contraignant dressé ou enregistré ultérieurement, dans l’État membre dans lequel la reconnaissance est invoquée. 2. L’article 41 bis s’applique mutatis mutandis.

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°556 | ❌️ Rejeté

(41 bis) L’analyse de l’ensemble de données complet d’une personne physique pourrait techniquement permettre à un détenteur de données de santé de tirer des conclusions spécifiques sur la base de comportements, tels que les habitudes alimentaires, le respect total ou partiel des recommandations sanitaires officielles ou des prédispositions génétiques à certains problèmes médicaux, allant bien au-delà de l’objectif visé par le présent règlement et ouvrant la voie à discrimination potentielle de citoyens. Par conséquent, l’utilisation des DME devrait également être limitée à l’utilisation primaire par les détenteurs de données de santé afin d’éviter toute discrimination telle que des remboursements moindres, un triage ou le refus d’accès aux soins de santé;

Déposé par des députés dont France JAMET (RN), Gilles LEBRETON (RN), Dominique BILDE (RN), Mathilde ANDROUËT (RN), Jordan BARDELLA (RN), Aurélia BEIGNEUX (RN), Annika BRUNA (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Thierry MARIANI (RN), Philippe OLIVIER (RN), André ROUGÉ (RN), Jean-Lin LACAPELLE (RN), Eric MINARDI (RN), Patricia CHAGNON (RN) et Marie DAUCHY (RN)
Amendement n°557 | ❌️ Rejeté

Article 3 bis Utilisation secondaire interdite des données de santé électroniques Il est interdit au détenteur de données de santé de traiter des données de santé électroniques dans le but de réduire l’accès aux soins de santé d’une personne physique. En particulier, il est interdit d’augmenter les cotisations de sécurité sociale ou des charges similaires aux fins des prestations de soins de santé, de diminuer les remboursements après avoir prodigué des soins, de refuser, partiellement ou totalement, l’accès à des soins de santé ou à des traitements spécifiques, ou de procéder à des triages, sur la base de DME ou de l’absence de tels traitements, pour une personne physique sollicitant des soins.

Déposé par des députés dont France JAMET (RN), Gilles LEBRETON (RN), Dominique BILDE (RN), Mathilde ANDROUËT (RN), Jordan BARDELLA (RN), Aurélia BEIGNEUX (RN), Annika BRUNA (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Thierry MARIANI (RN), Philippe OLIVIER (RN), André ROUGÉ (RN), Jean-Lin LACAPELLE (RN), Eric MINARDI (RN), Patricia CHAGNON (RN) et Marie DAUCHY (RN)
Amendement n°1 | ❌️ Rejeté

3. rappelle qu’il importe de toujours respecter le principe de subsidiarité consacré à l’article 5 du traité UE, selon lequel les décisions sont prises au niveau politique le plus approprié et au plus près des citoyens et des entreprises, et de faire en sorte que les mesures prises au niveau de l’Union soient justifiées au regard des possibilités existant au niveau national, régional ou local, tout en respectant les trois processus fondamentaux: les analyses d’impact, l’évaluation rétrospective et la consultation des parties prenantes; encourage également la Commission à rapprocher l’Union de ses citoyens; fait valoir que les collectivités régionales et locales mettent en œuvre et appliquent environ 70 % de la législation de l’Union; estime que la consultation étroite des représentants élus des citoyens sur les questions européennes est un moyen très efficace de rapprocher l’Union de ses citoyens; invite les autorités nationales des États membres, et aux parties prenantes concernées, à s’impliquer davantage dans les premières phases du processus décisionnel le processus décisionnel, et ce dès que possible , en réalisant des contrôles de la subsidiarité et de la proportionnalité de la législation de l’Union et en évaluant la charge administrative qu’elle induit, afin de garantir que l’Union ne prendra de mesures que si celles-ci sont plus efficaces que les mesures prises aux niveaux national, régional ou local, sous réserve des n’agira pas, excepté dans les domaines relevant de sa compétence exclusive; rappelle également que, conformément au principe de proportionnalité, les mesures prises par l’Union n’excèdent pas ce qui est nécessaire pour atteindre les objectifs des traités; encourage la Commission à évaluer l’efficacité et l’efficience de la procédure de subsidiarité afin d’en mettre en évidence les lacunes et d’y remédier;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°2 | ❌️ Rejeté

4 bis. rappelle que le contrôle juridictionnel des actes de l’Union et des actes d’exécution nationaux, y compris au niveau national, fait partie intégrante du principe de subsidiarité; regrette à cet égard, la décision prise par la Commission d’engager une procédure d’infraction contre l’Allemagne au motif que la Cour constitutionnelle allemande aurait enfreint le principe de primauté du droit de l’Union en examinant la répartition des compétences;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°3 | ❌️ Rejeté

10. est d’avis que chaque proposition de la Commission devrait avoir un effet positif sur la vie des citoyens pour un coût proportionné minimal et supportable , qui devrait être supporté équitablement par l’ensemble des citoyens et des États membres ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°4 | ❌️ Rejeté

18. rappelle que l’application du principe «penser en priorité aux PME» inscrit dans le «Small Business Act» est essentielle pour évaluer le principe de proportionnalité, avant toute proposition législative, et qu’elle devrait avoir pour objectif de donner voix au chapitre aux PME et de garantir que leurs intérêts sont pris en considération le plus tôt possible, dans le but de créer un environnement favorable pour le développement de ces entreprises, qui constituent l’épine dorsale de l’économie européenne; suggère que pour évaluer le point de vue des PME, il serait préférable de sonder directement les PME, leurs propriétaires et leur personnel, plutôt que de solliciter l’avis de certains groupes de pression qui prétendent les représenter;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°5 | ❌️ Rejeté

33. plaide en faveur de la consolidation des réponses dès lors que sept parlements nationaux ou plus présentent des avis motivés concernant l’une des propositions législatives de la Commission, même si le seuil de déclenchement de la procédure du «carton jaune» n’est pas atteint; estime que cette démarche donne une plus grande visibilité aux parlements nationaux; souligne que les seuils prévus par le cadre juridique actuel sont trop élevés; propose, par conséquent, que le seuil requis pour un «carton jaune» soit réduit d’un tiers à un quart et que le seuil pour un «carton orange» soit réduit de la majorité simple à un tiers;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°3 | 🚫 Annulé

52 bis. préconise de convenir avec la Commission de procédures équitables, légales et transparentes afin de garantir que les étudiants, enseignants et chercheurs hongrois puissent bénéficier pleinement du programme Erasmus + et contribuer aux objectifs plus larges de la coopération européenne en matière d’éducation et de recherche;

Déposé par des députés dont France JAMET (RN), Gilles LEBRETON (RN), Dominique BILDE (RN), Mathilde ANDROUËT (RN), Aurélia BEIGNEUX (RN), Annika BRUNA (RN), Jean-Paul GARRAUD (RN), André ROUGÉ (RN), Eric MINARDI (RN) et Marie DAUCHY (RN)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°2 | ❌️ Rejeté

17. suggère de mettre en place un système, parfois appelé procédure du «carton vert», dans le cadre duquel au moins un tiers des parlements nationaux peuvent demander à la Commission ou au Parlement, une fois qu’un droit d’initiative général et direct leur a été accordé, de présenter des propositions dans le but d’influencer positivement le débat européen; suggère, à cet égard, que la Commission ou le Parlement européen pourrait avoir la liberté de retenir ces propositions ou d’émettre une réponse formelle en énonçant ses raisons de ne pas les suivre; fait remarquer qu’une telle procédure ne saurait consister en un véritable droit d’initiative, ou en un droit de retirer ou de modifier les textes législatifs, car elle porterait alors atteinte à la méthode de l’Union ainsi qu’à la répartition des compétences entre les niveaux national et européen, et violerait dès lors les traités;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°3 | ❌️ Rejeté

17 bis. propose d’introduire une procédure de «carton rouge» afin de compléter la procédure du «carton vert» dans le cadre de laquelle les avis motivés sur le non-respect du principe de subsidiarité par un projet d’acte législatif, s’ils représentent au moins 55 % de l’ensemble des voix attribuées aux parlements nationaux en vertu de l’article 7, paragraphe 1, du protocole nº 2, devraient être considérés comme politiquement contraignants et le projet devrait être retiré ou modifié de manière à tenir compte des préoccupations exprimées; constate que cette procédure respecterait l’équilibre des compétences entre les niveaux national et européen en servant d’outil efficace pour défendre la subsidiarité; souligne qu’une telle procédure ne modifierait pas le processus législatif existant, mais permettrait d’exercer un contrôle essentiel en garantissant que les perspectives nationales soient dûment prises en considération dans le processus législatif européen, renforçant ainsi la légitimité démocratique au sein de l’Union;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°6 | ❌️ Rejeté

1. estime que la citoyenneté de l’Union comprend l’identité démocratique européenne partagée et commune ainsi que les droits, devoirs civiques et libertés spécifiques qui y sont attachés, et que l’exercice de ces droits, en ligne et hors ligne, renforce le lien des citoyens avec l’Union et sa légitimité démocratique, tout en leur offrant des droits supplémentaires insiste sur le fait que la citoyenneté ne peut être accordée que par un État souverain et non par une organisation internationale telle que l’Union européenne, qui manque de légitimité démocratique ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°7 | ❌️ Rejeté

2. souligne que la construction de la citoyenneté de l’Union doit évoluer pour répondre aux besoins et aux enjeux européens du XXIe siècle, et qu’il convient, pour ce faire, de reconnaître le potentiel de l’innovation numérique et la nécessité d’adopter une approche équilibrée pour faire face à la complexité générée par la mondialisation et les nouvelles technologies; souligne que la numérisation des processus démocratiques, combinée à une culture numérique insuffisante et à un accès insuffisant aux technologies de l’information et de la communication, risque de contribuer à une fracture numérique croissante dans l’exercice des droits liés à la citoyenneté, isolant une partie des citoyens du projet européen; souligne toutefois qu’il s’oppose fermement à toute forme d’identité numérique à l’échelle de l’Union;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°8 | ❌️ Rejeté

4. souligne que le Parlement a demandé la création d’un statut de citoyen de l’Union dans sa résolution du 12 février 2019 sur la mise en œuvre des dispositions du traité relatives à la citoyenneté de l’Union et dans sa résolution du 10 mars 2022 sur le rapport 2020 sur la citoyenneté de l’Union: donner aux citoyens les moyens d’agir et protéger leurs droits; rappelle que la conférence sur l’avenir de l’Europe a souligné l’importance de renforcer la citoyenneté de l’Union en indiquant dans ses conclusions qu’un tel statut serait un outil utile pour rendre qu’il convient de promouvoir et de protéger les principes identités et les valeurs de l’Union plus tangibles traditions nationales ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°9 | ❌️ Rejeté

5. regrette que la Commission n’ait pas spécifiquement mentionné le renforcement de la citoyenneté de l’Union et les moyens potentiels d’y parvenir dans sa communication publiée à l’issue de la conférence sur l’avenir de l’Europe25; rappelle que le Conseil s’est montré disposé à renforcer la citoyenneté dans l’évaluation technique qu’il a publiée concernant la conférence sur l’avenir de l’Europe, mais qu’il n’a pas encore présenté, ni adopté ou appliqué de mesures afin de parvenir à cet objectif; _________________ 25 Communication de la Commission du 17 juin 2022 intitulée «Conférence sur l’avenir de l’Europe: transformer une vision en actions concrètes» (COM(2022)0404). conférence sur l’avenir de l’Europe ait été un processus non démocratique qui manquait de transparence et de légitimité;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°10 | ❌️ Rejeté

10. souligne que l’espace Schengen est l’une des plus grandes réussites de l’Union; souligne que tous les obstacles à la liberté de circulation dans l’Union devraient être levés afin que tous les citoyens européens bénéficient des mêmes droits relatifs à la citoyenneté de l’Union; demande l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen, conformément aux résolutions du Parlement les lacunes du cadre actuel de Schengen en matière de prévention de la migration illégale, des menaces pour la sécurité et, en particulier, du terrorisme islamique; rappelle que la garantie de la liberté de circulation nécessite une protection rigoureuse des frontières extérieures de l’Union, étant donné que des faiblesses peuvent mettre en péril la sécurité publique ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°11 | ❌️ Rejeté

19. invite les États membres à garantir le droit de leurs ressortissants expatriés à voter dans leur pays d’origine, lorsque ce droit est reconnu, en créant les conditions réglementaires leur permettant de voter et en supprimant tout obstacle bureaucratique qui en entrave et parfois en empêche l’exercice; invite les États membres, en particulier, à garantir ces droits de la même manière et à éliminer toute forme de différence de traitement entre leurs ressortissants expatriés en ce qui concerne le vote à distance, notamment le vote par correspondance, le cas échéant; préconise une application uniforme du droit de vote lors des élections européennes pour les citoyens de l’Union résidant en dehors de l’Union insiste sur le fait que l’adoption d’une législation relative aux procédures de vote relève de la compétence nationale des États membres ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°12 | ❌️ Rejeté

25. invite les États membres et les autorités concernées à adapter les programmes scolaires ou à en créer pour enseigner l’histoire de l’Europe et de l’Union européenne ainsi que son fonctionnement, afin de promouvoir une citoyenneté active et des valeurs européennes communes, et de sensibiliser davantage à la valeur ajoutée qu’offre le fait d’être un Européen et un citoyen de l’Union; souligne que le renforcement de la dimension européenne de l’éducation civique et la garantie de l’égalité d’accès pour tous, notamment en utilisant tous les outils numériques disponibles, permettront aux citoyens de l’Union d’agir en tant que citoyens informés et de participer pleinement à la vie civique, politique et sociale, tant au niveau européen qu’au niveau national; souligne que le programme Erasmus+ peut jouer un rôle important dans rappelle que l’éducation est une compétence nationale et que chaque État membre a le renforcement droit de l’éducation civique européenne grâce à la mobilité à des fins d’apprentissage pour tous, indépendamment de l’âge, du genre, de l’emploi ou du niveau d’éducation réglementer son système éducatif, qui reflète son histoire et son identité ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°7 | ✅️ Adopté

2. se félicite des nombreuses mesures prises par les dirigeants arméniens et azerbaïdjanais pour surmonter leurs divergences et parvenir à une paix durable dans la région, et salue leur participation active aux négociations en cours; dénonce à cet égard le comportement des dirigeants azerbaïdjanais, qui sapent ces efforts, notamment en brandissant la menace de nouvelles attaques, en violant régulièrement les frontières, en formulant des revendications à l’égard du territoire dit de l’Azerbaïdjan occidental ou en diffusant des discours de haine à l’égard de la population arménienne, en particulier dans le cadre de l’éducation; demande aux dirigeants azerbaïdjanais de mettre un terme à ce comportement, et invite les deux parties à ne pas perdre l’élan, à s’entendre sur des mesures concrètes à prendre pour progresser, et à garantir un environnement sûr, sécurisé et prospère au profit de toutes les populations ethniques de la région;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Emmanuel MAUREL (GRS), Eric ANDRIEU (PS), Gilles LEBRETON (RN), Nicolas BAY (REC), Mathilde ANDROUËT (RN), François-Xavier BELLAMY (LR), Christophe GRUDLER (MoDem), Hervé JUVIN (Indé.), Nathalie LOISEAU (RE), Jérôme RIVIÈRE (Indé.), Claude GRUFFAT (EELV) et Nora MEBAREK (PS)
Amendement n°8 | ✅️ Adopté

3. condamne fermement la dernière agression militaire de grande envergure menée par l’Azerbaïdjan en septembre 2022 contre des cibles multiples sur le territoire souverain de l’Arménie, qui constitue une violation grave de la déclaration de cessez-le-feu de novembre 2020 et va à l’encontre des promesses antérieures, y compris celles faites dans le cadre des pourparlers dans lesquels l’Union avait joué un rôle de médiateur; condamne les incursions militaires menées à travers la frontière non délimitée depuis mai 2021; demande instamment le retour de toutes les forces à leurs positions initiales; condamne toute tentative visant à saper le processus de paix et demande instamment à toutes les parties au conflit de s’abstenir de tout nouveau recours à la force; réaffirme que l’intégrité territoriale de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan doit être pleinement respectée par toutes les parties; souligne que l’Union est prête à s’engager plus activement dans la résolution des conflits de longue durée dans la région; est vivement préoccupé par le blocus du corridor de Latchine; prie instamment les autorités azerbaïdjanaises de garantir la liberté et la sécurité de circulation le long de ce corridor, comme le prévoit la déclaration trilatérale du 9 novembre 2020; invite l’Arménie et l’Azerbaïdjan à répondre à toutes les préoccupations relatives au fonctionnement du corridor de Latchine au moyen d’un dialogue et de consultations avec toutes les parties concernées; invite le Conseil à imposer des sanctions ciblées aux responsables du gouvernement azerbaïdjanais si l’ordonnance de la Cour internationale de justice du 22 février 2023 n’est pas immédiatement mise en œuvre;

Déposé par des députés dont François ALFONSI (R&PS), Geoffroy DIDIER (LR), Anne SANDER (LR), Brice HORTEFEUX (LR), Nadine MORANO (LR), Michèle RIVASI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Emmanuel MAUREL (GRS), Eric ANDRIEU (PS), Gilles LEBRETON (RN), Nicolas BAY (REC), Mathilde ANDROUËT (RN), François-Xavier BELLAMY (LR), Christophe GRUDLER (MoDem), Hervé JUVIN (Indé.), Nathalie LOISEAU (RE), Jérôme RIVIÈRE (Indé.), Claude GRUFFAT (EELV) et Nora MEBAREK (PS)
320
195
68
🤖 Vote électronique
Amendement n°9 | 🔍 Résultat inconnu

49. condamne les activités de captation de l’élite azerbaïdjanaise dans plusieurs organisations internationales visant à tempérer les critiques internationales à l’égard du régime, en particulier dans le domaine des droits de l’homme, comme le démontre le cas de certains membres actuels et anciens de l’APCE qui se seraient livrés à des activités de corruption en faveur de l’Azerbaïdjan; exprime la profonde inquiétude que lui inspire l’éventuelle persistance de ces activités de corruption au sein des institutions internationales dénoncée par plusieurs organisations médiatiques, telles que l’Organized Crime and Corruption Reporting Project; demande, à la lumière de ces informations, une protection accrue des institutions européennes contre l’ingérence étrangère;

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°10 | ❌️ Rejeté

3 bis. se dit vivement convaincu que les États membres devraient pouvoir élargir et développer leur propre bouquet énergétique, notamment par des investissements dans l’énergie nucléaire;

Déposé par des députés dont France JAMET (RN), Gilles LEBRETON (RN), Dominique BILDE (RN), Mathilde ANDROUËT (RN), Aurélia BEIGNEUX (RN), Annika BRUNA (RN), Catherine GRISET (RN), Virginie JORON (RN), Thierry MARIANI (RN), Philippe OLIVIER (RN), André ROUGÉ (RN), Jean-Lin LACAPELLE (RN), Eric MINARDI (RN) et Patricia CHAGNON (RN)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°47 | ❌️ Rejeté

B. considérant que la révision des traités est nécessaire, non pas en tant que fin en soi, mais dans l’intérêt de tous les citoyens de l’Union, étant donné qu’elle vise à remodeler l’Union de manière à accroître sa capacité à agir, ainsi que sa légitimité démocratique et son obligation de rendre compte renforcer la souveraineté des États membres et à accroître son efficacité et sa flexibilité, ainsi que sa légitimité démocratique et son obligation de rendre compte; que la révision des traités ne peut se faire en portant atteinte à la souveraineté qui reste aux États membres; que la fin de la règle de l’unanimité représente un risque grave pour la survie de l’Union; qu’une Union à plus de 27 membres ne peut fonctionner sans offrir plus de flexibilité aux États membres, en particulier en proposant des dispositions dérogatoires plus générales ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°48 | ❌️ Rejeté

D. considérant que le cadre institutionnel de l’Union et, en particulier, son processus décisionnel, notamment au sein du Conseil, sont à peine adéquats pour une Union comptant processus décisionnel, notamment au sein du Conseil, reste efficace pour protéger la souveraineté et les intérêts des 27 États membres; considérant que la perspective d’élargissements futurs rend inévitable la probable une révision des traités à l’avenir; qu’une telle révision doit conduire à une Union plus souple eu égard aux particularismes nationaux et plus respectueuse d’un principe de subsidiarité renforcé ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°49 | ✅️ Adopté

3. souligne qu’il importe de réformer le processus décisionnel au sein de l’Union, afin de mieux refléter un système bicaméral, en donnant davantage de compétences au Parlement européen et en modifiant le mécanisme de vote au sein du Conseil démocratique fondé sur les États membres, qui sont en fin de compte les seuls détenteurs légitimes de la confiance de leurs citoyens; souligne que toute réforme du processus décisionnel au sein de l’Union doit respecter la souveraineté, la liberté et les intérêts fondamentaux des États membres; estime, par conséquent, que mettre fin à l’unanimité au sein du Conseil constituerait une grave erreur, une démarche fédéraliste imprudente et une trahison de l’esprit original de l’Union ;

Déposé par la commission compétente
Amendement n°50 | ❌️ Rejeté

4. réclame le s’oppose fermement au renforcement de la capacité d’action de l’Union, en augmentant considérablement le nombre de domaines dans lesquels les actions sont décidées à la majorité qualifiée et selon la procédure législative ordinaire; est d’avis que ces propositions ne reflètent pas les priorités des citoyens et qu’elles s’inscrivent dans un programme politique fédéraliste qui ne correspond pas à l’organisation ou à l’identité de l’Union;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°51 | ❌️ Rejeté

11 bis. rappelle que 13 États membres – la Bulgarie, la Croatie, la République tchèque, le Danemark, l’Estonie, la Finlande, la Lettonie, la Lituanie, Malte, la Pologne, la Roumanie, la Slovénie et la Suède – ont publié, le 9 mai 2022, un document officieux dans lequel ils déclarent ne pas soutenir les tentatives inconsidérées et prématurées de lancer un processus de modification des traités, et invitent instamment l’Union à ne pas précipiter les réformes institutionnelles; estime que ce document officieux perturbe les tentatives de modification des traités destinées à mettre en œuvre les recommandations de la conférence sur l’avenir de l’Europe, et qu’il est dépourvu de toute légitimité démocratique; considère en outre que le fait de rendre des compétences aux États membres lorsque la situation l’exige ou le permet pourrait conduire à une prise de décision plus efficace et mieux à même de prendre en compte les points de vue des citoyens;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°52 | ✅️ Adopté

11 ter. note que la conférence sur l’avenir de l’Europe a été un échec, dénoncé par pas moins de 13 États membres qui ne souhaitaient pas s’engager dans la réforme des traités; s’oppose à la création de panels de citoyens, qui ne peuvent en aucun cas être considérés comme représentatifs des citoyens des États membres; souligne qu’une telle idée pose de graves problèmes en ce qui concerne la sélection des personnes, leur représentativité réelle, l’organisation de ces rassemblements dans les États membres, les coûts liés aux contributions et aux paiements versés à ces citoyens, ainsi que leur participation concrète et continue tout au long du processus.

Déposé par la commission compétente
Amendement n°53 | ❌️ Rejeté

14. propose de développer davantage les souligne les risques liés à un développement accru des compétences partagées de l’Union dans les domaines de l’énergie, des affaires étrangères, de la sécurité extérieure et de la défense , de la politique aux frontières extérieures dans l’espace de liberté, de sécurité et de justice, et des infrastructures transfrontalières ; rappelle qu’il importe de préserver l’unanimité au sein du Conseil dans ces domaines; insiste sur le fait que le vote à l’unanimité au sein du Conseil sur ces questions doit être maintenu et qu’un passage au vote à la majorité qualifiée sur les questions de politique étrangère représente une pente glissante qui saperait encore davantage la souveraineté des États membres; rappelle que la capacité à entrer en relation avec les autres États et, par analogie, la capacité à définir la politique étrangère sont des éléments fondamentaux de la qualité d’État et de la souveraineté ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°54 | ❌️ Rejeté

17. propose de renforcer et de réformer considère que la procédure prévue à l’article 7 du traité UE en ce qui concerne la protection de l’état de droit , en mettant fin à l’unanimité, en établissant un délai clair et en faisant de la Cour de justice le juge des violations est parfaitement adaptée à l’état actuel de l’Union; note que toute remise en question réelle et avérée de l’état de droit dans un pays de l’Union aurait logiquement conduit à une procédure effective prévue par les traités; estime, par conséquent, que les débats actuels sur l’application de l’article 7 relèvent avant tout de désaccords politiques et idéologiques visant à sanctionner les politiques de certains États membres ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°55 | ❌️ Rejeté

20. demande une nouvelle fois s’oppose fermement à l’idée que les décisions relatives aux sanctions, aux mesures provisoires dans le cadre du processus d’élargissement et aux autres décisions de politique étrangère soient prises à la majorité qualifiée; souligne considère que les propositions prévoient une exception à ce principe pour les décisions autorisant des missions ou opérations militaires dotées d’un mandat exécutif cette proposition est une façon de saper l’identité fondamentale de l’Union ainsi que la souveraineté et la sécurité économique des États membres; note également que de nombreuses sanctions ont été imposées ces dernières années, ce qui prouve l’efficacité et la pertinence des dispositions actuelles prévues par les traités ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°56 | ❌️ Rejeté

33. demande rejette la création d’une union européenne de l’énergie intégrée; suggère que le système énergétique de l’Union soit tenu d’être abordable, fondé sur l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables, et conforme aux accords internationaux visant à atténuer le changement climatique la neutralité technologique, y compris l’utilisation de l’énergie nucléaire ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°57 | ❌️ Rejeté

36. propose souligne que la politique commune des États membres et de l’Union en matière d’immigration soit devrait être renforcée par l’adoption de mesures appropriées et nécessaires pour garantir la surveillance, la sécurisation et le contrôle efficaces des frontières extérieures de l’Union; recommande que la politique migratoire de l’Union tienne compte de la stabilité économique et sociale des États membres, de la capacité à répondre aux besoins de main-d'œuvre du marché unique, de la gestion efficace des migrations et du traitement équitable des ressortissants de pays tiers drastiques visant à empêcher les franchissements de frontières ou débarquements illégaux; recommande que la politique migratoire de l’Union assure une continuité culturelle et politique harmonieuse au sein des nations de notre continent; insiste sur le fait qu’une migration de masse incontrôlée entraîne de grands défis démographiques et sécuritaires au sein des sociétés européennes ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°9 | ❌️ Rejeté

A bis. considérant qu’aux termes de l’article 5 paragraphe 2 du traité UE, en vertu du principe d’attribution, l’Union n’agit que dans les limites des compétences que les États membres lui ont attribuées dans les traités pour atteindre les objectifs y établis, et que toute compétence non attribuée à l’Union dans les traités appartient aux États membres;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°10 | ❌️ Rejeté

G. considérant que le principe de primauté n’ implique pas inévitablement une hiérarchie entre les ordres juridiques de l’Union et des États membres, mais impose plutôt puisqu’il impose , dans l’hypothèse où les dispositions du droit de l’Union et du droit national s’opposeraient, que les autorités et les juridictions nationales n’appliquent pas ni ne mettent en œuvre les dispositions nationales en cause, et que ces juridictions interprètent leur droit national en conformité avec le droit de l’Union; qu’il découle en outre du principe que les dispositions nationales incompatibles doivent être écartées, abrogées ou modifiées afin de garantir la pleine conformité du droit national avec le droit de l’Union;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°11 | ❌️ Rejeté

1. réaffirme rappelle qu’en adhérant à l’Union européenne, les États membres ont adhéré à l’ intégralité du droit de l’Union, y compris à la jurisprudence de la CJUE, ainsi qu’à tous les principes et valeurs de l’Union visés à l’article du traité UE, qu’ils partagent et se sont engagés à respecter à tout moment; rappelle que cela inclut notamment le principe de primauté, qui joue un rôle crucial pour assurer l’application cohérente du droit de l’Union sur l’ensemble de son territoire et pour garantir l’égalité des citoyens européens devant la loi ensemble des traités de l’Union ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°13 | ❌️ Rejeté

5 bis. Souligne que si la primauté du droit de l’Union signifiait l’impossible variation de la force exécutive de celui-ci d’un État membre à l’autre et l’impossible variation du respect de la lettre et de l’esprit de ce droit au fil du temps dans le sillage de changements juridiques, politiques ou sociaux nationaux, elle équivaudrait à une modification fondamentale de la nature institutionnelle même de la construction européenne; précise qu’une telle modification substantielle nécessiterait une révision explicite à cet effet tant des traités que des processus nationaux de ratification;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°14 | ❌️ Rejeté

5 ter. Souligne que l’hypothèse d’un principe jurisprudentiel s’imposant face à des choix exprimés majoritairement, par exemple à l’occasion d’élections ou de référendums tenus dans les États membres, constitue un problème démocratique majeur, particulièrement puisque que ce principe s’applique même aux constitutions;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°15 | ❌️ Rejeté

8. pointe, toutefois, les conséquences négatives des décisions des cours constitutionnelles ou suprêmes nationales mettant en cause ou n’appliquant pas le principe de primauté du droit de l’Union; insiste sur le fait que si chaque cour constitutionnelle ou suprême nationale pouvait décider des limites de la primauté du droit de l’Union, l’efficacité et l’uniformité du droit de l’Union seraient gravement mises en péril, tout comme le serait la garantie d’un traitement égal des citoyens et des entreprises sur le territoire de l’Union; souligne que le fait de contester les arrêts de la CJUE sur la base de réserves constitutionnelles nationales en ce qui concerne le respect des compétences de l’Union ou de l’identité constitutionnelle nationale sans renvoyer à la CJUE les questions préjudicielles concernant l’interprétation de ces arrêts peut porter atteinte à l’autorité de cette dernière; estime que la jurisprudence de toute cour constitutionnelle ou suprême nationale contestant le principe de primauté peut également encourager les mêmes cours dans d’autres États membres à contester la primauté du droit de l’Union estime que la jurisprudence de toute cour constitutionnelle nationale relative au principe de primauté peut constituer un élément de réflexion pour les cours constitutionnelles ou suprêmes des autres États membres en ce qui concerne la portée de ce principe; attire dès lors l’attention sur l’intérêt d’un dialogue entre juges constitutionnels nationaux notamment quant au respect par l’Union des compétences que lui ont attribuées les Traités ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°16 | ❌️ Rejeté

8 bis. Souligne que le droit de l’Union trouve son origine dans les constitutions nationales; affirme que ce sont les constitutions nationales qui confèrent une légitimité au droit de l’Union et non l’inverse; condamne les tentatives de recourir à des lectures extensives du droit de l’Union en vue d’attribuer davantage de compétences à l’Union; rappelle le contenu de l’arrêt du 5 mai 2020 du Bundesverfassungsgericht allemand, selon lequel la Banque centrale européenne, dans une décision relative à la politique économique, avait excédé ses pouvoirs du fait du non-respect du principe de proportionnalité; rappelle en outre l’arrêt rendu le 7 octobre 2021 par la Cour constitutionnelle polonaise (K 3/21), jugeant certaines dispositions du traité UE incompatibles avec la constitution nationale dans la mesure où les institutions de l’Union agissent en dehors des compétences que leur confère la Pologne par les traités; souligne que ces décisions, qui sont juridiquement égales sur le fond, se bornent à réaffirmer le caractère capital de l’intangibilité des principes suprêmes et des droits fondamentaux contenus dans les ordres constitutionnels des États membres en tant que fondement solide qui façonne leur identité; est fermement convaincu que ces valeurs doivent toujours être protégées et préservées;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°17 | ❌️ Rejeté

11. est d’avis que le renvoi préjudiciel joue est un rôle crucial en favorisant un dialogue libre et constructif entre juridictions et constitue un instrument clé pour résoudre les conflits entre les juridictions nationales de dernière instance et la CJUE; invite les juridictions constitutionnelles et suprêmes nationales à recourir à la procédure de renvoi préjudiciel le cas échéant; met l’accent sur le fait que, dans la mesure où il garantit une interprétation uniforme du droit de l’Union, la procédure de renvoi préjudiciel constitue une condition préalable à la cohérence et à l’autonomie de l’ordre juridique de l’Union; rappelle que, dans certaines affaires, la CJUE s’est déjà montrée disposée à revoir sa motivation dans une seconde décision préjudicielle demandée par la Cour constitutionnelle nationale qui l’avait saisie d’un premier renvoi préjudiciel, ce qui démontre que cette procédure permet la tenue d’un dialogue efficace entre les juridictions; estime que les conflits entre certaines juridictions constitutionnelles ou suprêmes nationales et la CJUE sont susceptibles d’attester d’un dialogue insuffisant en cours de procédure moyen d’engager un dialogue constructif entre juridictions; prend acte de ce qu’un dialogue de cette nature est incompatible avec un principe général et strict de primauté qui suppose une interprétation uniforme et donc sans discussion ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°18 | ❌️ Rejeté

17. rappelle qu’il incombe à la Commission, en tant que gardienne des traités, de suivre de près demande à la Commission d’étudier attentivement les décisions rendues par les juridictions nationales en ce qui concerne la primauté du droit de l’Union et d’informer le Parlement de toute mesure pour y donner suite; demande à la Commission de le tenir complètement informé de tout conflit éventuel, compte tenu de la responsabilité qui lui incombe en vertu des traités sur la législation nationale et de les prendre en considération dans sa propre interprétation du droit de l’Union; demande à la Commission de présenter au Conseil et au Parlement une synthèse détaillée de ses décisions dans ce domaine ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°19 | ❌️ Rejeté

24. recommande rappelle que le principe de primauté soit inséré en tant que disposition explicite de traité dans le cas où les traités seraient révisés; rappelle traité constitutionnel faisait mention explicite de la primauté du droit de l’Union, mais que le ce traité établissant une Constitution pour l’Europe faisait mention explicite de la primauté du droit de l’Union; regrette a été démocratiquement rejeté lors de deux referendums nationaux; souligne qu’une telle clause de primauté n’a pas délibérément pas ensuite été inscrite dans le traité de Lisbonne;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°20 | ❌️ Rejeté

24 bis. souhaite que dans une Union intergouvernemantale fondée sur des compétences d’attribution, la primauté des ordres constitutionnels nationaux soit réaffirmée conformément au principe d’attribution; estime qu’à cette fin et pour plus de clarté juridique il conviendrait, dans le cadre de toute réforme future du traité, d’abroger la déclaration 17 annexée au TFUE et de prévoir dans le droit primaire que la primauté du droit européen est limitée aux seuls domaines de compétences législatives explicitement attribués par les Traités, et qu’elle demeure soumise d’une part à «l’identité constitutionnelle» des États membres et, d’autre part, à la mise en œuvre effective du respect de cette soumission, tant juridictionnelle par les cours constitutionnelles nationales que politique et démocratique par les Parlements des États membres;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°2 | ❌️ Rejeté

1. Condamne dans les termes les plus forts la décapitation, acte barbare, d’un enseignant par un islamiste bénéficiant du droit d’asile, suite à un cours sur la liberté d’expression; appelle les États membres de l’Union à lutter de toutes leurs forces contre l’islamisme, péril mortel pour nos nations et notre civilisation, et ce quelles que soient ses formes; rappelle que les attentats djihadistes sont la conséquence d’une radicalisation plus insidieuse, conséquence de l’immigration de masse et des politiques laxistes menées depuis des décennies, qui pénètre tous les pans de nos sociétés et notamment l’école; invite les États membres à résolument soutenir les enseignants, en première ligne face à ce phénomène; Or. fr

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°19 | ❌️ Rejeté

1 bis. Le critère de diversité au Parlement s’applique également en matière politique. Chaque groupe politique est représenté au sein du bureau de chaque commission, en fonction de sa taille relative. Aucun groupe politique n’est représenté par plus d’un membre au sein du bureau d’une même commission.

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°392 | 🚫 Annulé

a) les obligations des entreprises quant aux incidences négatives réelles et potentielles sur les droits de l’homme et aux incidences négatives sur l’environnement, en ce qui concerne leurs propres activités, les activités de leurs filiales et les opérations de la chaîne de valeur d’approvisionnement réalisées par des entités avec lesquelles l’entreprise entretient une relation commerciale bien établie; et

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
🖐 Vote à main levée
Amendement n°393 | ❌️ Rejeté

2 bis. Les États membres veillent à ce que les entreprises constituées conformément à la législation d’un pays tiers et relevant du champ d’application du présent article déclarent et démontrent qu’elles respectent des obligations équivalentes à celles prévues par la présente directive dans les pays tiers où elles ont leur siège, une filiale ou une succursale. La Commission est habilitée à adopter des mesures visant à mettre en place un mécanisme pour la détermination de l’équivalence des obligations requises en vertu de la présente directive et pour l’établissement de critères généraux d’équivalence concernant les normes en matière de vigilance.

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
Amendement n°394 | 🔍 Résultat inconnu

Article 15 Lutte contre le changement climatique 1. Les États membres veillent à ce que les entreprises visées à l’article 2, paragraphe 1, point a), et à l’article 2, paragraphe 2, point a), adoptent un plan visant à garantir que le modèle d’entreprise et la stratégie de l’entreprise sont compatibles avec la transition vers une économie durable et avec la limitation du réchauffement planétaire à 1,5 °C conformément à l’accord de Paris. Ce plan détermine notamment, sur la base des informations raisonnablement à la disposition de l’entreprise, dans quelle mesure le changement climatique représente un risque pour les activités de l’entreprise ou une incidence de celles-ci. 2. Les États membres veillent à ce que, dans le cas où le changement climatique est ou aurait dû être considéré comme un risque majeur pour les activités de l’entreprise ou comme une incidence majeure de ces dernières, l’entreprise inclue des objectifs de réduction des émissions dans son plan. 3. Les États membres veillent à ce que les entreprises tiennent dûment compte du respect des obligations visées aux paragraphes 1 et 2 au moment de fixer la rémunération variable, si celle-ci est liée à la contribution d’un administrateur à la stratégie commerciale de l’entreprise, à ses intérêts à long terme et à sa durabilité. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
Amendement n°49 | 🔍 Résultat inconnu

1. À la seule fin de faire face aux conséquences de la crise de la COVID-19 au moyen du règlement du Conseil établissant un instrument de l’Union européenne pour la relance et de la législation sectorielle qui y est visée: a) la Commission est habilitée à emprunter des fonds sur les marchés des capitaux au nom de l'Union à hauteur d'un montant maximal de 750 000 000 000 EUR aux prix de 2018. Les opérations d'emprunt sont effectuées en euros; b) les fonds empruntés peuvent être utilisés pour fournir des prêts à hauteur d'un montant maximal de 360 000 000 000 EUR aux prix de 2018 et, par dérogation à l'article 3 bis, pour des dépenses à hauteur d'un montant maximal de 390 000 000 000 EUR aux prix de 2018. Le montant visé au point a) du premier alinéa est ajusté en utilisant un déflateur fixe de 2 % par an. La Commission communique chaque année le montant ajusté au Parlement européen et au Conseil. La Commission gère l'emprunt visé au paragraphe 1, point a), de manière à ce qu'aucun nouvel emprunt net n'intervienne après 2026. 2. Le remboursement du capital en ce qui concerne les fonds utilisés pour les dépenses visées au paragraphe 1, point b), ainsi que les intérêts exigibles correspondants, sont à la charge du budget général de l’Union. Les engagements budgétaires peuvent être fractionnés en tranches annuelles sur plusieurs exercices, conformément à l'article 112, paragraphe 2, du règlement (UE, Euratom) 2018/1046 du Parlement européen et du Conseil. Le remboursement des fonds visés au paragraphe 1, point a), est programmé, conformément au principe de bonne gestion financière, de manière à garantir la réduction constante et prévisible des engagements. Le remboursement du principal des fonds commence avant la fin de la période couverte par le CFP 2021- 2027, avec un montant minimal, dans la mesure où les montants non utilisés pour le paiement des intérêts dus au titre des emprunts visés au paragraphe 1 le permettent, dans le respect de la procédure prévue à l’article 314 du TFUE. Tous les engagements résultant de l'habilitation exceptionnelle et temporaire visée au paragraphe 1 sont intégralement remboursés au plus tard le 31 décembre 2058. Les montants dus par l'Union au cours d'une année donnée pour le remboursement du principal en ce qui concerne les fonds visés au premier alinéa ne dépassent pas 7,5 % du montant maximal à utiliser pour des dépenses visé au paragraphe 1, point b). 3. La Commission prend les mesures nécessaires en vue d’assurer la gestion des opérations d’emprunt. La Commission informe régulièrement et de manière exhaustive le Parlement européen et le Conseil de tous les aspects de sa stratégie de gestion de la dette. La Commission établit un calendrier des émissions précisant les dates et les volumes d'émission prévus pour l'année à venir, ainsi qu'un plan indiquant les remboursements prévus de principal et les paiements prévus d'intérêts, et le communique au Parlement européen et au Conseil. Elle actualise ce calendrier régulièrement. supprimé

Déposé par
🖐 Vote à main levée
🚫 Aucun amendement
Résolution sur la situation au Venezuela
Je me suis abstenu car cette résolution donne toute légitimité à Juan Guaido en tant que Président par intérim. Bien que la situation au Vénézuela soit dramatique, il s'agit ici d'une ingérence dans les affaires intérieures d'un État souverain.
Mobilisation du Fonds de solidarité de l'Union européenne: aide à la Roumanie, à l'Italie et à l'Autriche
J’ai voté pour ce rapport car il propose de mobiliser le Fonds de solidarité de l’Union européenne pour un montant de 293 551 794 euros en faveur de la Roumanie, de l’Italie et de l’Autriche, victimes d’inondations en 2018. Le FSUE incarne réellement l’esprit de solidarité européenne, contrairement aux transferts budgétaires générés par la « politique de cohésion ».
Budget rectificatif 3/2019: aide à la Roumanie, à l'Italie et à l'Autriche
J’ai voté pour ce rapport car il propose de mobiliser le Fonds de solidarité de l’Union européenne pour un montant de 293 551 794 euros en faveur de la Roumanie, de l’Italie et de l’Autriche, victimes d’inondations en 2018. Le FSUE incarne réellement l’esprit de solidarité européenne, contrairement aux transferts budgétaires générés par la « politique de cohésion ».
Résolution sur le règlement d’exécution (UE) 2019/707 de la Commission du 7 mai 2019 modifiant le règlement d’exécution (UE) no 540/2011 en ce qui concerne la prolongation de la validité de l’approbation des substances actives alpha-cyperméthrine, beflubutamide, bénalaxyl, benthiavalicarbe, bifénazate, boscalide, bromoxynil, captane, cyazofamide, desmédiphame, diméthoate, diméthomorphe, diurone, éthéphon, étoxazole, famoxadone, fénamiphos, flumioxazine, fluoxastrobine, folpet, foramsulfuron, formétanate, métalaxyl-M, méthiocarbe, métribuzine, milbémectine, Paecilomyces lilacinus – souche 251, phenmédiphame, phosmet, pirimiphos-méthyl, propamocarbe, prothioconazole, S-métolachlore et tébuconazole
J’ai voté pour cette objection car elle s’oppose à la décision de la Commission de Bruxelles d’autoriser l’utilisation d’une substance toxique.
Résolution sur le projet de règlement d’exécution de la Commission modifiant le règlement d’exécution (UE) nº 540/2011 en ce qui concerne la prolongation des périodes d’approbation des substances actives amidosulfuron, béta-cyfluthrine, bifénox, chlorotoluron, clofentézine, clomazone, cyperméthrine, daminozide, deltaméthrine, dicamba, difénoconazole, diflubenzuron, diflufénican, fenoxaprop-P, fenpropidine, fludioxonil, flufénacet, fosthiazate, indoxacarbe, lénacile, MCPA, MCPB, nicosulfuron, piclorame, prosulfocarbe, pyriproxyfène, thiophanate-méthyl, triflusulfuron et tritosulfuron
J'ai voté pour cette objection car elle s'oppose à la décision de la Commission de Bruxelles d'autoriser l'utilisation d'une substance toxique.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du maïs génétiquement modifié MON 89034 × 1507 × MON 88017 × 59122 × DAS-40278-9 ou du maïs génétiquement modifié combinant deux, trois ou quatre des événements simples MON 89034, 1507, MON 88017, 59122 et DAS-40278-9, de produits consistant en ces maïs ou produits à partir de ceux-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
J'ai voté pour cette objection car elle s'oppose à la décision de la Commission de Bruxelles d'autoriser l'utilisation d’un maïs OGM.
Résolution sur l’ingérence électorale étrangère et la désinformation dans les processus démocratiques nationaux et européen
J'ai voté contre cette résolution car elle reproche avec hypocrisie au RN d'avoir demandé des prêts à des banques étrangères, alors qu'il a été contraint de le faire à cause du refus des banques françaises de lui consentir ces prêts.Cette résolution, signée par les 4 grands groupes parlementaires européens (PPE, Socialistes, Renew, Verts), est une attaque politique envers les mouvements patriotes européens, accusés d'être des acteurs majeurs de la prétendue ingérence russe dans les campagnes électorales en UE.
Décharge 2017: Bureau européen d'appui en matière d'asile (EASO)
J’ai voté pour ce rapport car il dénonce à juste titre la gestion catastrophique de l’EASO, en particulier dans le domaine des marchés publics et des procédures de recrutement. Je suis d’autre part résolument opposé à cette agence qui cherche à faciliter l’accueil des migrants en Europe.
Déclarations pays par pays
J'ai voté pour ce "reporting" pays par pays pour mieux lutter contre l'évasion fiscale des grandes entreprises.
Opérations de recherche et de sauvetage en Méditerranée
Première grande victoire au Parlement européen pour le RN et pour ses alliés, qui ont rejeté à 2 voix de majorité (290 contre 288) la résolution immigrationniste déposée par nos adversaires. La submersion migratoire, ça suffit !
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission renouvelant l’autorisation de mise sur le marché de produits contenant du coton génétiquement modifié LLCotton25 (ACS-GHØØ1-3), consistant en ce coton ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
J’ai voté pour cette objection car elle vise à empêcher l’utilisation d’un maïs OGM résistant aux herbicides contenant du glufosinate, classé comme perturbateur endocrinien.
Résolution sur le projet de décision d'exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du maïs génétiquement modifié MON 89034 × 1507 × NK603 × DAS-40278-9 et les sous-combinaisons MON 89034 × NK603 × DAS-40278-9, 1507 × NK603 × DAS-40278-9 et NK603 × DAS-40278-9, consistant en ce maïs ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
J’ai voté pour cette objection car elle vise à empêcher l’utilisation d’un maïs OGM résistant aux herbicides à base de glyphosate et de glufosinate, des substances considérées dans le premier cas comme cancérigène probable par l’OMS, et dans le second cas comme perturbateur endocrinien.
Résolution sur le projet de décision d'exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du maïs génétiquement modifié Bt11 × MIR162 × MIR604 × 1507 × 5307 × GA21 ou du maïs génétiquement modifié combinant deux, trois, quatre ou cinq des événements uniques Bt11, MIR162, MIR604, 1507, 5307 et GA21, de produits consistant en ces maïs ou produits à partir de ceux-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
J’ai voté pour cette objection car elle vise à empêcher l’utilisation d’un maïs OGM résistant aux herbicides à base de glyphosate et de glufosinate, des substances considérées dans le premier cas comme cancérigène probable par l’OMS, et dans le second cas comme perturbateur endocrinien.
Résolution sur la criminalisation de l'éducation sexuelle en Pologne
J’ai voté contre cette résolution car elle porte atteinte à la souveraineté de la Pologne, qui doit rester libre de fixer sa propre politique d’éducation sexuelle. En outre, elle prône la théorie du genre et porte atteinte au droit des parents d’éduquer leurs enfants.
Mobilisation de l'instrument de flexibilité: défis actuels liés à la migration, à l'afflux de réfugiés et aux menaces pesant sur la sécurité
J’ai voté contre ce rapport car il propose de mobiliser l’instrument de flexibilité à hauteur de 778,1 millions d’euros pour financer des mesures destinées à gérer la crise des migrants. Je préférerais que l’Union européenne utilise cet argent pour protéger ses frontières extérieures et lutter efficacement contre l’immigration illégale plutôt que pour financer l’accueil et l’installation des migrants en Europe.
Résolution sur la crise de l'organe d'appel de l'OMC
J'ai voté contre cette résolution car je conteste le champ de compétences de l'OMC, qui inclut par exemple l'agriculture, ainsi que sa ligne idéologique. Je déplore aussi la "naïveté" de son organe d'appel vis-à-vis de la Chine.
Nouvelle assistance macrofinancière à la Jordanie
J’ai voté pour ce rapport, car il propose une aide macrofinancière adaptée à un pays contribuant aux tentatives de stabilisation de la région. Il est en outre présenté par une députée de la Lega.
Exigences applicables aux prestataires de services de paiement
Je me suis abstenu car ce texte modifie les obligations de déclaration des prestataires de services de paiement au titre de la TVA afin de les rendre compatibles avec la création du fichier central (CESOP), objet du rapport jumeau voté à cette plénière.
Mesures de renforcement de la coopération administrative afin de lutter contre la fraude à la TVA
Je me suis abstenu car ce texte propose la création d’un fichier central au niveau de l’UE (CESOP) afin de collecter et de mettre à disposition des autorités fiscales nationales les détails des prestations de paiement au titre des obligations de TVA. Tout en approuvant le but recherché de lutte contre la fraude, je privilégie une coopération directe entre administrations des États.
EU/Gambia Sustainable Fisheries Partnership Agreement and Implementation Protocol
J’ai voté contre ce rapport car les Accords de pêche passés par l’UE n’ont rempli aucun de leurs objectifs. Ils ont favorisé la surpêche, n’ont pas permis l’émergence d’une filière de pêche locale vivrière, et l’argent que nous versons pour l’accès aux eaux territoriales n’a abouti à aucun développement réel permettant de fixer les populations sur place.
Résolution sur le projet de règlement d’exécution de la Commission modifiant le règlement d’exécution (UE) no 540/2011 en ce qui concerne la prolongation de la période d’approbation des substances actives benfluraline, dimoxystrobine, fluazinam, flutolanil, mancozèbe, mécoprop-P, mépiquat, métirame, oxamyl et pyraclostrobine
J’ai voté pour cette objection car elle s’oppose à la décision de la Commission d’autoriser la dimoxystrobine qui est une substance considérée comme un perturbateur endocrinien, et le mancozèbe qui est, lui, classé comme substance toxique pour la reproduction.
Résolution concernant l’initiative européenne sur les pollinisateurs
J’ai voté pour cette résolution car elle demande le durcissement de l’initiative européenne sur les pollinisateurs du 1er juin 2018. La disparition massive des insectes pollinisateurs est une menace grave pour la biodiversité et la production agricole. Face à de tels enjeux, je soutiens des mesures fermes devenues aujourd’hui indispensables.
J’ai voté contre ce rapport car il défend une politique immigrationniste au nom de l’idéologie droit-de-l’hommiste. Entre autres infamies, il demande la création de voies légales d’immigration et refuse en revanche de soutenir les Chrétiens d’Orient!
Activités du Médiateur européen - rapport annuel 2018
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, il contient des avancées en matière de transparence ou de lutte contre le «pantouflage». Mais il comprend également des positionnements idéologiques contraires à la défense des identités et des souverainetés (transformation du Conseil en instance «parlementaire», protection des migrants, déclaration européiste...).
J’ai voté contre cet accord de libre-échange, car il va créer une concurrence déloyale pour les entreprises européennes qui ne produisent pas dans les mêmes conditions environnementales et sociales que le Viêt Nam. Le Viêt Nam est en outre une dictature communiste dont l’UE va ainsi renforcer le régime politique.
Accord de protection des investissements UE/Viêt Nam
J’ai voté contre ce rapport car il approuve la mise en place d’un système prétendument indépendant de règlement des différends qui facilitera la condamnation de la France et des autres États européens sur plaintes d’entreprises privées.
Accord de protection des investissements UE/Viêtnam
J’ai voté contre ce rapport car il approuve la mise en place d’un système prétendument indépendant de règlement des différends qui facilitera la condamnation de la France et des autres États européens sur plaintes d’entreprises privées.
Résolution sur le projet de règlement de la Commission modifiant l’annexe XVII du règlement (CE) nº 1907/2006 concernant l’enregistrement, l’évaluation et l’autorisation des substances chimiques, ainsi que les restrictions applicables à ces substances (REACH), en ce qui concerne le plomb et ses composés
J’ai voté pour cette objection car elle vise à empêcher la Commission d’autoriser l’utilisation du plomb dans le PVC. Le plomb est en effet un métal toxique pour la santé humaine. Il est scandaleux que la Commission privilégie ainsi la rentabilité économique au détriment de notre santé. Cette objection a heureusement été adoptée grâce aux voix du groupe ID.
Banque centrale européenne - rapport annuel 2018
J’ai voté contre ce rapport car il exhorte la BCE à modifier ses politiques afin d’appliquer le Pacte vert de la Commission, ce qui me semble constituer une allégeance vis-à-vis de la Commission, contraire à l’indépendance de la banque. Il s’agit en outre de critères subjectifs qui devraient normalement être contrôlés par les États.
Je me suis abstenu sur cette rectification de budget car, en intégrant la lutte contre la pandémie dans les objectifs du texte, la Commission européenne veut nous faire accepter d’utiliser une partie de l’enveloppe de l’instrument de flexibilité pour financer l’accueil des migrants en Grèce et pour augmenter le budget du Parquet européen.
J’ai voté pour cette mobilisation de l’instrument de flexibilité car elle accroît les crédits d’engagement pour aider les États membres à faire face à la pandémie de COVID-19, et renforcer le mécanisme de protection civile de l’Union (rescEU). Cette aide d’urgence permettra d’acheter et distribuer des fournitures médicales, convertir les capacités de production des entreprises pour garantir une production rapide du matériel médical, et d’assurer le transport des patients vers des hôpitaux frontaliers afin de désengorger les régions les plus touchées.
Ce texte, adopté en 2017, devait entrer en vigueur le 26 mai 2020. Mais en raison de la crise sanitaire, la priorité des États membres n'est pas à l'application de cette directive. J’ai donc voté en faveur de cette modification de règlement car il propose de repousser la date finale d'application d'un an, au 26 mai 2021. De plus, au vu de la complexité du texte et des contraintes qu’il propose, ce règlement ne fera que porter atteinte aux fleurons industriels de la medtech et du biotech à la française, ainsi qu’aux usines de fabrication de matériel médical.
Accord sur le statut UE/Monténégro: actions menées par l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes au Monténégro
J’ai voté pour cet accord car il renforce l’efficacité de la coopération en cas d’actions conjointes entre le Monténégro et des pays de l’UE. Il permet à des agents de Frontex d’agir sur le sol monténégrin au service des États membres pour des missions diverses comme la récolte d’informations, l’analyse de risques, la surveillance des frontières extérieures et intérieures, le rapatriement des clandestins ou des déboutés du droit d’asile.
Accord sur le statut UE/Serbie: actions menées par l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes sur le territoire de la Serbie
J’ai voté pour cet accord car il renforce la coopération avec la Serbie pour mieux nous protéger contre l’immigration. C’est d’autant plus pertinent que la Serbie est traditionnellement l’alliée de la France et qu’elle contribue à tenir en respect certains de ses voisins, comme l’Albanie ou le Kosovo, qui sont des États mafieux et potentiellement islamistes.
Accord de coopération scientifique et technologique CE/Inde: renouvellement de l'accord
J’ai voté pour le renouvellement de cet accord de coopération scientifique avec l’Inde car il a montré des résultats intéressants dans les domaines scientifiques et technologiques. Son but est de faciliter les activités de coopération entre la l’Union et l'Inde dans les domaines d'intérêt commun. L’accord avait déjà été renouvelé à deux reprises.
Un filet de sécurité pour protéger les bénéficiaires des programmes de l'UE: mise en place d'un plan d'urgence concernant le CFP
J’ai voté pour ce rapport car il recommande de prolonger le financement des programmes de l’Union pour l’année 2021 au cas où le cadre financier pluriannuel (CFP) ne serait pas adopté à temps pour la période 2021-2027. Ce plan d’urgence qui vise à protéger les bénéficiaires des programmes de l’Union devrait garantir un degré satisfaisant de prévisibilité et de continuité dans l’exécution du budget de l’Union et permettre ainsi de parer aux conséquences sociales et économiques immédiates de l’épidémie de coronavirus.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté contre ce rapport car ces exigences seront un poids supplémentaire pour les structures locales qui ont la compétence de la gestion des eaux. De plus, ce règlement déroge au principe de subsidiarité. L’action des États est conditionnée au respect de critères stricts et soumise à la Commission. Ce manque de flexibilité n’est pas admissible.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du soja génétiquement modifié MON 87708 × MON 89788 × A5547-127, consistant en ce soja ou produits à partir de celui‑ci
J’ai voté pour cette objection car elle défend les agriculteurs et consommateurs européens dans le cadre d’accords de libre-échange avec le Canada et l’Australie. Son but est de bloquer la décision de la Commission de rehausser les limites maximales résiduelles de plusieurs pesticides dans plusieurs catégories de produits.
Décharge 2018: entreprise commune Clean Sky 2
J’ai voté pour cette décharge car ce partenariat public-privé a pour objectif de réduire les émissions de CO2 dans le secteur de l’aviation, en encourageant notamment la recherche sur les matériaux les plus efficaces. L’industrie aéronautique française bénéficie de ce programme.
Décharge 2018: entreprise commune ECSEL
J’ai voté pour cette décharge car ces partenariats dans le domaine de l’électronique de pointe contribuent à la réalisation de progrès technologiques en Europe, rendant ainsi nos entreprises plus compétitives.
Décharge 2018: entreprise commune IMI 2
J’ai voté pour cette décharge car ce partenariat public-privé favorise l’innovation dans le secteur pharmaceutique. Il rapproche les secteurs publics et privés de recherche, apportant ainsi une réelle valeur ajoutée à la recherche européenne en matière de médicaments, pour un coût raisonnable, car l’Union européenne ne finance que 50 % du programme.
Décharge 2018: entreprise commune Shift2Rail (entreprise commune S2R)
J’ai voté contre cette décharge car cette entreprise commune vise à aboutir à un espace ferroviaire unique européen, au détriment des politiques nationales d’aménagement du territoire par le rail. Elle oblige notamment les États à ouvrir leurs réseaux nationaux à la concurrence, conduisant à la fin des lignes les moins rentables.
Décharge 2018 : Agence européenne pour l'environnement (EEA)
J’ai voté contre cette décharge car le rapport de la Cour des comptes souligne plusieurs dysfonctionnements et se dit préoccupé par la politique appliquée par l’Agence européenne pour l’environnement quant à l’attribution des postes sensibles.
Décharge 2018: Agence du GNSS européen (GSA)
J’ai voté pour cette décharge car les projets Galileo et EGNOS sont importants pour la souveraineté des États membres dont tous les systèmes de localisation sont encore dépendants du GPS américain.
Décharge 2018 : Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT)
J’ai voté pour cette décharge car le Centre a atteint 85 % des objectifs prévus dans le programme de travail 2018 et a mis en œuvre avec succès la première année de sa stratégie 2025. Le Centre réalise également de bonnes synergies avec l'Agence européenne pour la sécurité maritime mais aussi avec d’autres agences de l’Union.
Décharge 2018: Bureau européen d'appui en matière d'asile (EASO)
J’ai voté contre cette décharge car cette agence n’a d’autres objectifs que de favoriser l’immigration. Elle minimise la crise migratoire et s’immisce dans les affaires des États concernant leurs politiques d’asile. De plus, la Cour des comptes a relevé de nombreuses irrégularités dans la gestion financière de l’agence.
Décharge 2018: Budget général UE, Parlement européen
J’ai voté contre cette décharge car l’augmentation du budget du Parlement n’est pas justifiée et sa politique immobilière se fait souvent aux dépens du siège de Strasbourg dont l’existence est contestée dans ce rapport.
Décharge 2018: Budget général UE, Cour de Justice
J’ai voté contre cette décharge car la Cour de justice n’a pas fait preuve de l’impartialité que l’on serait en droit d’attendre d’une telle institution. Celle-ci a condamné la Pologne, la Hongrie et la République tchèque sur des seuls motifs politiques: le refus des quotas de migrants.
Décharge 2018: entreprise commune SESAR
J’ai voté contre cette décharge car le bilan de cette entreprise commune est très limité. Initialement chargée de la modernisation de la gestion du trafic aérien, ce programme n’a produit que quelques solutions technologiques concrètes, marginales au regard des sommes qui lui sont consacrées.
Décharge 2018 : Fondation européenne pour la formation (ETF)
J’ai voté contre cette décharge car l’agence intervient dans les pays voisins de ceux de l'Union européenne pour réformer leur système d’enseignement et de formation professionnels, notamment sur l’amélioration des compétences des migrants et réfugiés afin de soutenir l'intégration sur le marché du travail des pays d’accueil.
Décharge 2018: Eurojust, Unité de coopération judiciaire de l'Union européenne
J’ai voté pour cette décharge car Eurojust est l’agence européenne chargée de renforcer la coopération judiciaire entre les États membres. Elle a lancé un « registre judiciaire antiterroriste » européen qui renforce le partage d'informations entre États membres en matière de terrorisme, pour aider les enquêteurs à identifier plus rapidement les suspects et les réseaux.
Décharge 2018: entreprise commune Fusion for Energy (F4E)
J’ai voté pour cette décharge car la maîtrise de la fusion nucléaire permettrait d’obtenir une source d’énergie presque illimitée et peu polluante. Ce programme, implanté en France, profite à de nombreuses entreprises.
Décharge 2018: Agence de coopération des régulateurs de l'énergie (ACER)
J’ai voté contre cette décharge car ACER, qui a traditionnellement pour but de coordonner les réseaux d’énergie au sein de l’UE, a reçu de nouvelles attributions qui en font aujourd’hui un outil politique au service de la Commission et de l’Union de l’énergie. ACER pourrait jouer de plus en plus un rôle de régulateur européen de l’énergie, aux dépens des souverainetés nationales.
Décharge 2018: Agence d'approvisionnement d'Euratom (AA)
J’ai voté pour cette décharge car l’agence est utile et continue à effectuer sa mission primordiale d’approvisionnement nucléaire tout en essayant de les diversifier. Le coût et la gestion n’appelle pas de remarques particulières. Euratom est un dispositif issu de la coopération entre nations souveraines.
Décharge 2018: 8e, 9e,10e et 11e Fonds européens de développement (FED)
J’ai voté contre cette décharge car l’augmentation du budget alloué aux Fonds Européens de Développement financés par les Etats membres se porte presque uniquement vers des projets gérés par des ONG internationales qui ne contribuent pas efficacement à l’éradication de la pauvreté, notamment en Afrique. De plus, le rapport recommande que ces fonds soient intégrés au budget de l'Union européenne, ce qui accroîtrait significativement le contrôle de la Commission sur ces fonds.
Décharge 2018: Institut européen pour l'égalité entre les hommes et les femmes (EIGE)
J’ai voté contre cette décharge car ses travaux sont utilisés pour justifier de nouvelles réglementations à sens unique qui posent problème en termes d’égalité des sexes. De plus, cet Institut s’intéresse beaucoup à la situation des femmes migrantes et le rapport évoque des préoccupations en matière de passations de marchés dont plusieurs cas ont été portés devant la CJUE.
Décharge 2018: Autorité européenne des marchés financiers (AEMF)
Je me suis abstenu sur cette décharge. Cette agence, financée par l’Union, les autorités nationales et les redevances des banques, est nécessaire. Son budget a à nouveau augmenté par rapport à 2017. Malheureusement cette agence devait coopérer avec l’Autorité Bancaire Européenne pour louer de nouveaux bureaux à Paris mais la procédure commune n’a semble-t-il pas présenté les avantages escomptés.
Décharge 2018: Autorité bancaire européenne (ABE)
J’ai voté contre cette décharge car cette agence connait des cas de "pantouflage" incompatibles avec une politique de prévention contre les conflits d'intérêts. En raison du Brexit, son siège a été transféré de Londres à Paris engendrant une forte augmentation de son budget de + 10, 84 %, même si cela apporte des retombées en France.
Décharge 2018: Budget général UE, Commission européenne
J’ai voté contre cette décharge car la Commission dicte des politiques contraires à l’intérêt français, notamment en matière migratoire, tout en continuant d’imputer aux États membres ses problèmes comptables alors qu’elle n’a pas particulièrement lutté contre la fraude et l’optimisation fiscale.
Décharge 2018: Budget général UE, Comité des régions
J’ai voté contre cette décharge. Le Comité européen des régions incarne la voix des régions au niveau européen. Il est présidé à tour de rôle par les deux grands groupes politiques européens, ce qui en fait une institution politique qui n’a d’autre objectif que celui d’affaiblir le rôle des États nations.
Décharge 2018: Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (FRONTEX)
J’ai voté contre cette décharge car les moyens déployés par Frontex servent essentiellement à repérer les migrants en mer pour faciliter leur débarquement en Europe. Le nombre de postes destinés au respect des droits fondamentaux des migrants est passé de 2 à 10. Le budget alloué aux droits fondamentaux a été multiplié par onze sur la période 2014-2019. Enfin, les critères techniques de l’appel d'offres lancé pour l'acquisition de drones destinés à la surveillance maritime excluent les entreprises européennes alors qu’ils devraient les privilégier.
Décharge 2018: Budget général UE, Comité économique et social européen
J’ai voté contre cette décharge car comme en France, le Comité économique et social européen coûte beaucoup d’argent pour une action dont l’efficacité est loin d’être démontrée. Les membres de cet organisme sont issus de l’oligarchie patronale et syndicale, qui ne représente en rien le contribuable européen.
Budget 2021: état prévisionnel des recettes et des dépenses, Section I – Parlement
J'ai voté contre ce rapport car il augmente le budget du Parlement européen de 2,54% alors que les eurodéputés britanniques sont partis. Je dénonce le manque de rigueur financière de cette institution qui multiplie les dépenses inutiles, comme celles destinées à diffuser la propagande européiste. Le Parlement européen n'a manifestement pas envie de se serrer la ceinture : c'est une belle occasion manquée de se montrer solidaire avec les nombreuses victimes de la crise due au coronavirus !
Accord de partenariat dans le secteur de la pêche CE/Cap-Vert (2019-2024). Protocole relatif à la mise en œuvre
J’ai voté contre cet accord de pêche entre l’Union européenne et le Cap-Vert car il prétend être vertueux pour l’aide au développement économique du pays, alors que la pêche ne représente que 2 % du PIB de ce pays. De plus les stocks de poissons ne permettent déjà pas à la flotte nationale de nourrir le pays, et l’arrivée de gros chalutiers européens ne pourra que mettre un peu plus en difficulté le secteur de la pêche artisanale locale.
Accord de partenariat dans le secteur de la pêche CE/Cap-Vert: mise en œuvre de l'accord 2019-2024. Protocole
J’ai voté contre cet accord de pêche entre l’Union européenne et le Cap-Vert car il prétend être vertueux pour l’aide au développement économique du pays, alors que la pêche ne représente que 2% du PIB de ce pays. De plus les stocks de poissons ne permettent déjà pas à la flotte nationale de nourrir le pays, et l’arrivée de gros chalutiers européens ne pourra que mettre un peu plus en difficulté le secteur de la pêche artisanale locale.
Accord de partenariat dans le secteur de la pêche CE/Guinée-Bissau (2019-2024). Protocole
J’ai voté contre ce texte, qui institue un accord de pêche entre l’Union européenne et la Guinée-Bissau. Les accords de pêche entre l’UE et les pays africains sont des échecs. En plus de ne jamais atteindre les objectifs affichés d’aide au développement, ces accords créent des guerres côtières entre les pêcheurs artisanaux africains et les pêcheurs industriels européens qui pillent les ressources de ceux qu’ils sont pourtant censés aider.
Accord de partenariat dans le secteur de la pêche CE/Guinée-Bissau: mise en œuvre de l'accord 2019-2024. Protocole
J’ai voté contre ce texte, qui institue un accord de pêche entre l’Union européenne et la Guinée-Bissau. Les accords de pêche entre l’UE et les pays africains sont des échecs. En plus de ne jamais atteindre les objectifs affichés d’aide au développement, ces accords créent des guerres côtières entre les pêcheurs artisanaux africains et les pêcheurs industriels européens qui pillent les ressources de ceux qu’ils sont pourtant sensés aider.
Accord de partenariat dans le secteur de la pêche UE/Sao Tomé-et-Principe 2019-2024. Protocole
J’ai voté contre ce texte, qui institue un accord de pêche entre l’Union européenne et la Sao Tomé-et-Principe. Les accords de pêche entre l’UE et les pays africains sont des échecs. En plus de ne jamais atteindre les objectifs affichés d’aide au développement, ces accords créent des guerres côtières entre les pêcheurs artisanaux africains et les pêcheurs industriels européens qui pillent les ressources de ceux qu’ils sont pourtant sensés aider.
Budget rectificatif 3/2020: excédent de l'exercice 2019
J’ai voté contre ce rapport car l’Union européenne n’a ni la légitimité, ni l’impartialité nécessaires pour sanctionner financièrement les États membres qui tarderaient par exemple à transposer les directives européennes dans leur législation nationale.
Accord sur la création d'un espace aérien commun UE/Moldavie
Je me suis abstenu de voter cet accord entre l’Union européenne et la Moldavie en matière de circulation aérienne car rien ne garantit qu’il n’engendrera pas de distorsions de concurrence commerciales et sociales qui pourraient impacter les travailleurs du secteur aérien européen.
Accord UE/Chine: sécurité de l’aviation civile
Je me suis abstenu de voter cet accord entre l’Union européenne et la Chine sur l’aviation civile, car il ne prévoit rien en matière de standards de qualité pour les pièces et produits aéronautiques. Cela inciterait les compagnies aériennes européennes à équiper leurs avions de pièces bon marché, qui échapperaient aux circuits officiels d’homologation.
Accord UE/Géorgie: espace aérien commun
Je me suis abstenu de voter cet accord entre l’Union européenne et la Géorgie en matière de circulation aérienne car rien ne garantit qu’il n’engendrera pas de distorsions de concurrence commerciales et sociales qui pourraient impacter les travailleurs du secteur aérien européen.
Accord euro-méditerranéen UE/Israël relatif aux services aériens
Je me suis abstenu de voter cet accord entre l’Union européenne et Israël en matière de circulation aérienne car rien ne garantit qu’il n’engendrera pas de distorsions de concurrence commerciales et sociales qui pourraient impacter les travailleurs du secteur aérien européen.
Résolution sur la position du Parlement européen concernant la conférence sur l’avenir de l’Europe
J’ai voté contre ce texte, par lequel les groupes politiques européistes cherchent à faire pression sur le Conseil pour que les discussions sur l’accroissement du fédéralisme en Europe soient entamées au plus vite. La priorité actuelle n’est évidemment pas la création d’une Europe fédérale mais plutôt l’aide au redressement économique et social des nations après la crise du coronavirus.
Politique de concurrence - rapport annuel 2019
J’ai voté pour ce rapport car il améliore les dispositifs règlementaires de concurrence au niveau européen, notamment pour ce qui est des investissements étrangers, du contrôle des aides d’État en faveur des PME, de la protection des données des consommateurs, du respect des normes environnementales européennes... Le texte permet ainsi une adaptation des règles existantes de concurrence, ce qui est nécessaire dans le contexte de la crise que nous traversons.
Décision sur la constitution d’une commission spéciale sur l’ingérence étrangère dans l’ensemble des processus démocratiques de l’Union européenne, y compris la désinformation, et sur la définition de ses attributions, de sa composition numérique et de la durée de son mandat
J’ai voté contre la création de cette commission spéciale sur l’ingérence étrangère dans l’Union et la désinformation, car elle n’a qu’un seul but politique : pointer du doigt la Russie, présentée comme la seule pourvoyeuse de « fake-news » en Europe, et donc comme une menace pour notre démocratie. L’aboutissement d’un tel processus ne conduira qu’à contrôler encore un peu plus les discours publics et privés.
Décision sur la constitution, les compétences, la composition numérique et la durée de mandat d’une commission spéciale sur l’intelligence artificielle à l’ère du numérique
J’ai voté pour la création d’une commission parlementaire spéciale sur l’intelligence artificielle. L’intelligence artificielle est en plein essor, c’est un sujet transversal qui ouvre de nombreux enjeux économiques et sociaux, dont les applications concerneront tous les domaines. L’immensité des possibilités ouvertes par ces nouvelles technologies justifie largement l’existence d’une commission à part entière.
Résolution sur la réouverture de l’enquête à l’encontre du Premier ministre de la République tchèque pour utilisation abusive des fonds européens et conflits d’intérêts potentiels
J’ai voté pour ce texte car il vise à faire la lumière sur les accusations de conflit d’intérêts à l’encontre de Monsieur Babis, premier ministre de la République-tchèque. Il est accusé d’avoir, par l’intermédiaire des nombreuses filiales de sa société agricole, détourné l’argent des aides de la Politique agricole commune. Le budget de la PAC doit servir à aider les agriculteurs dans leur travail et non à enrichir les hommes politiques.
Union bancaire - rapport annuel 2019
Je me suis abstenu de voter ce rapport sur l’union bancaire. Il appelle à perfectionner des mécanismes de prévention et de gestion des faillites bancaires, ce qui est bon pour la stabilité bancaire européenne. Mais il appelle également à achever des mécanismes d’optimisation du financement de la zone euro et constitue à ce titre une nouvelle étape vers le fédéralisme, ce que je ne peux soutenir.
Orientations pour le budget 2020 - Section III
J’ai voté contre ce rapport car il acte une augmentation importante du budget de l’Union européenne et, ainsi, une augmentation de son pouvoir au détriment des États membres. La Commission profite de la crise actuelle pour accroître ses compétences, alors qu’elle devrait se contenter d’aider les États membres à organiser la relance économique.
Résolution sur le tourisme et les transports en 2020 et au-delà
J’ai voté pour cette résolution car elle présente la sauvegarde des entreprises et des emplois dans le transport et le tourisme comme un élément majeur de la compétitivité française. Elle invite la Commission à prendre des mesures pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire sur ces deux domaines stratégiques pour notre pays.
Fiscalité - coopération administrative: report de certains délais pour l'enregistrement et l'échange d'informations dans le domaine fiscal en raison de la pandémie de COVID-19
J’ai voté contre ce texte car il n’existe aucune raison valable d’accorder des souplesses dans l’échange automatique d’informations pour les données bancaires. Ces informations sont essentielles pour les États membres car elles leur permettent de lutter contre l’évasion et la fraude fiscale. Les banques ont eu plusieurs années pour se plier à ces obligations, et la crise actuelle ne change rien à leur situation.
Résolution sur la loi de sécurité nationale adoptée pour Hong Kong par la République populaire de Chine et sur la nécessité pour l’Union de défendre la large autonomie de Hong Kong
Je me suis abstenu de voter ce texte sur la situation à Hong Kong alors que de vastes mouvement sociaux divisent la population, conduisant à l’arrestation de 9000 personnes, dont beaucoup d’étudiants. Cette résolution est trop marquée par une volonté interventionniste européenne aussi et par un droit d’ingérence aussi vain qu’irréaliste.
Résolution sur l’enlèvement parental international et national d’enfants de l’Union européenne au Japon
J’ai voté pour cette résolution car il est manifeste que le Japon ne respecte pas ses obligations internationales sur les droits des enfants, dans le cas d’un conflit entre un parent européen et un parent japonais. Lorsqu’un enfant est enlevé puis emmené au Japon par l’un des parents, la justice du pays accorde systématiquement l’autorité parentale au parent Japonais. Cela concerne une centaine d’enfants Français et est contraire aux conventions internationales signées par le Japon.
Détachement de conducteurs dans le secteur du transport routier
J’ai voté contre les amendements déposés par les eurodéputés des pays de l’est de l’Europe, car ils n’ont d’autre objectif que de faire échouer l’adoption de cette directive sur le transport routier. Or je soutiens ce texte qui supprime certains avantages du détachement des chauffeurs routiers en Europe. Il permettra ainsi de réduire le nombre de travailleurs détachés dans ce secteur, et d’atténuer la concurrence déloyale que subissent les entreprises françaises de transport routier.
Exigences minimales relatives aux durées maximales de conduite journalière et hebdomadaire et à la durée minimale des pauses et des temps de repos journalier et hebdomadaire; localisation au moyen de tachygraphes
J’ai voté contre les amendements déposés par les pays de l’est de l’Europe, car ils n’ont d’autre objectif que de faire échouer l’adoption du texte sur le transport routier. Or je soutiens l’adoption de ce cadre règlementaire relatif au travail des chauffeurs routiers en Europe. On assiste aujourd’hui, à la faveur de règles très largement insuffisantes, à une concurrence déloyale de la part des pays de l’Est qui pratiquent des prix de transport excessivement bas, mettant ainsi en difficulté les entreprises françaises.
Exercice de la profession de transporteur par route et accès au marché du transport international de marchandises par route
J’ai voté contre les amendements déposés par les pays de l’est de l’Europe, car ils n’ont d’autre objectif que de faire échouer l’adoption du texte sur le transport routier. Or je soutiens l’adoption de ce cadre règlementaire relatif au travail des chauffeurs routiers en Europe. On assiste aujourd’hui, à la faveur de règles très largement insuffisantes, à une concurrence déloyale de la part des pays de l’Est qui pratiquent des prix de transport excessivement bas, mettant ainsi en difficulté les entreprises françaises.
Activités financières de la Banque européenne d’investissement - rapport annuel 2019
Je me suis abstenu de voter ce rapport annuel d’activité de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) car les prêts accordés aux pays extra-européens n’ont jamais été aussi nombreux, alors même que les contrôles des fonds sont clairement insuffisants. Le choix fait en faveur du verdissement de ses investissements poussera la BEI à ne plus accorder d’aides à une grande partie des entreprises industrielles, ce qui est contraire à son objet.
Contrôle des activités financières de la Banque européenne d'investissement - rapport annuel 2018
Je me suis abstenu de voter ce rapport qui préconise d’aligner tous les investissements de la Banque européenne d’investissement sur les objectifs de l’accord de Paris sur le climat. Il reproche d’ailleurs à la banque d’avoir financé des infrastructures gazières alors que son seul but était de sécuriser les approvisionnements. La France bénéficie peu des investissements de la BEI.
Résolution sur la situation humanitaire au Venezuela et la crise des migrants et des réfugiés
Je me suis abstenu de voter cette résolution car elle s’ingère dans les affaires intérieures du Venezuela, en prenant un parti clair pour Juan Guaido. Je ne soutiens pas son opposant, Nicolas Maduro, responsable d’un chaos innommable dans son pays. Pour autant, il n’appartient pas à l’Union européenne de décider à la place des Vénézuéliens qui devrait être leur président.
Lignes directrices pour les politiques de l’emploi des États membres
J’ai voté contre l’adoption de ces lignes directrices pour les politiques de l’emploi des États membres car elles soutiennent des dispositifs fédéralistes et remettent en cause la souveraineté des États membres. En limitant la capacité des pays à décider de leurs propres politiques de l’emploi, l’UE souhaite imposer sa vision ultralibérale de l’austérité, qui nous a déjà fait beaucoup de mal.
Budget rectificatif 5/2020: maintien du soutien aux réfugiés et aux communautés d'accueil en réponse à la crise syrienne en Jordanie, au Liban et en Turquie
J’ai voté contre ce rapport qui vise à apporter un soutien financier aux réfugiés victimes du conflit Syrien, en augmentant notamment les crédits en faveur de la Turquie. Nous avons déjà donné beaucoup d’argent à la Turquie, qui dispose de soutiens financiers considérables, et qui en plus se permet d’exercer sur les pays européens un chantage aux migrants scandaleux. Il est grand temps d’arrêter de financer des pays qui entretiennent des relations non dissimulées avec les islamistes.
Mobilisation de la marge pour imprévus en 2020: poursuite de l'aide humanitaire aux réfugiés en Turquie
J’ai voté contre cette proposition car elle vise à attribuer de nouvelles subventions à la Turquie. Or j’estime qu’il faut résister au scandaleux chantage aux migrants qu’exerce Erdogan sur l’UE au lieu d’y céder. En outre, il est grand temps de signifier à Erdogan qu’on est résolu à sanctionner financièrement son pays s’il persiste à piller les réserves gazières de Chypre, État membre de l’UE, et à menacer militairement les navires de guerre français qui agissent dans le cadre de missions de l’OTAN au large de la Libye !
Objection formulée conformément à l'article 112, paragraphes 2 et 3, du règlement intérieur:certaines utilisations du trioxyde de chrome
J’ai voté contre l’interdiction de cette substance chimique indispensable à l’industrie européenne. Il n’existe actuellement aucune solution de remplacement et l’interdiction soudaine déstabiliserait la compétitivité de nos industries et nous obligerait à nous fournir auprès de pays tiers, qui eux ne respecteraient pas les mêmes normes. Il faut donner les moyens à la recherche de trouver des solutions avant de mettre tout un secteur en difficulté.
Résolution sur le projet de règlement d’exécution de la Commission modifiant le règlement d’exécution (UE) nº 540/2011 en ce qui concerne la prolongation de la validité de l’approbation des substances actives beflubutamide, bénalaxyl, benthiavalicarb, bifénazate, boscalid, bromoxynil, captane, cyazofamid, diméthomorphe, éthéphon, étoxazole, famoxadone, fenamiphos, flumioxazine, fluoxastrobine, folpet, formétanate, métribuzine, milbémectine, Paecilomyces lilacinus – souche 251, phenmedipham, phosmet, pirimiphos-méthyl, propamocarbe, prothioconazole et S-métolachlore
J’ai voté pour cette objection visant à interdire la mise sur le marché de la substance chimique flumioxazine car les risques qu’elle présente pour la santé humaine et pour la biodiversité sont trop importants.
Une approche européenne globale du stockage de l'énergie
Je me suis abstenu de voter ce rapport qui invite les États membres à exploiter pleinement leur potentiel de stockage d’énergie. Il demande à la Commission européenne d’élaborer une stratégie globale afin de permettre la transformation vers une économie basée sur les énergies renouvelables. En faisant des énergies renouvelables le seul moyen possible de parvenir à l’objectif européen de neutralité climatique, le texte conteste de fait l’énergie nucléaire, pourtant très importante pour la France.
Recommandation du Parlement européen au Conseil et à la Commission concernant la conclusion d’un accord, en cours de négociation, entre l’Union européenne et la Nouvelle-Zélande sur l’échange de données à caractère personnel entre l’Agence de l’Union européenne pour la coopération des services répressifs (Europol) et les autorités néo-zélandaises compétentes pour lutter contre les formes graves de criminalité et le terrorisme
J’ai voté pour cette proposition portée par un membre du groupe Identité et Démocratie dont je fais partie, car elle recommande à la Commission européenne de conclure un accord avec la Nouvelle-Zélande afin de mieux lutter contre le terrorisme et la criminalité. Une ligne diplomatique existe déjà entre l’Europe et la Nouvelle-Zélande, et ces sujets importants méritent une coopération internationale approfondie.
J’ai voté pour ces adaptations techniques des règles relatives aux émissions des moteurs d’engins mobiles non routiers. Il s’agit de repousser de quelques mois l’entrée en vigueur de nouvelles normes pour les constructeurs. En cette période de crise il est préférable de soutenir notre économie plutôt que d’imposer de nouvelles exigences à ses acteurs.
Résolution sur une politique globale de l’Union en matière de prévention du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme – plan d’action de la Commission et autres évolutions récentes
Je me suis abstenu de voter ce texte sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Bien que son intention soit louable, les mesures qu’il propose ne sont pas les bonnes : extension des pouvoirs du parquet européen, mise en place d’un nouveau superviseur européen... Ce n’est évidemment pas en renforçant les compétences des administrations européennes, qui ont fait la preuve de leur inefficacité, que nous pourrons enrayer le phénomène. Il faudrait plutôt se pencher sur le cas des ONG pro-migrantes, très souvent impliquées dans le financement des réseaux terroristes.
Taux d’accise réduit sur certains produits alcoolisés produits dans les régions autonomes de Madère et des Açores
J’ai voté pour ce texte car il autorise le Portugal à pratiquer un taux réduit de taxation sur les produits alcoolisés en provenance des Açores et de Madère. Cela fait suite à l’apparition d’une production inédite de rhum dans ses régions insulaires, qui doivent dorénavant organiser leur marché. Cette décision profitera au tissu local des PME et à l’emploi dans ces territoires.
Coopération UE-Afrique en matière de sécurité dans la région du Sahel, l'Afrique de l'Ouest et la Corne de l'Afrique
Je me suis abstenu sur ce rapport car il ne traite pas de façon assez courageuse le problème de la lutte contre le terrorisme en Afrique. La France est en première ligne, seule à se battre dans la zone du Sahel pour détruire cette menace directe pour l’Europe. Nous aurions été en droit d’attendre un soutien économique et politique de la part de l’Union européenne dans cette mission. Au lieu de ça, ce texte envisage d’imposer un modèle de démocratie libérale à l’européenne, pourtant très peu adapté à ces pays.
Mécanisme de protection civile de l’Union
Le mécanisme de protection civile de l’Union aide les États membres à faire face aux catastrophes naturelles. Ce texte propose de confier ce mécanisme à la Commission de Bruxelles, jugée plus réactive que les États membres en cas d’urgence. Cette affirmation est fausse, car les États ont prouvé à de nombreuses reprises leur capacité à mobiliser efficacement ce mécanisme. La protection civile est un enjeu de solidarité européenne qui doit rester une compétence nationale.
Système des ressources propres de l'Union européenne
J’ai voté contre ce texte car il veut attribuer plusieurs nouvelles ressources de financement à l’Union européenne. Même si cela n’est pas dit explicitement, c’est bien de nouvelles taxes que devront à terme payer les contribuables européens. C’est d’autant plus choquant que l’Union n’a pas de compétence pour lever l’impôt.
Émissions en conditions de conduite réelles (RDE)
J’ai voté contre ce rapport car il prend prétexte de la malheureuse affaire Volkswagen pour durcir les conditions d’évaluation des émissions polluantes des véhicules, sans laisser au secteur automobile le temps de s’adapter. Ce changement radical des règles risque de mettre à mal la compétitivité de l’industrie automobile européenne.
Fonds pour une transition juste
Je me suis abstenu sur ce texte relatif au Fonds de transition juste, car les contraintes imposées aux États et aux entreprises qui en bénéficieront seront trop importantes.
Rapport annuel sur les exportations d'armes
J’ai voté contre ce rapport sur la production et la vente d’armes. Le sujet est en effet strictement régalien et appartient à la seule compétence des États membres. L’industrie militaire est pour la France un enjeu de souveraineté, mais aussi une source de progrès économique et technologique. Je refuse que nos fleurons industriels de l’armement soient placés sous la tutelle de l’Union européenne.
J’ai voté en faveur de ce texte car il vise à débloquer des crédits supplémentaires pour financer la stratégie des vaccins dans l’Union européenne. La santé publique est une priorité absolue en cette période. Ces crédits permettront d’inciter les États membres à se fournir en vaccins et de les aider à surmonter cette crise.
Résolution sur le projet de règlement de la Commission modifiant les annexes II, III et IV du règlement (CE) nº 396/2005 en ce qui concerne les limites maximales applicables aux résidus de cycloxydim, de flonicamide, d’haloxyfop, de mandestrobine, de mépiquat, de Metschnikowia fructicola, souche NRRL Y-27328, et de prohexadione présents dans ou sur certains produits
J’ai voté pour cette objection car elle contribue à protéger la santé des Européens et à mieux garantir la qualité des produits agricoles.
J’ai voté contre ce rapport car un tel mécanisme de mise sous tutelle idéologique des Etats membres de l’UE doterait la Commission d’une nouvelle arme pour imposer un gouvernement des juges supranationaux contre la volonté des peuples. Il est évident que ce mécanisme sera rapidement activé contre nos pays lorsque le RN et ses alliés parviendront au pouvoir.
Loi européenne sur le climat
J’ai voté contre cette prétendue « loi climat » car son objectif de neutralité climatique n’est pas réaliste et mettrait en péril de nombreux entreprises et emplois, en particulier en temps de crise. Ce texte est emblématique d’une écologie punitive aveugle qui frappera particulièrement les ménages à faibles revenus. Il faut promouvoir des solutions locales et nationales : c’est seulement de cette manière que nous relèverons le défi écologique.
Équivalence des inspections sur pied des cultures productrices de semences de céréales effectuées et équivalence des semences de céréales produites en Ukraine
J’ai voté contre ce rapport car il accorde à l’Ukraine le droit d’exporter plus facilement vers l’Union européenne ses semences de céréales. La production de semences est un secteur stratégique pour l’autonomie alimentaire de notre continent. La France, premier producteur de semences en Europe, sera touchée en premier lieu par cette concurrence déloyale de la part d’un pays tiers qui ne respecte pas nos normes environnementales et sociales de production.
Résolution sur le projet de règlement de la Commission modifiant l’annexe du règlement (UE) nº 231/2012 établissant les spécifications des additifs alimentaires énumérés aux annexes II et III du règlement (CE) nº 1333/2008 en ce qui concerne les spécifications du dioxyde de titane (E 171)
J’ai voté pour cette objection car elle s’oppose à la mise sur le marché du dioxyde de titane (E171). Le dioxyde de titane est en effet interdit en France depuis le 1er janvier 2020 et a été classé comme substance cancérogène par divers comités et organisations.
La stratégie forestière européenne: la voie à suivre
J’ai voté contre ce texte car l’Union européenne n’a pas de compétence pour légiférer dans le domaine de la forêt, qui est une prérogative nationale. De plus, le rapport occulte les vraies difficultés de l’économie forestière. En refusant de remettre en cause son dogme ultralibéral, l’Union laisse mourir à petit feu les scieries françaises, victimes de la spéculation chinoise sur le marché du bois. Avec mon groupe Identité et Démocratie, j’ai déposé une résolution alternative, beaucoup plus équilibrée, qui a malheureusement été rejetée.
J’ai voté pour cette proposition car elle va autoriser la France à négocier directement avec le Royaume-Uni les contrats de concession ferroviaire privés relatifs à la maintenance, à la construction et à l’exploitation de la ligne transmanche.
J’ai voté pour cette proposition car elle va autoriser la France à négocier directement avec le Royaume-Uni les contrats de concession ferroviaire privés relatifs à la maintenance, à la construction et à l’exploitation de la ligne transmanche.
J’ai voté pour ce rapport car il propose de retarder d’un an l’entrée en vigueur du règlement européen sur l’agriculture biologique. Dans ce contexte d’instabilité des marchés, du fait notamment de la crise sanitaire, imposer de nouvelles règles aux producteurs bio risquerait de déstabiliser un peu plus la filière.
Résolution sur l’état de droit et les droits fondamentaux en Bulgarie
Bien qu’il ne soit pas question de nier un phénomène de corruption endémique en Bulgarie, j’ai voté contre cette résolution car son but est de nuire au gouvernement conservateur en place, coupable notamment de s’opposer fermement à l’immigration clandestine. L’état de droit est manifestement instrumentalisé pour imposer la volonté des bureaucrates et juges de Bruxelles aux peuples européens.
Finance numérique: risques émergents liés aux crypto-actifs - enjeux en matière de réglementation et de surveillance dans le domaine des services, institutions et marchés financiers
J’ai voté pour ce rapport car il propose de créer un cadre spécifique pour les crypto-actifs tout en maintenant un équilibre entre la nécessité de réguler ce secteur à risques et celle de ne pas entraver l’innovation financière. Le risque volatil et spéculatif des monnaies virtuelles se ferait sinon au détriment des épargnants et de la stabilité financière.
Poursuite de la mise en place de l’union des marchés des capitaux: améliorer l'accès au financement sur le marché des capitaux, en particulier pour les PME, et accroître la participation des investisseurs de détail
J’ai voté contre ce rapport d’inspiration très libérale car il plaide pour un allègement de la réglementation financière et demande un renforcement du rôle de l’Euro. Il propose de diversifier les financements des entreprises mais le tissu économique de taille moyenne sera négativement impacté. De plus, les financements de marché sont un domaine qui profite plutôt aux concurrents anglo-saxons des grandes banques françaises.
Résolution sur la garantie pour la jeunesse
J’ai voté contre cette résolution car le renforcement de la garantie pour la jeunesse pour favoriser l’employabilité des jeunes a été dégradé par une série d’amendements idéologiques, notamment concernant les jeunes migrants ou des avantages offerts aux ONG. De plus, ce dispositif constitue un empiètement sur les compétences des États; il ne respecte pas le principe de subsidiarité.
Mobilisation du Fonds européen d’ajustement à la mondialisation: licenciements dans les secteurs auxiliaires de la construction navale (shipbuilding ancillary sectors) en Espagne
J’ai voté pour ce rapport car il est important d'aider les travailleurs licenciés espagnols qui subissent, comme en France, les conséquences de la mondialisation sauvage et du progrès technique sur l’employabilité des salariés et des demandeurs d’emploi à faibles qualifications. Les instances européennes devraient agir en amont et lutter contre le dumping social, environnemental, fiscal et monétaire pratiqué par les pays émergents au lieu de venir au chevet des entreprises fragilisées.
Législation sur les services numériques: adaptation des règles de droit commercial et civil pour les entités commerciales opérant en ligne
J’ai voté pour cette mise à jour qui donne plus de clarté juridique aux plateformes et préserve les droits des internautes, comme les données personnelles ou leur protection face aux publicités intrusives, tout en garantissant leur liberté d’expression. Enfin, c’est une autorité juridictionnelle qui jugera de l’illégalité d’un contenu sur une plateforme.
Cadre des aspects éthiques de l’intelligence artificielle, de la robotique et des technologies y afférentes
Je me suis abstenu sur ce rapport volumineux car le projet initial est devenu indigeste et aborde de nombreux domaines concernés par l’IA sous l’angle technique plutôt que sous ses aspects éthiques. Même si la ligne générale est axée sur l’idée que l’IA doit rester sous la responsabilité et le contrôle humains, le rapporteur a mal maîtrisé les négociations. En outre, l’inclusion des concepts de ‘discours de haine, fake news et désinformation’ sont beaucoup trop vagues et subjectifs et ouvre la voie à de possibles censures.
Un régime de responsabilité civile pour l’intelligence artificielle
J’ai voté pour ce rapport car il propose une approche raisonnable pour relever les défis juridiques posés par les nouveaux systèmes d'IA, en fonction du niveau de risque. Le cadre de responsabilité s'efforce de trouver un équilibre entre une protection efficace des victimes potentielles de dommages et une marge de manœuvre suffisante pour rendre possible le développement de nouvelles technologies, de nouveaux produits ou services. Enfin, l’octroi d’une personnalité juridique aux robots est abandonné.
Les droits de propriété intellectuelle pour le développement des technologies liées à l’intelligence artificielle
J’ai voté pour ce rapport car il propose un cadre juridique opérationnel pour le développement de l’IA : il protégera l'innovation, la créativité et encouragera les PME et start ups européennes en pointe dans ce domaine. Enfin, le rôle de l'intervention humaine est rappelé pour la programmation des dispositifs d'IA, la sélection des données d'entrée et l'application des résultats obtenus.
Proposition de recommandation du Conseil, de la Commission et du vice-président de la Commission/haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité concernant les relations avec la Biélorussie
J’ai voté contre ce rapport car il propose que l’Union européenne soit le soutien financier, politique et économique de l’opposition biélorusse à Loukachenko. Il en profite aussi pour attaquer la Russie. Il démontre l’influence néfaste de l’élargissement de l’UE sur notre indépendance diplomatique.
Recommandation au haut représentant et au Conseil au titre de l’article 118 dans le cadre de la préparation de la procédure d’examen 2020 du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), du contrôle des armes nucléaires et du désarmement nucléaire
Dans un contexte géopolitique de plus en plus agité, avec une prolifération des technologies nouvelles, je me suis abstenu sur ce rapport qui ne tient pas compte de la spécificité française. La seule puissance nucléaire de l’Union européenne est la France et il n’est pas question qu’elle perde son seul outil réel d’indépendance et de statut de grande puissance.
Résolution sur les obligations de la Commission quant à la réciprocité en matière de visas, en application de l'article 7 du règlement (UE) 2018/1806
J’ai voté contre ce rapport car les États-Unis sont souverains et peuvent décider à qui ils accordent des visas, surtout s’ils remarquent que les ressortissants de certains États abusent de cette exemption et ont tendance à dépasser la durée autorisée de séjour. Il n’appartient pas à l’UE de décider de la politique migratoire aux États-Unis.
Politique économique de la zone euro pour 2020
J’ai voté contre ce rapport car même s’il dresse des constats justes sur les conséquences du coronavirus, sur les inégalités budgétaires entre États ainsi que sur les conséquences sociales et sanitaires au sein de l’Union européenne, il propose des solutions contraires à la liberté et à la souveraineté des États.
Emploi et politiques sociales dans la zone euro en 2020
J’ai voté contre ce rapport idéologique car il est totalement fédéraliste et cherche à profiter de la crise du coronavirus pour faire avancer les projets de smic européen et d’Union européenne de la santé. Il nie ainsi la souveraineté des États. On y parle aussi de « racisme structurel », de « discriminations structurelles » pour accorder davantage de droits aux migrants.
Un cadre juridique de l’Union pour enrayer et renverser la déforestation dont l’Union est responsable à l’échelle mondiale
Je me suis abstenu sur ce rapport qui s’est donné comme objectif de lutter contre la déforestation, car il n’aborde pas le problème de la bonne façon. Son objectif est louable mais les réponses apportées seront inefficaces. Le texte ne remet aucunement en cause le dogme européen du libre-échange mondialisé alors que c’est le principal responsable de la déforestation. Nous importons par exemple massivement des protéines végétales du Brésil, produites au prix d’importantes coupes dans la forêt amazonienne. C’est en mettant fin à ces importations que nous réussirons à arrêter la déforestation et non en se dotant d’un énième label européen.
L'égalité hommes-femmes dans la politique étrangère et de sécurité de l'Union
J’ai voté contre ce rapport car il fait de l’égalité hommes-femmes l’alpha et l’oméga des relations internationales en allouant 85% de l’aide publique au développement à des programmes ayant pour principal objectif l’égalité des sexes. Il veut aussi fixer des objectifs en matière de diversité ethnique dans les institutions européennes, intégrer la dimension de genre dans l’ensemble du processus budgétaire et faire ratifier la convention d’Istanbul par les États membres et l’UE. L’ingérence dans la politique extérieure des pays membres n’est pas acceptable.
Aide aux plans stratégiques devant être établis par les États membres dans le cadre de la politique agricole commune («plans stratégiques relevant de la PAC») et financés par le Fonds européen agricole de garantie (FEAGA) et par le Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader) 2021–2027
J'ai voté pour ce texte, que j'ai contribué à rédiger, car il propose de rendre aux Etats membres le pouvoir de décision sur leurs politiques agricoles. C'est le début d'une renationalisation bienvenue car la PAC est une politique à bout de souffle qui asphyxie nos agriculteurs. Ce texte a aussi le mérite de plafonner les aides à 100 000 euros, conformément à la position que j'ai défendue, afin de diriger celles-ci en priorité vers les exploitations familiales. Même si cette réforme n'est pas parfaite, notamment sur le plan financier, elle va en définitive dans le bon sens.
Politique agricole commune (PAC) 2021–2027
J’ai voté pour ce rapport car il renforce les outils de gestion des marchés agricoles. Ces mesures sont essentielles pour faire face à la volatilité importante des marchés, qui pèse dangereusement sur le revenu des agriculteurs. Le texte encourage également la mise en place des organisations de producteurs et protège les indications géographiques, permettant ainsi de préciser les règles applicables en matière de commercialisation des produits agricoles.
Introduction de mesures commerciales exceptionnelles en faveur des pays et territoires participants ou liés au processus de stabilisation et d'association mis en œuvre par l'Union européenne
J’ai voté contre ce rapport car il s’inscrit clairement dans une volonté d’intégration des pays des Balkans à l’Union européenne et à l’OTAN. L’élargissement de l’UE à ces pays n’a en fait pour seul objectif que la conclusion d’accords de libre-échange sur les produits agricoles, qui sont contre les intérêts de nos producteurs.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du maïs génétiquement modifié MON 87427 × MON 89034 × MIR162 × NK603 ou du maïs génétiquement modifié combinant deux ou trois des événements uniques MON 87427, MON 89034, MIR162 et NK603, de produits consistant en ces maïs ou produits à partir de ceux-ci, et abrogeant la décision d’exécution (UE) 2018/1111, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
J’ai voté pour cette objection car elle vise à contester l’autorisation de mise sur le marché d’un maïs génétiquement modifié. Dans ce dossier comme dans beaucoup d’autres, la Commission met en danger la santé des Européens en passant outre le refus des États membres. Nous n’avons pas de garantie scientifique suffisante de l’innocuité de ces OGM, nous devrions donc rester prudents et refuser la mise sur le marché de ces produits.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du soja génétiquement modifié SYHT0H2 (SYN-ØØØH2-5), consistant en ce soja ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
J’ai voté pour cette objection, car elle vise à contester l’autorisation de mise sur le marché de graines de soja génétiquement modifiées. Dans ce dossier comme dans beaucoup d’autres, la Commission met en danger la santé des Européens en passant outre le refus des États membres. Nous n’avons pas de garantie scientifique suffisante de l’innocuité de ces OGM, nous devrions donc rester prudents et refuser la mise sur le marché de ces produits.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du maïs génétiquement modifié MON 87427 × MON 87460 × MON 89034 × MIR162 × NK603 ou du maïs génétiquement modifié combinant deux, trois ou quatre des événements simples MON 87427, MON 87460, MON 89034, MIR162 et NK603, de produits consistant en ces maïs ou produits à partir de ceux-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
J’ai voté pour cette objection, car elle vise à contester l’autorisation de mise sur le marché d’un maïs génétiquement modifié. Dans ce dossier comme dans beaucoup d’autres, la Commission met en danger la santé des Européens en passant outre le refus des États membres. Nous n’avons pas de garantie scientifique suffisante de l’innocuité de ces OGM. Nous devrions donc rester prudents et refuser la mise sur le marché de ces produits.
Accord de partenariat dans le domaine de la pêche durable UE/Seychelles et protocole de mise en œuvre (2020-2026)
J’ai voté contre cet accord de partenariat de pêche entre l’UE et les Seychelles car il ne garantit aucun objectif de durabilité de la pêche et de protection de la biodiversité marine. Compte tenu de l’état de certaines ressources comme le thon, il est regrettable que les capacités de pêche n’aient pas été réduites. À la destruction des ressources de pêche sur les autres continents, je préfère privilégier une pêche raisonnée et locale, au plus près des lieux de consommation.
Accord UE/Chine: coopération relative aux indications géographiques et la protection de celles-ci
J’ai voté pour cet accord entre l’Union européenne et la Chine sur la protection des indications géographiques pour les vins et les produits agricoles. Le texte insiste sur l’importance de protéger la propriété intellectuelle et sur l’importance de la lutte contre la contrefaçon. La protection de nos produits agricoles de qualité et des entreprises qui en vivent est une nécessité.
Instauration de limites de capacité pour le cabillaud de la Baltique orientale, la collecte de données et les mesures de contrôle en mer Baltique, ainsi que l’arrêt définitif pour les flottes pêchant le cabillaud de la Baltique orientale
La réduction des ressources de cabillaud dans la mer Baltique a conduit l’UE à prendre des mesures drastiques de réduction de la pêche. Cela a des conséquences néfastes sur tout le tissu socio-économique autour de la mer Baltique, alors même que le Conseil international pour l’exploration de la mer a récemment considéré que ces mesures d’urgence ont des effets marginaux sur la mortalité des cabillauds et que ce phénomène est essentiellement dû à des facteurs autres que la pêche. Je me suis donc abstenu sur ce texte.
Amélioration de la coopération entre les services publics de l'emploi (SPE)
Je me suis abstenu sur la réforme du réseau européen des services publics de l’emploi, car le programme initial était bon. Il visait notamment l’objectif de parvenir à un taux d’emploi de 75 % au sein de l’UE. Mais les modifications proposées accordent une place plus importante à la Commission de Bruxelles pour parvenir à une européanisation du fonctionnement des services nationaux compétents. De plus, aucun budget n’est attribué à ce programme.
Budget général 2021: toutes sections
J’ai voté contre ce budget de l’Union européenne pour l’année 2021 car de nombreux éléments ne sont pas acceptables : budgets trop importants attribués à l’accueil des migrants, à l’aide à la Turquie, aux instruments d’adhésion à l’UE, à la défense européenne... De plus, rien n’est prévu pour régler les problèmes de mauvaise gestion et de manque de transparence du budget précédent.
Programme d'action de l'Union dans le domaine de la santé pour la période 2021-2027 (programme "EU4Health")
Je me suis abstenu sur ce texte, car c’est un appel à une Union européenne de la santé. Certes, le contexte de la crise du coronavirus nous montre que certains sujets tels que la disponibilité des médicaments doivent être traités en commun, mais la santé doit rester une compétence nationale. Je conteste le fait que la Commission de Bruxelles veuille s’accorder le droit de décider des politiques de santé à la place des États.
Plan d’investissement pour une Europe durable - comment financer le Pacte vert
J’ai voté contre ce plan d’investissement pour une Europe durable, car les sommes en jeu sont considérables. Entre le plan de relance et le pacte vert, ce sont 1 500 milliards d’euros qu’il faudra trouver. Ces réformes auront pour conséquence de créer de nouvelles ressources propres pour l’Union européenne, c’est à dire un impôt supplémentaire inacceptable pour les contribuables français.
Résolution sur l’incidence des mesures relatives à la COVID-19 sur la démocratie, l’état de droit et les droits fondamentaux
J’ai voté contre ce texte car il prend prétexte de la lutte contre les atteintes aux droits fondamentaux justifiées par le coronavirus pour se livrer à des attaques politiques hors de propos. Au lieu de dénoncer les menaces réelles et sérieuses aux droits fondamentaux décidées par nos gouvernants, le texte se contente de critiquer explicitement la Hongrie, la Pologne, de promouvoir l’accueil des migrants et de dénoncer la victimisation des LGBT.
Mobilisation du Fonds de solidarité de l'Union européenne: aide à la Croatie et la Pologne en lien avec une catastrophe naturelle et versement d'avances à la Croatie, l'Allemagne, la Grèce, la Hongrie, l'Irlande, le Portugal et l'Espagne en lien avec une urgence de santé publique
J’ai voté pour cette mobilisation du Fonds de solidarité de l’UE car il vise notamment à venir en aide à la Croatie et la Pologne pour les aider à faire face aux récentes catastrophes naturelles. Je soutiens ce Fonds car il représente la solidarité qui peut exister entre les États membres dans les périodes difficiles.
Budget rectificatif 8/2020: mobilisation du Fonds de solidarité de l'Union européenne pour venir en aide à la Croatie et à la Pologne à l'issue d'une catastrophe naturelle et aux fins du paiement d'avances à la Croatie, à l'Allemagne, à la Grèce, à la Hongrie, à l'Irlande, au Portugal et à l'Espagne dans le cadre d'une urgence de santé publique
J’ai voté pour cette mobilisation du Fonds de solidarité de l’UE car il vise notamment à venir en aide à la Croatie et la Pologne pour les aider à faire face aux récentes catastrophes naturelles. Je soutiens ce Fonds car il représente la solidarité qui peut exister entre les États membres dans les périodes difficiles.
Résolution sur la réduction du taux de sans-abrisme dans l’Union européenne
J’ai voté pour cette résolution car elle invite les États membres à lutter contre le mal-logement. Il y a en France plus de 300 000 sans-abris, et cela ne pourra que s’aggraver avec la crise économique et sanitaire que nous traversons. Il est nécessaire de se saisir du sujet pour améliorer cette situation dramatique.
Résolution sur le système Schengen et les mesures prises pendant la crise du coronavirus
J'ai voté contre cette résolution car elle condamne les contrôles aux frontières nationales que les États européens ont rétablis à juste titre pour freiner la pandémie. Elle ose d'autre part féliciter la Commission de Bruxelles pour son action au début de la pandémie alors qu'elle a été tellement nulle qu'elle a dû demander pardon à l'Italie !
Marchés d'instruments financiers
J’ai voté contre ce texte car il concède de nouveaux privilèges au secteur bancaire. Après avoir accordé d’importants allègements de leurs contraintes règlementaires et prudentielles, nous aurions été en droit d’attendre des contreparties telles que l’encadrement des dividendes ou des bonus, qui ne sont pourtant pas à l’ordre du jour.
Vers un marché unique durable pour les entreprises et les consommateurs
J’ai voté pour ce rapport car il s’attache à défendre un marché européen plus durable. Il se concentre notamment sur la lutte contre l’obsolescence programmée, sur le développement d’une économie de la réparation et de l’occasion. Je soutiens cet objectif de réduire la production de déchets, ainsi que la création d’emplois locaux non délocalisables.
Assurer la sécurité des produits dans le marché unique
Des associations de consommateurs ont récemment relevé que deux produits sur trois achetés sur des plateformes en ligne ne respectaient pas la législation européenne en matière de sécurité. Pour éviter les risques pour les consommateurs, il est nécessaire de revoir la législation actuelle pour l’adapter aux nouveaux modes de consommation. J’ai donc voté pour.
Une nouvelle stratégie industrielle pour l’Europe
J’ai voté contre cette nouvelle stratégie industrielle pour l’Europe car elle ne remet pas en cause les incohérences de l’UE sur la question. La mondialisation des échanges et le remplacement de l’économie réelle par une économie financière ultra-libérale ont provoqué l’effondrement massif de nos capacités industrielles. Les délocalisations qui en ont découlé sont directement imputables aux choix des dirigeants européens, qui cherchent aujourd’hui à nous faire croire qu’ils règleront le problème grâce à la dette contractée pour la relance. Ce sera donc aux contribuables français de payer le prix des mauvaises politiques imposées par l’UE.
Conséquences de l'épidémie de COVID-19 sur la politique étrangère
J’ai voté contre ce texte sur la politique étrangère de l’UE car il tombe dans les travers habituels. Il oublie tout réalisme géopolitique en décrivant la Russie et la Chine comme les ennemis prêts à tout pour faire vaciller nos démocraties. Il se réfugie derrière le fédéralisme et la protection de l’OTAN, ce qui prouve la totale incapacité de l’UE à s’occuper de sujets de politique étrangère.
Rendre le développement plus efficace et l'aide plus efficiente
Je me suis abstenu sur ce texte car il dresse de bons constats mais propose de mauvaises solutions. Les besoins d’aide au développement sont en augmentation, notamment en raison de la multiplication des conflits mondiaux. L’UE est la première donatrice mondiale, mais l’aide accordée manque d’efficacité. Ce rapport propose donc d’accorder en priorité des crédits à l’égalité des genres, à des nouveaux objectifs climatiques rigoureux... Ces préoccupations occidentales sont loin d’être des priorités pour les populations touchées par la guerre et la pauvreté.
Plomb dans la grenaille de chasse utilisée à l’intérieur ou autour de zones humides
J’ai voté pour ce texte car il souhaite s’opposer aux tentatives de la Commission européenne d’interdire l’utilisation du plomb dans les armes à feu à proximité d’une zone humide. Au-delà des risques que ces nouvelles restrictions font peser sur les secteurs de la chasse et du tir sportif, c’est une grave atteinte à la souveraineté des États membres.
Résolution sur le règlement d’exécution (UE) 2020/1511 de la Commission du 16 octobre 2020 modifiant le règlement d’exécution (UE) nº 540/2011 en ce qui concerne la prolongation de l’approbation des substances actives «amidosulfuron», «bifénox», «chlorotoluron», «clofentézine», «clomazone», «cyperméthrine», «daminozide», «deltaméthrine», «dicamba», «difénoconazole», «diflufénican», «fenoxaprop-P», «fenpropidine», «fludioxonyl», «flufénacet», «fosthiazate», «indoxacarbe», «lénacile», «MCPA», «MCPB», «nicosulfuron», «huiles de paraffine», «piclorame», «prosulfocarbe», «soufre», «triflusulfuron» et «tritosulfuron»
Je me suis abstenu sur cette objection à la mise sur le marché du chlorotoluron, car cette substance n’a pas fait l’objet d’une enquête sérieuse sur son absence de dangerosité. Je me prononce habituellement en faveur du principe de précaution, mais il faut faire ici preuve de réalisme : il n’existe pas d’alternative fiable pour les agriculteurs, une interdiction aurait donc des répercussions sur les coûts de production, la productivité et l’augmentation des besoins de désherbage mécanique.
Résolution sur le projet de règlement d’exécution de la Commission approuvant la carbendazime en tant que substance active existante destinée à être utilisée dans des produits biocides relevant des types de produits 7 et 10
J’ai voté pour cette opposition à la mise sur le marché de la substance chimique Carbendazime car la Commission s’est empressée de l’autoriser alors qu’aucune étude scientifique sérieuse n’a prouvé son absence de risque pour la santé et l’environnement. Nous devons faire preuve de prudence sur ces sujets.
Bilan des élections européennes
J’ai voté contre ce rapport car les conclusions qu’il tire des dernières élections européennes sont fausses. Il aurait dû relever que le vote en masse des Européens pour les députés du groupe Identité et Démocratie auquel j’appartiens est le signe qu’ils ne veulent plus de cette Union. Au lieu de cela, le rapport s’acharne à critiquer les mouvements eurosceptiques populistes accusés de tous les maux de l’Europe, puis fait un pas de plus vers le fédéralisme en demandant la mise en place des listes transnationales.
Situation des droits fondamentaux dans l’Union européenne - rapports annuels 2018 et 2019
J’ai voté contre ce rapport car son rapporteur d’extrême gauche instrumentalise les droits fondamentaux pour nier les démocraties européennes et remettre en cause notre civilisation. Il condamne aussi bien la désinformation que les discours eurosceptiques, prend parti pour davantage de voies d’immigration, sans jamais relever les nombreuses atteintes aux droits de l’homme causés par l’islamisme.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté pour cette résolution car elle invite la Turquie à rentrer dans le cadre des Nations Unies au sujets de la résolution du conflit à Chypre. Le président Erdogan ne cesse de provoquer l’UE et la France. Nous devons réagir en montrant notre ferme opposition à la partition définitive de Chypre au profit de la Turquie.
Élimination des droits de douane sur certains produits
J’ai voté pour ce texte car il propose la suppression des droits de douane sur les homards et les langoustes américains, sous conditions. C’est un premier pas vers l’apaisement des tensions commerciales entre l’UE et les États-Unis, qui nous ont déjà coûté très cher et menacent certains de secteurs économiques en difficulté.
J’ai voté pour cette modification d’un règlement existant car elle permettra aux entreprises européennes exportatrices vers le Royaume-Uni de ne pas être soumises à des contraintes supplémentaires.
J’ai voté pour ce rapport car il permet aux États membres d’appliquer un taux nul de TVA lors de l’achat des vaccins contre le coronavirus.
Résolution sur l’examen de la politique commerciale de l’Union
J’ai voté pour cet examen périodique de la politique commerciale de l’UE car il est nécessaire de réorienter la politique européenne, dans ce contexte de crise sanitaire et de changement climatique. Le concept de relocalisation est notamment développé, ainsi que la lutte contre le dumping social, ce qui montre un début de prise de conscience que le modèle commercial européen doit être questionné.
Accord UE/Japon: sécurité de l’aviation civile
J’ai voté pour cette proposition car elle fixe des règles en matière de sécurité aérienne entre l’Union européenne et le Japon. Cela garantit une meilleure sécurité des passagers au-delà de l’espace aérien européen.
Accord de partenariat dans le secteur de la pêche CE/Mauritanie: prorogation du protocole
Malgré une concurrence avec la petite pêche locale qui déstabilise les communautés côtières et favorise l’immigration, je me suis abstenu sur ce rapport car cet accord de pêche entre l’UE et la Mauritanie est l’un des plus importants et la France en bénéficie. De plus, la Mauritanie est un pays ami de la France, actif dans la lutte contre le djihadisme.
Dispositions transitoires relatives au soutien du Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader) et du Fonds européen agricole de garantie (FEAGA) au cours de l'année 2021
J’ai voté pour ce rapport, car il prolonge jusqu’en 2022 les règles et le financement de la PAC, qui doivent prendre fin à l’issue de l’année 2020. Le texte a également intégré le plan de relance européen, qui attribue 8 milliards d’euros supplémentaires au secteur agricole pour faire face à la crise sanitaire. Ces mesures sont nécessaires pour aider les agriculteurs à passer cette période difficile.
Année européenne du rail (2021)
J’ai voté pour ce rapport qui vise à faire de l’année 2021 « l’Année européenne du rail ». En France, le train est une vitrine commerciale, technologique et diplomatique que nous devons mettre en avant.
Budget rectificatif 9/2020: augmentation des crédits de paiement conformément aux prévisions actualisées de dépenses et d'autres ajustements des dépenses et recettes
Je me suis abstenu sur ce projet de budget rectificatif car, bien qu'il accorde une aide aux agriculteurs et aux entrepreneurs, il n’est pas question de voter en faveur d’un projet qui prévoit des paiements à la Turquie (dont 90 000 000 euros en soutien au développement économique, social et territorial) et aux autres pays en voie d’accession à l’UE.
Ressources supplémentaires exceptionnelles et les modalités d'application au titre de l'objectif «Investissement pour la croissance et l'emploi» visant à apporter un soutien afin de remédier à la crise causée par la pandémie de COVID-19 et d'ouvrir la voie à une reprise économique verte, numérique et résiliente (REACT-EU)
J’ai voté pour ce texte car il propose de débloquer des ressources supplémentaires pour soutenir les économies des États membres. Dans le contexte sanitaire actuel, nous devons œuvrer pour relancer nos économies et atténuer les effets de la crise.
Cadre financier pluriannuel pour la période 2021-2027
J'ai voté contre ce paquet CFP/plan de relance pour deux raisons. D'abord parce que la France en est la grande perdante: elle versera en effet plus de 65 milliards d'euros pour ne recevoir qu'une aide de 40 milliards. D'autre part, parce que l'emprunt commun sera financé par de nouvelles taxes européennes qui constitueront une étape supplémentaire dans la transformation de l'UE en État fédéral.
Une nouvelle stratégie européenne en faveur des PME européennes
J'ai voté pour ce rapport, car il demande à l'UE de soutenir les PME, suite à la crise du coronavirus qui les a frappées. L'objectif est de les aider à franchir ce cap difficile tout en les accompagnant à plus long terme dans la transition vers une économie numérique et plus respectueuse de l'environnement. Le rapport a notamment le mérite d'insister sur la nécessité de réduire leurs charges administratives et de mettre en œuvre un « Small Business Act ».
Mise en œuvre du règlement Dublin III
J’ai voté contre ce rapport car il voudrait enterrer Dublin III et le remplacer par un nouveau système de répartition obligatoire des migrants tel que proposé pour Dublin IV ou le pacte de l’UE sur la migration et l’asile. Cette piste ne ferait pourtant qu’encourager toujours plus d’immigration. La seule solution est faite de fermeté, de dissuasion et de protection des frontières extérieures de l’Europe.
Rapport d'exécution sur la directive sur le retour
J'ai voté contre ce rapport immigrationniste car il entreprend, hélas avec l'assentiment de la majorité du Parlement européen, de paralyser la directive retour qui voulait faciliter l'expulsion des migrants illégaux.
Modalités de contrôle par les États membres de l'exercice des compétences d'exécution par la Commission: actes d’exécution au niveau du comité d’appel
J’ai voté pour ce rapport car il vise à persuader les États membres d'exercer leurs compétences au lieu de les abandonner à la Commission. Ce rapport rendra la procédure plus transparente et surtout plus démocratique car, à défaut d’accord parmi les États membres, il revenait à la Commission de prendre à leur place des décisions importantes dans des domaines très médiatisés comme l’autorisation du glyphosate ou celle de certains OGM.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du soja génétiquement modifié MON 87751 × MON 87701 × MON 87708 × MON 89788, consistant en ce soja ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
J’ai voté pour cette proposition, car elle s’oppose à la mise sur le marché d’un soja génétiquement modifié par la société Monsanto. Nous n’avons aucune garantie de l’innocuité de cette substance pour la santé humaine ou animale, nous devons donc appliquer le principe de précaution.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du maïs génétiquement modifié MON 87427 × MON 89034 × MIR162 × MON 87411 ou du maïs génétiquement modifié combinant deux ou trois des événements uniques MON 87427, MON 89034, MIR162 et MON 87411, de produits consistant en ces maïs ou produits à partir de ceux-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
J’ai voté pour cette proposition car elle s’oppose à la mise sur le marché d’un maïs génétiquement modifié par la société Monsanto. Nous n’avons aucune garantie de l’innocuité de cette substance pour la santé humaine ou animale, nous devons donc appliquer le principe de précaution.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission renouvelant l’autorisation de mise sur le marché de produits contenant du maïs génétiquement modifié MIR604 (SYN-IR6Ø4-5), consistant en ce maïs ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
J’ai voté pour cette proposition car elle s’oppose au renouvellement de l’autorisation de mise sur le marché d’un maïs génétiquement modifié par la société Monsanto. Nous n’avons aucune garantie de l’innocuité de cette substance pour la santé humaine ou animale, nous devons donc appliquer le principe de précaution.
J’ai voté pour cette proposition car elle s’oppose au renouvellement de l’autorisation de mise sur le marché d’un maïs génétiquement modifié par la société Monsanto. Nous n’avons aucune garantie de l’innocuité de cette substance pour la santé humaine ou animale, nous devons donc appliquer le principe de précaution.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission renouvelant l’autorisation de mise sur le marché de produits contenant du maïs génétiquement modifié MON 89034 (MON-89Ø34-3), consistant en ce maïs ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
J’ai voté pour cette proposition car elle s’oppose au renouvellement de l’autorisation de mise sur le marché d’un maïs génétiquement modifié par la société Monsanto. Nous n’avons aucune garantie de l’innocuité de cette substance pour la santé humaine ou animale, nous devons donc appliquer le principe de précaution.
Résolution relative à l’initiative citoyenne européenne intitulée «Minority SafePack – Nous sommes un million à signer pour la diversité de l’Europe»
J’ai voté contre cette résolution car elle appuie la pétition d’un million de personnes qui réclament une protection accrue des minorités ethniques en Europe. Je suis hostile au modèle communautariste qu’elle prône ouvertement et qui est aux antipodes du modèle français de l’assimilation. De ce point de vue, la France a bien raison de refuser de ratifier la Convention-cadre du Conseil de l’Europe pour la protection des minorités nationales, dont cette funeste résolution fait l’apologie.
Gouvernance d’entreprise durable
J’ai voté contre ce rapport car, même si l’objectif de moralisation du capitalisme est bon, le texte fait peser trop de contraintes et d’incertitudes sur les entreprises européennes qui n’ont pas besoin de cela en cette période de crise.
Résolution sur la recommandation du Conseil en matière d’enseignement et de formation professionnels (EFP) en faveur de la compétitivité durable, de l’équité sociale et de la résilience
Je me suis abstenu sur ce texte car je soutiens les constats qui y sont fait : importance de la formation professionnelle, effets préoccupants de la crise sanitaire sur le marché du travail, augmentation du taux de chômage... Pour autant, les solutions proposées sont une fois de plus des atteintes directes aux compétences nationales. Accepter d’intégrer ces sujets dans le champ d’action de la Commission européenne revient à en déposséder les États et expose au risque que les autorités nationales ne soient plus en mesure de décider de leurs propres orientations.
Capitales européennes de la culture pour les années 2020 à 2033
J’ai voté pour cette modification car la décision initiale ne prévoyait aucune souplesse en cas de pandémie et notamment aucune disposition sur une éventuelle prolongation ou un éventuel report du titre de « capitale européenne ». Les capitales ont dû annuler une partie de leurs évènements culturels malgré les investissements considérables effectués. Ce texte permet aux villes détentrices du titre 2020 de poursuivre la mise en œuvre de leurs programmes culturels jusqu’au 30 avril 2021, sans modifier l’année de désignation.
Résolution sur la mise en œuvre de la législation de l’Union européenne relative à l’eau
Je me suis abstenu sur ce rapport car il menace de façon disproportionnée la souveraineté des États membres, notamment en raison des procédures de sanction qu’il propose. En voulant agir en faveur de plus d’écologie, la Commission met en fait en place un processus très contraignant d’infraction à l’encontre des États qui ne respecteraient pas parfaitement les règles européennes en matière d’eau.
Résolution sur la stratégie de l’UE pour l’union de la sécurité
J’ai voté contre cette résolution car elle encense la « nouvelle stratégie de l’UE sur l’union de la sécurité ». Ce texte est un fourre-tout indigeste qui se permet de notifier « la diminution du nombre d’attentats terroristes au sein de l’Union en 2019 ». Plusieurs des mesures préconisées sont inacceptables comme le contrôle renforcé de l’internet ciblant la supposée désinformation ou les « discours de haine », la victimisation des migrants, etc. En revanche, aucune mention n’est faite des agressions de la Turquie, du financement étranger de l’islamisme ou de l’immigration de masse et ses conséquences. À l’évidence, la sécurité des Européens sera sacrifiée sur l’autel du politiquement correct.
Résolution sur la nécessité d’une formation du Conseil sur l’égalité des genres
J’ai voté contre ce texte car il se sert de la juste cause de l’égalité entre les hommes et les femmes pour imposer des concepts idéologiques tels que le genre ou le racialisme. Les auteurs estiment que pour faire progresser l’égalité, il est nécessaire de mettre en place une formation spécialisée au niveau du Conseil pour y réunir les ministres et chefs d’États sur ces sujets.
J’ai voté pour cette proposition car elle permet aux compagnies ferroviaires françaises et britanniques de continuer à exploiter le tunnel sous la Manche après la date officielle du Brexit. Cette prorogation sera utile pour que les deux pays disposent du temps suffisant pour la mise en place d’un accord bilatéral sur les questions ferroviaires.
Résolution sur la stratégie de l’Union relative à l’adaptation au changement climatique
J’ai voté contre ce texte car il est une véritable planification écologique au niveau européen. Cela s’ajoute aux nombreux programmes existant précédemment (accord de Paris, loi sur le climat, pacte vert...) qui n’ont aucunement fait la preuve de leur efficacité. Une vision pragmatique de cette situation exigerait une action concertée, menée au choix et à l’échelle des États membres. Au lieu de cela, c’est un énième plan mondialiste adopté en urgence et sans aucune base scientifique, qui ne résoudra aucun problème.
Rapport rédigé au titre de l'article 227, paragraphe 7, du règlement intérieur, sur les délibérations de la commission des pétitions au cours de l'année 2019
J’ai voté pour ce bilan d’activité de la commission PETI. Il déplore notamment que les pétitionnaires ne soient pas suffisamment bien informés des raisons pour lesquelles une pétition est jugée irrecevable et demande à la Commission européenne de coopérer de manière plus active afin de garantir aux pétitionnaires une réponse précise à leurs demandes.
Accord concernant la coopération en matière de luttecontre la pollution de la mer du Nord par les hydrocarbures et autres substances dangereuses (accord de Bonn): extension des champs d'application matériel etgéographique dudit accord
J’ai voté pour ce texte car il permet de lutter contre la pollution dans la mer du Nord causée par les hydrocarbures en favorisant les actions de vigilance et d’assistance des États voisins. Il est un bon exemple de coopération entre États souverains.
Instrument d’appui technique
J’ai voté contre ce rapport car il est une tentative de plus de la Commission d’imposer ses réformes ultralibérales en s’immisçant dans les organisations internes des administrations nationales. L’instrument d’appui technique proposé n’est qu’un instrument d’influence politique accordé à la Commission pour agir dans les processus nationaux de décision.
Respect des règles du commerce international
Je me suis abstenu sur ce texte car il accorde des pouvoirs supplémentaires à la Commission, qui pourra désormais agir seule lorsque des mesures commerciales unilatérales seraient imposées à l’Union européenne par un pays tiers. Il est nécessaire de protéger nos intérêts contre les agressions commerciales externes, mais il appartient aux États membres et non à la Commission d’en décider.
Intelligence artificielle: questions relatives à l’interprétation et l’application du droit international dans la mesure où l’Union est concernée dans les domaines des utilisations civiles et militaires et à l’autorité de l’État en dehors du champ d’application de la justice pénale
J'ai voté pour ce texte sur l'intelligence artificielle car je l'ai personnellement rédigé après plusieurs mois de travail et de négociation. Les députés LREM, PS, Verts et LFI auront tout tenté pour que le rapport n’aboutisse pas, mais j’ai tenu bon. Mon objectif est de définir un cadre éthique basé sur la primauté et le respect de la personne humaine. En aucun cas l'intelligence artificielle ne doit échapper au contrôle d'une personne humaine. C'est ainsi qu'en matière militaire, par exemple, les robots tueurs ne doivent jamais pouvoir décider seuls de donner la mort.
Révision des orientations du réseau transeuropéen de transport (RTE-T)
J’ai voté pour ce texte car il s’attache à améliorer le système de connectivité entre les pays européens en matière de transport de voyageurs et de marchandises. Il s’agit notamment de mettre à jour les grands projets d’infrastructures de transport pour les rendre compatibles avec les nouvelles énergies de substitution.
Contrôle de l'application du droit de l'Union européenne - 2017, 2018 et 2019
J’ai voté contre ce texte car il passe à côté de son sujet. Au lieu de se concentrer sur les aspects juridiques de l’application du droit, il pointe du doigt les prétendues «campagnes de désinformation» sur les actions de l’Union européenne. Ce rapport européiste se contente de lister inutilement les bons points de l’Union, sans jamais remettre en cause quoi que ce soit.
Mise en œuvre de la politique de sécurité et de défense commune – rapport annuel 2020
J’ai voté contre ce rapport car il n’a pour finalité que la mise en place d’une politique de défense commune et, à terme, une armée européenne. Au motif de son hostilité envers la Russie, il propose que les décisions se prennent désormais à la majorité qualifiée, alors que la règle sur les sujets de défense a toujours été l’unanimité.
Fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD) 2014-2020: mesures spécifiques pour lutter contre la crise de la COVID-19
Je me suis abstenu sur ce texte dont je ne conteste pas la finalité car il s’agit de modifier le règlement européen sur le Fonds d’aides aux plus démunis (FEAD) afin de l’adapter au contexte actuel de crise sanitaire. Mais les modifications proposées ne sont pas acceptables car elles désavantagent la France, en dirigeant en priorité les crédits vers les pays les moins prospères de l’Union européenne.
Connectivité et relations UE-Asie
J’ai voté contre ce rapport qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie européenne pour la connectivité avec l’Asie car il fait de l’Union le partenaire exclusif de cette initiative. En insistant sur le concept «d’autonomie stratégique», le texte montre que l’intention de l’UE en matière de relations internationales est bien l’effacement du rôle des États.
Plus de poissons dans les océans? Mesures en faveur de la reconstitution des stocks au-dessus du niveau de rendement maximal durable (RMD), notamment les zones de reconstitution des stocks de poissons et les zones marines protégées
Je me suis abstenu sur ce rapport car il menace la viabilité économique des pêcheurs français en étendant de 30 % les surfaces maritimes protégées dans lesquelles il ne sera plus possible de pêcher. Il demande en plus un traité international sur ces zones protégées alors que la question est déjà couverte par la Convention internationale du droit de la mer.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté contre cette résolution car elle vise à se substituer à la justice russe, en exigeant la libération immédiate de M. Navalny. Le texte multiplie les demandes de sanctions à l’égard de la Russie et essaye d’imposer à tous les États membres une position uniforme envers Moscou. C’est une atteinte inacceptable à la souveraineté des États et au maintien de rapports diplomatiques cordiaux avec la Russie.
Accès à un logement décent et abordable pour tous
J’ai voté contre ce texte car il empiète sur la souveraineté des États membres en légiférant dans le domaine de l’accès au logement, qui n’est pas une compétence européenne. Je considère cependant la question du logement essentielle, c’est pourquoi j’ai soutenu la résolution alternative déposée par le groupe ID.
Droit à la déconnexion
Je me suis abstenu sur ce texte car sous prétexte de vouloir accorder un droit à la déconnexion pour tous les européens, il empiète largement sur la souveraineté des États membres. Prévoir un tel droit dans les législations nationales relève de la compétence des États.
La perspective de genre pendant la crise de la COVID-19 et la période de l'après-crise
Je me suis abstenu sur ce rapport car sous prétexte de lutter contre la discrimination des femmes dans la société, il se livre à une véritable caricature des problématiques réelles. Il invite notamment à soutenir les migrants par un accès plus large aux soins de santé et appelle à ratifier la Convention d’Istanbul. Malgré ses bonnes intentions, le texte est une tribune politique bien éloignée du sujet initial.
La stratégie de l'Union en matière d'égalité entre les femmes et les hommes
J’ai voté contre ce texte car il se sert de considérations légitimes comme la lutte contre les violences faites aux femmes ou le harcèlement pour se faire le relais de toutes les revendications féministes de la gauche. Les caricatures habituelles y sont développées: victimisation des femmes, mauvaise répartition des tâches ménagères, dénonciation des politiques qui ne considèrent pas suffisamment la dimension de genre, lutte contre la masculinité... Je reste cependant attaché à l’égalité entre les femmes et les hommes, c’est pourquoi j’ai soutenu la résolution alternative du groupe ID.
Contrôle de l'acquisition et de la détention d'armes. Codification
J'ai voté contre ce rapport car il donne son feu vert à la codification de textes européens que j'ai toujours combattus. Ces textes ont en effet raté leur objectif de lutter contre le trafic d'armes de guerre qui approvisionne le terrorisme islamiste. Ils ont pris prétexte de cette lutte pour compliquer inutilement les règles d'acquisition et de détention d'armes conventionnelles par les chasseurs et les tireurs sportifs. Le mammouth européen dans toute sa splendeur!
Facilité pour la reprise et la résilience
Je me suis abstenu sur ce rapport car la question de la dette et des modalités de son remboursement posent de profondes questions. Même si l’idée d’un fonds destiné à la relance de nos économies après la crise sanitaire n’est pas mauvaise, sa gestion floue et les coûts qu’il induirait pour la France ne sont pas acceptables.
Banque centrale européenne - rapport annuel 2020
J'ai voté contre ce rapport car il se contente de se féliciter, avec un optimisme excessif, de l'indépendance de la Banque centrale européenne et de la réussite de la monnaie unique. Or, la BCE, par son pouvoir financier, pèse sur l'action des gouvernements sans aucune légitimité démocratique. Il est donc nécessaire de repenser profondément le système en lui apportant plus de transparence et de contrôle par les autorités nationales.
Nouveau plan d’action en faveur d’une économie circulaire
J’ai voté pour ce texte sur l’économie circulaire car il vise à transformer notre production orientée vers l’usage unique et le jetable en une production orientée vers des produits de qualité, dont l’usage est durable et qui pourront être valorisés une fois en fin de vie. Le principe de l’économie circulaire contribue à briser la logique de la concurrence mondialisée et de la division internationale du travail.
Mise en oeuvre de la directive 2011/36/UE concernant la prévention de la traite des êtres humains et la lutte contre ce phénomène ainsi que la protection des victimes
J’ai voté contre ce rapport car il prend prétexte de la lutte contre le trafic d’êtres humains pour encourager l’immigration. Il est indispensable de protéger les victimes de ces trafics internationaux, mais cela ne doit pas passer par une multiplication des voies d’immigration et par une condamnation des politiques nationales contre les migrations irrégulières.
Rapport sur la mise en œuvre de l’article 43 de la directive 2013/32/UE relative à des procédures communes pour l’octroi et le retrait de la protection internationale
J'ai voté contre ce rapport car il est une attaque en règle contre les États membres de l'UE qui défendent leurs frontières contre l'afflux de faux demandeurs d'asile. Il préconise en effet de supprimer la mesure de bon sens dite "procédure à la frontière", qui leur permet de traiter les demandes d'asile sans laisser les migrants concernés entrer sur le sol européen.
Je me suis abstenu sur ce rapport car il a le mérite de réclamer plus de transparence dans le processus législatif de l’Union européenne. Cependant, il fait preuve de grosses faiblesses d’analyse, notamment lorsqu’il préconise la nomination d’une commissaire proche de Soros qui serait chargée de la transparence, ou encore dans ses critiques de Frontex et de certains États après le refoulement de migrants aux frontières.
Réduire les inégalités, avec une attention particulière à la pauvreté des travailleurs
J’ai voté contre ce rapport car il préconise de très mauvaises solutions pour régler le problème des travailleurs pauvres en Europe. En plus de porter gravement atteinte aux souverainetés des États membres en préconisant notamment un numéro de sécurité sociale européen, il ne tient aucun compte des vraies causes de la pauvreté des travailleurs. Je ne suis cependant pas indifférent au problème des travailleurs pauvres, c’est pourquoi j’ai voté en faveur du texte alternatif déposé par mon groupe Identité et Démocratie.
Résolution sur l'incidence de la COVID-19 sur la jeunesse et le sport
J’ai voté contre ce rapport car il instrumentalise la jeunesse et le sport pour promouvoir des revendications politiques plus larges et sans rapport, comme l’accueil de migrants, le marché unique, la suppression des restrictions d’octroi de visas... Cet exercice idéologique n’a rien à faire dans un tel rapport.
Marchés d'instruments financiers
Je me suis abstenu sur ce texte, car pendant la crise sanitaire les marchés financiers ont déjà obtenu beaucoup d'assouplissements, sans aucune contrepartie. Plutôt qu'une liberté totale, je souhaite que des obligations soient prévues pour les entreprises financières, telles que l'obligation de prêter aux PME ou une régulation des politiques de dividendes ou de bonus.
J’ai voté pour ce texte car, dans le contexte de crise sanitaire qui a conduit à un effondrement du trafic aérien, il est nécessaire de soutenir Air France en la faisant bénéficier d’assouplissements dans l’attribution de créneaux horaires dans les différents aéroports européens.
J’ai voté pour ce rapport car il permet une reconnaissance mutuelle, par les États membres, des mesures nationales destinées à garantir la validité des licences non renouvelées dans les temps en raison de l’épidémie de coronavirus. L’objectif est la sécurité juridique de tous les acteurs des transports et la continuité de leurs activités.
Résolution sur la communication de la Commission au Parlement européen, au Conseil, au Comité économique et social européen et au Comité des régions sur une stratégie européenne en matière de compétences en faveur de la compétitivité durable, de l’équité sociale et de la résilience
J’ai voté pour ce texte car il soulève des problèmes majeurs en terme d’apprentissage et de compétences des travailleurs européens. Les changements sur le marché du travail se sont accélérés ces dernières années, et il est nécessaire d’accompagner ces évolutions.
Résolution sur la sûreté de la centrale nucléaire d’Ostrovets (Biélorussie)
J’ai voté contre cette résolution car elle démontre une fois de plus que la politique étrangère de l’Union envers les partenaires à l’Est de l’Europe est dictée par une hostilité ouverte à la Russie. Toutes les occasions sont bonnes pour accuser Moscou de tous les maux, notamment de la situation complexe en Biélorussie.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté pour cette résolution car elle marque un changement d’approche du Parlement européen sur la question délicate du Yémen. Elle ne se contente pas de dénoncer les exactions commises par la coalition saoudienne mais souligne également l’urgence humanitaire évidente, félicitant notamment la décision américaine de permettre le retour de l’aide humanitaire dans le nord du pays.
Résolution sur les enjeux à venir pour les droits des femmes en Europe, plus de 25 ans après la déclaration et le programme d’action de Beijing
J’ai voté contre cette résolution de la majorité des groupes parlementaires car elle promeut toutes les lubies socialistes habituelles relatives aux sujets de l’égalité des sexes: budgétisations genrées, politiques de quotas, ratification de la convention d’Istanbul... Elle se place également en défenderesse de concepts idéologiques très flous comme les «discriminations intersectionnelles» et le «gender pay gap».
Programme InvestEU
Je me suis abstenu car, bien que ces fonds semblent indispensables actuellement pour nos économies, les ambitions climatiques du texte sont trop élevées.
Devoir de vigilance et responsabilité des entreprises
J’ai voté contre ce rapport car, même s’il participe à une forme de ‘moralisation’ du capitalisme international, il inclut dans son champ d'application certaines PME et risque d'engendrer une charge supplémentaire pour elles. De plus, la chaîne d'approvisionnement sur laquelle porte le devoir de vigilance est insuffisamment réduite.
Contrôle des pêches
J’ai voté contre ce rapport car il met en place des dispositifs de surveillance qui vont pénaliser la pêche artisanale. Or j'estime qu'il n'appartient qu'aux États membres d’imposer ou non des caméras à leurs pêcheurs. Le texte prévoit en outre, de façon inadmissible, que les inspecteurs européens ne seront pas obligés de rendre des comptes aux États membres lorsqu’ils mènent des inspections dans leurs eaux territoriales.
Résolution sur le règlement d’exécution (UE) 2021/52 de la Commission du 22 janvier 2021 modifiant le règlement d’exécution (UE) nº 540/2011 en ce qui concerne la prolongation de la période d’approbation des substances actives «benfluraline», «dimoxystrobine», «fluazinam», «flutolanil», «mécoprop-P», «mépiquat», «métirame», «oxamyl» et «pyraclostrobine»
J’ai voté pour cette objection afin de sanctionner le manque de transparence de la Commission dans les autorisations qu’elle émet, et qui peuvent avoir de graves conséquences sanitaires.
Résolution sur le projet de décision d'exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du coton génétiquement modifié GHB614 × T304-40 × GHB119, consistant en ce coton ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) n° 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
J’ai voté pour cette objection car ce coton OGM résistant au glyphosate et au glufosinate n’a pas fait l’objet d’une analyse suffisante de la part de l’Autorité européenne de sécurité des aliments. En outre, les avis des États membres, pour le moment hostiles à ces substances OGM, n’ont pas été pris en compte.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du maïs génétiquement modifié MZIR098 (SYN-ØØØ98-3), consistant en ce maïs ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
J’ai voté pour cette objection car ce maïs OGM résistant au glufosinate et producteur de deux protéines insecticides n’a pas fait l’objet d’une analyse suffisante de la part de l’Autorité européenne de sécurité des aliments. En outre, les avis des États membres, pour le moment hostiles à ces substances OGM, n’ont pas été pris en compte.
Activités du Médiateur européen – rapport annuel 2019
Je me suis abstenu sur ce texte car même s’il demande plus de transparence (notamment sur les vaccins), son orientation est fédéraliste et il se livre à des considérations idéologiques en faveur des réfugiés et de la gestation pour autrui.
Semestre européen pour la coordination des politiques économiques: aspects liés à l'emploi et à la politique sociale dans la stratégie annuelle 2021 pour une croissance durable
J’ai voté contre ce rapport, car son objectif est d’encadrer des politiques qui relèvent du domaine des États en favorisant une véritable gouvernance européenne de la Commission. Le Groupe ID avait présenté une résolution alternative pour réaffirmer notre refus de cette tutelle européenne sur les politiques sociales.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté contre cette résolution car elle approuve les sanctions internationales contre la Syrie alors qu'elles y provoquent une paupérisation et la radicalisation d’une grande partie de la population. En outre, elle n’incrimine que l’Iran et la Russie, puissances qui interviennent sur invitation du gouvernement de Damas, sans condamner les ingérences d'autres pays comme la Turquie.
Résolution sur la déclaration de l’Union européenne en tant que zone de liberté pour les personnes LGBTIQ
J’ai voté contre cette résolution car elle est une nouvelle attaque en règle contre la Pologne. La polémique liée à ces «zones» est instrumentalisée, puisque les collectivités locales démocratiquement élues ont le droit de subventionner les associations et activités de leur choix. La résolution alternative que le groupe ID avait déposée était plus large et dénonçait notamment la GPA, tout en rappelant la souveraineté nationale en matière de mariage, d’éducation, d’adoption et de santé.
Donner forme à la politique d’éducation numérique
J’ai voté pour ce rapport car il faut développer l’éducation numérique pour tous, notamment en période de COVID, où le télétravail et l’enseignement à distance sont devenus la norme. Par ailleurs, le texte insiste à juste titre sur le fait qu’il faut protéger les États contre les cybermenaces. Le «tout numérique» pourrait présenter des dangers, mais le texte comporte les garde-fous nécessaires pour y pallier.
Les effets des déchets marins sur la pêche
J’ai voté pour ce rapport, car les déchets marins nuisent aux écosystèmes marins et côtiers en surface et en profondeur. Le secteur de la pêche subit de plein fouet les effets de cette pollution puisqu’on estime qu’elle impacterait près de 5 % des recettes totales de leur activité. Ils constituent effectivement une menace pour l’avenir de leur secteur.
Une stratégie européenne pour les données
Je me suis abstenu sur ce rapport car la question de la souveraineté européenne des données répond aux exigences libérales de l’UE et ne garantit pas la protection des données vis-à-vis des puissances ou des entreprises étrangères. Sa mise en garde contre la surveillance de masse et la restriction de la liberté d’expression est toutefois une bonne chose.
Cadre général pour la titrisation et cadre spécifique pour les titrisations simples, transparentes et standardisées, afin de favoriser la reprise après la pandémie de COVID-19
J’ai voté contre ce rapport car il minimise le risque potentiel de la titrisation synthétique, particulièrement risquée, et favorise une déconnection entre le risque réel et la qualification de la titrisation, à l’origine de l'aggravation de la crise de 2008. Cela est de nature à augmenter le risque systémique et l’instabilité financière.
Modification du règlement (UE) nº 575/2013 en ce qui concerne les ajustements à apporter au cadre relatif à la titrisation afin de soutenir la reprise économique en réponse à la crise de la COVID-19
J’ai voté contre ce rapport, car faciliter la titrisation exposée à des prêts non performants est très dangereux et risqué financièrement. Ces « créances douteuses » sont directement à l’origine de la crise de 2008 et la véritable constitution d’un marché des prêts non performants s’avère explosive pour la France puisqu’elle est le deuxième possesseur de ces créances dans la zone euro.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté contre la mise à jour de ce règlement car il touche à l’industrie de la défense, notamment à l’adaptation de notre politique commerciale au respect des droits de l’homme. Inscrire un tel critère au sein d’un régime européen d’exportation des biens à double usage empiète sur la compétence des États d’octroyer des licences. Ce texte se heurte donc à l’intérêt national de la France. De plus, ce critère n’aura aucun impact sur la préservation des droits de l’homme ou la paix dans le monde mais favorisera plutôt la perte d’emplois et la faillite de nos PME.
Mise en œuvre de la directive 2009/81/CE relative aux appels d'offre dans les domaines de la défense et de la sécurité et de la directive 2009/43/CE relative aux transferts de produits liés à la défense
J’ai voté contre ce rapport car les États membres qui ont acheté 70 milliards d’euros d’armes américaines entre 2016 et 2020 refusent d’affirmer avec nous que le marché européen des équipements de défense soit ouvert en priorité aux matériels européens ou produits localement. Quant à la politique d’exportation, elle relève de la seule compétence des États membres.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté contre cette résolution car le Parlement y exige l’application immédiate du nouveau mécanisme européen de conditionnalité liée à l’état de droit. Son but est d'opérer un chantage financier afin de faire céder les gouvernements nationalistes, comme ceux de Pologne et de Hongrie, qui s’accrochent à leur souveraineté et refusent d’accueillir des migrants. Je condamne et combats cette tentative de diktat idéologique.
Mise à disposition des ressources propres fondées sur l’assiette commune consolidée pour l’impôt sur les sociétés, sur le système d’échange de quotas d’émission de l’Union européenne et sur les déchets d’emballages en plastique non recyclés ainsi que mesures visant à faire face aux besoins de trésorerie
La prolifération du plastique est un vrai problème écologique. Je regrette qu'on en confie la résolution à l'UE, qui est incapable de le traiter autrement qu'en inventant une nouvelle taxe. Au final, ce seront les consommateurs qui la paieront. En pleine période de crise économique et sociale, on leur enfonce la tête sous l'eau ! Et l'UE en profite pour se créer une nouvelle ressource propre et s'affranchir un peu plus de la tutelle des États.
Orientations pour le budget 2022 - section III
J’ai voté contre ce rapport car ces fonds sont mal utilisés et ne suffisent jamais. Ils manquent de transparence, de suivi et d’évaluation. Par ailleurs, je m’oppose fermement aux lignes budgétaires concernant l’accueil des migrants et la défense européenne.
Mise en oeuvre des directives sur la qualité de l'air ambiant: directive 2004/107/CE et directive 2008/50/CE
Je me suis abstenu sur ce texte. La pollution atmosphérique reste le premier risque sanitaire environnemental dans l'UE mais l’aspect contraignant et idéologique du rapport qui prône une écologie punitive ne répond pas aux enjeux actuels. Sa vision à l’horizon 2050 faisant de l’Union une zone sans pollution semble utopique. Enfin, ce rapport attaque frontalement les entreprises, l’automobile et le milieu agricole.
Mise en place d’une stratégie de l’Union pour un tourisme durable
J’ai voté pour ce rapport car il souligne l’absence conséquente d’un financement direct du tourisme dans les propositions de l’Union. Il souligne l’importance des conséquences de la crise sanitaire sur l’économie du tourisme qui impacte pour la France deux millions d’emplois et 8 % du produit intérieur brut.
Renforcement du rôle international de l’euro
J’ai voté contre ce rapport car il pousse vers une fédéralisation accrue des instruments budgétaires de la zone euro. Le but est de parachever l’Union bancaire, l’Union du marché des capitaux, mais aussi d’aller vers un budget commun de la zone euro au détriment de la souveraineté des États en matière de finance et de budget.
Résolution concernant le rapport d’évaluation de la Commission sur la mise en œuvre du règlement général sur la protection des données deux ans après son entrée en application
J’ai voté pour cette résolution non législative car elle va dans le sens d’une meilleure protection des données personnelles, et donc de la vie privée des citoyens, ainsi que d’une plus grande responsabilisation des acteurs du traitement des données. Elle demande notamment que les PME, les jeunes entreprises et le milieu associatif soient soutenus dans l’application du RGPD.
Rapport sur les rapports 2019-2020 de la Commission sur l'Albanie
J’ai voté contre ce rapport en faveur de l’adhésion de l’Albanie à l’Union car il s'agit d’un État mafieux, qui entretient en outre des liens troubles avec la Turquie d’Erdoğan. Enfin, l’Albanie est un des principaux États exportateurs de faux demandeurs d’asile en France.
Rapport sur les rapports 2019-2020 de la Commission sur le Kosovo
J’ai voté contre ce rapport en faveur de l’adhésion du Kosovo à l’UE car il fait preuve d’une grande naïveté quant à la situation réelle du pays en matière de crime organisé et de présence de combattants étrangers islamistes. Le Kosovo est une enclave européenne qui a fourni de nombreux djihadistes à la Syrie et à l’Irak et l’influence de la Turquie n’y est pas étrangère. Enfin, le rapport déplore que les Kosovars ne bénéficient toujours pas du régime de libéralisation des visas alors que le pays est en proie à une corruption endémique.
Rapport sur les rapports 2019-2020 de la Commission sur la Macédoine du Nord
J’ai voté contre ce rapport en faveur de l’adhésion de la Macédoine du Nord à l’UE pour plusieurs raisons. Il appelle à une meilleure prise en compte des droits des réfugiés alors que la Macédoine du Nord constitue un des principaux points de passage de l’immigration irrégulière vers l’UE. La corruption endémique dans le pays ne peut être éludée par le rapporteur. Enfin, avec un faible niveau de vie, une adhésion à l’UE aurait pour conséquence d’accélérer l’émigration vers ses pays membres.
Rapport sur les rapports 2019-2020 de la Commission sur la Serbie
J’ai voté contre ce rapport car il est favorable à l’élargissement de l’UE à laquelle je suis totalement opposé. Par ailleurs, il est particulièrement critique d’une Serbie qui cherche à maintenir son autonomie stratégique et économique. La Serbie inquiète l’UE du fait de son rapprochement avec la Chine et la Russie. Des mœurs à la politique étrangère, c’est bien l’intégralité de son agenda mondialiste que Bruxelles veut imposer à ce pays.
Résolution sur les résidus chimiques dans la mer Baltique, sur la base des pétitions n° 1328/2019 et 0406/2020
J’ai voté pour cette résolution car les résidus chimiques dans la mer Baltique sont une menace pour l’environnement ainsi que pour la santé des consommateurs des produits de la pêche. Ils pourraient à terme mettre plusieurs filières en péril économique. Le texte apporte des solutions pragmatiques, et préconise des mécanismes de coopération qui laissent un rôle important aux États membres, et en particulier à ceux qui sont les plus concernés.
Programme-cadre pour la recherche et l’innovation «Horizon Europe» 2021–2027
J’ai voté pour ce rapport car ses orientations sont largement pensées pour épouser les contraintes des PME en matière de recherche et innovation. Il fixe les principes généraux pour l’attribution des financements des projets de recherche et d’innovation. La plupart des projets sont collaboratifs avec plusieurs partenaires issus de plusieurs pays membres de l’Union européenne. Dans le cadre de la relance et de la nécessaire réindustrialisation de l’UE, je soutiens cet effort de ciblage qui bénéficiera aux entreprises françaises et à l’éclosion de nouvelles compétences sur notre territoire.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté pour ce rapport, car ce programme a démontré son efficacité pour le financement de la recherche et de l’innovation dans l’Union européenne. Pour la période 2021-2027, il devrait bénéficier d’une augmentation à laquelle je souscris car elle contribuera à la recherche fondamentale en mathématique pour augmenter la puissance de calcul de l’Europe (recherche quantique) et financera les projets de recherche dans les territoires d’outre-mer.
Institut européen d’innovation et de technologie (EIT). Refonte
J’ai voté pour cette refonte, car cet institut permet aux entreprises d’améliorer leur capacité d’innovation et leurs performances à travers l’éducation, la recherche et l’innovation. L’IET guidera la reprise de l’économie et la transition verte et numérique et stimulera l’innovation.
Mécanisme de protection civile de l’Union
J’ai voté contre ce rapport, car le projet est de confier la gestion de ce mécanisme à la Commission de Bruxelles, au mépris du principe de subsidiarité et de la souveraineté des Etats membres. La pandémie de coronavirus et le nombre des feux de forêts ne doivent pas être instrumentalisés pour servir les intérêts de fédéralistes opportunistes. Récemment, le mécanisme a été utilisé pour acheminer une aide supplémentaire aux migrants accueillis sur l'île grecque de Lesbos à la suite de l’incendie du camp de Moria.
Mesures techniques et opérationnelles pour un transport maritime plus efficace et plus propre
Je me suis abstenu sur ce rapport, car il y a trop de moyens de pression pour contraindre les armateurs à remplacer leur flotte en vue d’atteindre les objectifs du Pacte vert européen. Cette écologie négative est difficile à entendre pour les armateurs et les compagnies maritimes, car ils sont très touchés économiquement par les conséquences de la crise sanitaire.
Résolution sur le projet de règlement de la Commission modifiant les annexes II, III et IV du règlement (CE) nº 396/2005 en ce qui concerne les limites maximales applicables aux résidus d'aclonifène, d'acrinathrine, de Bacillus pumilus QST 2808, de chlorantraniliprole, d'éthirimol, de lufénuron, de penthiopyrade, de piclorame et de Pseudomonas sp. souche DSMZ 13134, présents dans ou sur certains produits
J’ai voté pour cette objection car l’avis rendu par l’EFSA et repris par la Commission justifie l’augmentation des limites maximales résiduelles pour le lufénuron dans certains produits agricoles afin de ne pas entraver la compétitivité de nos entreprises face à la concurrence mondiale.
Résolution sur le projet de règlement de la Commission modifiant les annexes II, III et IV du règlement (CE) n° 396/2005 en ce qui concerne les limites maximales applicables aux résidus d’acéquinocyl, d’acibenzolar-S-méthyle, de Bacillus subtilis, souche IAB/BS03, d’émamectine, de flonicamide, de flutolanil, de fosétyl, d’imazamox et d’oxathiapiproline présents dans ou sur certains produits
J’ai voté pour cette objection car le flonicamide est un insecticide dangereux pour les pollinisateurs et un puissant perturbateur endocrinien lorsqu’il est présent dans l’alimentation. Le but souhaité est de réduire l’impact de l’utilisation des pesticides sur les pollinisateurs et sur la biodiversité.
Accord de commerce et de coopération UE/Euratom/Royaume-Uni et accord UE/Royaume-Uni relatif aux procédures de sécurité pour l’échange d’informations classifiées et leur protection
J'ai voté pour la mise en œuvre de cet accord commercial post-Brexit car je respecte la volonté du Royaume-Uni de reprendre sa souveraineté. En outre, je souhaite favoriser de bonnes relations avec lui, afin d'instaurer un climat de confiance propre à le convaincre de mieux traiter les pêcheurs français.
Plan pluriannuel de gestion du thon rouge dans l’Atlantique Est et la mer Méditerranée
Compte tenu de l’impact de l’épidémie de COVID-19 sur les activités de pêche, j’ai voté pour ce texte car il permet aux États membres de prolonger la saison de pêche jusqu’à 10 jours en cas de crise de santé publique et augmente la capacité de pêche jusqu’à 20 %. En outre, le rapport soutient l’attribution d’un quota sectoriel spécifique pour les petits navires autorisés à pêcher le thon rouge, et tient particulièrement compte de la pêche traditionnelle et artisanale lors de la répartition des quotas nationaux. Enfin, des amendements importants proposés par le groupe ID ont été inclus dans le texte final.
Résolution sur la protection des sols
La protection des sols est une politique de bon sens pour protéger notre écosystème. Ce texte aborde de façon constructive l’aspect transfrontalier en proposant l’adoption de mesures communes entre des États frontaliers. Certains de nos amendements ont été votés en ce sens. Cependant, ce texte va trop loin en voulant imposer à l’agriculture un cadre juridique commun sur de nombreux éléments (objectifs, ressources financières, etc.). Je me suis donc abstenu.
J’ai voté contre la création de ce certificat sanitaire européen pour trois raisons: il est inutile, puisque rien n’empêche les États d’exiger des voyageurs des certificats de vaccination ou des tests PCR pour accéder à leur territoire (cf. règlement sanitaire international de l’OMS); il est fédéraliste, puisqu’il offre un prétexte à l’UE pour s’immiscer dans le domaine régalien du contrôle des frontières nationales; et il est dangereux, car il pourrait être utilisé par certains États pour conditionner l’accès à certains lieux publics (cinémas, spectacles, restaurants...), ce qui serait liberticide.
Je me suis abstenu sur ce texte très critiquable par respect des consignes de vote que j'ai reçues.
J'ai voté pour ce rapport car je défends le principe d'une taxation des GAFA. Ces multinationales du numérique profitent en effet de la mondialisation, y compris en période de crise sanitaire, pour s'enrichir en payant très peu d'impôts. Il faut donc mettre fin à cette situation choquante, particulièrement injuste pour les PME qui, elles, payent leurs impôts sans rechigner.
Droits et obligations des voyageurs ferroviaires. Refonte
J’ai voté pour ce rapport, car il améliore la prise en charge des voyageurs et leur donne une meilleure protection juridique sur l'ensemble du réseau ferroviaire européen. Le texte détermine le degré de responsabilité des compagnies ferroviaires en cas de retard et d'annulation des trains ; il vise également à définir les obligations des voyageurs en matière de conditions requises pour prétendre avoir droit à des compensations, des prises en charge ou des remboursements de la part des compagnies ferroviaires.
Fonds européen de la défense 2021–2027
J’ai voté contre ce rapport, car il vise à donner davantage de pouvoir à la Commission européenne dans le domaine de la défense et réduit encore plus les marges de manœuvres des États membres. Ce fonds est le volet industriel d’une volonté politique de tendre vers une défense européenne.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté contre cette résolution car elle constitue une attaque sans nuances contre la Russie, dont elle ignore délibérément les bons aspects. Le Parlement européen s’y aligne hélas totalement sur la position des États-Unis, qui font honteusement pression sur l’Union pour qu’elle renonce au projet de gazoduc Nord Stream 2, qui l’approvisionnerait en gaz russe.
Relations UE-Inde
Si je reconnais l’intérêt stratégique d’un approfondissement de nos relations commerciales avec l’Inde, il n’est pas possible d’en donner mandat aux idéologues de la Commission européenne. Pour cette raison, j’ai préféré m’abstenir sur ce texte.
Fonds pour une transition juste
Je me suis abstenu sur cette proposition modifiée concernant le fonds pour une transition juste car elle diffère peu de la proposition d’origine. Ce fonds, créé pour pallier les conséquences sociales et économiques de la transition vers la neutralité climatique en 2050, soutient des investissements liés à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les contraintes imposées aux États membres et aux entreprises sont importantes mais la France est une économie décarbonée et elle pourrait bénéficier de retombées économiques positives.
Réexamen du Fonds de solidarité de l'Union européenne
J’ai voté pour ce rapport car je soutiens le principe de solidarité entre États membres lors de catastrophes naturelles majeures. L’objectif est d’améliorer le processus d’évaluation des dommages d’une catastrophe naturelle ainsi que les délais de mobilisation des fonds.
Mobilisation of the European Union Solidarity Fund: assistance to Greece and France in relation to natural disasters and to Albania, Austria, Belgium, Croatia, Czechia, Estonia, France, Germany, Greece, Hungary, Ireland, Italy, Latvia, Lithuania, Luxembourg, Montenegro, Portugal, Romania, Serbia, Spain in relation to a public health emergency
J’ai voté pour ce rapport car le Fonds de solidarité de l’UE vise à soutenir financièrement les États membres touchés par des catastrophes naturelles, notamment la Grèce et à la France qui ont subi des catastrophes naturelles régionales en 2020, ainsi qu'à vingt États membres et pays en voie d’adhésion en réponse à l’urgence de santé publique causée par la pandémie de COVID-19.
Défis pour les organisateurs d’événements sportifs dans l’environnement numérique
J'ai voté pour ce rapport car il propose de permettre aux Etats membres de l'UE d'interrompre immédiatement les retransmissions "pirates" sur internet d'événements sportifs en direct. L'objectif est de protéger les organisateurs de ces événements ainsi que les fédérations sportives (et donc les clubs amateurs) qui bénéficient de leurs retombées financières.
Une stratégie européenne pour l'hydrogène
Je me suis abstenu. Certes, je suis favorable à une stratégie intégrant l’hydrogène bas carbone dans la décarbonation de l’économie. Mais ce rapport a le tort de prôner une production quasi exclusive d’hydrogène d’origine renouvelable.
La protection des droits de l’homme et la politique migratoire extérieure de l’UE
J’ai voté contre ce rapport car il est empreint d’une idéologie immigrationniste et droit-de-l’hommiste. Il justifie les déferlements migratoires qui attentent à l’identité, aux mœurs et à la sécurité de nos nations. Un chapitre entier exige la mise sous tutelle de Frontex par un système renforcé de contrôle du respect des dispositifs de respect des droits des migrants.
Rapport sur les rapports 2019-2020 de la Commission sur la Turquie
J’ai voté contre ce rapport car il regrette l’arrêt du processus d’adhésion de la Turquie à l’Union sans remettre en cause son statut de pays candidat, ni le versement des aides qui vont avec. Après le «sofagate», il est un aveu de faiblesse de plus de l’Union européenne face à la Turquie.
Les effets du changement climatique sur les droits de l’homme et le rôle des défenseurs de l’environnement en la matière
J’ai voté contre ce rapport car il est d’abord idéologique. Il ne pose pas la question du débat sur les causes du changement climatique, n’évoque jamais le libre-échange comme un sujet environnemental, ne parle que des droits des populations du tiers-monde et jamais de ceux des Européens. Enfin, le texte valide pleinement la notion de «migrants climatiques», qui permet de légaliser de façon exponentielle une immigration massive.
Incidence de la réglementation de l’Union sur la libre circulation des travailleurs et des services: la mobilité de la main-d’œuvre au sein de l’Union, un instrument pour faire coïncider besoins du marché du travail et compétences
J’ai voté contre ce rapport car il encourage les entreprises européennes à avoir davantage recours aux travailleurs «mobiles» (frontaliers, détachés, migrants). L’esprit du rapport est de condamner toute «discrimination» de l’employeur qui serait basée sur la nationalité du travailleur. Le groupe ID avait déposé une proposition de résolution alternative qui souhaitait faire du travail mobile une exception en cas de déficit de main d’œuvre dans certains secteurs et non la norme.
Résolution sur l’arrêt rendu par la Cour de justice de l’Union européenne le 16 juillet 2020 dans l’affaire C-311/18, Data Protection Commissioner contre Facebook Ireland Ltd et Maximillian Schrems
Je me suis abstenu sur cette résolution car certaines de ses propositions sont de bon sens, notamment celle de renforcer les garanties légales relatives aux transferts de données vers les États-Unis. Mais elles sont contrebalancées par la demande de l’arrêt total des transferts de données outre-Atlantique, qui risque d’avoir des effets économiques et géopolitiques négatifs.
Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne
J’ai voté contre ce rapport car l’élargissement des prérogatives de cette agence des droits fondamentaux qui lutte contre les discriminations se traduirait par un contrôle accru des États membres dans ce domaine.
De nouvelles voies pour une migration économique légale
J’ai voté contre cette résolution car elle est un appel à l’aggravation de la submersion migratoire du continent européen, à un moment où nous sommes confrontés à une crise économique et sociale grave. En proposant des règles européennes pour l’entrée sur le territoire de tous les migrants en recherche d’emploi, elle s’inscrit dans l’idéologie immigrationniste de l’UE et constitue une atteinte grave à la souveraineté des États.
J’ai voté pour ce rapport car il propose de rendre plus efficaces les moyens de contrôle des flux migratoires par les États membres, en développant les systèmes d’information et la coopération judiciaire et policière dans toute l’Union européenne.
Mobilisation du Fonds européen d’ajustement à la mondialisation: licenciements dans l'industrie métallurgique en Allemagne
J’ai voté pour cette utilisation du Fonds européen d’ajustement à la mondialisation car elle offre une aide pour les travailleurs victimes des conséquences économiques néfastes de la mondialisation. Il s’agit en l’espèce de soutenir les salariés de l’industrie automobile allemande, touchés par de nombreuses délocalisations dans les chaînes de production.
Mobilisation du Fonds européen d’ajustement à la mondialisation: licenciements dans les services de transports aériens en Belgique
J’ai voté pour cette utilisation du Fonds européen d’ajustement à la mondialisation car elle offre une aide pour les travailleurs victimes des conséquences économiques néfastes de la mondialisation. Il s’agit en l’espèce de soutenir les salariés du secteur aérien belge, touchés par de nombreux licenciements liés à la chute d’activité dans le contexte de la pandémie de coronavirus.
Mobilisation du Fonds européen d’ajustement à la mondialisation: licenciements dans le secteur du transport aérien aux Pays-Bas
J’ai voté pour cette utilisation du Fonds européen d’ajustement à la mondialisation car elle offre une aide pour les travailleurs victimes des conséquences économiques néfastes de la mondialisation. Il s’agit en l’espèce de soutenir les salariés du secteur aérien néerlandais, touchés par de nombreux licenciements liés à la chute d’activité dans le contexte de la pandémie de coronavirus.
Mobilisation du Fonds européen d’ajustement à la mondialisation: licenciements dans le secteur du transport aérien en Finlande
J'ai voté pour cette utilisation du Fonds européen d’ajustement à la mondialisation car elle offre une aide pour les travailleurs victimes des conséquences économiques néfastes de la mondialisation. Il s’agit en l’espèce de soutenir les salariés du secteur aérien finlandais, touchés par de nombreux licenciements liés à la chute d’activité dans le contexte de la pandémie de coronavirus.
J’ai voté contre les propositions de certificats COVID numériques car elles souhaitent imposer aux Européens qui souhaitent se déplacer librement soit de se faire vacciner, soit d’avoir un test négatif, soit de prouver un rétablissement récent de la maladie. Ce dispositif inefficace n’est pour l’UE qu’un moyen d’imposer ses exigences aux États membres, pourtant plus qualifiés pour gérer de la crise sanitaire.
J’ai voté contre la proposition de certificat COVID numérique car ce dispositif inefficace n’est pour l’UE qu’un moyen d’imposer ses exigences aux États membres, pourtant plus qualifiés pour gérer de la crise sanitaire.
Politique de la concurrence - rapport annuel 2020
Je me suis abstenu sur ce rapport annuel sur la politique de concurrence car son contenu est de qualité très inégale. Il dresse le constat évident que les accords de libre-échange ont été néfastes pour l’agriculture européenne, tout en fixant l’objectif incohérent de parvenir à un marché commun encore plus ouvert.
La dimension de genre dans la politique de cohésion
Je me suis abstenu sur ce rapport car il peine à apporter la preuve de sa pertinence. À essayer de rapprocher la politique de cohésion et la dimension de genre, le texte se perd dans des considérations nébuleuses comme le nouveau concept « SHRH » sur les droits reproductiles (sic) et sexuels, qui n’appartiennent pas aux compétences de l’Union européenne.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté contre ce texte car il n’a d’autre objectif que de donner à l’Union européenne un rôle diplomatique exclusif au sein de l’ONU, la substituant ainsi aux États membres. Ce texte est un danger pour la place de la France dans les négociations diplomatiques mondiales, notamment pour sa place au sein du Conseil de sécurité de l’ONU.
Projet de règlement du Parlement européen fixant le statut et les conditions générales d’exercice des fonctions du Médiateur européen (statut du Médiateur européen) et abrogeant la décision 94/262/ECSC, CE, Euratom
J’ai voté pour ce rapport car il permettra au médiateur d’effectuer plus efficacement et en toute transparence son travail. Il pourra obtenir plus facilement les documents dans le cadre de ses enquêtes sur les dysfonctionnements administratifs des institutions et organismes de l’Union européenne.
J’ai voté pour cette modification de règlement car elle vise à donner le temps à l’industrie d’achever la production et la commercialisation de moteurs avant l’entrée en vigueur des nouvelles règles sur les émissions polluantes.
Résolution sur le conflit d’intérêts impliquant le Premier ministre de la République tchèque
Je me suis abstenu sur ce texte car il met en accusation le chef du gouvernement tchèque, M. Babis, pour de potentiels conflits d’intérêts entre son mandat politique et ses précédentes fonctions de dirigeant de groupe agro-industriel. Je souhaite protéger les intérêts des contribuables européens, mais je refuse de me prononcer sur la légitimité démocratique de M. Babis, qui appartient à l’appréciation des seuls citoyens tchèques.
Résolution sur le thème «Relever le défi mondial de la COVID-19: les effets d’une dérogation à l’accord de l’OMC sur les ADPIC, en ce qui concerne les vaccins, le traitement, le matériel et l’augmentation des capacités de production et de fabrication dans les pays en développement»
J’ai voté contre ce rapport car il demande la levée des brevets sur les vaccins. Cette mesure serait inutile, car la plupart des pays émergents ne sont de toute façon pas en capacité de produire des vaccins aussi sophistiqués. De plus, cela serait préjudiciable à l’innovation, car cela dissuaderait l’investissement dans la recherche en matière de santé. La solution serait de ne pas lever ces brevets, mais d’envoyer une part de notre production aux pays qui en ont besoin.
Résolution sur le règlement d’exécution (UE) 2021/621 de la Commission du 15 avril 2021 modifiant le règlement (UE) n° 37/2010 afin de classifier la substance «imidaclopride» en ce qui concerne sa limite maximale de résidus dans les aliments d’origine animale
J’ai voté pour cette objection à l’augmentation des limites maximales autorisées de résidus d’imidaclopride, car cette substance est classée comme dangereuse pour l’environnement et très toxique pour la vie aquatique.
Résolution sur le règlement d’exécution (UE) 2021/745 de la Commission du 6 mai 2021 modifiant le règlement d’exécution (UE) nº 540/2011 en ce qui concerne la prolongation de la validité de l’approbation des substances actives sulfate d’ammonium et d’aluminium, silicate d’aluminium, beflubutamid, benthiavalicarb, bifénazate, boscalid, carbonate de calcium, captane, dioxyde de carbone, cymoxanil, diméthomorphe, éthéphon, extrait de l’arbre à thé, famoxadone, résidus de distillation de graisses, acides gras de C7 à C20, flumioxazine, fluoxastrobine, flurochloridone, folpet, formétanate, acide gibbérellique, gibbérellines, heptamaloxyloglucan, protéines hydrolysées, sulfate de fer, métazachlore, métribuzine, milbémectine, Paecilomyces lilacinus - souche 251, phenmedipham, phosmet, pirimiphos-méthyl, huiles végétales/huile de colza, hydrogénocarbonate de potassium, propamocarbe, prothioconazole, sable quartzeux, huile de poisson, répulsifs olfactifs d’origine animale ou végétale/graisses de mouton, S-métolachlore, phéromones de lépidoptères à chaîne linéaire, tébuconazole et urée
J’ai voté pour cette objection à l’extension de la période d’autorisation du flumioxazine, car c’est une substance toxique pour la reproduction et un perturbateur endocrinien.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté contre ce rapport car il instrumentalise l’état de droit à des fins politiques. L’Union européenne cherche à faire plier les États réfractaires à ses injonctions, comme la Pologne et la Hongrie, par un mécanisme de conditionnalité. J’ai voté pour la résolution alternative du groupe Identité et Démocratie, la seule respectueuse des traditions juridiques et culturelles des nations européennes.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
Je me suis abstenu sur cette résolution car elle n’aura pour effet que de détériorer les relations de l’UE avec Cuba, empêchant ainsi toute perspective de dialogue. On ne peut pas oublier certaines violences déplorables dans le pays, mais l’UE dépasse ici son domaine de compétence en s’ingérant dans des affaires qui ne la concernent pas.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté pour cette résolution car elle soulève à juste titre un certain nombre de problèmes existants en Afghanistan depuis le début de la guerre : violation des droits des femmes et des enfants, travail forcé, abus sexuels, violences à l’égard des femmes et des journalistes, insécurité alimentaire, insuffisance des soins de santé... Le terrorisme islamique fait peser sur le pays une menace considérable que nous devons dénoncer.
Résolution sur l’initiative citoyenne «End the Cage Age»
Je me suis abstenu sur la résolution car elle vise à supprimer dans un temps très court toute utilisation des cages dans les élevages de l’Union européenne. Je ne suis pas opposé à une réduction progressive de ce mode d’élevage. Mais les éleveurs, notamment de lapins et de volailles, ont fait beaucoup d’efforts pour agrandir et adapter les cages aux comportements naturels des animaux. Une interdiction à court terme serait un danger pour la viabilité de leurs exploitations.
Paiements transfrontaliers dans l’Union. Codification
J’ai voté pour cette proposition car elle s’inscrit dans l’objectif général de simplification et de clarté du droit de l’Union. Elle se limite à une codification de textes existants à laquelle je suis favorable.
Projet de règlement du Parlement européen fixant le statut et les conditions générales d’exercice des fonctions du Médiateur européen (statut du Médiateur européen) et abrogeant la décision 94/262/ECSC, CE, Euratom
J’ai voté pour cette réforme car elle permettra au médiateur européen d’être plus efficace. Il pourra notamment s'autosaisir sur les dysfonctionnements des institutions et organismes de l’Union européenne, et obtenir plus facilement les documents nécessaires à ses enquêtes. Il y en a bien besoin, même si ce ne sera pas une solution miracle.
Le rôle de la coopération au développement et de l’aide humanitaire de l’Union face aux répercussions de la pandémie de COVID-19
Je me suis abstenu sur ce rapport car, sous prétexte de lutter contre la pandémie de Covid, il reprend des revendications déjà exprimées sur l’aide au développement et l’aide humanitaire. L’UE est la première donatrice mondiale et une augmentation du budget de l’aide humanitaire ne peut être votée sans garanties de bonne gestion de la part des bénéficiaires.
Loi européenne sur le climat
J’ai voté contre ce rapport car on peut légitimement douter du réalisme de son objectif de neutralité climatique et du caractère prétendument positif de ses effets sur notre économie. Je crois plutôt qu'il veut mettre en place une écologie punitive qui bouleversera notre mode de vie sans améliorer pour autant le sort de la planète, puisque rien n'est fait par ailleurs pour lutter contre le libre-échange mondialisé qui est le premier facteur de pollution.
Entreprise commune européenne pour le calcul à haute performance
J’ai voté pour ce rapport car l’entreprise commune qui y est proposée permettra la mise en commun des ressources européennes afin de développer la technologie des supercalculateurs de données. Cela permettra à l’Union européenne de devenir l’un des premiers acteurs mondiaux du calcul à haute performance.
Situation de la santé et des droits sexuels et génésiques dans l’Union européenne, dans le contexte de la santé des femmes
J’ai voté contre ce rapport scandaleux car sous prétexte de lutter pour la santé des femmes, il s’ingère dans des compétences qui n’appartiennent pas à l’Union européenne. La santé, la reproduction, l’éducation sexuelle ou encore l’avortement sont des sujets qui relèvent exclusivement de l’appréciation souveraine de chaque État. Ce n'est pas à une poignée de technocrates et d’européistes exaltés de nous dicter notre conduite.
Rapport sur les rapports 2019-2020 de la Commission sur la Bosnie-Herzégovine
J’ai voté contre ce rapport car il marque clairement une volonté d’intégration de la Bosnie-Herzégovine dans l’Union européenne. Les autorités bosniaques, en plus de problèmes sérieux de corruption, font preuve de grande complaisance à l’égard des migrants, faisant du pays un point de passage majeur vers l’UE.
Utilisation de technologies par des prestataires de services de communications interpersonnelles non fondés sur la numérotation en vue du traitement des données à caractère personnel et autres, afin de lutter contre la pédopornographie en ligne (dérogation temporaire à certaines dispositions de la directive 2002/58/CE)
J’ai voté pour ce rapport car, tout en continuant à protéger la vie privée des utilisateurs d’internet, il permet de lutter efficacement contre la pédophilie. Il facilite en effet l'identification et le signalement des pédophiles.
Reconnaissance des qualifications professionnelles dans la navigation intérieure: mesures transitoires pour la reconnaissance des certificats de pays tiers
J’ai voté contre ce rapport car il consiste à autoriser la Commission à mettre en place un système de reconnaissance des documents de pays tiers comme la formation professionnelle pour des membres d’équipage qualifiés pour exercer une activité de navigation intérieure sur les fleuves européens, ce qui favoriserait une concurrence déloyale comme la fraude au travailleur détaché.
Budget rectificatif 2/2021: excédent de l'exercice 2020
J’ai voté contre ce rapport car il vise à inscrire au budget 2021 l’excédent de l’exercice 2020. Or, chaque excédent budgétaire devrait être reversé dans son intégralité aux États membres qui financent le budget européen.
Incidences et retombées commerciales de l’épidémie de COVID-19
J’ai voté pour cette résolution car elle rappelle l’urgence de tout mettre en œuvre pour relancer l’économie à la suite de la crise sanitaire du Covid-19. Certaines propositions vont dans le bon sens, comme celles de relocaliser nos industries chez nous et de mieux surveiller les investissements étrangers (notamment chinois et qataris) en Europe.
Modifications du règlement intérieur du Parlement concernant les articles 99, 197, 213, 214, 222, 223, 230 et 235, l'annexe V et l'ajout d'un nouvel article 106 bis
J’ai voté contre ce rapport car le nouveau règlement porte atteinte aux droit des minorités politiques du Parlement européen sur plusieurs points comme le non renouvellement des délégations à la mi mandat, moyen facile d’assurer la mainmise des grands groupes sur ces délégations pour cinq ans, ou la suppression de la motion d’irrecevabilité , outil qui intéresse au premier chef les groupes d’opposition.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du maïs génétiquement modifié 1507 × MIR162 × MON810 × NK603 ou du maïs génétiquement modifié combinant deux ou trois des événements uniques 1507, MIR162, MON810 et NK603, de produits consistant en ces maïs ou produits à partir de ceux-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
J’ai voté pour cette objection car elle est basée sur le principe de précaution tant que l’innocuité des substances concernées n’est pas établie.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission renouvelant l’autorisation de mise sur le marché de produits contenant du maïs génétiquement modifié Bt 11 (SYN-BTØ11-1), consistant en ce maïs ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
J’ai voté pour cette objection car elle est basée sur le principe de précaution tant que l’innocuité des substances concernées n’est pas établie.
Mécanisme pour l’interconnexion en Europe 2021–2027
Je me suis abstenu sur ce rapport car le mécanisme pour l’interconnexion en Europe permet de financer des projets importants dans les secteurs du transport, de l’énergie ou du numérique. Pour autant, la concurrence féroce qui existe au sein de l’Union dans ces matières laisse craindre que le mécanisme profitera davantage à d’autres pays que la France, ce qui m’incite à la prudence.
Dispositions nécessaires à la mise en œuvre du protocole, annexé au traité instituant la Communauté européenne, relatif aux conséquences financières de l’expiration du traité CECA et au Fonds de recherche du charbon et de l’acier
J’ai voté pour ce rapport, car il propose des solutions techniques pour maintenir l’efficacité des avoirs de la Communauté européenne du charbon et de l’acier, qui permet d’investir dans des projets de recherche dans les secteurs de l’acier et du charbon.
Système d'information sur les visas (VIS): traitement des visas
J’ai voté pour ce texte car le système d’information sur les visas permet un contrôle accru des passages aux frontières extérieures de l’UE par une aide apportée aux autorités nationales concernées. Il permet ainsi de lutter contre l’immigration illégale, les activités frauduleuses et criminelles.
Coopération UE-OTAN dans le cadre des relations transatlantiques
J’ai voté contre ce rapport car il s’attache à démontrer la prétendue nécessité de la coopération de l’Union européenne avec l’OTAN. Je refuse cette soumission de la France aux États-Unis : notre politique de défense doit rester nationale.
Vieillissement de la population du vieux continent - possibilités et enjeux liés à la politique du vieillissement de la politique après 2020
J’ai voté contre ce rapport car sous prétexte de s’attaquer au problème démographique de vieillissement de la population européenne, il propose des solutions scandaleuses. Il fait notamment de l'immigration un remède et prône le communautarisme en demandant à ce que soient traitées inégalement les personnes des différents groupes « ethniques et raciaux » présents dans l’UE.
Résolution sur le régime mondial de sanctions de l’UE en matière de droits de l’homme (loi Magnitsky de l’UE)
J’ai voté contre cette résolution car elle entend faire appliquer par la force la conception européenne des droits de l’homme dans le monde entier. L’Union européenne fait preuve d’arrogance en demandant à ce que la sanction soit le principe fondateur de sa politique étrangère, alors que l'exemple de la Russie, qui a résisté à l'embargo européen, prouve qu'elle est inefficace.
Rapport annuel sur le fonctionnement de l'espace Schengen
J’ai voté contre ce rapport car il déplore la réintroduction des contrôles aux frontières intérieures alors même que la pandémie de Covid a démontré leur utilité. Il appelle d’autre part à la submersion migratoire en demandant l’élargissement de l’espace Schengen et en faisant l’éloge de l’immigration.
Agence européenne des médicaments
J’ai voté pour ce texte car il se donne pour objectif de renforcer le rôle de l’Agence européenne des médicaments dans le but d’améliorer la capacité de réaction européenne face aux crises comme celle de la COVID-19.
Programme d'action de l’Union pour l'environnement (2021-2030)
J’ai voté contre ce programme car il tombe dans les travers habituels de l’Union européenne. Il fait à la fois preuve d’irréalisme, en proposant une date butoir très courte pour la fin des subventions aux énergies fossiles, et d’un parti pris idéologique en multipliant les références au genre pourtant sans aucun rapport avec le sujet de l'environnement.
Résolution sur la situation au Nicaragua
Je me suis abstenu sur cette résolution car elle évoque de justes constats sur la situation inquiétante de certains droits au Nicaragua, comme la liberté d’expression ou le respect de l’opposition politique. Pour autant, la liste des sanctions ainsi que l’ingérence dans le processus électoral du pays vont trop loin.
Protection communautaire des obtentions végétales: prorogation de la durée pour les espèces d’asperges ainsi que pour les groupes d’espèces des bulbes à fleurs, des plantes ligneuses à petits fruits et des plantes ligneuses ornementales
J’ai voté pour ce rapport car il renforce la protection de certaines variétés végétales, en particulier les espèces d’asperges. Cela va dans le sens d’une plus grande considération de l’importance de la recherche en agriculture, dont nous avons plus que jamais besoin.
Résolution sur les droits des personnes LGBTIQ dans l’Union européenne
J’ai voté contre cette résolution car elle est une grave atteinte à la souveraineté des États membres, en appelant à une législation européenne harmonisée sur la reconnaissance du mariage homosexuel et des adoptions homoparentales. La famille n’est pas une compétence de l’Union européenne !
Budget rectificatif 3/2021: Réserve d'ajustement au Brexit
J’ai voté pour ce rapport car il met en place un fonds destiné aux États membres les plus touchés par les conséquences économiques du Brexit. Il vise en particulier les PME du secteur de la pêche artisanale, très importantes pour la France.
J’ai voté pour ce rapport car il appelle au maintien des dispositifs européens de sécurité des voyageurs empruntant le tunnel sous la Manche, dans l’attente de la négociation d’accords bilatéraux entre la France et le Royaume-Uni.
Contrôles officiels effectués sur les animaux et les produits d’origine animale exportés par des pays tiers dans l’Union afin de garantir le respect de l’interdiction de certaines utilisations d’antimicrobiens
J’ai voté pour ce rapport car il permet de renforcer les contrôles sur les produits d’origine animale en provenance des pays tiers, afin qu’ils respectent nos normes sanitaires sur l’utilisation d’antimicrobiens. Cela permettra notamment de favoriser la consommation de viande française.
Réserve d'ajustement au Brexit
J’ai voté pour ce rapport car il soutient la création d’un fonds destiné à aider les États membres les plus touchés par les conséquences économiques du Brexit, dont la France.
Directive relative à la carte bleue européenne
J’ai voté contre ce rapport car, sous couvert de faire venir en Europe une main d’œuvre hautement qualifiée, il appelle à une immigration plus importante au sein de l’Union européenne.
Centre européen de prévention et de contrôle des maladies
J’ai voté contre ce texte car il renforce le rôle du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, menaçant ainsi la souveraineté nationale en matière de santé. La santé n’est pas une compétence de l’Union européenne !
Menaces transfrontières graves sur la santé
J’ai voté contre ce texte car il menace la souveraineté nationale en matière de gestion de crises sanitaires. Il promeut le contrôle total de l’Union Européenne sur la gestion des stocks de médicaments et sur les restrictions sanitaires à mettre en place, aux dépends des volontés nationales.
Accord UE/Corée: services aériens
J’ai voté pour cet accord car il permettra d’offrir une sécurité juridique aux compagnies aériennes et améliorera la connectivité entre l’Union et l’Asie.
Une nouvelle stratégie UE–Chine
J’ai voté contre ce rapport car la politique commerciale française s’en trouvera menacée au bénéfice de l’Allemagne. De plus, il promeut un atlantisme forcené et une défiance vis-à-vis de la souveraineté des États.
Orientation des relations politiques entre l’UE et la Russie
J’ai voté contre ce rapport car il réitère les accusations classiques de l’Union envers la Russie: déstabilisation de la démocratie en Europe, attitude en Crimée et en Ukraine, crimes contre son peuple... Je condamne à la fois la volonté de ce texte d’élargir l’UE et de s’ingérer dans les affaires de la Russie.
Lignes directrices pour les politiques de l’emploi des États membres
J’ai voté contre ce rapport car il favorise le recours au travail détaché, menaçant ainsi les travailleurs français. De plus il défend l’idée «d’inclusion sociale des groupes sous-représentés sur le marché du travail» par la mise en place de quotas, principe communautariste auquel je m’oppose.
Résolution sur la situation en Afghanistan
J’ai voté contre cette résolution car elle fait de l’Union européenne une force diplomatique majeure, alors qu’il n’en est rien. De plus, celle-ci vise à élargir les voies migratoires en favorisant l’immigration afghane au sein de l’UE.
Résolution sur la situation au Liban
J’ai voté contre cette résolution, car elle se sert une fois de plus de la menace de sanctions comme d’un outil de politique étrangère, alors qu’elle est inefficace. De plus, le texte est mensonger lorsqu’il prétend que le fardeau des réfugiés au Liban est de l’entière responsabilité du gouvernement syrien.
Le rôle de la politique de développement face à la perte de biodiversité dans les pays en développement, dans le contexte de la réalisation du programme de développement durable à l’horizon 2030
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, la perte de biodiversité dans les pays en développement est préoccupante et posera des problèmes majeurs à l’avenir. Mais en proposant l’adoption de nombreux textes européens et internationaux, ce rapport entend s’ingérer dans les affaires des pays visés, alors qu’un dialogue entre autorités nationales serait préférable.
L’intelligence artificielle en droit pénal et son utilisation par les autorités policières et judiciaires dans les affaires pénales
J’ai voté contre ce rapport car il n’a pour objectif que de critiquer les forces de police et de promouvoir une vision laxiste du maintien de l’ordre. Très loin du sujet initial de l’intelligence artificielle, il instrumentalise par exemple l’affaire George Floyd pour demander des plans nationaux de lutte contre le racisme dans la police et la justice.
Cadre politique de l’Union en matière de sécurité routière pour la décennie d’action 2021-2030 – Recommandations pour les prochaines étapes de la campagne «Vision Zéro»
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, je soutiens son objectif d’œuvrer en faveur de la sécurité routière. Mais les propositions qu’il formule se contentent d’accorder davantage de compétences à la Commission européenne, notamment par la réaffectation d’une partie des budgets nationaux vers un fonds européen.
Résolution sur le règlement d’exécution (UE) n° 2021/1449 de la Commission du 3 septembre 2021 modifiant le règlement d’exécution (UE) n° 540/2011 en ce qui concerne la prolongation de la validité de l’approbation des substances actives amidosulfuron, bifénox, chlorméquat, chlorotoluron, clofentézine, clomazone, cyperméthrine, daminozide, deltaméthrine, dicamba, difénoconazole, diflufénican, diméthachlore, étofenprox, fenoxaprop-P, fenpropidine, fludioxonyl, flufénacet, fosthiazate, huile de paraffine, huiles de paraffine, hydroxy-8-quinoléine, indoxacarbe, lénacile, MCPA, MCPB, nicosulfuron, penconazole, phénylphénol-2 (y compris ses sels comme le sel de sodium), piclorame, propaquizafop, prosulfocarbe, quizalofop-P-éthyle, quizalofop-P-téfuryle, soufre, tétraconazole, triallate, triflusulfuron et tritosulfuron
J’ai voté pour cette objection de mise sur le marché des substances actives contestées car, conformément au principe de précaution, nous n’avons pas de garantie sur leur innocuité.
Critères d’examen technique permettant de déterminer à quelles conditions une activité économique peut être considérée comme contribuant substantiellement à l’atténuation du changement climatique ou à l’adaptation à celui-ci et si cette activité économique ne cause de préjudice important à aucun des autres objectifs environnementaux
J’ai voté pour cette objection car elle critique le fait que le pacte vert a exclu le nucléaire des sources d’énergies considérées comme favorables à l’environnement. Sans en ignorer les risques, il est nécessaire de défendre cette industrie stratégique pour la France, gage de son indépendance énergétique
L’avenir des relations UE–États-Unis
J’ai voté contre ce rapport car il loue comme d’habitude de façon excessive la relation Union/États-Unis dans tous ses aspects: libre-échange, OTAN, droits de l’homme... L’Union y est clairement considérée comme une vassale des États-Unis, point de vue que je refuse de cautionner.
État des capacités de cyberdéfense de l’Union
J’ai voté contre ce rapport car il se sert des enjeux majeurs que pose le sujet de la cyberdéfense pour promouvoir l’Europe de la défense et la tutelle de l’OTAN sur les capacités militaires des États membres.
L'Arctique: perspectives, problématiques et enjeux de sécurité
J’ai voté contre ce rapport car, derrière des bonnes intentions de façade concernant la préservation de la région Arctique, l’Union démontre une nouvelle fois sa volonté de renforcer son alliance avec les États-Unis et de durcir ses relations avec la Russie.
Union bancaire – rapport annuel 2020
J’ai voté contre ce rapport, car il n’est qu’un énième et inutile texte félicitant la politique de l’UE en matière bancaire, sans émettre aucune critique ni proposition nouvelle.
Politiques sociales et de l’emploi de la zone euro pour 2021
J’ai voté contre ce rapport car il s’oppose à l’indépendance des États membres dans la définition de leurs politiques sociales et d’emploi. Il crée des conditions supplémentaires pour l’octroi de fonds européens, ce qui est une façon pour l’UE de s’immiscer dans un domaine dans lequel elle n’a pourtant aucune compétence.
Protéger les travailleurs contre l'amiante
J’ai voté pour ce rapport car il permettra de former et protéger les travailleurs face aux dangers de l’amiante, ainsi que de mieux les indemniser en cas de maladie professionnelle qui en découle.
Les relations politiques et la coopération entre l’UE et Taïwan
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes il décrit objectivement les atouts économiques de Taïwan, mais il omet un élément primordial : nos relations en matière d’investissements bénéficient beaucoup plus à l’économie taïwanaise qu’à l’économie de l’UE.
Budget général 2022: toutes sections
J’ai voté contre ce budget, car il promeut le financement de mesures auxquelles je suis radicalement opposé, comme l’attribution de fonds à la Turquie, ou encore pour l’immigration, l’asile et l’intégration.
Entreprises communes dans le cadre d'Horizon Europe
J’ai voté pour ce rapport car il vise à renforcer la compétitivité de nos entreprises et la mise en place d’un leadership européen dans de nombreux domaines clés. Il sera également bénéfique pour nos PME qui participeront aux écosystèmes industriels liés aux activités des entreprises communes.
Résolution sur la situation en Tunisie
J’ai voté contre cette résolution car elle s’ingère dans les affaires démocratiques tunisiennes en critiquant l’énergie du nouveau président Kaïs Saïed. Il a été élu par le peuple dans le but de contrer la dérive islamiste des Frères musulmans et de lutter contre la corruption dans son pays, ce qui semble effrayer la majorité du Parlement européen.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté contre cette résolution car elle vise à conditionner les aides accordées par les États membres à leurs entreprises au strict respect des différents accords environnementaux conclus par l’UE. C’est une soumission forcée des États à l’idéologie écolo-bobo qui aura des conséquences économiques et sociales désastreuses si l’on n’y résiste pas.
Décharge 2019 : Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (FRONTEX)
J’ai voté contre ce rapport car il refuse d’accorder la décharge financière à l’agence Frontex, alors que différentes enquêtes internes ont conclu qu’il n’y avait aucune trace de mauvaise gestion financière. Cette agence est en fait attaquée par la gauche européenne pour ses tentatives, d’ailleurs insuffisamment efficaces, de refouler les migrants.
Déclarations pays par pays
J’ai voté pour ce rapport car il est nécessaire de combattre l’optimisation fiscale des entreprises multinationales. Nous avons besoin de plus de transparence dans les stratégies fiscales des grandes entreprises et d’un réel pouvoir de sanction pour les États membres.
Partenariat européen pour la métrologie
J’ai voté pour ce rapport car le partenariat européen dans le domaine de la métrologie permettra d’accroitre la compétitivité des solutions métrologiques européennes, tout en assurant la participation des PME, des universités et des organismes de recherche à cet objectif.
Agence de l’Union européenne pour l’asile
J’ai voté contre ce rapport car il propose de créer une nouvelle agence de l’UE qui sera responsable des questions d’asile. Cela réduira encore davantage les possibilités d’action des États membres contre la submersion migratoire, ce qui est inacceptable.
Menaces transfrontières graves sur la santé
J’ai voté contre ce rapport car il met en place une politique européenne de gestion de crise sanitaire en créant notamment une nouvelle agence européenne, et en s’efforçant de déposséder les États membres de leurs compétences de décision en cas de menace sanitaire.
Renforcer la démocratie ainsi que la liberté et le pluralisme des médias dans l’UE: l’utilisation abusive d’actions au titre du droit civil et pénal pour réduire les journalistes, les ONG et la société civile au silence
J’ai voté contre ce rapport car sous prétexte de lutter contre les « poursuites-bâillons », pratique qui consiste à intimider les journalistes en les attaquant en justice, il vise à criminaliser les « discours de haine », c’est à dire les discours hostiles à l’UE et à sa folie immigrationniste.
L'espace européen de l'éducation: une approche globale commune
J’ai voté contre ce rapport car je rejette totalement sa volonté d’accroître la mainmise de l’UE sur l’éducation, ainsi que ses prises de positions idéologiques relatives à «l’inclusion sociale des migrants» et à la lutte contre le «populisme».
Partis politiques européens - rapport 2021
J’ai voté contre ce rapport car il impose à tous les partis politiques européens de s’inscrire dans un cadre de « valeurs européennes », sous peine de sanctions.
Aide aux plans stratégiques devant être établis par les États membres dans le cadre de la politique agricole commune («plans stratégiques relevant de la PAC») et financés par le Fonds européen agricole de garantie (FEAGA) et par le Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader) 2021–2027
J’ai voté pour ce rapport car les « plans stratégiques nationaux » qu’il institue permettront à chaque État membre de décider de sa propre politique en matière d’agriculture. C’est une occasion pour la France d’œuvrer pour une amélioration des conditions de vie et de travail de ses agriculteurs.
Politique agricole commune (PAC) 2021–2027
J’ai voté pour ce rapport car il entend protéger nos produits agricoles et nos savoir-faire grâce aux indications géographiques dans le système de libre-échange mondialisé. Il soutient également les outils d’organisation des marchés, en permettant notamment aux agriculteurs d’y prendre une place plus importante.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté contre ce rapport car le budget 2022, qu’il soutient, prévoit encore et toujours de financer des politiques que je combats : migration, financement de la Turquie, programmes d’élargissement de l’UE, Fonds pour l’asile et l’intégration... L’argent de l’UE devrait servir à protéger les citoyens des États membres plutôt qu’à organiser leur insécurité !
Budget rectificatif 5/2021: aide humanitaire aux réfugiés en Turquie
J’ai voté contre ce rapport car il approuve le soutien financier de l’UE à la Turquie pour la gestion des migrants. Il est scandaleux que Bruxelles utilise l’argent des États membres pour financer Erdogan et ses politiques anti-occidentales au lieu de garantir la sécurité des Européens !
Budget rectificatif 6/2021: doses supplémentaires de vaccin en faveur des pays à revenu faible et à revenuintermédiaire de la tranche inférieure, renforcement du MPCU et autres ajustements desdépenses et des recettes
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, je soutiens la volonté de venir en aide aux pays les plus pauvres touchés par le covid. La controverse scientifique autour du vaccin Astrazeneca devrait cependant nous inciter à la prudence : ce vaccin est réservé en France aux plus de 55 ans alors que les populations des pays bénéficiaires, en particulier en Afrique, sont majoritairement jeunes.
Une stratégie pharmaceutique pour l’Europe
J’ai voté contre ce rapport car, en contradiction avec son objectif de lutte pour l’indépendance dans le domaine pharmaceutique, il met en place un marché unique du médicament, dont la crise du Covid-19 a pourtant démontré les failles.
Politique et législation en matière de migration légale
J’ai voté contre cette résolution car sous prétexte de lutter contre le vieillissement de la population et l’immigration illégale, elle vise finalement à développer de nouvelles voies légales pour la migration de travail dans l’UE.
Année européenne de la jeunesse 2022
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, son intention est louable : celle de former une jeunesse mieux éduquée participant à la vie démocratique européenne. Malheureusement, les lubies européistes habituelles sont mises en avant comme l'Accord de Paris ou la théorie du genre.
Lutte contre la violence à caractère sexiste: cyberviolence
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes je soutiens sa condamnation des cyberviolences, de plus en plus répandues, comme nous l’a montré l’affaire Mila. Mais la solution principale qu’il propose est inadaptée et reprend l’idéologie habituelle de l’UE: censure de tout discours «antiféministe» ou remettant en cause l’extension des revendications LGBTQIA+.
Prévisibilité pour les États membres et procédures de résolution des contentieux lors de la mise à disposition des ressources propres traditionnelles, de la ressource propre fondée sur la TVA et de la ressource propre fondée sur le RNB
J’ai voté contre ce rapport, car il refuse le mécanisme de réexamen destiné à garantir les droits de contestation des États membres dans la gestion des ressources propres de l’UE.Les rédacteurs estiment qu’il est nécessaire de discipliner financièrement les États membres, ce que je conteste fermement.
Accord de transport aérien CE/États-Unis: protocole modifiant l'accord
J’ai voté pour ce rapport car il permet d’accorder des garanties aux compagnies aériennes européennes présentes sur le marché nord-américain. Cet accord permettra de contribuer à la reprise économique de nos compagnies aériennes, durement touchées par la crise sanitaire du covid.
Instrument international sur les marchés publics
J’ai voté pour ce rapport car il appelle les partenaires commerciaux de l’UE à faire davantage d’efforts pour ouvrir leurs marchés publics aux entreprises européennes. Je ne pense pas que l’UE soit suffisamment courageuse pour mettre en place une telle proposition, mais je soutiens la proposition dans son principe car elle est favorable à nos entreprises.
J’ai voté en faveur de ce rapport car il vise à approuver les mesures transitoires s’appliquant aux dispositifs médicaux de diagnostic in vitro. Le secteur médical est suffisamment sous pression actuellement pour ne pas lui imposer la mise en place d’un nouveau cadre législatif.
Législation sur les marchés numériques
J’ai voté pour ce rapport car la loi sur les marchés numériques permettra de mettre fin à certaines pratiques déloyales des grandes entreprises, en particulier les GAFAM, qui profitent de leur puissance économique pour imposer leurs règles aux PME du numérique et aux consommateurs.
L'incidence de la criminalité organisée sur les ressources propres de l'UE et sur le détournement des fonds européens, en particulier dans le domaine de la gestion partagée
Je me suis abstenu sur ce texte. Je soutiens son objectif de lutte contre le détournement du budget de l’UE par les réseaux de criminalité organisée. Cependant, la Commission en profite pour accélérer la fédéralisation de l’UE, sans jamais remettre en question la gestion de ses propres institutions, coupables pour certaines de mauvaise gestion financière.
Évaluation des mesures préventives visant à éviter la corruption, les dépenses irrégulières et l’utilisation abusive des fonds de l’Union et des fonds nationaux dans le cas de fonds d’urgence et de domaines de dépenses liés à la crise
J’ai voté contre ce rapport car il prend prétexte de la lutte contre la corruption pour augmenter les crédits aux organismes fédéralistes comme le Parquet européen. Il instrumentalise en outre la notion d’état de droit afin de sanctionner les États membres qui ne se soumettent pas aux diktats idéologiques de l’UE.
Mise en œuvre de la directive sur la performance énergétique des bâtiments
J’ai voté contre ce rapport car il impose des objectifs irréalistes quant à la rénovation des bâtiments. Il est nécessaire d’améliorer la performance énergétique des bâtiments en Europe, mais cela ne pourra se faire que selon le calendrier initié par les États membres et non selon le rythme et les méthodes directives de Bruxelles.
Nouvelles orientations pour l'action humanitaire de l'Union
J’ai voté contre ce rapport car il exige une contribution de chaque État membre aux efforts en matière d’aide humanitaire. Sans contester la réalité des besoins mondiaux d’aide humanitaire, la contribution des États doit rester fondée sur une base volontaire.
Délibérations de la commission des pétitions en 2020
J’ai voté pour ce rapport car il décrit objectivement l’activité de la commission des pétitions du Parlement européen. Il reprend les principales préoccupations exprimées par les citoyens des États membres, tout en demandant davantage de transparence au sein des institutions européennes ainsi que davantage de subsidiarité lors du processus décisionnel.
Résolution sur les droits fondamentaux et l’état de droit en Slovénie, en particulier le retard dans la nomination des procureurs du Parquet européen
J’ai voté contre ce rapport car il critique la Slovénie en matière d’indépendance de la Justice et de liberté des médias, tout en rappelant au pays la nécessité de respecter le droit de l’Union, notamment s’agissant des migrants. C’est une attaque contre un gouvernement qui refuse de se plier aux diktats politiques et moraux de Bruxelles.
Résolution sur la situation au Nicaragua
Je me suis abstenu sur cette résolution. Il est certes évident que la politique du président Ortega est contraire aux droits de ses citoyens. Mais le rapport s’immisce dans les processus politiques internes au Nicaragua et appelle la communauté internationale à accroître la pression sur le régime, ce que je ne peux soutenir.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté contre cette résolution, car elle est une caricature russophobe accumulant les provocations inutiles contre la Russie. Rien n’est dit sur les mafias et la pauvreté qui minent l’Ukraine, alors que le récent rapport de la Cour des comptes européenne pointe la corruption généralisée dans le pays.
Agence européenne des médicaments
J’ai voté pour ce rapport car il reconnait le rôle important de l’Agence européenne des médicaments (EMA) dans la surveillance du marché des médicaments et la lutte contre d’éventuelles pénuries. En cantonnant l’EMA à cette seule mission, il respecte les compétences des États membres en matière sanitaire.
Recommandation à l'intention du Conseil et de la Commission à la suite de l’enquête sur les allégations d’infraction et de mauvaise administration dans l’application du droit de l’Union en ce qui concerne la protection des animaux pendant le transport, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Union
J’ai voté pour cette résolution car elle propose des solutions pour améliorer le bien-être des animaux pendant leur transport. Je partage sa volonté de réduire les temps de trajet car cela encourage la consommation de viande locale. Contrairement à beaucoup d’exploitations de pays tiers, les exploitations familiales françaises sont soucieuses des conditions d’élevage des animaux.
Les défis à relever pour les zones urbaines à l'ère post-COVID-19
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, il fait preuve de bon sens en encourageant la reprise économique dans les villes et dans les métropoles. Mais il cède hélas aux lubies habituelles de l’UE en souhaitant qu’elles deviennent plus «inclusives» et sensibles au «genre».
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission renouvelant l’autorisation de mise sur le marché de produits contenant du coton génétiquement modifié GHB614 (BCS-GHØØ2-5), consistant en ce coton ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
J’ai voté pour cette objection car je suis pour le principe de précaution, surtout lorsqu’il s’agit de la santé des Européens et de la pérennité de leur agriculture. L’analyse bénéfice/risque de ce coton OGM n’est pas satisfaisante, il faut donc s’opposer à sa présence dans l’UE.
Banque centrale européenne - rapport annuel 2021
J’ai voté contre ce rapport car il cherche à soumettre encore davantage l’action de la Banque centrale européenne à l’idéologie du « verdissement », pourtant dangereuse pour notre économie.
Rapport d’exécution sur le bien-être des animaux sur les exploitations
J’ai voté pour ce rapport car il résiste à l'agri-bashing et reconnaît les efforts déjà fournis par les éleveurs européens pour améliorer le bien-être animal, notamment en diminuant le recours aux cages. Il propose en outre de nouvelles améliorations de bon sens, comme par exemple la création d'un étiquetage facultatif "bien-être animal" pour éclairer les consommateurs. Il a enfin le mérite de défendre les élevages français d'oies et de canards destinés à la production de foie gras, dans lesquels les animaux vivent 90% de leur existence à l'air libre.
Activités du Médiateur européen - rapport annuel 2020
J’ai voté pour ce rapport car il émet des critiques justes quant à certaines institutions de l’UE. Il souligne par exemple le manque flagrant de transparence dans la négociation d’achat de vaccins par la Commission européenne ainsi que la signature d’accords de libre-échange, dont les conséquences économiques, sociales et environnementales sont désastreuses.
J’ai voté pour ce rapport car la mise en place d’un système de compensation financière pour SNCF réseau a permis d’amortir considérablement ses pertes liées à la COVID. L’allégement des règles sur les redevances ferroviaires a sauvé une partie de cette industrie sans que les usagers n’en pâtissent.
J’ai voté contre ce rapport car il vise à accorder un milliard d’euros supplémentaire de prêts à l’Ukraine pour l’aider à surmonter ses difficultés. C’est d’autant plus choquant que 17 milliards d’euros ont déjà été donnés à ce pays depuis le début du conflit avec la Russie en 2014, alors que la Cour des comptes européenne a dénoncé la corruption généralisée et la mauvaise utilisation des fonds européens par les dirigeants ukrainiens !
Mise en œuvre de la politique étrangère et de sécurité commune - rapport annuel 2021
J’ai voté contre ce rapport car il s’agit d’une nouvelle tentative de l’Union de fédéraliser les États européens à des fins de sécurité extérieure. Les États membres doivent rester souverains surtout lorsqu’il s’agit de politique extérieure. De plus, ce rapport tend à accentuer les options pro-OTAN à l’heure où les tensions sont au plus haut avec la Russie.
Mise en œuvre de la politique de sécurité et de défense commune - rapport annuel 2021
J’ai voté contre ce rapport car son objectif irréaliste d’une défense commune dessert l’intérêt de la France. De trop grandes disparités militaires et diplomatiques existent en effet entre les États membres de l’Union, ce qui rend illusoire une éventuelle coopération en matière de défense. D’autre part et surtout, la France est une puissance nucléaire qui a les moyens de jouer un rôle de premier plan sur la scène internationale sans avoir besoin de s’inféoder à une organisation étrangère.
Un statut pour les associations et organisations à but non lucratif européennes transfrontalières
J’ai voté contre ce rapport car il considère que les actions des ONG sont naturellement vertueuses et propose donc de leur accorder un statut privilégié. Or la réalité nous montre que les ONG sont pour la plupart pro-européistes et pro-migrants. Encore plus grave, la Cour des comptes européenne a pointé du doigt en 2018 la gestion désastreuse de l’argent versé à ces ONG, soit plus de 11 milliards d’euros dépensés sans aucune transparence.
Comptes économiques régionaux de l’agriculture
J’ai voté contre ce rapport car il délègue la compétence d’établir des statistiques agricoles à la Commission européenne au détriment des autorités nationales. C’est un danger pour les agriculteurs, car leurs données pourront être publiées sans aucun souci de confidentialité, et exploitées pour les surveiller et les contraindre à respecter les exigences déraisonnables du programme «De la ferme à la fourchette».
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
Je me suis abstenu sur ce rapport car il propose d'utiliser l'argent - pourtant utile - du fonds d'ajustement à la mondialisation, pour couvrir les frais administratifs de la Commission de Bruxelles. Celle-ci ferait mieux d'utiliser plus efficacement l'argent dont elle dispose plutôt que de piocher dans les crédits de ceux qui en ont vraiment besoin.
Liste des projets d'intérêt commun de l'Union
J’ai voté contre cette objection car elle vise à interdire tout financement européen des infrastructures utilisant des énergies fossiles. Un tel objectif est contraire à la souveraineté énergétique de la France, qui est pourtant une priorité stratégique dans le contexte actuel.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du coton génétiquement modifié GHB811 (BCS-GH811-4), consistant en ce coton ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
J’ai voté pour cette objection car l’analyse des risques et des conséquences de ce coton OGM n’a pas été suffisamment poussée, ce qui rend dangereuse sa mise sur le marché.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du colza génétiquement modifié 73496 (DP-Ø73496-4), consistant en ce colza ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
J’ai voté pour cette objection car je suis attaché au principe de précaution. Ce colza OGM n’a pas été analysé en profondeur et comporte donc des risques pour la santé humaine et la vitalité des sols.
Programmes d’octroi de citoyenneté et de résidence contre investissement
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes son intention de combattre la corruption, le blanchiment d’argent et l’évasion fiscale est louable. Mais il demande à la Commission européenne de s’immiscer dans des domaines qui doivent relever exclusivement des compétences des États membres, notamment dans l’octroi de la nationalité et des visas.
Un nouveau cadre stratégique de l'UE sur la santé et la sécurité au travail après 2020 (y compris une meilleure protection des travailleurs contre l'exposition à des substances nocives, le stress au travail et les lésions dues aux mouvements répétitifs)
Je me suis abstenu sur ce rapport car sous couvert d’une amélioration de la sécurité au travail, il promeut les migrations de travail, mais aussi la suppression de toute législation nationale qui pourrait entraver les négociations collectives.
Décision sur la constitution, les compétences, la composition numérique et la durée du mandat de la commission spéciale sur l’ingérence étrangère dans l’ensemble des processus démocratiques de l’Union européenne, y compris la désinformation (INGE 2)
J’ai voté contre la reconduction de cette commission spéciale car elle vise à diffamer les nationalistes et à censurer les opinions politiques contraires aux orientations fédéralistes et « progressistes » de l’Union. Elle est d’ailleurs présidée par le député « insoumis » Glucksmann, tout un programme !
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté pour cette création car je suis attaché à la liberté d’enquête parlementaire et à l’exigence démocratique de transparence sur l’affaire Pegasus. Les Français et les Européens ont le droit de connaître la vérité sur cet espionnage dont ils ont été victimes via leurs téléphones portables ! Je siège d’ailleurs personnellement dans cette commission d’enquête afin de garantir son efficacité.
J’ai voté contre ce rapport car il prétend aligner l’ensemble des politiques économiques nationales sur celle de l’Union. Les États membres doivent pouvoir rester maîtres de leurs décisions !
Piles et déchets de piles
J’ai voté pour ce rapport car il vise à protéger l’environnement et la santé humaine grâce au recyclage des piles et des batteries.
J’ai voté pour ce rapport car il propose des ajustements législatifs qui permettront aux États membres d’aider plus facilement les personnes réfugiées fuyant la guerre en Ukraine. Je suis attaché au principe de solidarité dans la gestion de cette crise humanitaire.
J’ai voté pour cette proposition car elle soutient l’accueil des réfugiés ukrainiens. Elle aide particulièrement la Pologne, dont les efforts pour accueillir les réfugiés de cette guerre sont considérables.
Règlement sur l'itinérance
J’ai voté pour ce rapport car il permettra aux Français et aux Européens la continuité d’usage des services mobiles lors de leurs déplacements dans l’UE.
Résolution sur la nécessité d’un plan d’action urgent de l’Union européenne visant à assurer la sécurité alimentaire à l’intérieur et à l’extérieur de l’Union compte tenu de l’invasion de l’Ukraine par la Russie
J’ai voté pour cette résolution car elle propose des solutions d’urgence afin de faire face aux conséquences de la guerre en Ukraine sur notre sécurité alimentaire. Elle propose de renforcer la résilience du secteur agricole européen, en abandonnant en particulier la funeste stratégie environnementale « Farm to Fork », dont les objectifs auraient conduit à la baisse dramatique de notre production agricole.
Infrastructures énergétiques transeuropéennes
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, je soutiens son intention d'investir dans les infrastructures énergétiques en Europe, notamment dans la technologie de l'hydrogène. Mais il se montre trop favorable aux éoliennes, auxquelles je m'oppose fermement.
Orientations pour le budget 2023 - section III
J’ai voté contre ce rapport car certaines lignes de ce budget préparatoire 2023 financent des mesures contraires aux intérêts des États membres, comme par exemple l’accueil des migrants économiques ou encore la «défense européenne».
Mise en œuvre d’actions d’éducation à la citoyenneté
J’ai voté contre ce rapport car l’enseignement est une compétence exclusive des États membres, et il n’est pas question que l’UE se l’approprie. En outre, il ne fait aucun doute que cette « éducation à la citoyenneté » servirait à diffuser la propagande européiste.
Proposition de règlement du Conseil portant élection des membres du Parlement européen au suffrage universel direct, abrogeant la décision du Conseil (76/787/ECSC, CEE, Euratom) et l’acte portant élection des membres du Parlement européen au suffrage universel direct, annexé à cette décision
J’ai voté contre cette résolution car elle franchit une étape supplémentaire vers la fédéralisation européenne que je combats. Mettre en place des listes transnationales reviendrait à rompre avec les souverainetés des États membres pour laisser place à un gouvernement européen d’élus supranationaux.
Polluants organiques persistants
Je me suis abstenu sur ce rapport car l’objectif d’interdire les substances chimiques très polluantes ne peut être atteint dans l’immédiat, certains professionnels expliquant qu’ils ne peuvent pas s’en passer pour l’instant.
Système commun de taxe sur la valeur ajoutée (TVA): prolongation de la période d’application du mécanisme d’autoliquidation facultatif aux livraisons de certains biens et prestations de certains services présentant un risque de fraude et du mécanisme de réaction rapide contre la fraude à la TVA
J’ai voté pour ce rapport car le mécanisme d’autoliquidation est un instrument économique utile. Il permet notamment d’alléger la charge administrative pour les petites sociétés, et d’éviter certaines fraudes internationales.
La persécution des minorités fondée sur les convictions ou la religion
Je me suis abstenu sur ce rapport car malgré son intention louable de défendre les minorités religieuses persécutées, il promeut des idées qui excèdent les compétences de l’UE: théorie du genre, critique du service militaire, ou encore considérations hors de propos sur la filiation et l’éducation.
Rapport sur l'intelligence artificielle à l'ère du numérique
J’ai voté pour ce rapport car j’estime que l’essor de l’intelligence artificielle est une chance à saisir. Les Européens doivent s’emparer de cette technologie innovante en y investissant pour ne pas en laisser le monopole aux puissances mondiales dominatrices que sont les États-Unis, la Chine et la Russie.
Résolution sur le suivi des conclusions de la conférence sur l’avenir de l’Europe
J’ai voté contre cette résolution car elle approuve les conclusions scandaleuses de la «Conférence sur l’avenir de l’Europe». Voulue et téléguidée par le président Macron, cette conférence a pour unique but de promouvoir une vision fédéraliste de l’Union européenne et ne représente en aucun cas les aspirations réelles des peuples européens.
Décharge 2020 : Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA)
J’ai voté contre cette décharge, car l’EFSA présente de sérieuses failles, qui sont un danger pour la sécurité alimentaire des Européens. Elle a par exemple autorisé la mise sur le marché de dizaines de milliers de tonnes de graines de sésame contaminées à l’oxyde d’éthylène.
Décharge 2020 : Agence du GNSS européen (GSA)
J’ai voté pour cette décharge car les projets Galileo et EGNOS sont importants pour la souveraineté des États membres dont tous les systèmes de localisation sont encore dépendants du GPS américain.
Décharge 2020 : Autorité bancaire européenne (ABE)
Je me suis abstenu sur cette décharge car même si l’Agence Bancaire Européenne est un élément essentiel du système de contrôle du secteur financier, on peut déplorer un manque de rigueur dans certaines procédures de passation de marchés.
Décharge 2020 : Budget général de l'UE - 8e, 9e,10e et 11e FED
J’ai voté contre cette décharge car le rapport met l’accent sur le nombre très préoccupant d’erreurs et d’enquêtes pour fraude dans la gestion de ce fonds. C’est d’autant plus préoccupant que les fonds destinés à la coopération au développement ont battu des records à la faveur de la crise de la COVID-19, sans que cela soit toujours justifié.
J’ai voté pour ce rapport car il approuve des mesures utiles destinées à actualiser les règles d’emballage et d’étiquetage des médicaments vétérinaires.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
Je me suis abstenu car cette résolution arrive trop tard après que l’UE a lâché la France dans ses efforts pour lutter contre l’islamisme au Sahel. Elle n’interroge pas la responsabilité de l’Europe dans cet échec et se permet en outre de promouvoir une vision fédéraliste de la politique étrangère.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté contre cette résolution car elle appelle à infliger des sanctions financières contre la Pologne et la Hongrie, prétendument coupables de violer l’État de droit. C’est d’autant plus scandaleux que ces deux États ont besoin d’argent pour loger et nourrir les millions de réfugiés ukrainiens qu’ils ont accueillis.
Feuille de route du SEAE sur le changement climatique et la défense
J’ai voté contre cette résolution car, sous couvert d’écologie, elle nie notre souveraineté nationale en matière de défense. Aucun plan de financement pour la mutation écologique proposée n’est prévu. Les entreprises françaises seraient donc mises en difficulté et en concurrence avec les entreprises chinoises ou américaines.
J’ai voté contre ce rapport car il vise à faire augmenter le coût du carbone dans tous les secteurs de l’économie, afin d’accélérer la décarbonation de l’UE. Cela va affecter négativement la compétitivité des entreprises européennes, déjà soumises à des objectifs climatiques drastiques et à une conjoncture économique difficile.
Fonds social pour le climat
J’ai voté contre ce rapport car le Fonds social pour le climat est en réalité un instrument de surveillance des États membres par la Commission européenne. Les États n’auront aucune possibilité de décider des projets qu’ils souhaitent soutenir car tout sera verrouillé par Bruxelles.
Mécanisme d'ajustement carbone aux frontières
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, je soutiens un mécanisme d’ajustement carbone à nos frontières, qui est une manière de protéger les entreprises européennes de la concurrence déloyale des pays tiers. Cependant, le mécanisme proposé est irréaliste et expose nos entreprises à un important risque de perte de compétitivité, qui n’est pas acceptable dans le contexte économique actuel.
J’ai voté pour ce rapport, car il permet aux États membres d’attribuer une aide d’urgence exceptionnelle aux agriculteurs les plus touchés par les conséquences de la guerre en Ukraine. Cette aide, pouvant aller jusqu’à 15 000 euros par agriculteur, contribuera à contenir la hausse des prix des produits agricoles en diminuant les coûts de production et bénéficiera donc au pouvoir d'achat des consommateurs.
J’ai voté contre ce rapport car il s’ingère dans la souveraineté des États membres en tentant d’harmoniser les politiques nationales en matière de gaz. La question énergétique est extrêmement stratégique et ne doit pas être laissée aux mains de la Commission de Bruxelles.
Certificat COVID numérique de l’UE - citoyens de l'Union
J’ai voté contre ce rapport car il autorise la prolongation du passe sanitaire jusqu’au 30 juin 2023. Je conteste ce passe dans son principe car il restreint de façon disproportionnée la liberté de circulation des Français et des Européens, alors que cela n’est pas justifié par la situation sanitaire.
Certificat COVID numérique de l’UE - ressortissants de pays tiers
J’ai voté contre ce rapport car il autorise la prolongation du passe sanitaire jusqu’au 30 juin 2023. Je conteste ce passe dans son principe car il restreint de façon disproportionnée la liberté de circulation des Français et des Européens, alors que cela n’est pas justifié par la situation sanitaire.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du maïs génétiquement modifié DP4114 × MON 810 × MIR604 × NK603 ou du maïs génétiquement modifié combinant deux ou trois des événements uniques DP4114, MON 810, MIR604 et NK603, de produits consistant en ces maïs ou produits à partir de ceux-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
J’ai voté pour cette objection car nous n’avons aucune garantie sur l’innocuité de ce maïs OGM résistant aux herbicides, ce qui devrait nous inciter à la prudence.
Résolution sur la décision d’exécution (UE) 2022/797 de la Commission du 19 mai 2022 autorisant la mise sur le marché de produits contenant le maïs génétiquement modifié NK603 × T25 × DAS-40278-9 et sa sous-combinaison T25 × DAS-40278-9, consistant en ce maïs et sa sous-combinaison ou produits à partir de ceux-ci, conformément au règlement (CE) no 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
J’ai voté pour cette objection car nous n’avons aucune garantie sur l’innocuité de ce maïs OGM résistant au glyphosate, ce qui devrait nous inciter à la prudence.
Résolution sur l'exploitation illégale des forêts dans l'UE
J’ai voté contre cette résolution, car elle utilise le sujet de l’exploitation illégale de bois dans certaines forêts européennes pour accorder la compétence exclusive de la gestion forestière à la Commission européenne, en créant par exemple un « parquet vert européen ». Cette compétence appartient aux États membres, qu’il aurait été préférable de soutenir dans leur lutte contre les réseaux criminels responsables.
Mise en œuvre et réalisation des objectifs de développement durable (ODD)
J’ai voté contre ce rapport, car il se sert du développement durable pour promouvoir l’idéologie de l’UE. Il fait du respect des objectifs du Pacte vert et des Accords de Paris un préalable indispensable à toute bonne politique. De plus, il prend prétexte de la volonté d’aller encore plus loin dans les objectifs environnementaux, les énergies vertes et les transitions diverses, pour prôner un fédéralisme renforcé.
Rapport sur la mise en œuvre de la facilité pour la reprise et la résilience
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, le programme de la facilité de relance permet d’accorder des crédits aux États membres pour organiser la relance de leur économie suite à la crise sanitaire. Je déplore cependant que Bruxelles s’en serve comme un moyen de pression sur les États qui refusent les politiques imposées par l’UE.
Avenir des relations commerciales UE-Afrique
J’ai voté contre ce rapport car il se sert du noble objectif de soutenir le développement du continent africain grâce au commerce, pour imposer l’idée qu’il faudrait une « gouvernance mondiale » et un partenariat migratoire avec l’Afrique.Or ce sont pour moi 2 lignes rouges que je ne veux pas franchir.
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, je soutiens sa volonté d’imposer des règles aux grandes plateformes pour que cesse le «Far West» numérique. Mais la taxe qu’il fait peser sur elles s’apparente à un impôt européen que je ne peux accepter, car elle alimentera le budget de l’UE au lieu d’être versée aux budgets des États membres.
Législation sur les marchés numériques
J’ai voté pour ce rapport, car il met en place de nouvelles règles pour les marchés numériques, qui profiteront aux entreprises européennes et permettront à terme de contrer la toute-puissance des GAFAM.
La pauvreté des femmes en Europe
J’ai voté pour ce rapport car il invite les États membres à se saisir du sujet préoccupant des femmes pauvres et de leurs enfants en Europe. Il est urgent de réagir car l’inflation du prix des produits de première nécessité expose ces femmes à des difficultés encore plus graves.
Stratégie indo-pacifique dans le domaine du commerce et des investissements
J’ai voté contre ce rapport, car il appelle les États membres à ratifier les accords de libre-échange avec les pays de la zone indopacifique. L’accord récent avec la Nouvelle-Zélande montre que la seule stratégie de l’UE dans cette région consiste à sacrifier les agriculteurs européens, au nom de sa sacro-sainte mondialisation du marché.
Vers une action européenne commune en matière de soins
J’ai voté contre ce rapport, car l’UE y tente d’arracher aux États leur compétence en matière de santé. Elle souhaite définir les politiques publiques de santé dans les États membres alors qu’elle s’est révélée totalement incapable de gérer la crise sanitaire.
La santé mentale dans le monde du travail numérique
J’ai voté contre ce rapport car il vise à transformer les règles en matière de travail dans tous les États membres de l’Union. Je ne nie pas les problèmes qui touchent de nombreux travailleurs européens, mais il appartient aux États et non à l’UE de les régler.
Union bancaire - rapport annuel 2021
J’ai voté contre ce rapport car en plus de ne pas jouer son rôle de réduction du risque de faillite de notre système bancaire, l’union bancaire va demander aux banques d’abonder un nouveau fonds inutile et coûteux.
Modification de l’«acte délégué relatif au volet climatique de la taxinomie» et de l’«acte délégué relatif aux informations à publier en lien avec la taxinomie»
J’ai voté contre cette objection car elle vise à exclure l’énergie nucléaire de la liste des énergies considérées comme «vertes», ce qui dès lors empêcherait tout soutien financier européen à la filière. Or, c’est une énergie largement décarbonée et essentielle à la souveraineté énergétique de la France.
L’Union et la défense du multilatéralisme
J’ai voté contre ce rapport car il appelle à construire un État fédéral européen dans le but de peser dans le jeu multilatéral mondial. Or, je pense au contraire que seule une coopération librement consentie entre les nations européennes sera en mesure de défendre nos intérêts, à l’opposé d’un super-État construit contre la volonté du peuple français.
Question de la sécurité alimentaire dans les pays en développement
J’ai voté pour ce rapport car il vise à garantir la sécurité alimentaire dans les pays en développement. Il est essentiel de faire preuve de solidarité en luttant contre les instabilités économiques, sociales et sécuritaires qui conduisent trop souvent à des situations de famine.
J’ai voté pour ce rapport, car il vise à étendre la période de validité des permis des chauffeurs routiers ukrainiens, évitant ainsi de lourdes charges administratives.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
L’élargissement du champ d’application de l’article 83, paragraphe 1, du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne étend encore un peu plus la capacité des institutions bruxelloises à intervenir dans le domaine sensible et de compétence nationale qu’est le droit pénal. J’ai donc voté contre.
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, je soutiens l’Ukraine face à la guerre menée par la Russie, mais cette nouvelle aide d’un milliard d’euros est attribuée en dépit des alertes de la Cour des comptes sur la mauvaise utilisation des fonds européens par ce pays.
Carburants d'aviation durables («ReFuelEU Aviation»)
J’ai voté pour ce rapport, car il prévoit une période de transition pour l’application des normes d’émissions polluantes des compagnies aériennes, évitant ainsi des contraintes économiques fortes pour le secteur aérien.
Financement privé responsable du règlement de contentieux
J’ai voté contre ces recommandations car elles visent à transformer l'accès à la Justice en un business lucratif entre les mains de grandes sociétés, ce qui bouleverse la vision classique de notre système juridictionnel, séparé de l’idée même de profit. À cette solution mercantile je préfère celle qui consiste à améliorer l’aide juridictionnelle afin d’offrir aux plus modestes un accès facilité à la Justice.
Règlement sur la déforestation
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, je soutiens son objectif de lutter contre l’importation de produits, notamment agricoles, provenant de la déforestation. Mais le système de surveillance mis en place, reposant sur le principe flou de « diligence raisonnable », donnera à la Commission et aux ONG le pouvoir de contrôler directement nos entreprises, ce qui est très dangereux.
Directive sur l'efficacité énergétique
J’ai voté contre ce rapport car il impose à tous les États membres une réduction de leur consommation globale d’énergie de 40% d’ici 2030. L’UE s’entête à poursuivre ses stratégies environnementales irréalistes, à l’heure où les Français souffrent déjà des conséquences de ses erreurs.
Salaires minimaux adéquats dans l’Union européenne
J’ai voté contre ce rapport car je suis opposé au principe d’imposer un salaire minimum à tous les États membres de l’UE. L’Union n’a pas à imposer ses règles en matière de rémunération, car cela est interdit par ses propres traités.
Directive sur les énergies renouvelables
J’ai voté contre ce rapport car il impose aux États membres l’objectif irréaliste d'utiliser 45% d’énergie renouvelable d’ici 2030. Il est irresponsable de pénaliser encore davantage les Européens en augmentant les contraintes environnementales dans des proportions délirantes, compte tenu du contexte de crise énergétique majeure que nous connaissons.
Recommandation à la Commission et au vice-président de la Commission/haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité sur le partenariat renouvelé avec le voisinage méridional: un nouveau programme pour la Méditerranée
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, je reconnais que le voisinage méridional est un enjeu stratégique de puissance économique pour la France comme pour l’Europe. Il est essentiel de préserver de bonnes relations diplomatiques avec nos voisins. Cependant le texte donne au SEAE un rôle géopolitique majeur dans cette région, alors que seuls les États membres devraient avoir compétence en matière de politique étrangère.
Le nouveau Bauhaus européen
J’ai voté contre ce rapport car il instrumentalise la culture pour tenter d’étendre l’influence de l’UE à tous les domaines de nos vies. La culture et l’éducation sont des compétences nationales qui ne doivent pas être utilisées comme des instruments de la propagande européiste.
Centre européen de prévention et de contrôle des maladies
J’ai voté contre ce rapport car il vise à renforcer le rôle du Centre européen de prévention des maladies afin de le doter d’une plus grande capacité d’action. Il sera notamment chargé de surveiller les politiques sanitaires des États membres, ce qui est contraire aux traités européens qui n’accordent aucune compétence à l’UE en matière de santé.
Menaces transfrontières graves sur la santé
J’ai voté contre ce rapport car il renforce le rôle de l’UE dans la gestion des crises sanitaires. Il met en place une politique européenne de gestion de crise, qui exclut totalement les États membres, alors même que l’UE a apporté la preuve de son incompétence lors de la crise du covid.
Assistance flexible aux territoires (FAST-CARE)
J’ai voté pour ce rapport car il vise à aider financièrement les États membres de l’UE, comme la Pologne, qui accueillent les réfugiés ukrainiens. C’est un devoir de solidarité essentiel en temps de guerre.
Guichet unique UE pour les douanes
J’ai voté pour ce rapport car le guichet unique permettra de renforcer la coopération et l’échange d’informations entre les autorités douanières des États membres. Il offre en outre aux entreprises la possibilité d’un contrôle douanier plus rapide et automatisé.
Statistiques sur les intrants et les produits agricoles
J’ai voté contre ce rapport car il accorde à la Commission européenne la compétence exclusive en matière de statistiques agricoles, afin de faire peser sur les agriculteurs sa surveillance bureaucratique et de les contraindre à respecter les exigences déraisonnables de son programme "de la fourche à la fourchette". Big Brother vous regarde !
Polluants organiques persistants
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, je soutiens son objectif de mieux règlementer les substances considérées comme extrêmement polluantes, mais je reste prudent quant aux substances utilisées pour les remplacer, qui n’ont pas apporté la preuve de leur innocuité.
Résolution sur les objectifs stratégiques de l’Union en vue de la 19e réunion de la conférence des parties à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), qui se tiendra du 14 au 25 novembre 2022 au Panama
J’ai voté pour ce rapport car il a pour objectif de renforcer la protection de la faune et de la flore menacées par l’augmentation du trafic criminel international d’espèces en danger. Il demande notamment d’interdire l’importation des trophées de chasse ainsi qu’un renforcement des sanctions.
Recommandation au Conseil, à la Commission et au vice-président de la Commission/haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité sur la Corne de l'Afrique
Je me suis abstenu sur cette résolution. Certes, je salue ses considérations justes sur les problèmes migratoires et l'emprise islamiste dans la Corne de l’Afrique. Mais les solutions qu’elle propose passent par un rôle accru de l’UE en matière de politique étrangère, auquel je m’oppose.
Résolution sur la réaction de l’Union à la hausse des prix de l’énergie en Europe
Je me suis abstenu sur cette résolution. Certes je soutiens sa volonté d'utiliser tous les moyens disponibles afin que les Français cessent de souffrir de la crise de l'énergie. Mais les solutions qu'elle propose accordent à l'UE un pouvoir de décision trop important sur les politiques énergétiques des États membres. Les décisions européennes sont en grande partie la cause de cette situation, elles ne peuvent pas en être la solution !
J’ai voté pour ce rapport car il accorde des assouplissements dans les règles d’attribution des créneaux horaires aux compagnies aériennes, ce qui profitera notamment à l’entreprise Air France, durement touchée par la crise sanitaire.
Résolution sur le résultat du réexamen par la Commission du plan d’action en 15 points sur le commerce et le développement durable
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes je soutiens sa demande d’évaluer a posteriori les accords de libre-échange, car cela montrera assurément que ces accords sont des catastrophes économiques, sociales et écologiques. Mais le rapport souligne que le seul moyen de tendre vers une économie neutre en carbone est de renforcer le multilatéralisme, ce qui est un non-sens absolu.
Décharge 2020 : Budget général de l'UE - Conseil européen et Conseil
J’ai voté contre cette résolution car elle vise à renforcer le pouvoir de contrôle du Parlement européen sur le Conseil. Je souhaite que la décharge financière soit accordée au Conseil, seule institution de l’Union réellement légitime car il représente les États membres souverains.
Résolution sur le règlement d’exécution (UE) 2022/1480 de la Commission du 7 septembre 2022 modifiant le règlement d’exécution (UE) nº 540/2011 en ce qui concerne la prolongation de la validité de l’approbation des substances actives amidosulfuron, bensulfuron, bifénox, chlorméquat, chlorotoluron, clofentézine, clomazone, daminozide, deltaméthrine, dicamba, difénoconazole, diflufénican, diméthachlore, esfenvalérate, étofenprox, fenoxaprop-P, fenpropidine, fenpyrazamine, fludioxonyl, flufénacet, flumétraline, fosthiazate, huile de paraffine, huiles de paraffine, hydroxy-8-quinoléine, lénacile, MCPA, MCPB, nicosulfuron, 5-nitroguaiacolate de sodium, o-nitrophénolate de sodium, penconazole, phénylphénol-2 (y compris ses sels comme le sel de sodium), piclorame, p-nitrophénolate de sodium, prohexadione, propaquizafop, prosulfocarbe, quizalofop-P-éthyle, quizalofop-P-téfuryle, soufre, tebufenpyrad, tétraconazole, triallate, triflusulfuron et tritosulfuron
J’ai voté contre cette objection car elle vise à interdire l’utilisation de l’hydroxy-8-quinoléine, qui est une substance importante pour nos agriculteurs. Dans l’attente d’une solution alternative, il est nécessaire de protéger notre sécurité alimentaire.
Budget général 2023: toutes sections
J’ai voté contre ce rapport car je m’oppose catégoriquement à l’augmentation des dépenses budgétaires destinées à financer les lubies de l’Union, comme la migration, la «défense européenne» ou encore l’élargissement aux pays des Balkans.
Combustibles maritimes durables («FuelEU Maritime»)
J’ai voté pour ce rapport car il propose d’augmenter la part des carburants renouvelables à faibles émissions de carbone dans le transport maritime international. Cette transition est nécessaire car il s’agit d’un mode de transport infiniment plus polluant que la voiture individuelle.
Déploiement d’une infrastructure pour carburants alternatifs
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes il encourage le déploiement d’infrastructures de carburants alternatifs, qui seront nécessaires pour l’avenir. Mais il approuve les nouvelles exigences européennes en matière automobile, dont le choix du tout électrique que je conteste.
J’ai voté contre ce rapport car il propose de simplifier les règles d’attribution de fonds à certains pays tiers, notamment en matière de lutte contre la corruption.
Je me suis abstenu sur ce rapport. Je ne soutiens pas les référendums organisés par le pouvoir russe dans les régions ukrainiennes occupées. Cependant, il semble difficile de refuser la validité de passeports délivrés par les autorités russes.
Résolution sur la Conférence des Nations unies de 2022 sur le changement climatique, à Charm el-Cheikh (Égypte) (COP27)
J’ai voté contre ce rapport car il reprend toutes les lubies irréalistes des ayatollahs verts, notamment la réduction drastique des émissions polluantes dans les États membres, la hausse du budget écologique, le soutien aux migrants climatiques, l’interdiction des énergies fossiles… Tout cela va se traduire par un appauvrissement de l’Union au profit des autres puissances mondiales.
Règlement sur des subventions étrangères génératrices de distorsions
J’ai voté pour ce rapport car il propose de protéger les entreprises européennes contre la concurrence déloyale des entreprises étrangères subventionnées par leurs États. Il est essentiel de protéger nos entreprises sur les marchés afin de sécuriser les emplois et la souveraineté économique des États membres de l’UE.
Un niveau élevé commun de cybersécurité
J’ai voté pour ce rapport car il vise à renforcer la sécurité informatique des États membres de l’UE, en mettant en place des normes minimales de sécurité, ainsi qu’en encourageant la création d‘autorités nationales dédiés à ce sujet.
Sport électronique et jeux vidéo
J’ai voté pour ce rapport car il appelle à une stratégie européenne en matière de jeux vidéo, qui sont un secteur très important pour l’économie de certains États membres de l’UE, dont la France.
Justice raciale, non-discrimination et antiracisme dans l'UE
J’ai voté contre ce rapport car il promeut la cancel culture et le wokisme. Il dévoie la juste lutte contre le racisme et les violences faites aux femmes en adoptant des concepts d’extrême-gauche tels que la «violence policière» envers les «groupes racialisés», et en accusant les États membres de l’UE d’organiser un «racisme structurel».
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté pour ce rapport, car il offre à l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) la possibilité de participer aux programmes d’association avec l’UE en tant que représentante de l’Autorité palestinienne. Il est essentiel de maintenir des relations diplomatiques saines avec cette entité.
Résilience des entités critiques
J’ai voté pour ce rapport, car il dresse des constats intéressants sur la multiplication des menaces qui pèsent sur nos infrastructures critiques des secteurs de l’énergie et du transport. Il constate notre impréparation aux attaques dont elles pourraient être victimes, et dont les conséquences seraient désastreuses.
Budget rectificatif 5/2022: mesures supplémentaires pour lutter contre les conséquences de la guerre menée par la Russie en Ukraine; renforcement du mécanisme de protection civile de l'Union; réduction des crédits de paiement et mise à jour des recettes; autres adaptations et mises à jour techniques
J’ai voté pour ce projet de budget rectificatif n°5 car certains de ses objectifs sont louables, comme le renforcement du mécanisme de protection civile de l’UE, qui permet de lutter contre les feux de forêt. De plus, la contribution de la France au budget y est diminuée de près de 312 millions d’euros : c’est déjà ça d’économisé !
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté contre ce rapport car je suis contre le budget proposé par l’UE pour l’année 2023. D’abord parce qu’il augmente de 10% par rapport à 2022. Mais surtout parce qu’il finance des programmes européens auxquels je m’oppose comme par exemple la migration, le développement d’une défense commune, l’aide à l’élargissement...
Système des ressources propres de l’Union européenne
J’ai voté contre ce rapport car il souhaite étendre au transport routier et maritime et au secteur du bâtiment le Système d’échange de quotas d’émissions de l’UE, qui ne concernait jusque-là que le transport aérien. Or je combats cette extension car, sous prétexte d'alimenter directement le budget de l'UE, elle entraînera des coûts supplémentaires pour les entreprises des secteurs concernés et donc pour les consommateurs.
Recommandation au Conseil, à la Commission et au vice-président de la Commission/haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité sur la nouvelle stratégie de l'Union pour l'élargissement
J’ai voté contre ce rapport car il réitère la volonté d’élargissement de l’Union à de nombreux pays, pour la plupart pauvres, instables, gangrénés par la corruption et la criminalité voire par l’islamisme. De façon scandaleuse, l’amendement présenté par notre groupe demandant le maintien de la règle de l’unanimité au sein du Conseil a été rejeté, ce qui fait peser une menace grave sur les souverainetés nationales.
Recommandation au Conseil, à la Commission et au vice-président/haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité sur la situation en Libye
J’ai voté contre cette résolution car elle traite le conflit libyen de façon très idéologique, en encourageant les migrations, présentées comme solution à la situation catastrophique du pays. Il serait plus judicieux de dénoncer les réseaux de passeurs (soutenus par les ONG), responsables de milliers de morts en Méditerranée, plutôt que d’ouvrir de nouvelles voies de migration.
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, je soutiens la mobilisation de crédits pour l’aide à l’Ukraine. Mais ceux-ci seront pris en dehors du cadre financier, ce qui gonfle le budget européen et accroît donc la participation des États membres.
J’ai voté pour ce rapport car il permet à l’UE d’emprunter pour financer tous ses programmes d’assistance et non de façon individuelle pour chacun d’eux. C’est un ajustement technique qui permettra de réaliser des économies.
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, je soutiens les efforts d’aides à l’Ukraine dans ce contexte de guerre face à la Russie. Mais la somme considérable de 18 milliards d’euros dont il est question pourrait avoir des conséquences financières lourdes sur les États membres de l’UE.
J’ai voté pour ce rapport car il propose de ne pas reconnaitre dans l’UE les passeports russes délivrés dans les régions ukrainiennes occupées. Ces documents sont illégaux au regard du droit international et ne doivent donc pas servir au franchissement des frontières Schengen.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, l’augmentation du seuil peut sembler très faible au regard des sommes qui transitent sur les marchés financiers concernés. Mais je reste convaincu de la nécessité de sécuriser ces marchés face aux risques qu’ils font courir à nos économies, et le relèvement de ce seuil ne va pas dans ce sens.
Future architecture financière européenne pour le développement
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, il encourage les pays tiers à développer leurs investissements privés, leurs PME ou leurs exploitations agricoles familiales afin de moins dépendre de la solidarité européenne. Mais il appelle à augmenter l’aide de l’UE au développement, dont les résultats sont faibles par rapport aux sommes engagées.
Résolution sur les résultats de la modernisation du traité sur la Charte de l'énergie
J’ai voté contre cette résolution car elle est une attaque virulente contre la Charte de l’énergie, accusée d’être un obstacle à la transition vers les énergies renouvelables. Elle reprend les objectifs environnementaux de décarbonation de l’UE et exclut tous les financements aux énergies fossiles, ce qui est à la fois irréaliste et dangereux pour nos économies.
Résolution sur l’évaluation du respect par la Hongrie des conditions relatives à l'état de droit prévues par le règlement relatif à la conditionnalité et l’état d'avancement du PRR hongrois
J’ai voté contre cette résolution car elle vise à faire plier la Hongrie en lui appliquant le mécanisme de conditionnalité financière. C’est une négation de la souveraineté de la Hongrie et du choix démocratique de son peuple de placer Viktor Orban à sa tête. C’est également une manifestation de l’attitude impérialiste de l’UE, qui s’arroge la compétence de sanctionner les États membres qui refuseraient de se conformer à son idéologie.
Résolution sur la protection de l’élevage de bétail et des grands carnivores en Europe
J’ai voté pour cette résolution car elle propose des solutions équilibrées aux problèmes que pose le développement de la présence du loup en Europe. Elle demande le déclassement du loup d’espèce « strictement protégée » à « protégée », permettant aux États membres de l’UE de mieux gérer les populations, et permettre une cohabitation plus harmonieuse avec les éleveurs.
Résolution sur le bilan de l’Année européenne de la jeunesse 2022
J’ai voté contre ce rapport car l’Année européenne de la jeunesse 2022 est un programme inutile qui n’a servi qu’à poursuivre une vieille idée fédéraliste : celle de créer une « citoyenneté mondiale et européenne » chargée de « démystifier les préjugés et construire une société plus inclusive ».
Résolution sur l’amélioration des règlements de l’Union relatifs aux animaux sauvages et exotiques pouvant être détenus en tant qu’animaux de compagnie au sein de l’Union européenne, au moyen d’une liste positive de l’Union
J’ai voté pour ce rapport car il dénonce un phénomène en développement : celui de détenir des animaux sauvages et exotiques comme animaux de compagnie. Cela pose de nombreux problèmes, notamment sur la biodiversité et le bien-être animal. C’est pourquoi je soutiens la proposition qui y est faite d’établir des listes positives d’animaux dont la détention est autorisée.
Résolution sur le projet de règlement d’exécution de la Commission octroyant une autorisation de l’Union pour la famille de produits biocides dénommée «CMIT/MIT À BASE DE SOLVANTS» conformément au règlement (UE) nº 528/2012 du Parlement européen et du Conseil
J’ai voté contre cette objection, car elle vise à faire interdire un produit biocide utilisé dans les carburants, dont la dangerosité n’est pas avérée, et pour lequel il n’existe aucune solution de remplacement plus sûre.
Vers l’égalité des droits pour les personnes handicapées
Je me suis abstenu sur ce rapport. Je partage évidemment le constat qu’il établit: il est nécessaire de mieux intégrer les personnes handicapées dans notre société, en particulier dans le monde de l’entreprise. Malheureusement, le rapport politise la question du handicap en encourageant des concepts progressistes nébuleux, comme l’«intersectionnalité».
Une vision à long terme pour les zones rurales de l’Union européenne — Pour des zones rurales plus fortes, connectées, résilientes et prospères d’ici 2040
Je me suis abstenu sur ce rapport. Les constats établis sont certes justes: les zones rurales connaissent une situation difficile, tant sur le plan démographique qu’économique. Mais je conteste les solutions proposées pour inverser ce déclin, qui passent par un contrôle renforcé de l’Union sur nos campagnes, ce qui ne réglera aucun problème.
Mobilisation du Fonds de solidarité de l’Union européenne: aide à l'Allemagne, à la Belgique, aux Pays-Bas, à l'Autriche, au Luxembourg, à l'Espagne et à la Grèce à la suite des catastrophes naturelles qui ont eu lieu dans ces pays pendant l'année 2021
J’ai voté pour ce rapport car il propose d’utiliser le Fonds de solidarité de l’Union pour aider les États membres touchés par des catastrophes naturelles graves en 2021. Ce fonds est un outil important au service de la solidarité européenne.
Directives concernant les énergies renouvelables, la performance énergétique des bâtiments et l'efficacité énergétique: amendements (REPowerEU)
Je me suis abstenu sur ce rapport. Il est certes évident qu’il est urgent d’engager une vraie réflexion sur notre production d’énergie afin de faire baisser la facture pour les consommateurs. Mais le rapport suggère que la solution passe par une augmentation de notre production d’énergie renouvelable, ce qui est une position contestable.
Résolution sur les perspectives d’une solution à deux États pour Israël et la Palestine
Conformément à la position traditionnelle de la France, je suis favorable à la coexistence de deux États: Israël et Palestine. J’ai néanmoins voté contre cette résolution car elle est bavarde et maladroite, et ne contribuera absolument pas à résoudre le conflit israëlo-palestinien. L’Union européenne cherche ici à s’arroger un rôle diplomatique qu’elle est incapable d’exercer.
Transferts de déchets
J’ai voté pour ce rapport car il vise à relocaliser l’activité économique de transfert des déchets au sein de l’UE.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté contre ce rapport car il propose de permettre au parquet européen de demander directement au Parlement européen la levée de l’immunité des députés qu’il poursuit, alors que cette demande était jusque-là réservée aux parquets nationaux. C’est donc une nouvelle atteinte à la compétence des États en matière de Justice que je refuse d’admettre.
Résolution sur la création d’une capitale européenne du commerce local
J’ai voté pour cette résolution car elle se rappelle le rôle essentiel des petits commerces pour l’emploi et la vitalité des centres-villes, et l’importance de favoriser les circuits courts. Elle appelle à soutenir ces commerces de proximité face à la concurrence du commerce en ligne.
Mise en œuvre de la politique de sécurité et de défense commune – rapport annuel 2022
J’ai voté contre cette résolution imprudente car elle accentue les tensions avec la Russie en poussant les États membres de l’UE à s’engager davantage dans la guerre. Elle souhaite ensuite supprimer l’unanimité au Conseil sur les questions de défense, afin de vassaliser la France, seule puissance militaire d’envergure de l’UE, à l’OTAN et aux États-Unis.
Droits de l’homme et démocratie dans le monde et politique de l’Union européenne en la matière – rapport annuel 2022
J’ai voté contre ce rapport car il décrit la stratégie de l’Union européenne en matière de droits de l’homme comme un succès, alors que celle-là est largement rejetée par les peuples européens et par les pays tiers. Les droits de l’homme ne sont pour l’Union européenne qu’un instrument de sa propagande idéologique, qui affirme la supériorité des libertés individuelles sur les droits des nations.
Résolution sur la protection des intérêts financiers de l’Union européenne – lutte contre la fraude – rapport annuel 2021
J’ai voté contre ce rapport car sous prétexte de lutter contre la fraude au niveau européen, il souhaite donner à la Commission, au parquet européen et à l’OLAF plus de compétences en matière de justice. Or, avec le Qatargate, nous avons vu que ces organes n’ont pas su (ou voulu) voir ce qui était pourtant évident : l’existence de corruptions massives au sein même des institutions européennes.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté pour ce rapport car il défend l’immunité parlementaire de Nadine Morano, accusée de diffamation pour avoir simplement déclaré, dans le cadre de son mandat de député européen, que « l’Aquarius (le bateau de l’ONG SOS Méditerranée) est complice du trafic d’êtres humains ». Cette poursuite, attentatoire à la liberté d’expression, a heureusement été stoppée par le Parlement européen. À noter toutefois que dans une affaire similaire, l’immunité de Nicolas Bay a été levée alors qu’il avait simplement évoqué, à l’époque où il était au RN, l’existence d’un lien entre certaines mosquées et le terrorisme islamiste.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté contre ce rapport car il propose de lever l’immunité parlementaire de Nicolas Bay, poursuivi pour « incitation à la haine » pour avoir simplement affirmé, dans le cadre de son mandat de député européen, l’existence d’un lien entre la construction de certaines mosquées en France et le terrorisme islamiste.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté pour ce rapport car il propose la levée de l’immunité parlementaire d’Andrea Cozzolino, accusé de corruption, de blanchiment d’argent et de participation à une organisation criminelle par la justice belge dans le cadre de l’affaire du « Qatargate ». Ces accusations très graves justifient que l’enquête judiciaire puisse se poursuivre.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté pour ce rapport car il propose la levée de l’immunité parlementaire de l’eurodéputé socialiste Marc Tarabella, accusé de corruption, de blanchiment d’argent et de participation à une organisation criminelle par la justice belge dans le cadre de l’affaire du « Qatargate ». Ces accusations très graves justifient que l’enquête judiciaire puisse se poursuivre.
Transparence et ciblage de la publicité à caractère politique
Je me suis abstenu sur ce rapport. Je suis évidemment favorable au principe de transparence, d’autant plus lorsqu’il s’agit de la concurrence politique. Mais en l’état, cette proposition risque de compliquer la prise de parole politique en imposant des charges administratives excessives.
Décision modifiant la décision du 10 mars 2022 sur la constitution d’une commission spéciale sur l’ingérence étrangère dans l’ensemble des processus démocratiques de l’Union européenne, y compris la désinformation (INGE 2), et adaptant sa dénomination et ses compétences
Je me suis abstenu sur ce rapport. Je ne souhaite pas enterrer le scandale du Qatargate, bien au contraire ! Mais cette affaire est un prétexte pour prolonger la commission sur les ingérences étrangères, alors qu’elle illustre l’échec de son président Raphaël Glucksmann.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté contre cette décision car la création d’une sous-commission en matière de santé publique est inadmissible dans la mesure où l’UE n’a pas de compétences en matière de santé, domaine que les traités réservent à ses États membres. En outre, sa gestion calamiteuse de la crise du covid a montré l’incapacité de Bruxelles à agir de façon raisonnable et efficace en matière de santé.
Normes d'émissions de CO2 pour les voitures et les camionnettes
J’ai voté contre ce rapport car il reprend les objectifs irréalistes des politiques environnementales de l’Union, et rendra à terme la mobilité inaccessible pour les Français les plus modestes. Cette volonté de transformer la « bagnole » en bouc émissaire fait craindre en outre une réduction de 70 000 postes dans l’industrie automobile européenne.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté pour ce rapport car il approuve la participation au système mondial de navigation satellite des États membres ayant récemment rejoint l’UE. Les intérêts de la France ne sont pas entravés dans la mesure où chaque partie gère et détient la propriété des droits commerciaux sur ce qu’elle a financé et développé.
Résolution sur les priorités de l’Union européenne pour la 67e session de la commission de la condition de la femme des Nations unies
Je me suis abstenu sur cette résolution. Certes, elle promeut l’égalité des sexes, le combat contre les violences et l’inclusion des femmes dans la société. Mais elle souhaite une intégration de la dimension de genre dans les politiques nationales et ne mentionne jamais l’accroissement de l’insécurité en Europe et les problèmes liés à l’immigration et à l’islam radical.
Résolution sur le suivi des mesures demandées par le Parlement pour renforcer l’intégrité des institutions européennes
Je me suis abstenu sur cette résolution. Certes, il est nécessaire de renforcer l’intégrité, la transparence et la responsabilité des institutions de l’Union. Mais le refus du Parlement de mettre en place immédiatement une commission d’enquête sur le «Qatargate» fait peser des doutes sur la sincérité de cette volonté de réforme. En outre, la résolution confie la mission de formuler des propositions de réforme concernant les ingérences étrangères à… la Commission, qui n’avait pourtant pas anticipé le scandale.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté contre cette résolution car la demande de création d’un «organisme d’éthique indépendant» aux contours flous n’est qu’un prétexte pour s’opposer à la création immédiate d’une commission d’enquête sur le Qatargate demandée par notre groupe ID. L’oligarchie européenne se serre les coudes pour gagner du temps et enterrer le scandale!
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
Je me suis abstenu sur cette résolution. Certes, elle condamne l’agression et salue très justement la générosité des peuples européens en faveur des réfugiés ukrainiens, mais elle appelle cependant à la livraison d’armes européennes à l’Ukraine et à de nouvelles sanctions contre la Russie, ce qui est contraire à l’objectif de rétablissement de la paix que l’UE devrait poursuivre, et qu’elle a hélas abandonné à des pays comme la Chine et la Turquie.
Banque centrale européenne - rapport annuel 2022
J’ai voté contre ce rapport car les prévisions d’inflation présentées par la BCE pour 2024 sont excessivement optimistes et ne reflètent pas la réalité actuelle. De plus, la BCE poursuit le «verdissement» de sa politique, et avec lui des objectifs idéologiques que je ne partage pas.
Résolution sur le développement d’une stratégie européenne pour le vélo
Je me suis abstenu sur cette résolution. Certes je ne suis pas contre les mobilités différentes, comme le vélo. Mais cette résolution est dangereuse car elle reprend les objectifs irréalistes du pacte vert européen. Cela se traduit entre autres par la pénalisation croissante des automobilistes dans le cadre de l’abolition progressive du moteur thermique d’ici 2035.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du colza génétiquement modifié MON 94100 (MON-941ØØ-2), consistant en ce colza ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
J’ai voté pour ce rapport au nom du principe de précaution, car il s’oppose à l’autorisation de mise sur le marché de colza génétiquement modifié au profit d’entreprises non européennes.
Performance énergétique des bâtiments
J’ai voté contre ce rapport car il vise à obliger les logements européens à devenir économes en énergie. En France, cela obligera 95% des logements à engager des travaux de rénovation énergétique, dans des délais très courts et pour des coûts élevés auxquels peu de ménages pourront faire face.
Règlement sur les données
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, il faut saluer la volonté de la Commission de libérer le potentiel économique des données pour les entreprises. Cependant, le caractère très vague des garanties relatives au transfert de données m’incite à la prudence.
Cohérence des politiques au service du développement
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes son objectif est louable car il vise à garantir la cohérence des politiques de développement de l’UE. Mais le rapport demande le renforcement de la diplomatie européenne, dont l’action a pourtant été jusqu’alors inefficace voire néfaste.
Échange d'informations en matière répressive
J’ai voté pour ce rapport car le transfert de données entre les services de sécurité des États membres permettra une meilleure coopération policière européenne et facilitera la lutte contre les menaces criminelles.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté contre cette résolution car elle affirme que notre modèle social est ouvert à tous et que les aides sociales sont universelles. Je pense à l’inverse que les politiques sociales relèvent de la compétence des États membres et qu’une telle ouverture sans limite est dangereuse pour la pérennité de notre modèle social français.
Relations UE-Arménie
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes je condamne l’agression militaire de l’Azerbaïdjan contre l’Arménie et les nombreuses exactions contre sa population. Mais le rapport ne se contente pas de dénoncer la guerre et multiplie les considérations hors de propos sur les droits des minorités ou le soutien aux ONG. Il impose même à l’Arménie une politique énergétique en faveur du renouvelable !
Relations UE-Azerbaïdjan
Je me suis abstenu sur cette résolution. Certes, je soutiens sa condamnation de la guerre engagée par l’Azerbaïdjan contre l’Arménie. Mais elle refuse de dénoncer les accords gaziers conclus avec l’UE, ce qui est incohérent.
Plateforme de collaboration des équipes communes d’enquête
J’ai voté pour ce rapport car il souhaite intégrer les autorités judiciaires internationales à la création d’une plateforme collaborative pour les ECE pour contribuer ainsi à une coopération internationale en termes de criminalité transfontière. Ce rapport figure comme une illustration d’une coopération européenne en bonne intelligence telle que nous la voulons.
L'Année européenne des compétences en 2023
J’ai voté contre ce rapport car il s’ingère dans nos politiques de formation et prévoit des règlementations qui doivent au contraire être faites en fonction des stratégies et des besoins propres à chaque État
Règlement sur les gaz fluorés
J’ai voté contre ce rapport car il souhaite interdire des gaz fluorés et les remplacer par des alternatives naturelles. Or ces dernières ne sont encore que très peu développées sur le continent et cela pourrait avoir des conséquences très profondes sur le secteur de l’énergie.
Substances appauvrissant la couche d'ozone
J’ai voté pour ce rapport car il souhaite protéger la couche d’ozone en ayant recours à l’élimination des substances nocives qui l’altèrent. De nombreux moyens sont ainsi mis à disposition pour atteindre les objectifs du protocole de Montréal et avoir des répercussions positives sur le réchauffement climatique.
Règlement sur les machines et équipements
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, il simplifie les normes imposées à nos industries en matière d’évaluation de la conformité des produits. Mais il leur fait supporter le danger d’une responsabilité exclusive en cas de défaut d’une machine qui aurait des conséquences néfastes sur les travailleurs.
J’ai voté contre ce rapport car il prône la «décarbonation» de l’UE, dans un contexte déjà perturbé par la guerre et l’inflation. Cela va plomber la compétitivité de l’industrie européenne et le pouvoir d’achat des ménages européens.
Mécanisme d'ajustement carbone aux frontières
J’ai voté contre ce rapport, car il soutient le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières. Or c’est un mécanisme qui détruira les industries européennes : il augmentera le coût des importations de matières premières dont elles ont pourtant besoin, tout en refusant de taxer les importations de produits finis. Concrètement, il deviendra plus intéressant d’importer des voitures depuis les pays tiers que de les produire en Europe !
Fonds social pour le climat
J’ai voté contre ce rapport, car il soutient la mise en place du fonds social pour le climat dont l’objectif est d’aider (un peu) les plus pauvres à faire face aux conséquences négatives des objectifs environnementaux irréalistes de l’Union européenne. Je refuse cette logique absurde propre à l’Union, qui consiste à créer un problème tout en essayant d’y apporter des solutions en trompe-l’œil.
Relations institutionnelles entre l'Union européenne et le Conseil de l'Europe
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, je soutiens le développement des relations entre l’Union européenne et le Conseil de l’Europe, en particulier en matière de droits de l’homme. Mais le rapport relaie les lubies wokes et immigrationnistes de l’Union, en forçant les États membres à y adhérer.
Cycles durables du carbone
J’ai voté contre ce rapport car il impose des objectifs irréalistes sur la réduction des émissions de carbone. Cela entraînera une décroissance de notre économie et un abandon de nos industries.
Mise en œuvre de la PSDC civile et d’autres formes d’assistance de l’Union dans le domaine de la sécurité civile
J’ai voté contre ce rapport, car il vise à encourager la participation des États membres aux missions de la politique de sécurité et de défense commune. Or, si je suis très attaché à la dimension civile de cette politique, je conteste la volonté d’européaniser cet outil en le rendant plus dépendant des orientations géopolitiques de Bruxelles, car cela est contraire aux intérêts français.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté pour ce rapport car il tente de s’attaquer au problème de la surpêche en encourageant les efforts en faveur d’une pêche durable. Nos pêcheurs français sont concurrencés par des pêcheurs étrangers qui ne respectent pas les mêmes normes de durabilité; il est donc important de mettre fin à ce système déloyal.
Règlement sur la déforestation
J’ai voté pour ce rapport car il vise à réduire au minimum la consommation de produits liés à la déforestation. Il va dans le bon sens de l’écologie et impose des normes qui permettent la relocalisation d’une partie de l’agriculture.
Modalités et procédure de mise à disposition des ressources propres fondées sur le système d’échange de quotas d’émission, sur le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières et sur les bénéfices réattribués ainsi que mesures visant à faire face aux besoins de trésorerie
J’ai voté contre ce rapport car le mécanisme d’échange de quotas d’émissions pèse sur l’économie de nos entreprises européennes. De plus, je refuse l’octroi à l’UE de ressources propres supplémentaires, qui sont un moyen de la fédéraliser encore davantage.
Résolution sur la lutte contre la discrimination dans l’Union européenne – la tant attendue directive horizontale anti-discrimination
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, il affiche de bonnes intentions pour lutter contre les discriminations. Mais il promeut une vision « intersectionnelle » des discriminations, qui montre son caractère purement idéologique. De plus, les États comme la France condamnent déjà les discriminations, il n’y a donc pas besoin que l’UE agisse en la matière.
Finance numérique: marchés de cryptoactifs (MiCA)
J’ai voté pour ce rapport, car il souhaite protéger le consommateur en édifiant un cadre juridique qui prévoit de laisser le champ libre aux États membres pour contrôler les marchés de crypto-actifs.
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, je soutiens sa volonté d’encourager la production de munitions car cela permettra de soutenir les industries françaises d’armement. Mais il ne faut pas être dupe : la Commission essaye de s’arroger des compétences dans le domaine de la défense, domaine pourtant sensible, réservé exclusivement aux États membres.
Devoir de diligence des entreprises en matière de durabilité
J’ai voté contre cette directive car elle vise à créer un système inapplicable de contrôle de nos entreprises. Elle s’éloigne malheureusement de la volonté initiale de « moraliser » le capitalisme mondialisé et compliquera inutilement la vie de toutes les entreprises, dont les PME.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, je soutiens l’utilisation de ce fonds car il permet d’aider les travailleurs licenciés en raison des conséquences économiques de la mondialisation. Mais l’assistance technique qu’il propose cette fois d’aider est un système opaque aux mains de la Commission que je ne souhaite pas encourager.
Résolution sur le renforcement du dialogue social
J’ai voté contre ce rapport car c’est une énième tentative de l’Union européenne de s’arroger des compétences appartenant aux États membres. Les concepts qu’il promeut, comme le SMIC européen ou les comités européens d’entreprises, posent un véritable problème de souveraineté économique des États membres.
Ingérence étrangère dans l’ensemble des processus démocratiques de l’Union européenne, y compris la désinformation
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes il cherche à assurer une autonomie européenne dans le domaine du numérique et de l’information. Cependant, il focalise ses critiques seulement sur certains pays comme la Russie ou la Chine en matière d’ingérences étrangères, faisant l’impasse sur d’autres influences étrangères tout aussi importantes comme celle du Qatar.
Assistance macrofinancière à la Macédoine du Nord
J’ai voté contre ce rapport car il propose d’accorder encore davantage d’argent à la Macédoine du Nord. Ces crédits accordés aux pays tiers grèvent inutilement le budget de l’UE, et n’ont jamais apporté les preuves de leur efficacité.
Budget rectificatif 1/2023: ajustements techniques découlant des accords politiques dégagés au sujet de plusieurs propositions législatives, y compris en ce qui concerne REPowerEU, le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières et le programme de l'Union pour une connectivité sécurisée
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, je soutiens bien les baisses des crédits attribués à certaines agences européennes inutiles. Mais je suis contre la création de nouvelles dépenses pour soutenir des politiques que je dénonce, comme le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières.
Observatoire européen des drogues et des toxicomanies
J’ai voté pour ce rapport car il vise à accorder à la nouvelle agence européenne de surveillance des drogues un plus grand rôle en matière de lutte et de prévention contre les phénomènes toxicomaniaques.
Politique de concurrence - rapport annuel 2022
Je suis contre ce rapport car il encourage ouvertement les accords de libre-échange et critique toute tentative de mettre en place des mesures protectionnistes pour nos économies.
Grands projets d’infrastructures de transport dansl'UE
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes les fonds destinés aux grands projets d’infrastructure de transport venant de l’UE constituent un gain pour la France. Mais ce rapport souhaite étendre les réseaux de transports à des pays non membres de l’UE et souhaite élargir l’espace Schengen.
Accord de partenariat et de coopération UE-Thaïlande
Je suis contre cet accord car il soutient l’accord de coopération UE-Thaïlande, qui place les producteurs européens en situation de concurrence déloyale vis-à-vis des producteurs thaïlandais, en particulier dans le domaine du thon en boîte.
Accord de partenariat et de coopération UE-Malaise
J’ai voté contre ce rapport car l’UE se substitue aux États pour signer des accords bilatéraux avec la Malaisie. Il n’est pas acceptable que l’UE s’arroge des compétences diplomatiques au détriment des États membres.
Législation sur l’intelligence artificielle
J’ai voté pour ce rapport car il est un premier pas vers une règlementation claire de l’intelligence artificielle. C’est un sujet majeur pour l’avenir, auquel j’ai participé en tant que rédacteur d’un rapport sur les aspects civils et militaires de l’utilisation de l’intelligence artificielle.
Piles et déchets de piles
J’ai voté pour ce rapport car il règlemente l’utilisation des batteries tout au long de leur cycle de vie, favorisant ainsi l’économie circulaire. Par ailleurs, le texte contribue à moins de dépendance en matières premières vis-à-vis à des pays tiers comme la Chine.
Garantir la sécurité alimentaire et la résilience à long terme de l’agriculture de l’UE
J’ai voté pour ce rapport car il encourage l’UE à faire de la sécurité alimentaire un objectif stratégique prioritaire. Il souhaite pour cela assurer un meilleur renouvellement des générations en agriculture en incitant les jeunes à s’installer, réduire la dépendance de l’UE vis-à-vis des pays tiers, et faire cesser la décroissance de la production alimentaire européenne en mettant fin aux objectifs irréalistes du pacte vert.
Des stages de qualité dans l’Union européenne
J’ai voté contre ce rapport car il tente d’introduire une directive qui donnerait à l’UE la compétence d’harmoniser les législations sur les stages et sur l’apprentissage en général, domaine qui appartient exclusivement aux États membres.
Composition du Parlement européen
J’ai voté contre ce rapport car il soutient la mise en place de listes transnationales aux prochaines élections européennes. Ces listes sont un pas de plus vers le fédéralisme européen, et permettront au pouvoir centralisateur bruxellois d’accroître son pouvoir.
J’ai voté contre ce rapport. D’abord parce qu’il se sert du scandale de l’utilisation du logiciel espion Pegasus comme d’une arme politique pour attaquer des pays comme la Pologne et la Hongrie. De plus, c’est une nouvelle tentative de l’UE d’empiéter sur les compétences exclusives des États membres en matière de sécurité nationale.
J’ai voté pour cette résolution car elle condamne les pratiques scandaleuses du régime en place au Nicaragua. Ce pays viole manifestement les droits de l’homme en réprimant violemment toute forme d’opposition.
Mise en œuvre et réalisation des objectifs de développement durable (ODD)
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, je soutiens sa volonté de poursuivre des objectifs essentiels tels que la sécurité alimentaire ou la lutte contre la pauvreté. Mais ces objectifs sont malheureusement mis en concurrence avec d’autres beaucoup moins importants, comme le transport urbain, ce qui risque de les affaiblir.
Nouveau règlement sur les produits de construction
J’ai voté pour ce rapport car il permet de ne pas désavantager les entreprises européennes en matière de respect de normes relative à la durabilité environnementale et de favoriser la circularité des produits de construction.
Règlement de la Commission modifiant l’annexe II du règlement (CE) nº 1333/2008 du Parlement européen et du Conseil et l’annexe du règlement (UE) nº 231/2012 de la Commission en ce qui concerne les additifs alimentaires «nitrites» (E 249 - 250) et «nitrates» (E 251 - 252)
Je me suis abstenu sur cette résolution. Certes, l’interdiction des nitrates et nitrites pourrait mettre en difficulté les activités de nos charcutiers. Mais le délai transitoire de 4 ans laisse une période raisonnable à la filière pour s’adapter.
Directive relative aux émissions industrielles
J’ai voté contre ce rapport car il considère l’agriculture comme une activité industrielle, et souhaite lui imposer des règles environnementales drastiques dont les conséquences seront catastrophiques pour nos agriculteurs. C’est une attaque scandaleuse contre l’élevage européen et contre notre sécurité alimentaire, au profit d’une écologique punitive qui souhaite nous imposer une décroissance agricole. La totalité de l’élevage bovin et les petits élevages porcins et avicoles ont heureusement été retirés de son champ d’application par le Parlement européen.
Portail des émissions industrielles
J’ai voté contre ce rapport car il souhaite alourdir les charges bureaucratiques des entreprises européennes et donner à la Commission le pouvoir de contrôler leurs activités dès qu’elle les jugera « polluantes ».
Directive sur l'efficacité énergétique
J’ai voté contre ce rapport car il oblige les États membres à baisser davantage leurs consommations d’énergie fossile, sans prendre en compte la hausse des prix d’énergie qui touche pourtant durement tous les ménages européens.
Protection des journalistes et des défenseurs des droits de l'homme contre les procédures judiciaires manifestement infondées ou abusives
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, je suis favorable à la protection des journalistes car ils sont un rouage essentiel de notre système démocratique. Mais le texte va trop loin en étendant la protection à toutes les ONG et aux défenseurs des droits de l’Homme, leur permettant d’influencer sans limite les politiques nationales, et créant à leur profit une justice à deux vitesses.
Règlement sur les semi-conducteurs
J’ai voté pour ce rapport car il permet d’une part à l’UE de rattraper son retard en matière de fabrication et de commercialisation de semi-conducteurs par rapport à la Chine et aux USA, et d’autre part d’affermir sa souveraineté technologique en produisant des biens indispensables au développement de nos territoires.
La protection des journalistes dans le monde et la politique de l'Union européenne dans ce domaine
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, je suis favorable à la protection des journalistes car ils sont un rouage essentiel de notre système démocratique. Mais le texte va trop loin en étendant la protection à toutes les ONG et aux défenseurs des droits de l’Homme, leur permettant d’influencer sans limite les politiques nationales, et créant à leur profit une justice à deux vitesses.
Mise en œuvre des clauses "passerelle" dans les traités de l'Union européenne
J’ai voté contre ce rapport car il promeut l’impérialisme de l’UE en visant à mettre fin à la règle du vote à l’unanimité au Conseil. Cette règle, à laquelle le général de Gaulle était très attaché, permet pourtant aux États membres de s’opposer aux décisions les plus dangereuses, lorsque celles-ci sont contraires à leurs intérêts nationaux.
Union bancaire - rapport annuel 2022
J’ai voté contre ce rapport car les modifications budgétaires qu’il propose, justifiées par le « verdissement » du secteur bancaire, mettent en danger l’épargne des particuliers voire des États sur le long terme.
Promouvoir et adapter la formation professionnelle en tant qu’outil pour la réussite des travailleurs et élément constitutif de l’économie de l’Union dans la nouvelle industrie 4.0
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, il affirme la compétence des États membres dans la mise en œuvre des formations pour lutter contre les pénuries de main-d’œuvre. Mais il omet volontairement les dérives financières induites par la mise en place de ces formations professionnelles au sein même des organismes de formation.
Règlement sur l'écoconception des produits durables
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, il permet de donner des informations importantes aux consommateurs et contribue à développer le recyclage. Mais il faut être prudent sur la charge administrative supplémentaire que cela pourra représenter pour nos entreprises.
Redevances et droits dus à l’Agence européenne des médicaments
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, il existe un dialogue constructif entre l’Agence européenne des médicaments et les États membres dans la mise en place de règles pour la bonne gestion des médicaments au niveau européen. Mais cela permet à l’UE de s’octroyer des compétences qu’elle n’a pas en matière de santé, au détriment de la souveraineté des États membres.
Restauration de la nature
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, je soutiens la construction d’infrastructures permettant la distribution de carburants alternatifs dans l’UE. Mais les objectifs fixés sont irréalistes en terme de temps et de coût pour les États membres. En outre, je reste méfiant vis-à-vis de cette course vers le « tout électrique ».
Résolution sur l’adhésion à l’espace Schengen
J’ai voté contre ce rapport car l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen aggraverait l’instabilité sécuritaire de l’UE, qui subit déjà une pression migratoire considérable.
Pandémie de COVID-19: leçons tirées et recommandations pour l'avenir
J’ai voté contre ce rapport car il refuse de s’interroger sur les liens de proximité entre la présidente de la Commission et les laboratoires pharmaceutiques, et sur l’opacité des contrats européens d’achat de vaccins, pourtant dénoncée par la Cour des Comptes européenne.
Rapport 2022 de la Commission concernant l'Albanie
J’ai voté contre ce rapport car il soutient l’intégration de l’Albanie à l’UE, alors que ce pays connaît de graves problèmes de criminalité organisée et qu’il sert de pays de transit pour les migrants en Europe.
Résolution sur l'état de l’Union des PME
Je me suis abstenu sur cette résolution. Certes, elle tente de réduire les charges bureaucratiques des PME. Mais elle attribue davantage de compétences à la Commission européenne en matière administrative et fiscale, ce qui est inacceptable.
Étiquetage des aliments biologiques pour animaux familiers
J’ai voté pour ce rapport car il permet de clarifier les règles d’étiquetage afin que le logo biologique européen soit utilisé de façon harmonisée sur la nourriture destinée aux animaux de compagnie. Cela permettra d’éviter une concurrence déloyale entre les États européens.
Directive sur les énergies renouvelables
J’ai voté contre ce rapport car il refuse de considérer le nucléaire comme une énergie renouvelable. En outre, il impose l’objectif irréaliste de parvenir à 42,5% d’énergies renouvelables d’ici 2030, empêchant ainsi les États membres de décider souverainement de leur politique énergétique.
Crédits aux consommateurs
J’ai voté pour ce rapport il permet de mieux protéger les consommateurs contre les risques lorsqu'ils contractent des prêts, en clarifiant notamment les informations obligatoirement présentes dans les contrats.
Le système des écoles européennes: état des lieux, enjeux et perspectives
J’ai voté contre ce rapport car il encourage l’UE à élargir ses compétences en matière d’enseignement au détriment des États membres, en créant de nouvelles « écoles européennes » autonomes. Ces écoles développent leur propre programme éducatif, centré sur l’Histoire européenne et imprégné des « valeurs européennes », et échappent au contrôle des États.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du maïs génétiquement modifié MON 87419, consistant en ce maïs ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
J’ai voté pour cette objection car elle s’oppose à la mise sur le marché d’un maïs génétiquement modifié MON 87419, dont l’innocuité pour la santé humaine et pour l’environnement n’a pas été suffisamment démontrée
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du maïs génétiquement modifié GA21 × T25, consistant en ce maïs ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
J’ai voté pour cette objection car elle s’oppose à la mise sur le marché d’un maïs génétiquement modifié GA21xT25, dont l’innocuité pour la santé humaine et pour l’environnement n’a pas été suffisamment démontrée.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté pour ce rapport car il permet aux États membres d’élaborer des solutions communes afin de répondre aux défis mondiaux en matière de coopération scientifique et technologique. C’est une invitation bienvenue à la coopération intergouvernementale dans un domaine stratégique essentiel pour l’avenir.
Fiscalité: coopération administrative
J’ai voté pour ce rapport car il permet de mieux contrôler l’activité des fournisseurs de services crypto-actifs tout en laissant aux États la souveraineté sur leur politique fiscale en la matière.
Instrument du marché unique pour les situations d'urgence
J’ai voté contre ce rapport car il accorde des pouvoirs exorbitants à la Commission : il étend ses compétences dans la gestion des situations d’urgence sur le marché unique, réduisant ainsi les capacités décisionnelles souveraines des États membres. La gestion catastrophique de la crise du covid devrait plutôt nous inciter à faire l’inverse en rendant aux États leur capacité d’action.
Règlement intérieur du PE: renforcer l'intégrité, l'indépendance et l'obligation de rendre des comptes
J’ai voté contre ce rapport car il est une atteinte à la démocratie parlementaire. En plus de contraindre les eurodéputés à de nouvelles obligations de transparence irréalistes, il renforce les pouvoirs du comité chargé de surveiller leurs activités. Je tiens à rappeler que ce sont des socialistes qui ont été pris en flagrant délit de corruption, et que nous n’avons pas à payer les conséquences de leurs errements ! Mieux aurait valu créer une commission d’enquête sur le Qatargate !
La qualité de l’air ambiant et un air pur pour l’Europe. Refonte
J’ai voté contre ce rapport car les seuils de pollution imposés par l’UE sont irréalistes et néfastes pour notre industrie et nos agriculteurs. La France est une nouvelle fois soumise à des objectifs funestes alors qu’elle a déjà consenti des efforts considérables en la matière.
Carburants d'aviation durables («ReFuelEU Aviation»)
J’ai voté pour ce rapport car il permet de mieux structurer les approvisionnements des aéroports européens en carburant, ce qui encouragera le secteur à se doter d’appareils de nouvelle génération, moins consommateurs en énergie.
Rapport 2022 de la Commission concernant la Turquie
Je me suis abstenu au sujet de ce rapport. Certes, il est très critique envers les agissements de la Turquie, en raison notamment son activisme islamiste en Europe. Mais il ne s’oppose pas fermement à la perspective d’adhésion de ce pays à l’UE, ce qui est scandaleux.
Relations avec la Biélorussie
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, nous ne pouvons pas nier le rapprochement entre la Russie et la Biélorussie ni les excès du régime biélorusse. Cependant, le rapport est excessif dans ses recommandations en affirmant son soutien aux sanctions internationales, aux actions de sabotage ou encore aux opposants politiques. D’un point de vue diplomatique, il serait préférable de privilégier la voie du dialogue plutôt que celle de la menace.
L’avenir du secteur européen du livre
J’ai voté pour ce rapport car il encourage les jeunes à passer moins de temps devant les écrans tout en soutenant l’industrie du livre, industrie qui participe à la richesse culturelle de l’Europe.
Parlementarisme, citoyenneté européenne et démocratie
J’ai voté contre ce rapport car il veut transformer le Conseil en une sorte de Sénat européen et augmenter les pouvoirs de la Commission et du Parlement européen. C’est une nouvelle offensive fédéraliste qui tente de faire croire à l’existence d’une introuvable nation européenne.
Protection des travailleurs contre l’amiante
. – J’ai voté pour ce rapport car il permet de mieux protéger les travailleurs du secteur du bâtiment face aux risques pour leur santé que constitue l’exposition à l’amiante.
Systèmes de transport routier intelligents
. – J’ai voté pour ce rapport car il tente de lutter contre la fraude sociale induite par la présence des travailleurs détachés dans le secteur des transports, tout en renforçant la sécurité des conducteurs au sein de l’UE.
Législation européenne sur la liberté des médias
. – J’ai voté contre ce rapport. Je suis évidemment pour la liberté des médias, mais c’est l’inverse que l’UE tente de nous imposer ici: elle cherche à prendre le contrôle sur la régulation des médias, alors qu’elle n’a aucune compétence pour le faire, afin de pouvoir influencer les opinions européennes comme elle l’entend.
Résolution sur le projet de décision d’exécution de la Commission autorisant la mise sur le marché de produits contenant du maïs génétiquement modifié MON 89034 × 1507 × MIR162 × NK603 × DAS-40278-9 et neuf sous-combinaisons, consistant en ce maïs ou produits à partir de celui-ci, en application du règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil
. – J’ai voté pour cette objection car elle s’oppose à la mise sur le marché d’un maïs génétiquement modifié MON89034, dont l’innocuité pour la santé humaine et pour l’environnement n’a pas été suffisamment démontrée.
Résolution sur la décision d’exécution de la Commission renouvelant l’autorisation de mise sur le marché de produits contenant du maïs génétiquement modifié MIR162, consistant en ce maïs ou produits à partir de celui-ci conformément au règlement (CE) nº 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil et modifiant les décisions d’exécution (UE) 2016/1685, 2019/1305 et 2019/2087 de la Commission en ce qui concerne le matériau de référence
. – J’ai voté pour cette objection car elle s’oppose à la mise sur le marché d’un maïs génétiquement modifié MIR162, dont l’innocuité pour la santé humaine et pour l’environnement n’a pas été suffisamment démontrée.
Des transports européens qui fonctionnent pour les femmes
. – J’ai voté pour ce rapport car il propose des solutions bienvenues au problème de l’insécurité auquel les femmes sont confrontées dans les transports, tout en appelant à en garantir l’accès des personnes à mobilité réduites ainsi que le développement des transports en commun dans les zones rurales.
Résolution sur les dimensions standard des bagages à main
. – J’ai voté pour ce rapport car il permettra de simplifier les règles relatives aux bagages à main dans les avions, de réduire les prix des billets au profit des consommateurs et d’assurer une meilleure attractivité des compagnies aériennes européennes.
Relations UE-Suisse
. – J’ai voté contre ce rapport car il s’ingère grossièrement dans la politique intérieure de la Suisse, en tentant notamment de lui imposer d’accueillir des migrants. La Suisse est un État souverain qui n’a aucune leçon de conduite à recevoir de l’Union européenne.
Rapport sur l'Ouzbékistan
. – Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, le rôle de l’Ouzbékistan dans le maintien de la paix en Asie centrale y est justement salué. Mais l’Union européenne s’autorise à s’ingérer dans les affaires de ce pays en tentant de lui imposer ses «valeurs européennes» et son idéologie.
Obligations vertes européennes
. – J’ai voté contre ce rapport car il vise à développer un label «vert» pour les produits financiers. Par ce biais, c’est une nouvelle fois les idéologues écologistes européistes qui pourront décider de ce qui est «vert» ou non, et d’influencer ainsi les activités économiques selon leur bon vouloir.
Schéma de préférences tarifaires généralisées
. – J’ai voté pour ce rapport car il appelle à prolonger l’application d’un texte efficace contribuant à l’importation à taux réduit ou nul des marchandises venant des pays en développement.
Contrats de services financiers conclus à distance
. – J’ai voté pour ce rapport car il assure une protection des consommateurs contre les risques inhérents aux contrats conclus à distance, comme au téléphone ou sur internet, mais également contre les risques liés aux nouveaux produits financiers.
Traitement des eaux urbaines résiduaires. Refonte
. – J’ai voté pour ce rapport car la mise à jour de la directive sur le traitement des eaux permettra de traiter plus efficacement la pollution des eaux urbaines et de clarifier le cadre juridique afin de simplifier le travail des services municipaux de gestion des services d’assainissements.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
. – J'ai voté pour ce rapport car il condamne l'attaque de l'Azerbaïdjan contre l'Arménie. Cette attaque a en effet pour but d'effacer la présence séculaire des Arméniens sur les territoires contestés. L'implication de la Turquie dans ce «nettoyage ethnique», ainsi que la complicité de l'UE qui a fermé les yeux pour préserver ses accords gaziers, sont des scandales qu'il faut dénoncer!
Exploitations agricoles: transformation du réseau d’information comptable agricole en un réseau d’information sur la durabilité des exploitations agricoles
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes l’outil de collecte européenne de données reste volontaire et peut être utile pour comparer les performances économiques des exploitations agricoles. Mais la transformation de cet outil répond aux exigences du Pacte vert et ne servira qu’à surveiller davantage les agriculteurs et les États membres pour les obliger à respecter les objectifs irréalistes fixés par les politiques environnementales européennes.
Mécanisme de protection civile de l’Union
J’ai voté pour ce rapport car j’approuve la prolongation de la période transitoire de l’instrument RescEU. C’est un outil efficace pour lutter contre les incendies.
Création de la facilité pour l'Ukraine
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, l’Ukraine doit être aidée financièrement pour faire face à la guerre. Mais l’UE refuse de tenir compte de l’avis de la Cour des comptes européennes, qui estime que nous accordons trop d’argent à l’Ukraine sans avoir aucune garantie que ces crédits seront remboursés et sans même pouvoir contrôler leur utilisation.
Contrôle des pêches
J’ai voté contre ce rapport car il soutient un durcissement excessif de la politique européenne de pêche. L’UE veut surveiller nos petits pêcheurs artisanaux en leur imposant des caméras dans tous les bateaux, alors qu’elle refuse de s’attaquer à la pêche industrielle qui pille nos ressources naturelles.
Budget rectificatif 3/2023: actualisation des recettes (ressources propres) et autres ajustements techniques, y compris la mise en place et le financement en 2023 du nouvel instrument de renforcement de l’industrie de la défense et du règlement européen sur les semi-conducteurs
J’ai voté pour ce rapport car la rectification du budget de l’Union européenne va profiter à la France, la participation au budget de cette dernière étant amenée à diminuer, à hauteur de 186 millions d’euros.
Critères d’examen technique supplémentaires permettant de déterminer à quelles conditions certaines activités économiques peuvent être considérées comme contribuant substantiellement à l’atténuation du changement climatique ou à l’adaptation à celui-ci et si ces activités ne causent de préjudice important à aucun des autres objectifs environnementaux
J’ai voté pour cette objection car elle vise à élargir l’accès des entreprises aux investissements verts européens, en ouvrant la possibilité d’y inclure tous les moyens de transports, qu’ils soient électriques ou non.
Normes d’information en matière de durabilité
J’ai voté pour cette objection car elle s’oppose à la tentative de l’UE de durcir ses normes environnementales, au détriment des petites et moyennes entreprises. Par ailleurs, elle combat la surcharge administrative qui accable nos entreprises.
J’ai voté contre ce rapport car il soutient la tentative de l’Union européenne de s’accaparer une compétence nationale pourtant essentielle: la délivrance de visas. Lui accorder ce pouvoir aggraverait notre submersion migratoire et l’insécurité qui en découle.
Stratégie européenne en matière de protéines
J’ai voté pour cette résolution car elle tente de proposer des solutions au problème de dépendance de l’UE aux protéines importées des pays tiers. Je soutiens sa volonté de relocaliser la production de protéines animales et végétales au sein de l’UE car cela permettrait de restaurer notre sécurité alimentaire.
Renouvellement des générations dans les exploitations agricoles de l’UE de l'avenir
J’ai voté pour cette résolution car elle tente de répondre au grave manque de renouvellement des générations dans le secteur agricole, lequel se traduit par un vieillissement de ses travailleurs. J’ai personnellement soutenu la plupart des solutions qu’il propose lors de la négociation de la nouvelle PAC, comme par exemple réserver 3 % de son budget aux jeunes agriculteurs, ou encore développer les technologies numériques dans les territoires ruraux.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté contre ce rapport car, le député dont il souhaite lever l’immunité est victime d’un acharnement juridique, et dont le seul tort a été de partager une opinion anti-immigrationniste sur un réseau social. Le sanctionner pour cela est une entrave manifeste à la liberté d’expression des parlementaires, et relève de la persécution politique.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté contre ce rapport car, le député dont il souhaite lever l’immunité est victime d’un acharnement juridique, et dont le seul tort a été de partager une opinion anti-immigrationniste sur un réseau social. La sanctionner pour cela est une entrave manifeste à la liberté d’expression des parlementaires, et relève de la persécution politique.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté contre ce rapport car, le député dont il souhaite lever l’immunité est victime d’un acharnement juridique, et dont le seul tort a été de partager une opinion anti-immigrationniste sur un réseau social. La sanctionner pour cela est une entrave manifeste à la liberté d’expression des parlementaires, et relève de la persécution politique.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté contre ce rapport car, le député dont il souhaite lever l’immunité est victime d’un acharnement juridique, et dont le seul tort a été de partager une opinion anti-immigrationniste sur un réseau social. Le sanctionner pour cela est une entrave manifeste à la liberté d’expression des parlementaires, et relève de la persécution politique.
Règlement sur les données
Je me suis abstenu sur ce texte. Certes, il permet d’assurer une meilleure protection des données personnelles des Européens. Mais le fait que l’UE puisse obliger les entreprises détentrices de données industrielles à les donner aux autorités européennes m’incite à la plus grande prudence.
Comptes économiques européens de l'environnement: nouveaux modules
J’ai voté contre ce rapport car il démontre la volonté de l’UE d’imposer aux États le respect des objectifs contraignants du Pacte Vert en leur imposant de fournir des données à la Commission européenne afin qu’elle puisse sanctionner ceux refusent de s’y plier.
Règles communes favorisant la réparation des marchandises
J’ai voté pour ce rapport car il encourage l’économie circulaire, en soutenant l’idée qu’il est préférable de réparer plutôt que de remplacer les produits. C’est bon pour l’environnement et pour le pouvoir d’achat des consommateurs.
Cadre de certification de l'Union pour les absorptions de carbone
J’ai voté contre ce rapport car même si le financement de l’absorption de carbone paraît séduisant pour les agriculteurs, c’est en fait un système extrêmement complexe et contraignant que l’UE tente de mettre en place, à l’image du « grand marché carbone » qui se révèle être une opportunité pour les fraudeurs plus que pour nos entreprises.
Mise en œuvre du principe de la primauté du droit de l'Union européenne
J’ai voté contre ce rapport à visée fédéraliste car il propose purement et simplement d’inscrire dans les traités que le droit européen s’impose aux Constitutions nationales, afin de permettre à l’UE d’accroître encore davantage ses pouvoirs de contrôle, déjà excessifs, sur les États membres.
Mise en œuvre de l’actuel Corps européen de solidarité 2021-2027
J’ai voté contre ce rapport car je regrette l’instrumentalisation de la jeunesse et du volontariat européen qui y est faite : sous couvert de « solidarité européenne », il encourage en fait l’immigration par la facilitation de l’attribution de visas aux populations extérieures à l’UE.
Résolution sur un revenu minimum adéquat pour garantir une inclusion active
J’ai voté contre ce rapport car l’accord de libre-échange entre l’UE et la Nouvelle-Zélande sera désastreux pour nos agriculteurs comme pour l’environnement. Nos éleveurs en particulier devront se battre contre la concurrence déloyale de produits importés qui ne respectent pas nos normes sanitaires.
Accord de libre-échange UE/Nouvelle-Zélande
J’ai voté contre ce rapport car l’accord de libre-échange entre l’UE et la Nouvelle-Zélande sera désastreux pour nos agriculteurs comme pour l’environnement. Nos éleveurs en particulier devront se battre contre la concurrence déloyale de produits importés qui ne respectent pas nos normes sanitaires.
Utilisation durable des produits phytopharmaceutiques
J’ai voté contre ce rapport car il impose des objectifs irréalistes de réduction des pesticides à nos agriculteurs. Ces nouvelles normes ne feraient qu’alourdir les charges qui pèsent sur nos exploitations agricoles, déjà très en difficulté, sans régler aucun problème environnemental car la perte de production serait compensée par davantage d’importations de pays tiers bien moins vertueux que nous.
Emballages et déchets d'emballages
J’ai voté contre ce rapport car il impose des objectifs irréalistes en matière de suppression et de recyclage des emballages. Cela fait craindre une augmentation des coûts pour les producteurs et pour les consommateurs, en particulier dans le secteur alimentaire.
Transition numérique et droit administratif
J’ai voté pour ce rapport car il tente de clarifier les règles relatives aux procédures administratives européennes, ce qui permettra d’en simplifier l’accès pour les citoyens.
Projets du Parlement européen tendant à la révision des traités
J’ai voté contre ce rapport car il constitue une charge féroce des fédéralistes contre les identités nationales. L’UE verrait ses compétences considérablement élargies dans quasiment tous les domaines. Les États seraient bien sûr les grands perdants de ces modifications, car avec l’abandon de la règle de l’unanimité, ils perdraient toute possibilité de veto au sein du Conseil.
Boussole stratégique et capacités de défense spatiales de l'Union
J’ai voté pour ce rapport car je suis pour une autonomie stratégique européenne, à condition que la France continue à y occuper une place de premier plan. Un renforcement des investissements européens dans le secteur spatial est en l’état actuel des choses une opportunité économique pour notre pays.
Comment élaborer une stratégie d'aide humanitaire innovante: coup de projecteur sur les crises actuelles et oubliées
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, je soutiens pleinement son appel à mieux répartir les efforts de solidarité de l’UE, qui se sont davantage concentrés ces dernières années sur les grandes guerres comme en Ukraine que sur des conflits oubliés. Pour autant, je refuse son appel à augmenter le budget consacré à cette aide, dans la mesure où nous ne sommes même pas capables de contrôler l’utilisation des fonds que nous attribuons déjà.
Exploiter les talents dans les régions d’Europe
J’ai voté contre ce rapport car sous prétexte de vouloir lutter contre la désertification de certaines zones géographiques, il encourage l’immigration dont il vante les bienfaits. La réponse à apporter au vrai problème de la désertification des campagnes consiste à encourager la mobilité nationale et la formation des citoyens, plutôt qu’à faire venir davantage d’étrangers.
Résolution sur l’absence de suites législatives données par la Commission à la résolution sur l’utilisation de Pegasus
J’ai voté contre cette résolution. Je condamne évidemment les dérives de certains États, qui se sont permis d’espionner des journalistes et des responsables politiques au mépris des droits de l’Homme. Mais la résolution se sert de ces scandales pour s’immiscer dans les compétences des États membres en matière de sécurité nationale, en demandant à la Commission de réagir, ce qui est inacceptable.
Suivi de l'application du droit de l'Union européenne en 2020, 2021 et 2022
J’ai voté contre ce rapport car il critique l’application du droit de l’UE par les États membres, accusés de ne pas en faire assez contre les discours de haine et pour la protection des personnes LGBTIQQ+. Il propose en outre la sanction financière systématique des « mauvais élèves » par le mécanisme de conditionnalité.
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Digitalisation of cross-border judicial cooperation - Digitalisation of cross-border judicial cooperation (amendment of certain directives and framework decisions) (joint debate – Judicial cooperation)

Mais pour les affaires transfrontalières, il est légitime de favoriser au niveau européen la coopération entre les diverses justices nationales. Cela permet notamment de mieux défendre les intérêts commerciaux des entreprises qui travaillent dans plusieurs États, ou encore de mieux organiser la répression pénale du terrorisme et de la criminalité organisée qui, par essence, ne connaissent pas de frontières.

J’approuve donc les projets de la Commission visant à améliorer la coopération judiciaire transfrontière, notamment en favorisant sa numérisation. Et je soutiens les rapports Radev qui ont su leur apporter de substantielles modifications dans le strict respect des souverainetés nationales. J’approuve notamment leur souci d’entourer de nombreuses garanties la conduite des auditions judiciaires par visioconférence, car comme M  Radev, j’estime qu’il ne faut accepter les visioconférences en matière de justice qu’avec les plus grandes précautions.

The lack of legislative follow-up by the Commission to the PEGA resolution (debate)

Il faut bien sûr dénoncer ces abus, mais faut-il pour autant en prendre prétexte pour tenter de justifier l’immixtion de l’Union européenne dans le domaine de la sécurité nationale? Je ne le pense pas. Comme le Parlement européen, le Conseil doit rappeler les États membres à leurs responsabilités et les inciter à poursuivre leurs efforts pour n’utiliser les logiciels espions que dans un cadre légal. Mais il n’appartient en aucun cas à la Commission de présenter un plan de mesures, car il s’agit d’un domaine qui relève de la sécurité nationale et donc de la souveraineté des États membres. Je vous le dis solennellement, l’Union européenne n’a pas vocation à s’immiscer dans tous les domaines.

Projets du Parlement européen tendant à la révision des traités

– Monsieur le Président, chers collègues, ce rapport propose de modifier les traités européens dans un sens fédéraliste. Il tire ainsi les conséquences logiques du principe de primauté dont je veux aujourd’hui dénoncer les prétentions. Le principe de primauté pourrait être acceptable s’il n’assurait la supériorité du droit européen que sur les lois nationales, mais il prétend aussi primer sur les constitutions nationales. C’est en tout cas ce que tente de faire croire la Cour de justice de l’Union depuis 1970, comme par hasard cinq semaines après le décès du général de Gaulle.

Or, à mes yeux, c’est une trahison des principes démocratiques les plus fondamentaux. Dans une démocratie véritable, la Constitution nationale est l’expression de la souveraineté du peuple, rien ne peut donc lui être supérieur dans la hiérarchie des normes. Prétendre le contraire revient à remplacer la démocratie par un régime oligarchique.

Personnellement, je ne veux pas de votre despotisme prétendument éclairé, et je vous rappelle solennellement que le peuple français n’en veut pas non plus. Il l’a prouvé en rejetant par référendum, en 2005, le projet de Constitution européenne qui tentait de justifier son coup de force par l’invocation du principe de primauté. Puisque vous persistez néanmoins dans votre projet de modifier les traités dans un sens ouvertement fédéraliste, je vous mets au défi d’organiser des référendums nationaux sur la question.

Stratégie européenne en matière de protéines

– Madame la Présidente, chers collègues, le rapport Wiesner a le mérite de rappeler que les protéines sont une composante essentielle de notre alimentation et d’en déduire que l’Union doit les produire plutôt que les importer.

Notre sécurité alimentaire est en effet en danger, dès lors que nous importons 70 % des protéines végétales destinées à la nourriture animale, et même encore davantage en ce qui concerne le soja. Je soutiens donc la proposition de développer chez nous la culture de protéagineux.

Je soutiens aussi l’idée qu’il faut préserver la consommation de protéines animales produites localement. La viande européenne est en effet la meilleure du monde. Mais là, nous devrons nous battre pour obtenir gain de cause, car la Commission a pris la mauvaise habitude de traiter l’élevage comme une variable d’ajustement de ses traités de libre-échange.

Il faut aussi dénoncer l’idéologie mortifère à la mode qui présente l’élevage comme une nuisance environnementale et la viande comme un danger pour la santé. Cet

Comme le faisait la résolution alternative du groupe ID, je vous mets enfin en garde contre la tentation de développer sans précaution suffisante la nourriture à base d’insectes et la viande cellulaire. N’utilisons pas ces nouveautés comme un prétexte supplémentaire pour sacrifier notre élevage.

Presentation of the Court of Auditors' annual report 2022 (debate)

– Monsieur le Président, chers collègues, le rapport de la Cour des comptes européenne sur l’exercice 2022 du budget européen est doublement préoccupant.

En premier lieu, il relève une importante augmentation des irrégularités dans les dépenses budgétaires de l’Union. Leur niveau global est en effet passé de 3 % en 2021 à 4,2 % en 2022. C’est du jamais-vu depuis 2014. Dans certains domaines sensibles, le bilan est même catastrophique. C’est ainsi que la Cour a détecté des erreurs dans près de la moitié des opérations relatives aux dépenses liées à l’immigration.

En deuxième lieu, le rapport dénonce l’opacité des dépenses concernant la mise en œuvre du programme NextGenerationEU, qui représente quand même 47 milliards d’euros en 2022. La Cour y avoue carrément – je cite ses propres termes – qu’elle n’est pas en mesure de calculer un taux d’erreur. Je n’avais encore jamais vu ça. Circonstance aggravante: elle s’alarme du fait qu’aucun plan ne prévoit clairement comment les emprunts contractés pour ce programme seront remboursés. On comprend dès lors le cynisme de la dénomination NextGenerationEU: elle renvoie à la prochaine génération le soin de se débrouiller pour les rembourser.

La Cour dénonce enfin la subjectivité avec laquelle la Commission décide la suspension de certains paiements, ce qui en dit long sur la dérive autoritaire de l’Union.

Urgent need for a coordinated European response and legislative framework on intrusive spyware, based on the PEGA inquiry committee recommendations (debate)

Ce n’est, hélas, pas encore le cas à l’heure actuelle en Europe. La commission d’enquête du Parlement européen a révélé que 14 États membres de l’Union européenne sur 27 avaient utilisé le logiciel espion Pegasus, parfois en dehors de tout cadre légal. Se pose aussi le problème de l’exportation des logiciels espions dans des États hors de l’Union, qui les utilisent pour surveiller et réprimer leur population. On vient, par exemple, d’apprendre que l’entreprise française Nexa aurait vendu en 2020, en toute illégalité, le logiciel espion Predator à Madagascar. C’est d’autant plus inquiétant que la justice française a déjà ouvert une enquête contre les dirigeants de cette entreprise pour des faits similaires concernant l’Égypte et la Libye.

Il faut bien sûr dénoncer ces dérives, mais, dans la mesure où l’utilisation des logiciels espions met en jeu la sécurité nationale, j’estime que les États sont seuls compétents pour trouver les solutions adéquates. L’Union européenne n’a pas à s’ingérer dans leur domaine réservé.

Législation européenne sur la liberté des médias

– Madame la Présidente, chers collègues, la liberté des médias est un principe fondamental que toute personne sincèrement attachée à la démocratie libérale doit défendre. Pour autant, je désapprouve pour trois raisons le texte que nous propose la Commission pour la protéger.

D’abord, la liberté des médias relève de la compétence exclusive des États. La base juridique retenue pour justifier l’ingérence de l’Union européenne, l’article 114 du TFUE, est totalement artificielle, comme l’ont d’ailleurs relevé le Sénat français, le Bundesrat allemand et l’Assemblée nationale hongroise.

Ensuite, l’instrument choisi, le règlement plutôt qu’une simple directive, traduit l’autoritarisme de l’Union qui veut imposer son conformisme idéologique aux médias nationaux.

Enfin, les intentions du texte sont aussi claires qu’effrayantes. Il s’agit de mettre au pas les médias qui résistent à la doxa européiste en Hongrie, en Pologne et aussi en France, en ce qui concerne le groupe de Vincent Bolloré.

Vous dites que la liberté des médias est en danger. C’est vrai, mais en l’occurrence, c’est l’Union européenne qui la menace.

Parlementarisme, citoyenneté européenne et démocratie

Le Parlement européen serait le grand bénéficiaire de cette réforme. Le rapport ne s’en cache pas, puisqu’il lui attribue des pouvoirs équivalents à ceux d’une assemblée nationale, comme par exemple un droit d’enquête et un droit d’initiative législative. Mais là encore, je ne suis pas d’accord, car c’est oublier un peu vite qu’une assemblée nationale n’a de sens que s’il existe une nation. Or, la nation européenne n’existe pas. Je veux donc rappeler solennellement à ce Parlement qu’il n’est pas une assemblée nationale, mais un simple organe délibérant d’une organisation internationale.

Reviewing the protection status of wolves and other large carnivores in the EU (topical debate)

– Madame la Présidente, chers collègues, le loup n’est plus une espèce en danger en Europe. On estime par exemple qu’il y a aujourd’hui plus de 1 100 loups en France, alors qu’il n’y en avait plus du tout au début des années 1990. Plus de 10 000 animaux d’élevage, en grande majorité des moutons, y sont désormais tués par eux chaque année.

On ne peut plus continuer sur cette voie sans mettre gravement en péril les activités d’élevage. C’est pourquoi je demande qu’on déclasse le loup à l’intérieur de la liste des espèces protégées par la directive «Habitats» de 1992. Plus précisément, je demande qu’on le fasse passer de son annexe IV, qui concerne les espèces en danger, à son annexe V relative aux espèces qu’on peut réguler. Cette opération permettrait d’augmenter le nombre des prélèvements pour empêcher la croissance exponentielle de la population des loups, tout en continuant à assurer la sauvegarde de l’espèce. Soyons raisonnables, tâchons de concilier la défense du loup avec la nécessaire protection de nos activités d’élevage.

Protection des indications géographiques pour les produits artisanaux et industriels

Grâce à cette extension, les savoir-faire locaux dans des domaines aussi variés que la verrerie, la coutellerie ou encore la fabrication de porcelaine seront valorisés. Leur protection sera d’autant plus efficace que la procédure d’enregistrement sera simplifiée en permettant le recours à l’enregistrement électronique ou, le cas échéant, directement devant l’Office de l’Union européenne pour la protection intellectuelle.

Enfin, pour être sûr que les microentreprises et les PME pourront bénéficier du système, le rapport a le mérite de suggérer que les autorités nationales réduisent leurs frais d’enregistrement. C’est donc avec confiance que je soutiens ce texte, certain que les entreprises européennes sauront saisir le levier de croissance qu’il leur fournit.

Restauration de la nature

– Monsieur le Président, chers collègues, le pacte vert pour l’Europe n’en finit plus de nous étonner par son cortège de législations irréalistes et dangereuses. Après la modification de la directive sur les émissions industrielles, qui voudrait faire payer aux éleveurs la facture climatique, c’est à l’ensemble de l’agriculture que la Commission s’attaque, avec son projet de règlement visant – rien de moins – qu’une restauration de la nature. C’est à nos terres qu’elle s’en prend, ces terres que des générations d’agriculteurs avant nous ont travaillées, entretenues, préservées, puis transmises.

Les mesures proposées sont insensées: restaurer une grande partie des écosystèmes terrestres d’ici 2030, puis 100 % d’ici 2050, serait catastrophique pour notre sécurité alimentaire. Et libérer 25 000 kilomètres de rivières serait désastreux pour la gestion de l’eau. Sans compter l’accroissement de la bureaucratie avec les plans de restauration de la nature que chaque État membre devrait élaborer.

En rejetant ce texte par trois fois, le Parlement a délivré un message clair: cessez de nous imposer des ambitions environnementales délirantes qui détruisent notre agriculture et abandonnez plutôt votre dogme libre-échangiste qui ne fait que produire davantage de pollution.

Protection des journalistes et des défenseurs des droits de l'homme contre les procédures judiciaires manifestement infondées ou abusives

Quand elles ont un caractère transfrontalier, l’Union européenne estime qu’il lui revient de les combattre. Au premier abord, l’intention paraît louable, car l’objectif affiché est de protéger la liberté d’expression et de veiller à ce qu’un débat public reste possible. Mais trois constats montrent que l’intervention de l’Union dans ce domaine n’est pas une bonne idée.

D’abord, le cercle des personnes à protéger a été exagérément étendu aux militants des ONG. Or je ne suis pas persuadé que les ONG soient aussi vulnérables que des journalistes. Qu’on songe par exemple à celle du milliardaire George Soros. Ensuite, la définition des affaires transfrontalières englobe les affaires dont le sujet est – je cite le texte – «pertinent pour plus d’un État membre ou accessible en ligne», ce qui permet d’englober n’importe quelle affaire. Enfin, les prétendues victimes pourront demander le rejet anticipé des poursuites les concernant et bénéficier ainsi d’un privilège procédural qui apparaît choquant pour quiconque considère que la justice doit respecter le principe d’égalité.

Personnellement, je ne veux pas cautionner la mise en place d’une justice à deux vitesses. Pour toutes ces raisons, je refuse de soutenir ce projet.

One-minute speeches on matters of political importance

– Madame la Présidente, chers collègues, de graves émeutes ont embrasé la France du 27 juin au 3 juillet, suite à la mort tragique d’un jeune homme tué par un policier dans des circonstances que la justice devra éclaircir. Le Comité de l’ONU pour l’élimination des discriminations raciales a cru bon de dénoncer la gestion de ces émeutes par la France, tout comme le commissaire européen à la justice, Didier Reynders. Ils reprochent aux forces de l’ordre françaises un usage excessif de la violence. C’est se tromper de cible. Les violences illégales ont été l’œuvre des gangs et des casseurs qui se sont déchaînés et non des forces de l’ordre. 800 policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers ont d’ailleurs été blessés. Je rends hommage à leur courage.

Le Comité de l’ONU demande aussi à la France d’adopter une loi qui interdirait le profilage racial. C’est méconnaître cette réalité qu’une telle loi existe déjà. La police française n’est pas raciste. Ses membres sont d’ailleurs d’origines diverses, à l’image de la société française. Et quand on soupçonne un policier d’avoir commis une faute, la justice française engage une poursuite judiciaire à son encontre. La France n’est pas un pays d’apartheid. C’est un pays qui reste fidèle à la Déclaration de 1789, et à son article 12, qui dispose que la garantie des droits de l’homme et des citoyens nécessite une force publique.

Investigation of the use of Pegasus and equivalent surveillance spyware - Investigation of the use of Pegasus and equivalent surveillance spyware (draft recommendation) (debate)

D’abord, sur un problème d’organisation des missions. Le système de D’Hondt a été appliqué pour déterminer la composition des missions à l’étranger. Cela m’a empêché, ainsi que tout autre membre du groupe Identité et Démocratie, de participer à la mission en Grèce et à Chypre. C’est extrêmement fâcheux, car le respect du pluralisme est à mon avis une condition indispensable de la crédibilité d’une commission d’enquête.

Ensuite, la recommandation finale cède trop à la tentation de régler des comptes politiques avec certains gouvernements, notamment ceux de Hongrie et de Pologne. Un tel manque d’impartialité sème le doute sur la réalité des constats effectués, dont certains sont pourtant exacts.

En troisième lieu, la recommandation attaque à fleuret moucheté le concept de «sécurité nationale», qui justifie le recours à l’espionnage par les États européens, notamment pour lutter contre le terrorisme. Or, j’estime que la sécurité nationale doit rester un domaine réservé aux États. Je ne souhaite pas la voir passer sous la tutelle de l’Union européenne.

Enfin, la recommandation a trop tendance à sous-estimer la nécessité pour les États européens de recourir aux logiciels espions, notamment pour lutter contre le terrorisme et la criminalité organisée. Leur utilisation peut permettre d’éviter demain d’autres «affaires Samuel Paty», il ne faut jamais l’oublier. En proposant un moratoire qui ne dit pas son nom, la recommandation commet donc une grave erreur.

Je suis bien sûr d’accord avec l’objectif de la commission d’enquête, qui est de persuader les États membres de l’Union de voter des lois nationales pour apporter des garanties juridiques contre les abus de l’utilisation des logiciels espions. Certains États, comme la France, l’ont d’ailleurs déjà fait. Mais cet objectif ne justifie nullement un moratoire.

En conclusion, la commission d’enquête déçoit par son manque d’objectivité et de prudence.

Garantir la sécurité alimentaire et la résilience à long terme de l’agriculture de l’UE

– Monsieur le Président, chers collègues, garantir la sécurité alimentaire et la résilience à long terme de l’agriculture européenne: tel est l’objet vital du rapport Mortler. Dans l’Union européenne, 33 % des agriculteurs ont plus de 65 ans, et seulement 12 % ont moins de 40 ans. Ces chiffres parlent d’eux-mêmes: si nous ne parvenons pas à attirer les jeunes vers l’agriculture, notre sécurité alimentaire sera en péril.

Il faut donc agir, et je soutiens pleinement les solutions énumérées par le rapport Mortler: soutenir les secteurs agricoles les plus fragiles – notamment l’élevage –, lutter contre l’accaparement des terres par des spéculateurs, développer les circuits courts, profiter du progrès technique pour recourir aux nouvelles techniques génomiques et à l’agriculture de précision, ou encore réprimer les pratiques abusives de la grande distribution.

De façon à peine croyable, le rapport Mortler ose aussi se démarquer, certes avec timidité, des deux idéologies de la Commission qui compromettent notre sécurité alimentaire: l’ultralibéralisme, qui transforme notre agriculture en variable d’ajustement des traités de libre-échange, et l’écologie radicale, incarnée par la stratégie «De la ferme à la table», qui mène à la décroissance agricole.

Encore un effort, et la majorité du Parlement européen finira par rejoindre les analyses du Rassemblement national!

Devoir de diligence des entreprises en matière de durabilité

Certaines garanties ont certes été obtenues, par exemple l’exonération des PME, qui ne seront soumises à l’obligation de vigilance que sur la base du volontariat, ou encore l’application du système aux grandes entreprises non européennes commerçant en Europe.

Mais des incertitudes demeurent, concernant notamment l’étendue des obligations écologiques à mettre en œuvre ou portant sur le caractère démesuré de la chaîne d’approvisionnement à prendre en compte, laquelle ne se limite, hélas pas, aux relations commerciales directes des entreprises. Ces incertitudes ne permettent pas aux entreprises de bénéficier d’un niveau de sécurité juridique acceptable. C’est pourquoi je ne soutiens pas ce texte.

The role of farmers as enablers of the green transition and a resilient agricultural sector (continuation of debate)

Grâce aux agriculteurs, la transition verte a donc déjà bel et bien commencé. Il faut toutefois rester raisonnable et résister à la précipitation de la stratégie «De la ferme à la fourchette» qui voudrait l’imposer à marche forcée. La priorité de l’agriculture européenne est de nourrir les peuples d’Europe. Il ne faut jamais l’oublier.

La guerre en Ukraine est venue nous rappeler que notre autonomie alimentaire est une nécessité. Or, la stratégie «De la ferme à la fourchette» entraînerait une décroissance agricole de 15 % si on l’appliquait. C’est pour moi le vrai problème dont on devrait parler aujourd’hui. Non pas suspecter les agriculteurs d’être de mauvais élèves de l’écologie, mais dénoncer la contradiction entre cette stratégie européenne et l’exigence d’autonomie alimentaire.

Pendant qu’on y est, on devrait s’inquiéter plus largement de la perte du sens des réalités de la Commission. Mme von der Leyen et son équipe veulent par exemple convertir, d’ici 2030, 25 % de la surface agricole à l’agriculture biologique, alors que la crise économique détourne les Européens des produits biologiques jugés trop chers. Rien qu’en France, la consommation de produits biologiques a diminué de plus de 6 % dans les neuf premiers mois de 2022 et le nombre d’agriculteurs qui opèrent une conversion du bio vers le conventionnel ne cesse de croître. Votre stratégie «De la ferme à la fourchette» est inadaptée, mais votre orgueil et votre certitude de tout savoir mieux que les peuples vous empêchent de l’admettre.

Ukrainian cereals on the European market (debate)

C’était prévisible mais, comme d’habitude, la Commission n’a rien anticipé. Elle vient heureusement de réagir après plusieurs mois de tergiversations. Mieux vaut tard que jamais. Elle a d’abord débloqué 100 millions d’euros du fonds d’urgence pour secourir les céréaliers de ces cinq États. Elle a ensuite annoncé le 2 mai que les céréales ukrainiennes ne pourront plus être vendues dans ces cinq pays, elles pourront juste y transiter en vue d’être expédiées vers des pays tiers, notamment d’Afrique du Nord. Mais il est à craindre que d’autres États membres de l’Union soient déstabilisés à leur tour par leur arrivée massive.

Moralité: la Commission ne parvient pas à avoir une stratégie agricole cohérente à moyen terme. Pas plus que son programme «De la ferme à la table», sa gestion des céréales ukrainiennes n’a réussi à tenir compte des réalités du monde agricole.

IPCC report on Climate Change: a call for urgent additional action (debate)

– Monsieur le Président, chers collègues, dans son dernier rapport, le GIEC dénonce l’impuissance des dirigeants mondiaux à limiter le réchauffement climatique à + 1,5 °C, objectif fixé par l’accord de Paris de 2015. Les demi-mesures ne sont plus une option, alerte-t-il. Mais comme il le souligne lui-même, la réponse doit être fournie à l’échelle du monde et non au niveau d’un seul continent. Il faut donc préparer la COP 28, qui se tiendra à Dubaï en novembre prochain, pour y parvenir.

Je vous mets en garde contre la tentation de l’Union européenne, sous l’impulsion de la Commission, de se poser en modèle de vertu et d’imposer unilatéralement de lourds sacrifices aux différents peuples qui la composent plutôt que de négocier des solutions globales. L’Europe n’a pas à assumer toute seule tous les péchés climatiques du monde.

Sacrifier, par exemple, la productivité de l’agriculture européenne ne servira à rien si cela débouche sur l’augmentation des importations de produits agricoles non vertueux. La décroissance agricole de l’Union n’est pas une solution mais une aggravation du problème.

Rehausser sans arrêt les objectifs européens sera vain si nous échouons à convaincre le reste du monde de faire des efforts comparables aux nôtres.

EU Global Health Strategy (debate)

– Madame la Présidente, chers collègues, la santé publique est, d’après les traités européens, un domaine qui relève de la compétence des États et non de l’Union européenne. Hélas, un article ambigu du TFUE, l’article 168, autorise quand même l’Union à, je cite, «compléter les politiques nationales».

C’est sur le fondement de cet article que la Commission nous propose aujourd’hui une stratégie de l’Union en matière de santé mondiale. Des éléments de langage affriolants nous y promettent, je cite, «une couverture sanitaire universelle portée par l’équipe Europe». Je fais grâce aux personnes qui m’écoutent du long exercice d’autocélébration qu’on y trouve.

La réalité est plus sinistre. La Commission a apporté la preuve de son incapacité à gérer la santé publique lors de la pandémie de COVID-19: vaines tentatives d’empêcher les contrôles sanitaires aux frontières nationales, achat d’un médicament inefficace, le remdesivir, pour 1 milliard d’euros, négociation d’achats de vaccins dans des conditions particulièrement opaques.

À la lumière de cette expérience, je condamne cette nouvelle tentative de la Commission de gérer la santé publique à l’échelle du monde entier. Qu’elle laisse faire les États et l’Organisation mondiale de la santé! En tant que Français, je ne veux pas mettre aujourd’hui la Commission en situation de décider demain, guidée par l’ultralibéralisme qui l’inspire, du démantèlement de notre service public hospitalier.

European Citizens’ Initiative "Save bees and farmers! Towards a bee-friendly agriculture for a healthy environment" (debate)

Il faut bien sûr diminuer l’utilisation des pesticides de synthèse, mais il faut le faire de façon rationnelle et scientifique, sans se lier par des dates qui ne correspondent à rien. Cette diminution ne peut se faire qu’au rythme des progrès de la recherche qui permettront de trouver des solutions de substitution. Les nouvelles techniques génomiques ouvrent à cet égard des perspectives prometteuses. Mais d’ici là, il faut résister à la démagogie et aux lubies des ayatollahs verts. La priorité de l’Union européenne en cette période de crise internationale doit être d’assurer son autonomie alimentaire, ce qui implique de continuer à utiliser les pesticides de synthèse dans la stricte mesure où ils sont nécessaires.

Cross-border adoptions from third countries (debate)

– Monsieur le Président, chers collègues, huit Croates ont été accusés le mois dernier de trafic d'enfants en Zambie. Ils ont été interpellés alors qu'ils tentaient de quitter le pays avec quatre enfants africains qu'ils prétendaient avoir adoptés légalement au Congo.

Cette affaire met en lumière les dérives potentielles de l'adoption internationale. Certes, l'adoption internationale doit continuer à être admise car elle permet à un enfant sans famille d'en trouver une, ce qui correspond à son intérêt supérieur. Mais sa reconnaissance doit, à mon sens, être subordonnée à deux conditions. D'abord, elle ne doit porter que sur des enfants réellement isolés et non sur des enfants arrachés ou achetés à leur famille. Cette exigence est posée par la Convention de La Haye du 29 mai 1993, qui distingue l'adoption internationale du trafic d'enfants.

D'autre part, la reconnaissance de l'adoption ne devrait être possible que si elle respecte le droit national de l'État d'accueil. J'estime par exemple que nul ne devrait contraindre un État à reconnaître une adoption consécutive à une gestation pour autrui si cet État prohibe la gestation pour autrui sur son territoire. Or, c'est ce que veut faire la Commission à travers son projet de certificat européen de parentalité.

C'est pourquoi je suis totalement opposé à ce projet. La détermination des choix anthropologiques sur lesquels repose le droit de la famille doit rester une compétence nationale.

Rapport d'exécution sur l'accord de retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne

– Madame la Présidente, chers collègues, le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes est un droit fondamental. On ne peut pas, sans contradiction, comme l'a fait l'Union européenne, en défendre le principe tout en interdisant au peuple britannique d'en bénéficier. Le peuple britannique a décidé en 2016, par référendum, de quitter l'Union européenne. C'est son choix souverain qu'il faut respecter.

Je regrette que, comme la Commission, le Parlement européen n'ait pas cessé depuis de stigmatiser le Royaume-Uni, comme il le fait encore dans le rapport Silva Pereira. Le paragraphe deux de ce rapport affirme par exemple avec une certaine acrimonie que, je cite: «Le Brexit s'est révélé préjudiciable pour toutes les parties concernées et plus encore pour le Royaume-Uni».

Or, j'estime que le Parlement européen n'a pas à juger de ce qui est bon ou non pour ce pays. C'est là l'affaire du peuple britannique. Soyons plutôt positif et allons de l'avant. Ce qui importe, c'est de voir si l'accord de retrait de 2020 a été convenablement appliqué. À cet égard, le pessimisme du rapport me semble déplacé pour deux raisons. D'abord parce qu'il met volontairement l'accent sur les difficultés d'application plutôt que sur les succès. Les difficultés d'application était inévitable. Il ne fallait pas espérer qu'on arrive à régler en deux ans tous les problèmes générés par un accord de retrait aussi complexe.

Ce qui compte, c'est que les succès sont incontestables. Le Royaume-Uni a par exemple bel et bien mis en place un statut de résident permanent pour certains ressortissants de l'Union, comme il s'y était engagé. Autre exemple de succès, l'Autorité de contrôle indépendante fonctionne et a même exercé un recours devant la justice britannique, qui a débouché sur une condamnation d'une mauvaise application de l'accord par le gouvernement du Royaume-Uni.

La deuxième raison pour laquelle le pessimisme du rapport est déplacé tient au cadre de Windsor, qui vient de démentir ses sombres analyses sur l'Irlande du Nord. Cet accord gagnant-gagnant préserve le marché commun de l'Union tout en répondant aux légitimes inquiétudes du Royaume-Uni de deux façons. D'abord, en créant des corridors verts qui lui permettront d'exporter de Grande-Bretagne des marchandises destinées uniquement à l'Irlande du Nord, avec des formalités administratives réduites. Ensuite, en instituant un frein d'urgence permettant au gouvernement britannique, à la demande du Parlement de Belfast, d'empêcher l'application en Irlande du Nord de certaines nouvelles dispositions de l'Union.

Un seul point me semble en définitive encore poser problème, il porte sur la compétence de la Cour de justice de l'Union, mal acceptée par le Royaume-Uni, qu'il serait sans doute préférable de remplacer par un tribunal arbitral spécialisé sur l'Irlande du Nord.

Relations UE-Arménie

Ces garanties pourraient notamment inclure l'établissement d'une zone démilitarisée autour de cette région ou une présence internationale dans le territoire peuplé d'Arméniens. Il est regrettable que l'Azerbaïdjan considère que la question des droits et de la sécurité des Arméniens vivant dans le Haut-Karabakh relève exclusivement de ses affaires intérieures. Cette attitude intransigeante confirme hélas les craintes des services de renseignement américains qui pensent que ce pays s'apprête à lancer une nouvelle offensive militaire contre l'Arménie, comme elle l'a déjà fait en septembre dernier. C'est aussi ce que pense le premier ministre de l'Arménie, qui vient aujourd'hui même d'inviter les observateurs de l'Union européenne à la vigilance dans l'espoir de l'éviter.

Face à cette situation, les États membres de l'Union européenne doivent apporter sans ambiguïté leur soutien à l'Arménie, qui est ici la victime contre l'Azerbaïdjan, qui est l'agresseur. C'est d'autant plus nécessaire que le peuple arménien est historiquement et culturellement un peuple européen qui s'est battu vaillamment contre l'expansionnisme de l'Empire ottoman et qui a payé très cher son esprit de résistance. Victime d'un génocide de la part des Turcs en 1915, il est ensuite passé sous le joug soviétique. Redevenue indépendante en 1991 à la chute de l'URSS, l'Arménie ne doit pas être abandonnée par l'Union européenne face à l'offensive de l'Azerbaïdjan soutenue par la Turquie. La solidarité européenne doit jouer au profit de l'Arménie.

Résolution sur la communication de la Commission concernant la garantie de la disponibilité et du caractère abordable des engrais

– Monsieur le Président, chers collègues, les engrais sont essentiels pour garantir une production agricole suffisante et pour assurer notre sécurité alimentaire. L’augmentation de leur coût, due à la guerre et à la spéculation, place les agriculteurs européens dans une situation critique, qui exige de trouver des solutions à court et à moyen terme.

À court terme, il faut abandonner l’absurde objectif «De la ferme à la table» de diminuer le recours aux engrais de 20 % d’ici 2030. L’urgence est d’apporter une aide financière aux agriculteurs pour leur permettre d’affronter la hausse exponentielle du coût des engrais.

Pour cela, il faut utiliser la réserve de crise, libérer les aides d’État et rechercher d’autres sources de financements européens en dehors de la PAC. Il faut aussi prolonger la suspension temporaire des droits à l’importation pour tous les engrais minéraux, sauf pour ceux d’origine russe ou biélorusse.

À moyen terme, il faut encourager les États à modifier leurs plans stratégiques nationaux, afin de favoriser le recours aux engrais organiques, comme le lisier, le digestat, le frass et les boues d’épuration. Il faut aussi profiter de l’examen à mi-parcours du cadre financier pluriannuel pour renforcer le budget de la PAC. Il faut enfin et surtout développer une industrie européenne performante de production d’engrais.

Ces solutions sont à notre portée, mais elles exigent une volonté politique forte pour être mises en œuvre.

Response to the situation in Tunisia (debate)

– Monsieur le Président, chers collègues, la révolution de 2011 a apporté à la Tunisie l’espoir de devenir une démocratie prospère. Ces espoirs ont, hélas, été déçus avec l’arrivée au pouvoir des islamistes d’Ennahdha.

C’est dans ce contexte que le président Saïed a décidé, le 25 juillet 2021, de prendre les pleins pouvoirs et de suspendre le Parlement tunisien. Le Parlement européen s’en est inquiété dans sa résolution du 21 octobre 2021. Par la suite, le président Saïed a organisé un référendum le 25 juillet 2022 pour changer la constitution tunisienne, mais 30 % seulement des Tunisiens y ont participé.

Les élections législatives qui viennent de se dérouler, en décembre et janvier derniers, ont connu un taux de participation encore plus mauvais: 11 % seulement des électeurs se sont déplacés. C’est presque un record du monde pour un pays démocratique. La légitimité du nouveau régime semble donc fragile. Malgré tout, la popularité du président Saïed reste importante, et l’opposition est incapable d’incarner une solution crédible.

C’est pourquoi je pense que l’Union européenne doit continuer à soutenir la Tunisie, dont elle est le premier partenaire commercial, en faisant le pari que la situation s’y améliorera progressivement. Ce n’est pas de sanctions que la Tunisie a besoin, mais de notre aide pour retrouver le chemin de la stabilité et de la prospérité.

One-minute speeches on matters of political importance

– Monsieur le Président, chers collègues, dans son arrêt du 19 janvier dernier, la Cour de justice de l’Union a interdit l’utilisation des néonicotinoïdes par le procédé de l’enrobage des semences de betteraves. Cette décision place les betteraviers français dans une situation très préoccupante. Un betteravier sur quatre a déjà manifesté sa volonté de jeter l’éponge pour se tourner vers d’autres cultures. À court terme, c’est donc la production française de sucre qui risque de s’effondrer. Le ministre français de l’Agriculture vient de s’engager à indemniser à 100 % les pertes éventuelles de production de betteraves qui seraient imputables à l’absence de traitement. Répondant à mon interpellation, le commissaire à l’agriculture a déclaré qu’il accepterait cette aide nationale exceptionnelle. Je souhaite donc que ces engagements soient respectés afin d’encourager les betteraviers français à continuer leur production.

Résolution sur la protection des intérêts financiers de l’Union européenne – lutte contre la fraude – rapport annuel 2021

– Madame la Présidente, chers collègues, le rapport 2021 sur la lutte contre la fraude repose sur un constat inquiétant: le montant des irrégularités dépasse 3 milliards d’euros, contre 1 milliard et demi en 2020. Il propose donc plusieurs mesures pour tâcher de remédier à cette situation. Certaines sont intéressantes, comme la suggestion d’obliger la Commission à produire un rapport annuel sur la corruption. Compte tenu du Qatar Gate, c’est une proposition bienvenue. D’autres, en revanche, tentent de profiter de la situation pour accélérer la fédéralisation de l’Union. J’y suis totalement hostile.

Je suis contre la proposition d’augmenter les pouvoirs de l’OLAF et du Parquet européen, qui viennent d’administrer la preuve de leur cécité. Contre la stigmatisation des cinq États membres qui ont refusé d’adhérer au Parquet européen, ce qui est leur droit. Et contre l’extension du mécanisme de conditionnalité en vue de priver de subventions les États qui ne coopéraient pas assez avec l’OLAF et le Parquet européen. Ce n’est pas en transformant l’Union en une Europe à la schlague qu’on restaurera sa crédibilité.

Terrorist threats posed by far-right extremist networks defying the democratic constitutional order (debate)

– Monsieur le Président, Madame la Commissaire, chers collègues, le débat qui nous est proposé aujourd’hui est assez étonnant. Il porte sur les menaces terroristes des réseaux d’extrême droite. Certes, toutes les menaces terroristes doivent être condamnées et combattues, d’où qu’elles viennent. Mais il est évident qu’en Europe, les principaux attentats émanent depuis plusieurs années de l’islam radical. En France, nous sommes bien placés pour le savoir. Dès lors, détourner les yeux de cette réalité me paraît très suspect. J’ai la conviction que ce débat artificiel n’est destiné qu’à allumer un contre-feu au scandale du Qatar Gate qui a embrasé la gauche du Parlement européen. Je ne suis pas dupe de cette pitoyable tentative, qui sert une fois de plus les intérêts du Qatar. Si vous voulez dénoncer le terrorisme, penchez-vous plutôt sur le terrorisme islamiste et cessez de vous bander les yeux sur les agissements de vos amis qataris. Enquêtez sur les liens troubles du Qatar avec le terrorisme islamiste.

Mise en œuvre de la politique étrangère et de sécurité commune – rapport annuel 2022

– Monsieur le Président, chers collègues, le rapport du Parlement européen sur la politique de sécurité et de défense commune repose sur un mensonge. Il voudrait faire croire qu’une Union européenne de la défense est possible et souhaitable, mais en réalité, il est un hymne à l’OTAN, qu’il cite 60 fois. Dès lors, son objectif d’Union européenne de la défense n’est qu’un leurre destiné à cautionner une nouvelle embardée vers une Europe fédérale. La preuve en est fournie par son paragraphe 23, qui demande d’une part de remplacer le vote à l’unanimité par le vote à la majorité qualifiée en matière de défense, d’autre part de mettre en place, je cite, des unités militaires multinationales communes et permanentes. Autrement dit, une armée européenne.

Voilà donc la perspective qui nous est tracée: une armée européenne aux ordres de l’OTAN. En tant que Français, je proteste vigoureusement contre ce funeste projet que je juge totalement contraire aux intérêts vitaux et à la souveraineté militaire de la France. L’inféodation militaire de la France à des intérêts étrangers ne passera pas.

The 30th anniversary of the UN Declaration on the Rights of Persons Belonging to National or Ethnic, Religious and Linguistic Minorities (debate)

– Madame la Présidente, chers collègues, pour la France, la liberté est le droit de tout individu de s’arracher à ses déterminismes biologiques et culturels. C’est pourquoi elle ne reconnaît l’existence d’aucune minorité ni d’aucune communauté qui ferait obstacle entre l’individu et la nation.

À l’inverse, la Déclaration sur les droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, votée par l’ONU en 1992, veut institutionnaliser ces obstacles. Elle est donc incompatible avec la conception française de la liberté. Son article 1er demande aux États de protéger l’existence et l’identité nationale ou ethnique des minorités vivant sur leur territoire. La France s’efforce au contraire de favoriser l’assimilation des personnes issues de ces minorités à la communauté nationale, qui est la seule communauté qu’elle reconnaît.

En fêtant le trentième anniversaire de cette déclaration, le Parlement européen prouve qu’il est complètement étranger à la tradition politique française. Il confirme ainsi son absence de légitimité à parler au nom du peuple français.

Defending the European Union against the abuse of national vetoes (debate)

Le général de Gaulle l’a rappelé, au nom de la France, en 1965, quand il a pratiqué la politique de la chaise vide pour contraindre l’Europe à renoncer à lui imposer une réforme dont il ne voulait pas. Sa résistance victorieuse a débouché sur le compromis de Luxembourg de janvier 1966, toujours en vigueur, qui consacre ce pouvoir de veto national.

L’unanimité est encore inscrite dans les traités européens. Elle est requise pour les décisions du Conseil européen et pour les décisions les plus importantes du Conseil. Je condamne donc sa remise en cause par le président Macron et par le débat d’aujourd’hui.

La majorité de ce Parlement reproche à la Hongrie d’avoir opposé son veto à l’aide à l’Ukraine pour protester contre le gel de ses subventions. J’estime au contraire que la Hongrie a eu raison de le faire. Sa fermeté vient d’ailleurs de lui permettre de trouver un arrangement avec l’Union. Protégeons l’unanimité, car c’est le seul principe qui permet aux États membres de conserver leur souveraineté au sein de l’Union.

Defending democracy from foreign interference (debate)

– Monsieur le Président, chers collègues, la découverte par la justice belge d’un système de corruption organisé par le Qatar discrédite le Parlement européen. Ce «Qatargate» devrait nous inciter à prendre trois décisions.

D’abord, exiger la démission de M. Raphaël Glucksmann de la présidence de la commission d’enquête sur les ingérences étrangères. Aveuglé par ses préjugés, il m’a accusé nommément et sans preuve, à cette tribune, d’être au service de la Russie, pendant que la vraie corruption prospérait sous son nez chez ses amis socialistes.

Ensuite, enquêter sur l’étrange étourderie de l’OLAF et du Parquet européen, qui ont préféré regarder ailleurs plutôt que de se pencher sur la corruption massive par le Qatar, que la rumeur publique dénonçait depuis longtemps.

Enfin, cesser immédiatement de vouloir renforcer le Parlement européen et la Commission, dont on voit qu’ils sont les proies des lobbies les plus détestables. Faisons plutôt confiance au Conseil, seul représentant légitime des États membres au sein de l’Union.

Profitons du «Qatargate» pour redresser la barre et remplacer l’Union des groupes de pression et des puissances de l’argent par une Europe des nations.

Une vision à long terme pour les zones rurales de l’Union européenne — Pour des zones rurales plus fortes, connectées, résilientes et prospères d’ici 2040

– Madame la Présidente, chers collègues, le rapport qui nous est présenté aujourd’hui dresse un juste constat: les zones rurales connaissent un déclin préoccupant; elles sont désertées par les services publics et délaissées par les jeunes générations. Symptôme de cette désaffection, la disparition attendue de 62 % des exploitations agricoles d’ici 2040 est dramatique, car elle est une menace directe pour notre autonomie alimentaire. Les solutions qui nous sont proposées témoignent d’une vision malheureusement idéologique du problème.

Le rapport souhaite développer de nouvelles sources de revenus pour les zones rurales, parmi lesquelles la production d’énergies renouvelables. J’estime qu’il nous appartient de protéger la richesse inégalable que constitue notre patrimoine agricole avant de nous disperser dans des politiques énergétiques hasardeuses.

Il cherche ensuite à faire plier les campagnes sous les assauts du pacte vert pour l’Europe et de sa stratégie «De la ferme à la fourchette». Je conteste cet objectif de décroissance agricole, car il nous conduit dans une impasse économique et environnementale.

Il répond enfin à la désertification démographique par la protection des droits des migrants dans les campagnes. J’estime qu’il est impératif de protéger d’abord les droits des agriculteurs européens, victimes de la politique commerciale néfaste de Bruxelles.

Comble du cynisme: voici que la Commission nous annonce le doublement des importations de poulets du Chili, lesquelles s’ajouteront aux concessions en cours de négociation avec le Mexique et le Mercosur. L’agriculture n’est plus une variable d’ajustement des politiques européennes; elle en est carrément devenue le martyr.

La redynamisation des zones rurales ne passera pas par un énième organe européen de contrôle, qui décidera à la place des États membres, et encore moins par une intensification de la politique libre-échangiste de Bruxelles. La solution est avant tout agricole. Ne perdons pas de vue le vrai sujet: faire confiance à nos agriculteurs pour relever les défis qui nous attendent et leur assurer enfin un revenu décent.

Gender balance among non-executive directors of companies listed on stock exchanges (debate)

– Madame la Présidente, chers collègues, l’égalité des hommes et des femmes est un principe fondamental de la civilisation européenne. C’est pourquoi je suis favorable à cette directive qui demande aux États membres de l’Union de parvenir à un meilleur équilibre des deux sexes dans les conseils d’administration des grandes sociétés. De ce point de vue, l’objectif assorti d’aménagements de réserver au sexe sous-représenté au moins 40 % des postes d’administrateurs non exécutifs à l’horizon 2026 me semble raisonnable. À court terme, ce sont évidemment les femmes qui bénéficieront de cette mesure.

À l’heure où les Iraniennes combattent pour leur liberté face au régime obscurantiste des mollahs, je me réjouis du beau message d’espoir que nous leur envoyons aujourd’hui. Oui, une véritable égalité des droits est possible entre les hommes et les femmes. Non, aucun obstacle n’est insurmontable sur la voie qui y mène, qu’il soit économique, social ou religieux.

Assessment of Hungary's compliance with the rule of law conditions under the Conditionality Regulation and state of play of the Hungarian RRP (debate)

L’Union menace la Hongrie de la priver des sept milliards et demi d’euros de subventions auxquelles elle a droit, ainsi que de près de six milliards d’euros d’aides au titre du plan de relance post-COVID. Le motif de cet acharnement est le prétendu manque d’indépendance de la justice hongroise. La Hongrie vient pourtant d’annoncer une réforme de sa justice destinée à rassurer l’Union. Malgré tout, le chantage européen persiste.

Dans ces conditions, j’estime normal que la Hongrie menace de bloquer certaines décisions européennes par mesure de rétorsion. Comme chaque État, la Hongrie a le droit de défendre ses intérêts vitaux. Je soutiens donc sans aucune ambiguïté Viktor Orbán dans son bras de fer contre l’Union.

Justice raciale, non-discrimination et antiracisme dans l'UE

Le rapport Incir a le mérite de rappeler ces grands principes. Il est hélas dommage qu’il gâche tout en cédant aux outrances du wokisme. Rien n’y manque. Il dénonce pêle-mêle, je cite, le «racisme structurel et institutionnalisé», les «discriminations intersectionnelles», la «violence policière envers les groupes racialisés», les «stéréotypes négatifs aux connotations raciales des médias» et même les «préjugés structurels des systèmes judiciaires», ce qu’il résume dans la formule choc de «justice raciale».

Je dénonce ces accusations ignobles, qui jettent le discrédit sur les États membres de l’Union et notamment sur mon pays, la France. Non, chers collègues, la France n’est pas un État raciste. La justice y respecte pleinement le principe d’égalité. Quant à la police, je rappelle qu’elle travaille sous son contrôle et que chaque faute personnelle d’un policier est réprimée pénalement. Soyons fiers de notre civilisation. Regardons-la en face sans la défigurer.

Communication on ensuring availability and affordability of fertilisers (debate)

C’est ainsi qu’elle hésite à recourir à la réserve de crise pour 2023, qui me paraît pourtant prévue pour faire face à ce genre d’événement. D’autre part – et surtout –, elle vient de refuser de lever les surtaxes instituées en 2019 sur les engrais en provenance de Trinité-et-Tobago et des États-Unis, alors même que cette levée avait été demandée par le COPA et par la Cogeca, qui représentent un très grand nombre d’agriculteurs européens.

L’urgence ne consiste pas à réfléchir sur la stratégie européenne des engrais à moyen terme – comme la Commission vient de le faire dans sa communication du 9 novembre, qui est d’ailleurs une belle communication –, elle consiste à secourir les agriculteurs le plus vite possible.

Directive sur la publication d'informations en matière de durabilité par certaines entreprises

C’est pour tenter de remédier à ce genre d’abus que le rapport Durand, dont nous débattons, propose de contraindre les grandes entreprises à publier des informations sur les répercussions de leur action sur les droits de l’homme et sur l’environnement tout au long de leur chaîne d’approvisionnement.

Lors des discussions, j’avais posé deux conditions pour soutenir ce texte. D’abord, exonérer les PME de cette contrainte, sauf sur la base du volontariat, car la plupart d’entre elles auraient du mal à y faire face. Ensuite, y soumettre les grandes entreprises non européennes ayant des activités dans l’Union afin d’éviter de les faire bénéficier d’une distorsion de concurrence par rapport aux grandes entreprises européennes.

Ces deux conditions ont été respectées. Je soutiens donc ce texte, qui devrait répondre aux légitimes aspirations des nations européennes en opérant un début de moralisation du capitalisme.

Presentation of the Court of Auditors' annual report 2021 (debate)

– Madame la Présidente, Monsieur le Président de la Cour des comptes européenne, chers collègues, le rapport de la Cour des comptes européenne révèle une augmentation des soupçons de fraude dans les dépenses de l’Union européenne: quinze cas en 2021 contre seulement six en 2020. C’est un constat préoccupant. De façon plus globale, le rapport relève aussi un pourcentage d’erreur en hausse significative: 3 % contre 2,7. Or, cette augmentation me paraît encore plus préoccupante que celle relative aux fraudes, car elle révèle des errances collectives et non pas seulement des dérives individuelles.

Je veux citer l’exemple des contrats d’achat de vaccins anti-COVID. La Cour accuse ouvertement la Commission, je cite, de n’avoir pas vérifié de façon appropriée si les conditions financières de ces contrats avaient été respectées. On découvre avec stupeur que la Commission a accordé une confiance aveugle aux fabricants de vaccins. Elle n’a vérifié ni l’exactitude de leurs coûts de production, ni l’utilisation des acomptes qu’ils ont reçus, ni l’opportunité de les faire bénéficier de clauses secrètes d’irresponsabilité généralisée.

On comprend mieux, à la lecture de ces pages accablantes, pourquoi le Parlement européen a créé, le 10 mars dernier, une commission d’enquête sur la pandémie de COVID-19. J’attends de celle-ci qu’elle détermine si ces erreurs surprenantes relèvent uniquement de négligences graves ou si elles révèlent des conflits d’intérêts pénalement répréhensibles.

Political situation in Tunisia (debate)

– Madame la Présidente, chers collègues, la construction de la démocratie n’est pas un fleuve tranquille, c’est plutôt un chemin semé d’embûches. Nous, Français, nous en savons quelque chose. Il nous a fallu la révolution de 1789, le terrible épisode de la Terreur, puis une longue succession de régimes plus ou moins autoritaires, pour que nous parvenions enfin, dans les années 1870, à stabiliser notre démocratie.

La Tunisie est en train de vivre cette aventure difficile mais passionnante de la construction de sa démocratie. La révolution de 2011 a prouvé la détermination du peuple tunisien à prendre son destin en main. De graves difficultés économiques ont toutefois retardé la réalisation de ces objectifs, à tel point qu’une partie de la société a pu céder à la tentation de l’islamisme.

C’est dans ce contexte de crise que le président Saïed a pris les pleins pouvoirs en juillet 2021. Je veux croire en sa sincérité quand il affiche sa volonté de redresser son pays et d’instaurer une vraie démocratie. Il a tenu ses engagements. Une nouvelle Constitution a été adoptée par référendum en août dernier et des élections législatives auront lieu en décembre.

Chers collègues, faisons le pari de la confiance, soutenons le président Saïed, aidons la Tunisie.

Outcome of the first meeting of the European Political Community (debate)

Cette nouvelle instance aurait pu être une bonne idée si elle avait préfiguré la création d’une Europe des nations de type confédéral. À terme, elle aurait alors pu constituer une alternative respectueuse de la souveraineté des États européens au modèle trop centralisateur de l’Union européenne.

Hélas, c’est de l’inverse dont il s’agit. Elle n’a en effet été créée, à l’initiative du président Macron, que pour attirer les États européens indépendants dans l’orbite de l’Union. C’est ce qui explique que le président du Conseil européen et la présidente de la Commission européenne aient été conviés à y siéger. Bien loin d’annoncer une Europe des nations, la Communauté politique européenne n’est donc que l’expression de l’impérialisme de l’Union qui tente de profiter de la fragilité du Royaume-Uni sous Liz Truss et de la détresse de l’Arménie et de l’Ukraine pour avancer ses pions.

L’échec de la réunion du 6 octobre, qui n’a débouché sur rien, montre la vanité de cette entreprise. La Communauté politique européenne est morte, vive l’Europe des nations!

Résolution sur une approche de l’UE en matière de gestion du trafic spatial – une contribution de l’UE pour faire face à un défi mondial

– Monsieur le Président, chers collègues, grâce à la France, l’Union européenne est une grande puissance spatiale. Cela lui donne des responsabilités, celle notamment de participer à la gestion internationale du trafic spatial. Je salue donc ces efforts pour tenter de régler le problème des débris spatiaux, dont l’augmentation met en péril la sécurité des opérations spatiales. L’exigence de durabilité ne doit pas se borner à l’espace terrestre. Elle doit aussi s’étendre à l’espace extra-atmosphérique.

C’est pourquoi j’approuve les deux orientations fixées par la résolution du Parlement européen: d’une part éviter de générer de nouveaux débris spatiaux, d’autre part nettoyer les débris déjà existants. Ces efforts honoreront l’Union, si l’on accepte de les mettre en œuvre malgré leur coût financier. Grâce à eux, j’espère vivement que l’espace cessera d’être transformé en poubelle. La conquête spatiale est un défi technologique, mais aussi une formidable aventure humaine. Sachons la mener de manière exemplaire.

The urgent need for an EU strategy on fertilisers to ensure food security in Europe (debate)

– Monsieur le Président, chers collègues, je suis d’accord avec la Commission quant au besoin impérieux d’une stratégie européenne sur les engrais. Il est en effet urgent d’aider nos agriculteurs à se les procurer à un prix abordable. C’est important pour eux, mais aussi pour assurer notre sécurité alimentaire et celle de pays tiers.

Je regrette toutefois les erreurs commises par la Commission sur ce dossier. Le 10 août, elle a en effet publié des lignes directrices par lesquelles elle a décidé de bloquer l’exportation des engrais agricoles russes. Or, cet embargo était en contradiction avec un accord international signé le 22 juillet sous l’égide de l’ONU. Cette situation a amené le secrétaire général de l’ONU à protester auprès de Mme von der Leyen. Il a néanmoins fallu attendre le 19 septembre et les pressions de plusieurs États membres de l’Union pour que la Commission lève l’embargo sur les engrais. Moralité: nous avons perdu cinq semaines, au cours desquelles nous avons aggravé la crise des engrais au lieu d’essayer de la résoudre.

La stratégie que l’on nous présente aujourd’hui est donc la bienvenue, mais elle arrive bien tard. Ce constat me renforce dans ma conviction que la Commission est inapte à affronter les crises, quelle que soit leur nature.

Quoi qu’il en soit, allons de l’avant: je prends acte des propos que le commissaire à l’agriculture vient de tenir, je partage le constat lucide de la gravité de la crise des engrais qu’il a dressé, mais j’estime que les aides financières aux agriculteurs qu’il a présentées ne suffisent pas à y répondre. J’attends une vraie stratégie, qui permettra notamment de rapatrier chez nous la fabrication des engrais dont nous avons besoin.

Russia’s escalation of its war of aggression against Ukraine (debate)

– Monsieur le Président, chers collègues, face à une guerre, le droit international commande de dénoncer l'agresseur et de prendre la défense de l'agressé. Je condamne donc avec vigueur l'agression contre l'Ukraine ainsi que les annexions décidées par la Russie de quatre régions ukrainiennes. Il s'agit d'une atteinte inadmissible à l'intégrité territoriale d'un État souverain. Le refus du règlement armé des conflits est une règle fondamentale du droit international. De Grotius à Aristide Briand, en passant par Victor Hugo, les défenseurs d'une société des nations pacifiques ont toujours rejeté l'emploi de la force armée.

Ces exigences s'adressent bien sûr en premier lieu à la Russie et à son président, qui a hélas choisi d'en appeler à l'agression armée contre un pays souverain. Mais elles concernent aussi la présidente de la Commission européenne, qui est récemment venue nous dire que seule l'issue militaire devait conclure ce conflit dramatique qui déchire des peuples européens.

Non, l'Union européenne ne doit pas céder à un bellicisme aveugle. Que chacun en ait bien conscience ici. Ce conflit ne pourra être définitivement arrêté que par un cessez-le-feu et une négociation. Les bellicistes qui trônent à Bruxelles doivent cesser cette folle escalade qui obéit au mot d'ordre de Washington visant à l'humiliation de la Russie. À l'exemple du général de Gaulle, je souhaite un monde multipolaire dans lequel la France et l'Europe joueraient leur rôle de puissance de paix plutôt que d'accepter d'être le marchepied de la toute-puissance américaine.

Statut et financement des fondations politiques européennes et des partis politiques européens

Outre que des millions d’euros seraient dilapidés dans cette aventure, l’entreprise présenterait l’inconvénient de ressusciter le projet de création de listes transnationales, dans la mesure où chaque liste transnationale aurait vocation à être portée par un parti politique européen. En théorie, les mouvements nationalistes comme le RN et ses alliés pourraient au moins se défendre en formant leurs propres partis politiques européens. Mais en pratique, ils en seraient tôt ou tard empêchés, puisque le rapport les soupçonne déjà d’être corrompus par Poutine. L’outil de censure idéologique est déjà en place avec l’autorité de contrôle.

Après la démocratie sans peuple, l’Union européenne est en train d’inventer la compétition électorale à sens unique. Je ne suis pas dupe de vos manigances. Face à l’offensive oligarchique et anti-nationale que vous cautionnez, je préconise la suppression des partis politiques européens, l’interdiction des listes transnationales et l’organisation dans chaque État membre d’un référendum sur la transformation de l’Union en État fédéral.

Recommandation à la Commission et au vice-président de la Commission/haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité sur le partenariat renouvelé avec le voisinage méridional: un nouveau programme pour la Méditerranée

– Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, chers collègues, notre partenariat avec les pays de la Méditerranée doit être renforcé. C’est nécessaire pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire et de la guerre en Ukraine qui ont durement touché nos partenaires de l’autre rive. Il est de notre intérêt de leur apporter notre aide financière et de développer nos échanges économiques et culturels avec eux afin de concourir à leur stabilité. Car si certains de ces pays devaient sombrer dans l’instabilité, à l’instar, hélas, de la Libye, nous en supporterions les terribles conséquences: submersion migratoire, insécurité, terrorisme.

Mais bien entendu, l’Union européenne doit cesser son angélisme. Le versement de cette aide doit être conditionné à la réalisation d’objectifs que nous devons négocier fermement. J’en donne un exemple. Les États qui reçoivent notre aide devraient en contrepartie accepter de reprendre les migrants illégaux de leur nationalité que nous décidons de renvoyer. En politique étrangère, ne sont respectés que les États et les organisations internationales qui défendent leurs intérêts sans défaillir.

Nouvelle stratégie de l'Union européenne pour les forêts pour 2030 – Gestion durable des forêts en Europe

Mais contrairement à ce qu’affirme le rapport Müller, la gestion forestière est une compétence nationale et non une compétence partagée avec l’Union. Je ne suis donc pas d’accord pour que l’Union s’y ingère. La France est parfaitement capable de gérer ses forêts. Elle a même acquis une expertise en ce domaine avec son Office national des forêts. Elle n’a donc pas besoin de la tutelle de la Commission et de sa conception punitive et rétrograde de la protection de l’environnement.

J’ajoute enfin que cette immixtion a vocation à être financée par des prélèvements sur le budget de la Politique agricole commune. Or, je m’y oppose aussi, car les agriculteurs n’ont pas besoin qu’on aggrave leur situation en réduisant le budget qui leur est dédié.

Une meilleure réglementation: unir nos forces pour améliorer la législation

Parmi les bonnes recommandations de ce rapport, je citerai notamment le respect du multilinguisme contre l’omnipotence de l’anglais, la confection de vraies analyses d’impact pour les propositions législatives, ou encore la prise en compte systématique de la spécificité des PME pour alléger leurs charges administratives.

Je soutiens particulièrement la suggestion de renforcer le poids des parlements nationaux dans le processus législatif européen, car l’Union européenne ne pourra pas survivre si elle n’affiche pas clairement son respect de la souveraineté des nations qui la composent. Le mirage d’un État fédéral disposant d’une souveraineté européenne au nom d’un prétendu peuple européen doit être dissipé. L’Union européenne n’est et ne peut être autre chose qu’une organisation internationale. C’est bien dans cette perspective que je la soutiens. Si elle tente de se transformer en État fédéral, comme la conférence sur l’avenir de l’Europe noyautée par le président Macron l’y invite, alors une ligne rouge sera franchie aux yeux du nationaliste que je suis et j’en deviendrai l’adversaire déterminé.

Facilitating export of Ukrainian agricultural products: key for Ukrainian economy and global food security (debate)

– Madame la Présidente, chers collègues, la facilitation de l’exportation des produits agricoles ukrainiens est vitale pour l’économie ukrainienne, mais aussi pour la sécurité alimentaire mondiale.

Selon un rapport publié le 29 juin par la FAO et l’OCDE, 19 millions de personnes supplémentaires pourraient souffrir de la faim dès 2023, principalement en Afrique, si la situation reste bloquée. Cela provoquerait de graves problèmes humanitaires, mais aussi un risque accru de submersion migratoire. Il faut donc tout tenter pour permettre à l’Ukraine d’assurer la reprise de ses exportations.

La priorité est de lever par la voie diplomatique le blocus des ports maritimes ukrainiens. C’est l’urgence, car avec le blocus, plus de 22 millions de tonnes de céréales sont déjà bloquées dans les entrepôts ukrainiens, avant même la nouvelle récolte. Quel que soit le succès de cette entreprise, il faut aussi créer de nouveaux corridors d’exportation, comme la Commission l’a déclaré.

C’est un défi logistique gigantesque, car on imagine mal comment on pourrait évacuer en camion 22 millions de tonnes de céréales. Il faut donc aussi recourir au transport ferroviaire, avec cette difficulté technique que les rails ukrainiens n’ont pas le même écartement que les rails européens, ce qui nécessite un transbordement à la frontière. À cela s’ajoute la nécessité de convaincre les États membres d’accélérer les contrôles douaniers et d’augmenter leur capacité d’entreposage des céréales ukrainiennes.

Ce sont autant de défis qu’il faut relever au nom d’un intérêt général prioritaire: celui d’assurer la sécurité alimentaire mondiale.

The relations of the Russian government and diplomatic network with parties of extremist, populist, anti-European and certain other European political parties in the context of the war (debate)

– Madame la Présidente, chers collègues, ce débat sur les prétendues relations du gouvernement russe avec les partis populistes de l’Union européenne n’est qu’un tissu de diffamations destiné à tromper l’opinion publique. Ce procédé de basse politique est voué à l’échec. On l’a vu en France: son utilisation par le président Macron n’a pas empêché le Rassemblement national d’obtenir un résultat historique aux élections législatives.

L’objectif plus profond de ce débat est de faire diversion pour tenter de dissimuler le rapport spécial présenté le 30 juin par la Cour des comptes européenne. Ce rapport dénonce le recours systématique par la Commission à des cabinets de conseil pour des sommes qui donnent le vertige: 1 milliard d’euros par an. La Cour y dénonce clairement le manque de transparence de ce procédé et le risque de conflit d’intérêts qui en découle.

Le Parlement européen devrait s’emparer de ce sujet, qui pose le problème de la bonne utilisation des deniers publics et de l’ingérence d’intérêts privés et souvent non européens dans la confection des lois européennes. Je constate, hélas qu’il préfère dissimuler ce scandale.

National vetoes to undermine the global tax deal (debate)

Dans le combat qui oppose aujourd’hui la Hongrie à la présidence française, je soutiens donc la Hongrie. Cet État a le droit, pour défendre ses intérêts nationaux, d’opposer son veto à l’adoption par l’Union d’une réforme fiscale. Certes, j’approuve le contenu de cette réforme fiscale qui consiste à imposer à hauteur de 15 % les bénéfices des grandes multinationales. Je regrette donc son blocage, mais la responsabilité de celui-ci incombe à l’Union: qu’elle verse à la Hongrie les fonds du plan de relance européen auxquels elle a droit au lieu de les geler pour des raisons purement idéologiques, et la Hongrie lèvera son veto.

Moralité: la règle de l’unanimité est la meilleure arme dont dispose un État pour défendre sa souveraineté, comme le général de Gaulle l’a démontré dès 1965.

Le droit d'initiative du Parlement

Si, comme le rapporteur Paulo Rangel, on veut transformer l'Union en un État, alors il faut le faire afin que le Parlement européen ait des pouvoirs comparables à ceux d'un parlement national. Mais si, comme moi, on pense que l'Union doit rester une simple organisation internationale, alors il ne saurait en être question. Car dans cette vision là, c'est le Conseil, en tant que représentant des États membres, qui doit détenir l'initiative législative, comme le prévoient déjà dans certains domaines les articles 76, 121 et 241 du traité sur le fonctionnement de l'UE.

Il faut donc bel et bien retirer le pouvoir d'initiative législative à la Commission, organe démocratiquement indigne de l'exercer, mais pour le transférer au Conseil et non au Parlement européen. Car le Parlement européen n'est à mes yeux que l'organe délibératif d'une organisation internationale et non le représentant d'un peuple européen souverain qui n'existe pas.

Rapport 2021 de la Commission sur l’état de droit

– Madame la Présidente, chers collègues, le Parlement européen semble prendre un malin plaisir à attaquer les États qui osent résister à la doxa de l’Union. Le rapport Reintke prend ainsi prétexte de l’examen sur la situation de l’état de droit dans l’Union pour sombrer dans la surenchère par rapport à la Commission. Il attaque la Pologne et la Hongrie de façon incompréhensible, au moment même où ces deux États accueillent de façon exemplaire des millions de réfugiés ukrainiens. Et dans son paragraphe 16, il ose affirmer que le droit de l’Union prime sur les constitutions nationales au mépris de la volonté librement exprimée dans ces mêmes constitutions par des peuples souverains.

Face à ces prétentions, j’affirme que la France et ses partenaires européens ne sont pas des incapables sous tutelle que la Commission et le Parlement pourraient réprimander sur le fondement de considérations subjectives et partiales. Ce sont les États qui sont le véritable moteur de la coopération européenne, il ne faut jamais l’oublier. Ce sont les États qui sont les dépositaires de la souveraineté des peuples et non l’Union européenne.

Décharge 2020 : Budget général de l'UE - Parlement européen

La Cour est malgré tout parvenue à trancher 1 540 affaires contre 1 739 en 2019, ce qui est méritoire. Elle a en particulier innové en organisant des plaidoiries à distance par visioconférence avec interprétation simultanée.

Elle a d’autre part utilisé 99 % de ses crédits, ce qui est d’autant plus satisfaisant que les crédits utilisés l’ont été essentiellement pour des dépenses de personnel et d’infrastructures, notamment informatiques.

Enfin, la durée moyenne des procédures pour les affaires traitées devant la Cour et le Tribunal est descendue à moins de quinze mois et demi, soit le meilleur niveau de rapidité jamais atteint.

Pour toutes ces raisons, je suis favorable, comme la commission des affaires juridiques, à la décharge sur l’exécution du budget 2020 de la Cour. Je souligne toutefois que la Cour des comptes, dont je salue le Président, a rendu le 21 décembre 2020, un rapport réservé sur l’efficacité du doublement du nombre de juges du Tribunal. Il conviendra donc, dans l’avenir, d’approfondir ce sujet.

Use of the Pegasus Software by EU Member States against individuals including MEPs and the violation of fundamental rights (topical debate)

Certes, cette affaire de logiciels espions relève en premier lieu de la compétence des États membres, dès lors que des responsables politiques nationaux en ont été victimes, comme par exemple le Premier ministre espagnol ou encore, même s’il le conteste, le président de la République française, Emmanuel Macron.

Plusieurs de ces États ont d’ailleurs déjà créé leur propre commission d’enquête. Mais l’Union européenne est aussi concernée dans la mesure où, parmi les personnalités espionnées, figurent plusieurs eurodéputés et le commissaire à la justice, Didier Reynders. En outre, le nombre important de citoyens de toutes nationalités de l’Union, espionnées par le biais de leurs smartphones, justifie que le Parlement européen joigne ses efforts à ceux des États membres.

Notre commission d’enquête devra donc éclaircir plusieurs points.

D’abord, elle devra déterminer l’ampleur de l’espionnage effectué, en identifiant ses victimes le plus précisément possible. Ensuite, elle aura à démasquer les États ou les organismes qui ont été les commanditaires de cet espionnage. Je veillerai à cet égard, en tant que membre de cette commission, à ce qu’aucune accusation ne soit publiée dans le rapport final sans preuves suffisantes. Enfin, nous devons tirer les conséquences de cette affaire en proposant des solutions afin d’empêcher autant que possible un espionnage aussi grave de se reproduire.

Je me réjouis que la première réunion de la commission d’enquête, le 19 avril, ait été riche d’enseignements. Les experts auditionnés m’ont déjà beaucoup apporté et le programme d’investigation, dont nous sommes convenus, promet d’être passionnant. C’est donc avec confiance et détermination que je participerai à cette enquête dont l’importance pour l’avenir de nos démocraties européennes me semble essentielle.

Rapport sur l'intelligence artificielle à l'ère du numérique

– Monsieur le Président, chers collègues, une révolution technologique est en train de s’opérer. Le développement de l’intelligence artificielle va transformer nos vies dans des proportions que la plupart des hommes et des femmes a encore peine à imaginer. L’Union européenne doit encourager cette nouvelle manifestation de la créativité humaine, car elle est une formidable promesse de progrès économique. Il en est plus que temps, car face à la concurrence des États-Unis et de la Chine, nous, Européens, avons déjà pris beaucoup de retard. Si nous ne voulons pas devenir une colonie numérique de puissances extérieures, nous devons soutenir la recherche européenne, favoriser l’émergence de start-ups dans nos États membres et éviter la concentration du marché en assurant l’accès des PME à l’économie de l’intelligence artificielle. Je remercie le rapporteur, M. Axel Voss, d’avoir veillé à rappeler ces priorités.

Bien sûr, l’intelligence artificielle n’est pas sans danger. Entre les mains de régimes autoritaires, elle peut conduire à une surveillance de masse et à une grave restriction des libertés, dont la généralisation discutable du passe sanitaire nous a donné une première idée.

C’est pourquoi il faut réglementer son utilisation en l’obligeant à respecter les droits de l’homme, et notamment les droits des patients en matière de santé. En tant qu’auteur du rapport du 20 janvier 2021 sur l’utilisation de l’intelligence artificielle dans les domaines militaires et régaliens, je tiens aussi à réaffirmer la nécessité de réglementer, sous l’égide de l’ONU, l’utilisation des systèmes d’armes létales autonomes, appelés plus communément robots tueurs. Là encore, le rapport de M. Voss a le mérite de le rappeler.

Le groupe Identité et Démocratie insiste particulièrement sur les risques de censure et de négation du pluralisme que cette technologie pourrait favoriser. En aucun cas, l’utilisation de l’intelligence artificielle, notamment pour filtrer les contenus en ligne, ne devrait entraver la liberté d’expression, en particulier la liberté d’expression politique. Comme le disait un célèbre révolutionnaire français: «les orages des discussions politiques ne sont que les douleurs de l’enfantement de la liberté».

Un dernier danger réside dans la tentation d’utiliser l’intelligence artificielle pour aggraver la ségrégation sociale dont les habitants des campagnes sont victimes dans plusieurs États membres, comme la France, au profit des habitants des métropoles. Pour y parer, il faudra exiger un déploiement équitable de la 5G dans l’ensemble de nos territoires: l’enjeu est fondamental, car si nous y parvenons, nous pourrons même, grâce à cette démocratisation de l’accès à l’intelligence artificielle, diminuer les inégalités et faire de cette technologie un instrument de progrès social.

Ongoing hearings under Article 7(1) TEU regarding Poland and Hungary (debate)

– Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs, le Parlement européen et plus généralement l’Union européenne ont l’art de mener des actions à contretemps.

Vous attaquez la Hongrie en lui reprochant de violer l’état de droit, mais le peuple hongrois vient de démentir vos craintes en faisant triompher Viktor Orbán contre la coalition électorale hétéroclite que vous souteniez.

Vous attaquez la Pologne en l’accusant de violer les valeurs européennes, mais le peuple polonais vient de prouver l’inanité de ces reproches en accueillant les réfugiés ukrainiens avec une générosité admirable.

La Hongrie et la Pologne viennent respectivement de vous donner des leçons de démocratie et d’humanisme, mais vous avez de telles œillères idéologiques que vous ne le voyez même pas.

L’Union européenne n’est pas à la hauteur de la civilisation européenne quand elle sombre à ce point dans l’hubris. La théorie de l’état de droit devrait respecter la démocratie et non être instrumentalisée contre elle.

Violations of right to seek asylum and non-refoulement in the EU Member States (debate)

– Madame la Présidente, chers collègues, on ne peut pas dénoncer le refoulement de demandeurs d’asile sans distinguer deux situations très différentes, auxquelles les États membres de l’Union européenne sont confrontés.

Quand ce sont de vrais réfugiés qui demandent l’asile, ces États font preuve d’un grand sens de l’hospitalité. On l’a vu avec les réfugiés ukrainiens. En revanche, quand la Turquie ou la Biélorussie instrumentalisent des migrants pour organiser notre submersion migratoire, on peut comprendre que les États en première ligne, comme la Pologne ou la Grèce, refusent de les laisser entrer.

Plutôt que d’attaquer ces deux États membres, l’Union européenne ferait mieux de les remercier de défendre notre civilisation. Car si nous cédons aujourd’hui aux quelques milliers de migrants, qui viennent d’autres continents en abusant du droit d’asile, nous encouragerons des millions d’autres à en faire autant à moyen terme.

Personnellement, je ne le veux pas. Entre la résistance et la soumission, je choisis la résistance.

Violations of right to seek asylum and non-refoulement in the EU Member States (debate)
Ingérence étrangère dans l’ensemble des processus démocratiques de l’Union européenne, y compris la désinformation

– Monsieur le Président, chers collègues, le rapport Kalniete a le mérite de dénoncer l’ingérence étrangère dans les processus démocratiques de l’Union européenne, notamment par le biais de la désinformation. C’est, en soi, une bonne chose, car la désinformation étrangère, notamment russe et chinoise, est une réalité.

Le rapport a aussi le mérite de donner une définition acceptable de la désinformation, qu’il présente comme une information trompeuse, intentionnellement diffusée dans le but de déstabiliser la société. Il la distingue ainsi de la mésinformation, qu’il définit comme une fausse information divulguée de bonne foi, sans intention de nuire. Sagement, il constate, je cite son considérant (V), qu’il existe une frontière ténue entre la liberté d’expression et la désinformation et qu’il ne faut pas la franchir. C’est le meilleur moment de ce long rapport, triste comme un jour sans pain.

Le reste sombre dans la diffamation des adversaires des fédéralistes européens. À mots couverts, il attaque ainsi les partis au pouvoir en Pologne et en Hongrie en les accusant, dans son considérant (X), d’avoir reçu, je cite, des millions d’euros de financements étrangers pour promouvoir des valeurs traditionnelles ou conservatrices. De façon encore plus brutale, il accuse nommément, sans aucune preuve, le Rassemblement national et la Lega, je cite son considérant (BG), d’être disposés à accepter un financement politique de la part de la Russie.

Si on veut trouver des responsables politiques français ayant des liens d’argent avérés avec des États étrangers, ce n’est pourtant pas du côté des dirigeants du Rassemblement national qu’il faut se tourner. Regardons plutôt vers les anciens Premiers ministres Jean-Pierre Raffarin et François Fillon, respectivement embauchés par des sociétés chinoise et russe. Mais évidemment, le rapport préfère faire diversion, car le premier des deux est un soutien du Président Macron.

On peut finalement se demander si ce n’est pas le rapport Kalniete lui-même qui constitue le plus bel exemple d’ingérence étrangère, car il insiste de façon suspecte pour augmenter le financement européen, pourtant déjà énorme, des ONG, sous prétexte de leur permettre de combattre l’influence étrangère. Or, les ONG sont souvent financées par des capitaux extra-européens, à l’exemple de celle du milliardaire américain George Soros. Et elles déstabilisent tout autant que certains États étrangers nos sociétés européennes, notamment quand elles organisent notre submersion migratoire. Ce sont, dès lors, des organes d’ingérence étrangère que le rapport aurait dû dénoncer et que je dénonce à sa place, à cette tribune.

Le rôle de la culture, de l’éducation, des médias et du sport dans la lutte contre le racisme

– Madame la Présidente, Madame la Commissaire, chers collègues, le racisme est une réalité qu’il faut combattre, mais ce combat doit être mené au nom de nos valeurs, notamment d’égalité, et non en invoquant une pensée communautariste d’origine américaine.

Or, que constate-t-on aujourd’hui? Sous prétexte de lutter contre le racisme, le rapport Yenbou cautionne les préjugés et les idéologies à la mode les plus délétères. Selon ce rapport, un racisme structurel gouvernerait les institutions des États européens. Il s’exprimerait notamment par des violences policières dont les victimes seraient, je cite, persécutées par les autorités publiques. Les médias et les programmes scolaires seraient eux aussi coupables de diffuser des stéréotypes racistes, entretenus notamment par le souvenir de la colonisation.

Cette analyse apocalyptique est le fruit de l’idéologie «woke», à laquelle le rapport se rallie sans vergogne. Rien n’y manque: ni l’apologie des prétendues communautés racialisées, ni le paradigme de l’approche intersectionnelle, ni la haine de notre civilisation, qui le conduit à demander qu’on réécrive les livres d’histoire. Le déboulonnage des statues n’est pas loin.

Le paradoxe est que, bien loin de combattre le racisme, cette idéologie «woke» cède à une nouvelle forme de racisme qui consiste à enfermer l’individu dans son ethnie d’origine en lui ôtant l’espoir de se fondre dans sa nation. Là où la Révolution française promettait à chaque individu la liberté, l’émancipation grâce à la citoyenneté, le «wokisme» cède au déterminisme des caractéristiques biologiques et promeut un monde crépusculaire de communautés raciales vouées à un affrontement sans fin.

Je proteste vigoureusement contre ce nouvel obscurantisme qui est en train de conquérir le Parlement européen. Chers collègues, je vous exhorte, au nom des Lumières qui ont façonné notre idéal, à résister à son offensive.

Protection des travailleurs contre les risques liés à l’exposition à des agents cancérigènes ou mutagènes au travail

C’est dans ce contexte que nous entreprenons aujourd’hui d’améliorer la protection des travailleurs contre les risques liés à leur exposition à des agents cancérigènes ou mutagènes au travail. Les cancers sont en effet à l’origine de 52 % des décès d’origine professionnelle enregistrés chaque année, et c’est beaucoup trop.

Pour réaliser cette amélioration, il est nécessaire de modifier la directive 2004/37/CE, qui constitue le texte de base pour protéger les travailleurs contre le cancer. La commission des affaires juridiques a voté quinze amendements pour apporter sa pierre à l’édifice. Parmi les principaux, l’un recommande, dans un but de transparence, de n’établir les prescriptions médicales qu’après consultation des acteurs économiques et sociaux concernés. Un autre suggère de profiter des plans de relance nationaux et européens pour financer les programmes de recherche sur les risques pour la santé des travailleurs. Un troisième attire l’attention sur le cas particulier des travailleurs exposés à un cocktail de substances dangereuses, qui nécessiterait de revoir à la baisse les valeurs limites pour tenir compte des effets combinés de ces produits. Dans la même optique, un quatrième souligne le caractère cancérigène du cobalt, qui devrait donner lieu à des valeurs limites spécifiques. D’autres amendements précisent des délais, notamment un délai d’au moins tous les cinq ans pour réexaminer les valeurs limites.

Je termine par deux considérations plus générales. La commission des affaires juridiques attire particulièrement votre attention sur le fait que les PME et les microentreprises disposent de ressources financières, techniques et humaines limitées. Il faut donc veiller à ce que l’application de la directive ne leur fasse pas subir de conséquences disproportionnées. La commission tient enfin à rappeler que la directive n’empêche pas les États qui le souhaitent de prévoir des dispositions encore plus protectrices.

En conclusion, la lutte contre le cancer est une grande cause européenne, à laquelle la commission des affaires juridiques est heureuse d’apporter sa contribution.

The Rule of Law and the consequences of the ECJ ruling (debate)

– Madame la Présidente, chers collègues, la Cour de justice de l’Union européenne a rejeté, le 16 février, le recours formé par la Pologne et la Hongrie contre le règlement européen du 16 décembre 2020 qui crée un mécanisme dit «de conditionnalité». 

Si ces deux pays ont attaqué, c’est parce qu’ils savent très bien qu’ils vont en être les premières victimes. Ce mécanisme consiste en effet à priver de tout ou partie des subventions européennes les États membres quand ils violent, je cite le règlement, «les principes de l’État de droit». La Pologne et la Hongrie vont donc en subir les foudres, puisque l’Union leur reproche, non sans audace, d’avoir réformé leur justice nationale.

La Cour leur a donné tort. C’était attendu, puisqu’elle a toujours interprété le droit européen dans un sens fédéraliste et négateur de la souveraineté des États. Deux arguments auraient pourtant dû provoquer la victoire des deux pays.

D’abord, l’argument que ce mécanisme contourne la procédure de sanction prévue à l’article 7 du traité sur l’Union européenne, qui exige un vote à l’unanimité des États membres pour constater la faute et décider de la sanction. Mais cet argument, la Cour le rejette par un raisonnement d’une subtilité byzantine, en expliquant qu’il s’agit ici de protéger le budget de l’Union et non de sanctionner l’État fautif.

Ensuite, l’argument tiré d’une violation du principe de sécurité juridique, puisque nul ne sait à l’avance ce que recouvre exactement le concept d’«État de droit». Ce grief est exact, puisque le Parlement européen vient d’y inclure le principe de primauté du droit de l’Union, qui n’y figurait pas jusqu’à présent. Mais cet argument-là, la Cour le rejette de façon cavalière, en renvoyant les ignorants à l’étude de sa propre jurisprudence sur la question.

L’Union européenne vient donc de franchir un nouveau cap dans sa transformation en une entité autoritaire et arrogante. L’urgence de la remplacer par une Europe des nations n’a jamais été aussi grande, car nous ne voulons pas d’un nouvel empire dans lequel une idéologie libérale dévoyée jouerait le rôle autrefois tenu par le marxisme.

Un statut pour les associations et organisations à but non lucratif européennes transfrontalières

Cette sollicitude est guidée par un optimisme qui confine à la naïveté. Le rapport fait en effet des ONG les parangons de toutes les vertus et affirme même qu’elles constituent une école de la démocratie. C’est méconnaître le rôle réel de certaines ONG parmi les plus influentes, dont celle de George Soros, qui cherche à déstabiliser nos vieilles nations d’Europe en ouvrant la porte de la submersion migratoire.

C’est, d’autre part, fermer les yeux sur les conclusions accablantes du rapport nº 35/2018 de la Cour des comptes européenne, qui dénonce l’opacité de l’utilisation par les ONG des subventions de l’Union européenne. Cette dénonciation est d’autant plus préoccupante que nous ne parlons pas de petites sommes, mais de 11,3 milliards d’euros, qui leur ont été généreusement donnés en quatre ans par l’Union européenne. Le rapport Lagodinsky cherche certes à instaurer un embryon de contrôle sur leurs comptes, mais il s’agit d’un contrôle beaucoup trop léger pour restaurer la confiance.

Pour ces raisons je m’oppose à ce rapport.

Résolution sur lels violations des libertés fondamentales à Hong Kong

– Monsieur le Président, chers collègues, la Chine viole la loi fondamentale de Hong Kong. Elle s’était pourtant engagée, dans la déclaration commune sino-britannique de 1984, à respecter le principe «un pays, deux systèmes» qui constitue le cœur de cette loi fondamentale. Or, que constatons-nous? L’autonomie de Hong Kong est bafouée. Une loi de 2020 sur la sécurité nationale organise la répression. La liberté d’expression est suspendue, des dizaines d’opposants et de journalistes sont incarcérés et les élections au Conseil législatif du 19 décembre 2021 ont été une parodie de démocratie.

La Chine ne respecte donc pas ses engagements. Elle ne respecte d’ailleurs pas davantage les États membres de l’Union européenne puisqu’elle traite de façon indigne la Lituanie, dont elle refuse l’entrée des produits sur le marché chinois au mépris des règles commerciales internationales. Elle lui reproche d’avoir ouvert une représentation diplomatique de Taïwan à Vilnius.

Cette offensive n’est pas le fruit du hasard. Elle est destinée à éprouver la solidité de notre modèle démocratique. La Chine pense que sa dictature communiste relookée est un système supérieur à nos vieilles démocraties et elle nous met au défi de lui résister.

Si le Parlement européen veut se montrer digne des valeurs qu’il prétend incarner, il doit relever le gant et riposter. Hong Kong et la Lituanie méritent que nous leur exprimions notre solidarité autrement que par des mots. Prenez votre courage à deux mains, Mesdames et Messieurs les députés, et votez la résolution qui exige de geler la ratification de l’accord global d’investissement signé par l’Union avec la Chine tant que ce pays ne sera pas revenu à la raison.

The European Commission Guidelines on inclusive language (topical debate)

– Madame la Présidente, Mesdames, Messieurs, Madame Dalli n’ose même pas comparaître devant nous pour s’expliquer, mais aucune explication ne peut justifier la gravité de l’atteinte qu’elle a portée aux valeurs européennes.

Dans son guide sur la communication inclusive, elle a osé recommander de s’abstenir de faire référence à Noël. Elle a aussi demandé d’arrêter de citer les prénoms qui font trop penser à la religion chrétienne, comme Marie ou Jean.

Madame Dalli cède ainsi à la philosophie de l’inclusion selon laquelle c’est aux Européens de s’adapter à la culture des migrants. Moi, je pense que nous n’avons pas à renier nos croyances et nos traditions. Nous devons au contraire les défendre avec fierté. Les migrants n’ont pas à nous dicter notre conduite. C’est à eux de faire les efforts nécessaires pour s’assimiler, si nous acceptons de les accueillir.

La philosophie de l’inclusion est une culture de la soumission que je refuse totalement: soumission à la submersion migratoire, soumission à des mœurs étrangères, soumission à l’islam politique. Mme Dalli a d’ailleurs revendiqué sa proximité avec Femyso, que la France considère officiellement comme le faux nez de l’islamisme.

Madame Dalli, vous devez tirer les conséquences de votre trahison et vous en aller. Vous êtes indigne de représenter les Européens.

Outcome of Global Summit Nutrition for Growth (Japan, 7-8 December) and increased food insecurity in developing countries (debate)

L’Union européenne doit donc intensifier son aide aux États en difficulté afin de vaincre la famine. Elle doit le faire pour deux raisons.

La première est évidemment une raison humanitaire. Nous ne pouvons pas rester indifférents à ces drames humains, mais notre intervention doit être planifiée pour être efficace. L’aide d’urgence est indispensable, mais elle ne suffit pas. Il faut aussi et surtout aider ces États à assurer à moyen et long terme leur sécurité alimentaire. Un document, rédigé en commun par la FAO, l’Unicef et l’OMS sur l’état de la sécurité alimentaire dans le monde, vient à cet égard de proposer six solutions qui méritent d’être prises en considération.

La seconde raison pour intervenir est la défense des intérêts européens. La submersion migratoire est un phénomène préoccupant. Or, l’Afrique va multiplier sa population par quatre d’ici la fin du siècle. Si nous n’assurons pas la sécurité alimentaire des États les plus pauvres, la faim poussera des centaines de millions d’hommes et de femmes à venir en Europe.

Nous devons donc intervenir, car j’ai la conviction que deux procédés sont nécessaires pour nous préserver d’une immigration excessive. Le premier consiste à protéger nos frontières extérieures, au besoin par des murs. Le second consiste à faire preuve de solidarité avec les peuples qui souffrent de la faim, afin de leur permettre de vivre chez eux dans des conditions dignes.

The escalating humanitarian crisis on the EU-Belarusian border, in particular in Poland (debate)

– Monsieur le Président, chers collègues, la crise migratoire à la frontière polonaise est terrible, mais nous devons y faire face avec lucidité.

Comme la Turquie, la Biélorussie pratique une guerre hybride contre l’Union européenne en lançant volontairement des milliers de migrants vers nos frontières. Si nous cédons, nous dirons aux peuples du monde entier qu’ils peuvent entrer chez nous et nous serons submergés.

Il faut donc prendre nos responsabilités et soutenir la Pologne dans ses efforts pour protéger sa frontière, qui est aussi la frontière extérieure de l’Union. Mais il faut aller encore plus loin: je demande à l’Union de financer la construction de clôtures à ses frontières extérieures.

Protéger les peuples européens contre la submersion migratoire est le premier de nos devoirs.

Renforcer la démocratie ainsi que la liberté et le pluralisme des médias dans l’UE: l’utilisation abusive d’actions au titre du droit civil et pénal pour réduire les journalistes, les ONG et la société civile au silence

Je pense qu’il faut lutter contre cette instrumentalisation de la justice. C’est pourquoi j’accueillais favorablement l’idée que le Parlement européen vote un rapport pour la dénoncer.

Hélas, le rapport Wölken/Metsola, qui nous est présenté, rate l’occasion qui lui a été donnée de recueillir le consensus de tous les groupes politiques du Parlement. En insistant sur la nécessité d’inscrire dans les programmes scolaires l’éducation des enfants à la pensée critique, il se réfère à de prétendues valeurs de l’Union qui englobent toutes les lubies à la mode, y compris la pensée woke, et il compromet les libertés d’opinion et d’expression qu’il était censé défendre. Et en fustigeant les discours de haine, en se gardant bien de préciser ce qu’il entend par là, il ouvre la voie à une nouvelle forme de discrimination politique contre les mouvements nationalistes. C’est pourquoi je suis opposé à ce rapport. Je serai toujours du côté des libertés publiques contre les tentatives de cautionner la propagande officielle et la censure.

Résolution sur la situation en Tunisie

– Madame la Présidente, chers collègues, le peuple tunisien a décidé en 2011, par une révolution que le monde entier a admirée, d’instaurer un régime démocratique. L’Union européenne l’a soutenu dans ce choix. Dix ans après, les promesses de la révolution n’ont, hélas, pas été tenues. La situation économique et sociale de la Tunisie s’est fortement dégradée et d’énormes manifestations ont dénoncé une corruption endémique.

Je comprends que, face à ce chaos, le président Saïed ait décidé de réagir. Élu avec plus de 72 % des voix, il dispose de la légitimité démocratique pour le faire. Vu d’Europe, les moyens qu’il a employés sont certes surprenants: prise des pleins pouvoirs le 25 juillet, suspension de la Constitution le 22 septembre. Mais je veux croire que l’objectif du président Saïed est, comme il le dit, d’instaurer le plus vite possible une démocratie débarrassée de la corruption. Et je ne doute pas qu’un agenda politique véritablement démocratique sera dévoilé prochainement avec l’annonce de l’élaboration d’une nouvelle Constitution, puis l’organisation d’élections.

Confiant dans les capacités du peuple tunisien à prendre en main son destin et respectueux de sa souveraineté, je lui souhaite bonne chance et l’assure de mon amitié et de mon soutien.

Disinformation and the role of social platforms (debate)

Oui, il faut rendre les plateformes numériques responsables lorsque les contenus qu’elles diffusent constituent des infractions précises et clairement définies. Il en va ainsi de l’incitation au terrorisme. Le règlement que nous avons adopté le 28 avril dernier les contraint, à juste titre, à retirer les incitations au terrorisme dans un délai d’une heure à compter de la réception d’un ordre de retrait de l’autorité nationale compétente. Une précaution de bon sens est ainsi prise pour éviter la réalisation d’attentats du genre de celui qui a coûté la vie à Samuel Paty.

Un autre exemple d’infraction précise à combattre est le harcèlement en ligne, d’autant plus dangereux qu’il concerne souvent des mineurs. La législation sur les services numériques, à propos de laquelle la commission des affaires juridiques a voté un avis le 30 septembre, devrait permettre d’y faire face.

Je suis en revanche beaucoup plus circonspect quand j’entends qu’on veut censurer les plateformes sous prétexte de lutter contre la désinformation. Je pense que vous aurez du mal à vous borner à combattre les cyberattaques de grande ampleur. Insensiblement, vous glisserez vers l’intolérance, en entravant le débat d’idées au nom d’une vérité officielle, alors même que la Cour européenne des droits de l’homme souligne que la liberté d’expression vaut aussi, et peut-être surtout, pour les idées qui heurtent, choquent ou inquiètent.

J’espère donc que le Parlement européen saura garder le sens de la mesure. Rien ne serait plus désolant que de le voir subir le sort du Parlement français, dont la loi Avia sur les prétendus discours de haine a été censurée par le Conseil constitutionnel pour violation de la liberté d’expression.

Plutôt que de vouloir supprimer la désinformation, je suggère aux États de développer l’éducation et l’esprit critique de leurs citoyens, afin de leur permettre de trier eux-mêmes les informations.

The Pegasus spyware scandal (debate)

Le droit à la vie privée, la liberté de la presse et le respect de la souveraineté de certains États, comme la France, sont des principes essentiels qui ont été gravement violés. Au-delà de ces enquêtes, il faut toutefois prendre des mesures pour restreindre la vente de ce type de logiciels espions et pour renforcer notre cybersécurité afin d’essayer d’éviter qu’un tel scandale ne se reproduise. Dans l’attente de cette réglementation internationale, je suggère à l’Union européenne de renforcer son règlement du 5 mai 2009 relatif au contrôle des exportations de biens à double usage civil et militaire et de recommander aux États mis en cause d’adhérer à l’arrangement de Wassenaar de 1996 portant sur le même objet.

L’Union a d’ores et déjà annoncé une nouvelle stratégie de cybersécurité. Je la jugerai sur ses résultats et non sur ses intentions: trop souvent, l’Union a péché jusque-là par naïveté.

EU contribution to transforming global food systems to achieve the Sustainable Development Goals (debate)

– Monsieur le Président, chers collègues, la lutte contre la faim dans le monde est l’une des principales missions qu’assume l’Organisation des Nations unies. C’est aussi un objectif qui doit tous nous réunir par-delà nos opinions politiques. Les chiffres disponibles nous indiquent, hélas, que nous ne sommes pas sur la bonne voie pour éradiquer la faim dans le monde. En 2020, 800 millions de personnes ont souffert de la faim, soit environ 100 millions de plus qu’en 2019. De multiples causes expliquent cet échec: la corruption et l’incompétence des dirigeants de certains pays. Le dérèglement climatique ou encore la pandémie de COVID-19.

Mais l’Union européenne a aussi sa part de responsabilité, que je veux dénoncer aujourd’hui. En cédant à l’ultralibéralisme dans ses traités commerciaux, elle a détourné certains pays des pratiques agricoles durables dont ils tiraient leur subsistance: notre lait en poudre a ruiné les élevages laitiers du Sénégal, nos poulets surgelés ont détruit les élevages de poulets au Ghana…

Il faut remplacer ce libre-échange qui conduit au moins-disant économique et social par le développement de systèmes alimentaires diversifiés, basés sur le respect des agricultures locales. Je doute, hélas, que l’Union européenne soit capable d’entendre ce message.

Directive relative à la carte bleue européenne

– Monsieur le Président, chers collègues, d’après les projections officielles, la population active de l’Union européenne devrait perdre 40 millions de travailleurs d’ici 2070. Pour résoudre cette crise démographique, l’Union commet l’erreur de vouloir recourir à l’émigration alors que l’incitation à des politiques natalistes serait bien préférable. La carte bleue européenne est le fer de lance de cette immigration de travail. Créée dès 2009, elle consiste officiellement à faire venir en Europe les travailleurs qualifiés qui nous manquent. Les États européens ont heureusement été réticents à l’utiliser jusqu’ici.

Plutôt que de prendre acte de son échec, l’actuel projet de révision tente de lui redonner un second souffle en abaissant les conditions de qualification pour l’obtenir et en facilitant le regroupement familial des travailleurs concernés. La Commission reconnaît que ce projet a pour but, je cite, de normaliser la politique de migration dans le cadre du nouveau pacte migratoire européen. C’est pourquoi je m’y oppose fermement.

Presentation of the programme of activities of the Slovenian Presidency (debate)

– Madame la Présidente, Monsieur le Premier ministre, chers collègues, la Slovénie vient de prendre pour six mois la présidence du Conseil de l’Union européenne. À mes yeux, le fait qu’elle soit un petit pays n’est pas un problème, car chaque État doit être respecté.

Je salue notamment sa position courageuse contre la politique européenne de relocalisation des migrants. Je suis d’accord avec sa première priorité, qui est de rendre l’Europe plus résiliente face aux crises, notamment aux crises sanitaires. Nous devons relocaliser la production des vaccins et des médicaments les plus essentiels en Europe pour ne plus jamais revivre la dépendance envers la Chine dont nous avons été victimes lors de la pandémie de COVID-19.

Je prends acte de sa seconde priorité, qui consiste à mener à bien les travaux de la conférence sur l’avenir de l’Europe. Hélas, je suis sans illusion sur leur issue. Nous aurons droit à une nouvelle offensive fédéraliste que le président Macron sera tout heureux de célébrer au printemps 2022, sauf si Marine Le Pen gagne l’élection présidentielle française et sonne le réveil des nations, ce que j’espère profondément.

Situation de la santé et des droits sexuels et génésiques dans l’Union européenne, dans le contexte de la santé des femmes

– Monsieur le Président, Madame la Commissaire, chers collègues, l’égalité de l’homme et de la femme est une valeur fondamentale de la civilisation européenne. Face à la menace de l’islamisme, le rapport Matić aurait pu offrir l’occasion de la réaffirmer sans esprit de polémique.

Ce n’est hélas pas ce qu’il fait. Sous prétexte de rappeler que les femmes ont des droits, il s’ingère dans la compétence des États en cherchant à leur imposer une conception contestable de la famille, basée sur la théorie du genre et l’approche intersectionnelle. Sans aucun respect du droit de chaque nation européenne de légiférer librement sur l’avortement, il évacue la question fondamentale de la conciliation entre le droit à la vie et la liberté des femmes et promeut un droit à l’avortement sans limites. Il va même jusqu’à remettre en cause la clause de conscience qui permet à chaque médecin, conformément au serment d’Hippocrate, de refuser de pratiquer l’avortement.

On dit à juste titre que la sagesse vient souvent avec le poids des années, j’observe avec tristesse que ce n’est pas le cas pour l’Union européenne, dont le rapport Matić démontre qu’elle sombre dans un militantisme radical, qui balaye les problèmes de conscience et le respect des nations.

Résolution sur la situation de l’état de droit dans l’Union européenne et l’application du règlement (UE, Euratom) 2020/2092 relatif à la conditionnalité

Elle stigmatise en effet de façon caricaturale deux États, la Pologne et la Hongrie, et demande d’appliquer à leur encontre les mesures de rétorsion financières prévues par le règlement du 16 décembre 2020 sur la conditionnalité.

Trois passages sont particulièrement choquants.

D’abord, le considérant F, qui refuse de reconnaître la validité de l’accord trouvé au sein du Conseil pour suspendre ce règlement dans l’attente du jugement de la Cour sur sa légalité.

Ensuite, le point 2, qui viole la souveraineté nationale en affirmant expressément qu’un État membre n’est pas libre de modifier sa constitution comme il le veut.

Enfin, le point 7, par lequel le Parlement prend une fois de plus la défense des migrants, sans vouloir comprendre que nous devrions lutter contre la submersion migratoire qui nous menace plutôt que de l’organiser.

Face à ces dérives, je tiens à mettre en garde la majorité de ce Parlement: l’Union européenne ne survivra pas si elle persiste à violer la souveraineté, l’identité nationale et les traditions constitutionnelles et culturelles de ses États membres.

Regulations and general conditions governing the performance of the Ombudsman’s duties (debate)

– Madame la Présidente, chers collègues, l’Union européenne est une lourde machine administrative dont les dysfonctionnements peuvent avoir de graves conséquences pour les administrés. Le rôle du Médiateur est précisément de remédier à ces dysfonctionnements.

Le Médiateur s’est correctement acquitté de cette tâche depuis sa création en 1995, mais s’avoue parfois impuissant. Il est donc essentiel d’accroître ses pouvoirs pour augmenter son efficacité. C’est précisément l’objet du projet de règlement dont nous débattons. Il vise notamment à permettre au Médiateur de mener des enquêtes de sa propre initiative, indépendamment de toute plainte. Il contraint aussi plus clairement qu’auparavant les institutions, organes et organismes de l’Union à lui fournir loyalement les informations qu’il demande dans le cadre de ses enquêtes.

Je soutiens donc cette réforme, car elle permettra au Médiateur de lutter plus efficacement contre les dysfonctionnements de l’Union, même si elle ne suffira pas, loin s’en faut, à résoudre tous les problèmes.

Parliament's right of inquiry (debate)

Si on estime, d’un point de vue purement institutionnel, qu’il faut calquer les pouvoirs du Parlement européen sur ceux des parlements nationaux, alors la réponse ne peut qu’être affirmative. C’est la position exprimée par la majorité du Parlement européen dans sa résolution du 18 avril 2019 et réitérée par les auteurs de la question orale dont nous débattons aujourd’hui.

Si, au contraire, on prend en compte le manque de légitimité démocratique de l’Union européenne, alors la réponse doit être négative. C’est la position du Conseil et c’est ma position. Il n’existe aucun peuple européen au-dessus des nations européennes. Dès lors, le Parlement européen ne représente qu’un souverain fictif et ne peut prétendre se voir attribuer des pouvoirs de contrôle démocratiques qui n’appartiennent qu’à des parlements nationaux représentant de vrais peuples.

Le Parlement européen dispose déjà d’un droit d’enquête limité prévu par l’article 226 du TFUE et dont l’exercice est soumis à l’approbation du Conseil. C’est déjà beaucoup. Qu’il s’en contente, au lieu de tenter d’accentuer la dérive fédérale de l’Union.

Meeting the Global COVID-19 challenge: effects of waiver of the WTO TRIPS agreement on COVID-19 vaccines, treatment, equipment and increasing production and manufacturing capacity in developing countries (debate)

– Madame la Présidente, chers collègues, face à la pandémie de coronavirus, nous devons faire preuve de solidarité vis-à-vis des autres continents. C’est une question d’humanité, mais c’est aussi notre intérêt, car nous ne pourrons vaincre la maladie que lorsque tous les peuples du monde seront vaccinés.

C’est dans cette perspective que le président des États-Unis, Joe Biden, a proposé de lever les brevets qui protègent les vaccins anti-COVID. En Europe, le président Macron s’est empressé de lui emboîter le pas. Est-ce une bonne solution? Je ne le pense pas. Lever les brevets serait inutile car, à l’exception de rares pays comme l’Inde, les pays émergents n’ont pas la capacité de produire des vaccins aussi sophistiqués.

Ce serait, d’autre part, préjudiciable à l’innovation, car cela constituerait un précédent qui ruinerait la sécurité juridique liée à la propriété intellectuelle et qui dissuaderait d’investir dans la recherche en matière de santé. L’innovation doit être récompensée, car elle est le moteur du progrès: le nivellement et le communisme n’ont jamais permis à l’humanité d’avancer durablement.

La vraie solution ne consiste donc pas à lever les brevets, mais à augmenter notre production de vaccins et à en céder une grande partie aux États qui en ont besoin, ce que nous faisons déjà. Elle consiste aussi à soutenir et à financer l’initiative internationale COVAX, mise en place en avril 2020 pour accélérer la distribution des vaccins anti-COVID dans les pays émergents. Des actes concrets valent souvent mieux que des idées révolutionnaires.

De nouvelles voies pour une migration économique légale

– Madame la Présidente, chers collègues, l’échec de l’Union européenne à lutter contre l’immigration de peuplement est patent. Chaque mois qui passe en apporte des preuves supplémentaires. Au mois de mai, c’est au tour de l’enclave espagnole de Ceuta d’être victime d’un afflux de migrants d’une ampleur inédite: 6 000 en une seule journée. Au lieu de réagir, le Parlement européen ne trouve rien de mieux à faire que de voter le rapport Strik, qui se préoccupe à 100 % des droits des migrants et à 0 % de la défense de notre civilisation.

Dans ce contexte, j’accueille avec beaucoup de méfiance le rapport Guillaume consacré à la création de nouvelles voies européennes pour une migration économique légale. Certes, il s’agit cette fois de parler d’immigration de travail, et non d’immigration de peuplement, et je reconnais que l’Europe a besoin de travailleurs immigrés dans certains secteurs d’activité. Mais c’est aux États, et non à l’Union européenne, de s’organiser pour faire venir chez eux les travailleurs dont ils ont besoin. Abandonner cette compétence à l’Union serait une grave erreur, car elle est incapable de l’exercer avec réalisme.

Le rapport Guillaume le prouve. Il dit que la migration est normale; non, c’est une anomalie quand elle n’est pas consentie par l’État d’accueil. Il dit que l’Europe n’est pas une destination suffisamment attrayante pour la migration; non, elle l’est déjà trop. Il dit que la création de voies européennes de migration économique réduira l’immigration de peuplement; non, elle constituera simplement une pompe aspirante supplémentaire. Il dit qu’il faut constituer à l’étranger un réservoir de talents pour l’Europe; non, vider l’Afrique de ses élites serait le meilleur moyen de déstabiliser davantage le continent africain et d’augmenter notre submersion migratoire.

De grâce, laissez les États gérer leur immigration économique. Ils le feront beaucoup mieux que vous.

Responsabilité des entreprises pour les dommages causés à l'environnement

Le problème est que certains États européens ne l’ont pas correctement appliquée. Le rapport Manders a donc raison de le constater et de s’en inquiéter. Chaque État aurait par exemple dû tenir à jour et publier un registre spécifique des incidents constatés. Or, sur les 27 États membres, seuls sept ont un registre public, quatre autres ont un registre non public et les seize qui restent n’ont pratiquement rien. Face à un tel constat, on doit choisir entre deux solutions: une raisonnable et une radicale.

Je suis partisan de la solution raisonnable. Elle consiste à modifier la directive de 2004 pour la clarifier et permettre ainsi aux États de l’appliquer plus facilement. Il faut notamment mieux définir les concepts de dommage environnemental et d’exploitant, qui sont trop flous et ne permettent pas d’assurer aux entreprises le minimum de sécurité juridique auquel elles ont droit.

Il faut aussi demander aux États de renforcer leurs services d’inspection chargés de l’environnement, dont les moyens sont souvent limités et ont diminué ces dernières années. Il est vrai que l’Union européenne a une grosse part de responsabilité dans cette diminution puisqu’elle n’a cessé, tel un médecin de Molière, de prescrire la saignée des services publics, au nom du dogme de l’austérité ultralibérale.

Il faut enfin que le texte soit raisonnable et qu’il prévoit des mécanismes de garantie financière, pour éviter de ruiner les PME responsables de dommages environnementaux. En ces temps économiques difficiles, la protection de nos PME doit être une priorité.

Le rapport Manders évoque tout cela, mais il choisit finalement la solution radicale qui consiste à remplacer la directive par un règlement qui ne tiendra pas compte des spécificités nationales. D’autre part, il propose d’étendre le mandat du parquet européen aux infractions contre l’environnement, ce qui transformerait le système en une écologie punitive dont je ne veux pas. Pour ces deux raisons, centralisation excessive et écologie punitive, je refuse de soutenir le rapport Manders.

Preventing the dissemination of terrorist content online (debate)

– Madame la Présidente, Madame la Commissaire, chers collègues, le terrorisme islamiste est un des plus grands fléaux de notre époque. La France en a encore récemment payé le prix, notamment avec l’attaque et la décapitation d’un enseignant, Samuel Paty, le 16 octobre 2020, à la sortie de son collège, puis avec l’assassinat d’une fonctionnaire de police le 23 avril dernier. Or, dans les deux cas, l’attentat a été perpétré par le biais de l’internet. Dans l’affaire Paty, la victime a été identifiée et localisée par son assassin du fait d’un appel au meurtre diffusé par un tiers, et dans l’affaire du 23 avril, le tueur s’était radicalisé à cause de sites de propagande islamiste.

Ces tragédies prouvent donc, s’il en était besoin, la nécessité de renforcer la prévention de la diffusion en ligne de contenus à caractère terroriste. J’approuve donc la proposition de règlement qui nous est présentée à cette fin aujourd’hui. L’internet ayant par nature un caractère transfrontalier, l’Union européenne est ici fondée à apporter sa contribution à cette œuvre de salut public.

Le texte a le mérite d’être ferme car il impose aux plateformes numériques de retirer leurs contenus à caractère terroriste dans un délai maximum d’une heure après la réception d’une injonction de retrait. Toute plateforme qui désobéira pourra se voir infliger une amende pouvant atteindre 4 % de son chiffre d’affaires mondial. En outre, il est respectueux de la souveraineté nationale, car il confie à chaque État le soin de désigner l’autorité publique compétente pour émettre l’injonction de retrait. Enfin, il préserve le droit à un procès équitable en ouvrant aux destinataires ou aux victimes de l’injonction le droit de saisir la justice nationale concernée. Pour toutes ces raisons, je soutiens ce texte.

Décharge 2019 : Budget général de l'UE - Parlement européen

Mais en réalité, un problème subsiste: celui du doublement du nombre de juges du tribunal, passé progressivement de 27 à 52, et bientôt 54. Ce doublement décidé en 2016 coûte près de 27 millions d’euros par an, soit un million par juge supplémentaire, or il semble inutile – je le redoute en tout cas, car j’ai entendu les juges le dire eux—mêmes lors d’une audition secrète organisée en 2015 par la commission des affaires juridiques. Je dénonce donc cette gabegie potentielle. À tout le moins, nous devrions soutenir la Cour des comptes qui réclame en vain que la Cour de justice nous fasse rapport, je la cite, sur la nécessité et l’efficacité de ce doublement.

Justice programme 2021-2027 (continuation of debate)

Hélas, il poursuit également des objectifs plus discrets, mais plus redoutables. C’est ainsi qu’il préconise de sensibiliser les juges nationaux aux politiques de l’Union européenne, sous prétexte de mieux les former. Cela revient à confondre la formation juridique des juges évidemment nécessaire avec leur soumission à la propagande idéologique de l’Union, qu’il faut refuser avec fermeté.

Le programme «Justice» sert enfin à subventionner massivement les associations et ONG qui contribuent au respect de l’état de droit, or sous couvert de cette aimable présentation, il s’agit en réalité de financer la galaxie d’associations de George Soros qui n’a de cesse, sous prétexte de promouvoir une société ouverte, de combattre la souveraineté et l’identité des nations européennes. Personnellement, je ne peux pas l’admettre et pour ces raisons, je voterai contre le programme «Justice» et le rapport qui en fait l’éloge.

Turkey’s withdrawal from the Istanbul Convention (debate)

– Le 20 mars, nous avons appris que la Turquie se retirait de la convention d’Istanbul de 2011. Ce retrait est un événement dont la portée politique est considérable: la convention d’Istanbul est en effet le principal instrument européen de lutte contre la violence à l’égard des femmes. Certes, c’est un texte imparfait dont le préambule cède à un féminisme exacerbé qui dresse les femmes contre les hommes, mais elle a l’immense mérite d’essayer de protéger les femmes contre toutes sortes de violences, parmi lesquelles la violence domestique, le viol, le mariage forcé ou encore l’excision. C’est pourquoi je l’ai personnellement toujours défendue.

En se retirant de cette convention, la Turquie tourne donc le dos à l’égalité de l’homme et de la femme, qui est une valeur essentielle de la civilisation européenne. Sur le plan symbolique, ce retrait est une déclaration de guerre qui nous est adressée par Erdoğan, qui se rallie clairement à l’islamisme le plus rétrograde. Nous devons en tirer les conséquences et abandonner définitivement le processus d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. Nous lamenter ne sert à rien, il faut agir.

Activités du Médiateur européen – rapport annuel 2019

– Madame la Présidente, chers collègues, comme chaque année, je m’apprêtais à féliciter la médiatrice européenne de son travail. Mais cette fois, j’utiliserai la minute qui m’est octroyée pour dénoncer un problème trop rapidement évacué par le point 46 du rapport Guillaume. La médiatrice a proposé d’accorder un droit à congé spécifique pour les membres du personnel de l’Union qui deviennent parents à la suite d’une gestation pour autrui.

Je m’élève avec force contre cette approbation implicite de la gestation pour autrui. La gestation pour autrui est un procédé barbare qui permet à un couple riche de louer le ventre d’une femme pauvre et de lui prendre l’enfant qu’elle a porté. C’est une nouvelle forme d’esclavage dont les femmes sont une fois de plus les victimes. En l’approuvant, l’Union trahit les valeurs qu’elle prétend porter. Elle sacrifie le respect des femmes sur l’autel d’un effroyable business en pleine expansion.

Pour ma part, je ne l’accepterai jamais. Si, au bout du compte, il ne doit rester qu’un seul vrai féministe dans cet hémicycle, ce sera moi.

Devoir de vigilance et responsabilité des entreprises

C’est pourquoi, il paraît normal de soumettre les entreprises et notamment les multinationales à un devoir de vigilance raisonnable pour éviter de telles dérives. Il s’agit en somme de moraliser le capitalisme. Ce devoir de vigilance raisonnable a déjà été posé en France par une loi du 27 mars 2017 et je me réjouis que cet exemple français soit suivi aujourd’hui par le Parlement européen.

Il faut toutefois veiller à ce que la future règle européenne reste raisonnable et ne fasse pas peser sur nos entreprises des contraintes démesurées. C’est pourquoi il n’est possible de soutenir un tel texte que si trois conditions sont respectées.

Premièrement, le devoir de vigilance ne doit porter que vis à vis des sous-traitants et des partenaires avec lesquels l’entreprise a un contact direct et non sur la totalité de la chaîne d’approvisionnement.

Deuxièmement, il doit clairement s’analyser en une obligation de moyens et en aucun cas en une obligation de résultat.

Troisièmement, il ne doit peser que sur les grandes entreprises car les PME n’ont pas les moyens de l’exercer. Je rappelle que c’est la position adoptée par la loi française de 2017 qui exclut de son champ d’application les entreprises de moins de 5 000 salariés.

Democratic scrutiny of social media and the protection of fundamental rights (debate)

– Madame la Présidente, Madame la Ministre, Madame la Commissaire, les plateformes de médias sociaux comme Facebook ou Twitter se sont arrogé le pouvoir exorbitant de réguler la liberté d’expression sur Internet. Elles en profitent pour imposer la loi de faire du conformisme en censurant impitoyablement toutes les idées qui heurtent, choquent ou inquiètent, en violation de l’arrêt Handyside de la Cour européenne des droits de l’homme qui les protège expressément. Leur domination est devenue telle qu’elles ont même coupé les comptes du président américain, pourtant réputé l’homme le plus puissant du monde.

Cette oppression et cette censure n’ont que trop duré. Les États européens et l’Union européenne, qui n’est rien d’autre que leur délégataire, doivent reprendre le contrôle de la situation.

Conformément à la résolution du 20 octobre 2020 du Parlement européen, je demande le renforcement du contrôle public sur ces plateformes afin de garantir la liberté d’expression. Je demande en outre que chaque décision de supprimer un contenu illégal ne puisse être prise en dernier ressort que par un pouvoir judiciaire national indépendant et non par une entité commerciale.

Droit à la déconnexion

– Monsieur le Président, le télétravail est une nouvelle façon de travailler qui intéresse beaucoup de salariés mais il peut être ressenti comme une contrainte insupportable quand il est imposé par une entreprise, que ce soit en période normale ou lors de circonstances exceptionnelles, comme la pandémie de coronavirus.

C’est pourquoi il est utile de reconnaître aux salariés un droit à la déconnexion, c’est-à-dire le droit de bénéficier pleinement de leur temps de repos et de congés, sans être importunés par leur entreprise. C’est ce qu’a fait la loi française du 8 août 2016, cette loi reconnaît ce droit à la déconnexion et renvoie avec sagesse au dialogue social pour en préciser les modalités. Cet exemple français mérite d’inspirer l’ensemble des États membres de l’Union européenne car l’Union ne doit pas se contenter d’être l’Europe du business, elle doit aussi avoir une dimension sociale.

Il faut toutefois éviter de faire peser un carcan administratif déraisonnable sur les entreprises. En outre, je considère que la création de ce nouveau droit qu’est le droit à la déconnexion relève de la compétence des États et non de l’Union.

Pour ces deux raisons, je suis opposé à l’adoption d’une directive sur la question. Faisons confiance aux États.

Cadre financier pluriannuel pour la période 2021-2027

– Mesdames et Messieurs les Présidents, chers collègues, le plan de relance européen va injecter des centaines de milliards d’euros dans les économies des États membres de l’Union, mais il ne s’agit pas d’argent magique: les sommes empruntées devront être remboursées.

Pour financer ce gigantesque emprunt, l’Union a donc décidé de recourir à des ressources propres, c’est-à-dire à des taxes dont les produits tomberont directement dans ses caisses, sans passer par les budgets des États. Au-delà de son aspect purement financier, l’opération poursuit donc un but très politique: rendre l’Union plus autonome, moins dépendante des décisions budgétaires des États. C’est donc un pas en avant très important vers la transformation de l’Union en État fédéral. La souveraineté européenne, chère au président Macron, est en marche.

Je condamne fermement cette dérive, car je suis partisan d’une Europe démocratique, respectueuse des identités et des souverainetés des nations, et non de cet étrange modèle technocratique d’un État sans nation et d’une souveraineté sans peuple. Je pense être en l’occurrence le porte-parole de la majorité du peuple français, dont je rappelle qu’il a refusé par référendum en 2005 le projet de Constitution européenne.

Je regrette enfin qu’on gâche au passage deux bonnes idées, celle de la création d’une taxe GAFA sur les géants du numérique, et celle d’une taxe carbone perçue sur les importations de biens polluants. J’aurais soutenu ces taxes si leurs produits étaient tombés dans les budgets des États membres conformément à ma vision de l’Europe.

Dispositions transitoires relatives au soutien du Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader) et du Fonds européen agricole de garantie (FEAGA) au cours de l'année 2021

Ce règlement a l’immense mérite à mes yeux de reconduire pour deux ans les aides sur lesquelles les agriculteurs sont en droit de compter. Je me réjouis au passage, avec ma collègue Maxette Pirbakas, qu’on ait réussi à préserver les intérêts de nos agriculteurs d’outre-mer.

Cette période transitoire de deux ans permettra aussi – deuxième mérite – de laisser aux États suffisamment de temps pour élaborer leurs plans stratégiques nationaux, ce qui constitue à mon sens l’innovation la plus intéressante de la nouvelle PAC.

Je suis plus circonspect sur la partie agricole du plan de relance. J’approuve plusieurs de ses objectifs, en particulier ceux de favoriser les circuits courts, de financer la modernisation des engins agricoles et d’aider les jeunes agriculteurs à s’installer. Mais je ne comprends pas pourquoi au moins 37 % des sommes doivent être réservées aux actions en faveur de l’environnement. On n’aurait pas dû perdre de vue que l’objectif du plan de relance était de favoriser la relance économique et non d’assurer la protection de l’environnement, laquelle fait déjà l’objet du pacte vert.

Je regrette, d’autre part, que les huit milliards d’euros de ce plan ne suffisent pas à compenser la baisse du budget de la PAC.

Enfin, je veux dénoncer le double jeu de l’Union européenne qui, d’un côté, aide l’agriculture européenne, mais, de l’autre, la trahit en négociant des traités de libre-échange dont elle est la variable d’ajustement.

Representative actions for the protection of the collective interests of consumers (debate)

Quand des consommateurs sont victimes de préjudices causés par une grande entreprise, ils se sentent souvent désemparés pour revendiquer leurs droits. La présente directive vise à les aider à obtenir justice en mettant à leur disposition un mécanisme européen d’action collective. Cette directive demande en effet à chaque État membre de désigner des entités qualifiées à but non lucratif qui seront chargées d’introduire, au nom des consommateurs lésés, des actions en justice devant les juridictions nationales. Ces entités qualifiées auront donc le mérite de rompre la solitude des consommateurs en les regroupant dans des actions collectives, transformant ainsi leur faiblesse initiale en force.

La directive est souple car elle permet à chaque État de choisir aussi bien des associations que des organismes publics. En outre, elle respecte les systèmes nationaux d’action collective quand ils existent déjà, comme c’est le cas en France depuis la loi du 17 mars 2014. Quand elle réussira, l’action collective obligera l’entreprise condamnée à offrir aux consommateurs lésés le type de dédommagement le mieux adapté à leur cas: indemnisation, réparation, remplacement, réduction de prix, résolution du contrat ou encore remboursement du prix payé.

Ce nouveau mécanisme est donc un grand progrès pour la protection des consommateurs car il permettra de réparer, plus efficacement qu’aujourd’hui, les dommages en série causés par les grandes entreprises comme ceux causés par Volkswagen dans le scandale du Dieselgate.

Bilan des élections européennes

– Monsieur le Président, le rapport Durand dresse un étrange bilan des élections européennes de 2019.

Je ne suis d’accord avec lui que sur un point. Comme lui, je me félicite de la participation accrue aux élections, qui constitue un signe encourageant de regain d’intérêt pour le processus démocratique.

Mais je suis en désaccord sur l’explication de ce regain d’intérêt. En France, si les électeurs se sont déplacés, ce n’est pas parce que la coûteuse et inutile campagne de l’Union intitulée «cette fois, je vote» a porté ses fruits, c’est parce qu’ils se sont passionnés pour la lutte que se sont livrée les deux listes principales. Celle de Jordan Bardella et du Rassemblement national ayant finalement triomphé de celle du président de la République, Emmanuel Macron.

Quant à tirer de ce regain de participation la leçon d’une adhésion des citoyens à l’Union, c’est très présomptueux, car au lendemain de la révolte des gilets jaunes, beaucoup d’électeurs ont au contraire voté pour manifester leur défiance envers l’ultralibéralisme de l’Union, qu’ils jugent, à juste titre, coresponsable de leur malheur.

Circonstance aggravante, le rapport Durand ne se contente pas de dresser le bilan des élections, il en prend prétexte pour tracer le contour des réformes qui permettraient, selon lui, d’améliorer l’Union. Mais le rêve qu’il décrit fait figure, à mes yeux, de cauchemar.

Le rapport veut en effet renforcer le rôle politique de la Commission, notamment à travers la consécration du système des candidats têtes de liste. À l’inverse, je voudrais plutôt retirer tout rôle politique à la Commission en transformant celle-ci en un simple secrétariat technique permanent. Le rapport veut marginaliser le Conseil en le transformant en une deuxième chambre, c’est-à-dire en une sorte de Sénat. À l’inverse, je voudrais plutôt renforcer son rôle en lui confiant l’initiative législative. Le rapport veut transformer le Parlement européen en représentant d’un introuvable peuple européen avec listes transnationales, droit électoral unifié et création d’une autorité électorale européenne. À l’inverse, je voudrais plutôt qu’on réfléchisse aux moyens de le rendre plus représentatif des nations européennes.

En conclusion, je m’oppose au rapport Durand, parce qu’il veut créer un empire supranational, alors que je défends le projet d’une Europe des nations.

Politique agricole commune (PAC) 2021–2027

– Monsieur le Président, la création de plans stratégiques nationaux est, à mes yeux, l’innovation majeure de la nouvelle politique agricole commune.

Ces plans auront l’immense mérite de permettre à chaque État d’adapter la PAC à ses besoins dans le respect des grandes orientations communes. Ils réalisent ainsi une sorte de renationalisation partielle de la PAC, qui peut permettre d’assouplir les rigidités du système et de constituer une alternative au retour pur et simple à des politiques agricoles nationales. Trois problèmes me font hélas douter de l’efficacité de ce nouveau modèle agricole.

D’abord, le budget de la PAC va considérablement baisser et ce n’est pas l’écran de fumée des 8 milliards d’euros promis par le plan de relance qui pourra me faire oublier cette réalité. Le montant du droit au paiement de base, calculé à l’hectare et auquel les agriculteurs sont très attachés, va diminuer et plonger beaucoup d’exploitants dans des difficultés insolubles.

En second lieu, les amendements déposés en plénière risquent d’accroître dans des proportions déraisonnables leur charge environnementale. Une multiplication d’indicateurs environnementaux entraînerait la généralisation d’un système de certification privé dont le coût pèserait lourdement sur les agriculteurs. Pour éviter cette dérive, je souhaite qu’on plafonne à 30 % le budget environnemental global et qu’on privilégie les incitations plutôt que les contraintes.

Enfin, ce verdissement à marche forcée de l’agriculture européenne n’aurait de sens que si on renonçait simultanément au libre-échange mondialisé, qui favorise la concurrence déloyale des puissances agricoles non européennes. Hélas, on n’en prend pas le chemin, puisque le 28 avril, l’Union a conclu un accord avec le Mexique par lequel elle accepte d’importer 20 000 tonnes de viande de bœuf mexicaine par an. En réalité, la Commission ne respecte pas nos agriculteurs; elle vient d’ailleurs d’avouer son cynisme en faisant voter par le Parlement, le 10 juillet, l’affectation aux migrants de Turquie de 653 millions d’euros prélevés sur des fonds destinés aux agriculteurs.

Je vous mets en garde: si vous continuez à traiter ainsi l’agriculture comme la cinquième roue du carrosse, il ne faudra pas vous étonner de voir un jour la France remplacer la PAC par une PAF, une politique agricole française.

La législation sur les services numériques et les problèmes qui se posent en matière de droits fondamentaux

Il faut toutefois être vigilant, car elle peut également constituer un danger. C’est pour y faire face que les trois rapports Voss, García Del Blanco et Séjourné ont été rédigés. Globalement, ces trois rapports ont atteint leur objectif en exigeant que l’intelligence artificielle reste toujours sous contrôle humain pour en éviter les éventuelles dérives les plus liberticides.

J’approuve particulièrement le rapport Voss, qui a le mérite d’éviter toute centralisation excessive en demandant de confier les dommages causés par l’intelligence artificielle aux régimes nationaux de responsabilité civile pour faute. Ce n’est, à juste titre, que pour les systèmes d’intelligence artificielle à haut risque qu’il préconise un nouveau régime de responsabilité reposant sur l’obligation faite à leur déployeur de souscrire une assurance responsabilité civile, afin de garantir à leurs victimes d’obtenir une indemnisation.

Tout n’est cependant pas parfait et je déplore notamment que certains rapports persistent à envisager la création d’une nouvelle agence européenne dédiée à l’intelligence artificielle. De mon point de vue, il y a déjà trop d’agences.

Je regrette aussi que le rapport García Del Blanco envisage d’utiliser l’intelligence artificielle pour censurer les discours de haine et les fausses informations: ce sont des incriminations trop floues qui ouvriront la voie à des abus à l’encontre de la liberté d’expression. Il faudrait les préciser, en dégageant par exemple l’infraction d’incitation au terrorisme islamiste.

Enfin, en ce qui concerne le rapport Wölken sur les services numériques, j’approuve ses principales orientations, notamment l’idée que la légalité des contenus générés par leurs utilisateurs doit être déterminée par une autorité judiciaire nationale et non par une entité commerciale privée. J’approuve aussi le principe du respect de la liberté d’expression des utilisateurs des plateformes, ainsi que la volonté de lutter contre les formes de publicité ciblée les plus intrusives.

En définitive, je suis heureux d’avoir contribué à élaborer ces quatre rapports et remercie les rapporteurs d’avoir retenu certaines de mes suggestions.

La stratégie forestière européenne: la voie à suivre

– Monsieur le Président, la gestion des forêts n’est pas un domaine que les traités ont confié à l’Union européenne. J’estime par conséquent qu’elle doit rester nationale et proteste contre la volonté du rapport Sarvamaa de bâtir une stratégie forestière européenne. Mon groupe «Identité et démocratie» a d’ailleurs déposé une résolution alternative pour marquer cette opposition.

L’Union prend désormais la détestable habitude de violer les traités quand ça l’arrange. Notre présence à Bruxelles en est la preuve car d’après les traités, nous devrions siéger à Strasbourg. Et sous la Commission Juncker, la scandaleuse nomination de Martin Selmayr, en a été une autre illustration éclatante. Avant de donner des leçons d’état de droit à la Pologne et à la Hongrie, l’Union devrait commencer par balayer devant sa porte.

Dans le cas qui nous préoccupe aujourd’hui, l’ingérence de l’Union est d’autant plus absurde que les États gèrent très bien leurs forêts. En France, par exemple, la forêt s’accroît de 40 000 hectares par an.

Plutôt que de satisfaire sa vaine volonté de puissance, l’Union ferait mieux de protéger ses frontières contre les traders chinois qui viennent piller notre production de bois, mettant ainsi nos scieries en danger.

Création d’un mécanisme de l’Union pour la démocratie, l’état de droit et les droits fondamentaux

– Madame la Présidente, l’Union européenne exerce déjà une tutelle économique sur ses États membres, mais cela ne lui suffit plus, elle veut désormais exercer aussi sur eux une tutelle idéologique. Le rapport Šimečka est l’instrument de cette nouvelle offensive fédéraliste.

Personnellement, je m’y oppose fermement car je ne veux pas que mon pays soit traité comme un enfant. Je ne veux pas qu’il soit noté par de pseudo-experts qui se comporteront comme des commissaires politiques. Je ne veux pas qu’ils l’obligent à respecter toutes les lubies de l’Union, comme l’idéologie du genre, l’apologie des migrants, la toute-puissance des juges ou la détestation des racines religieuses et culturelles de notre identité nationale. Et je ne veux pas qu’ils lui imposent la chape de plomb du politiquement correct, sous prétexte de lutte contre les fake news ou la désinformation.

L’Europe dont je rêve est à l’opposé de votre modèle du Père Fouettard. Je veux une Europe libre, fière des multiples identités nationales qui la composent et dont l’ambition consisterait à promouvoir sa civilisation plutôt qu’à s’autoflageller. Je veux une Europe rayonnante qui organiserait la résistance de ses États membres face aux multiples dangers extérieurs et à la submersion migratoire, au lieu d’y apporter toujours la même réponse molle qu’on peut résumer en un mot: la soumission.

The need for an immediate and humanitarian EU response to the current situation in the refugee camp in Moria (debate)

Paralysée par son indécision, l’Union européenne n’a réussi ni à les empêcher d’arriver en Grèce, ni à les héberger dignement. Ce qui est encore plus grave, c’est que la Commission n’en a pas tiré les leçons. Dans son discours du 16 septembre, Mme von der Leyen nous a expliqué qu’il fallait désormais ouvrir les bras aux nouvelles vagues de migrants. Elle veut abroger le règlement de Dublin pour forcer les États européens à se répartir les centaines de milliers de migrants qui arriveront en Grèce et en Italie. Comme pompe aspirante de l’immigration, on ne fait pas mieux. Et en plus, elle veut créer des voies légales d’immigration, infligeant ainsi en quelque sorte une double peine aux nations européennes.

La vraie solution se situe évidemment aux antipodes de ce triste programme de soumission, elle consiste à résister fermement aux passeurs et aux États, comme la Turquie, qui facilitent notre submersion. Mais l’Union ne sera pas capable de s’y résoudre, en tout cas pas tant qu’elle sera dirigée par le trio Merkel-Macron-von der Leyen.

C’est par des décisions politiques fortes et non pas par des arguties juridiques que les peuples européens reprendront leur destin en main.

Conclusions of the European Council meeting of 19 June 2020 - Preparation of the European Council meeting of 17-18 July 2020 (debate)

Tout d’abord, ce plan va provoquer une mutualisation européenne de l’endettement à hauteur de 500 milliards d’euros, ce qui va constituer un nouveau pas en avant vers la création d’un état fédéral européen dont mon groupe ne veut pas.

Ensuite, il faut être naïf pour croire que cet argent sera distribué sans contrepartie. L’Union imposera des conditions drastiques pour le toucher, notamment la baisse des retraites et des dépenses de santé.

Enfin, c’est l’Allemagne et la France qui paieront. Or, si l’Allemagne a les moyens de s’offrir cette générosité, ce n’est pas le cas de la France, dont l’endettement atteint déjà 120 % de son produit intérieur brut. Le président Macron, qui est l’un des instigateurs de ce plan de relance, semble avoir oublié que le premier devoir d’un chef d’État est de s’occuper de l’avenir de son propre peuple.

Conclusions of the special European Council meeting of 20 February 2020 on the Multiannual Financial framework (debate)

– Madame la Présidente, le cadre financier pluriannuel va déterminer les choix financiers de l’Union européenne pour les six prochaines années. C’est dire que son adoption va constituer une décision essentielle. Je souhaite rappeler ce qui constitue à mes yeux deux priorités à respecter.

Tout d’abord, il faudra préserver le budget agricole, en particulier celui prévu au titre du premier pilier. Nos agriculteurs ont besoin des aides européennes. Si l’Union les réduit, elle prendra délibérément la responsabilité de sacrifier beaucoup de petites et moyennes exploitations qui ne pourront plus résister à la concurrence internationale suscitée par le sacro-saint libre-échange.

Ensuite, il faudra parvenir à cet objectif en faisant des économies dans d’autres domaines et non en augmentant le budget global de l’Union. L’accueil des migrants et la défense européenne sont deux domaines dans lesquels nous pourrions faire de substantielles économies.

Aider notre agriculture, c’est préserver la souveraineté alimentaire de nos États. Voilà qui devrait faire réfléchir à une époque où l’on prend conscience qu’un virus est capable de paralyser la mondialisation économique.

Migration situation at the Greek-Turkish border and the EU's common response to it (debate)

– Monsieur le Président, le président turc Erdogan vient d’adresser à l’Union européenne une véritable déclaration de guerre migratoire. Au mépris de ses engagements de 2016, il a lancé vers la frontière grecque des milliers de migrants.

Il faut bien sûr manifester notre solidarité avec la Grèce mais cela ne suffit pas. Il faut aussi montrer notre détermination à résister à l’agression d’Erdogan. Or, qu’a fait l’Union jusque là? Rien de sérieux à mes yeux. Elle a aimablement accueilli Erdogan à Bruxelles et s’apprête à lui verser la rançon qu’il réclame. Nous n’avons même pas été capables de renvoyer le moindre ambassadeur turc en Turquie. Et bien entendu, nous osons encore moins rompre définitivement le processus d’adhésion de la Turquie à l’Union.

Cette agression a au moins le mérite de montrer que seuls les États sont capables de défendre leurs frontières. Frontex est une hôtesse d’accueil des migrants. L’Armée grecque fait quant à elle son devoir et nous montre l’exemple à suivre.

Farm to Fork Strategy - the key role of farmers and rural areas (debate)

– Madame la Présidente, la Commission von der Leyen a annoncé son intention de mettre en place un modèle d’agriculture et d’alimentation durable respectueux de l’environnement et des consommateurs, qu’elle a présenté sous la forme du slogan «de la ferme à la fourchette» (

On me demande aujourd’hui de dire ce que j’en pense. Le problème, c’est qu’on n’a pour l’instant aucun document précis qui détaille ce projet. Tout au plus dispose-t-on d’une page et demie de présentation succincte, au sein du document d’orientation du pacte vert. En l’état actuel des choses, «de la ferme à la fourchette» est donc, à mes yeux, un slogan creux. Dans le souci d’être constructif, j’attire l’attention de la Commission sur la nécessité d’harmoniser ses futures propositions avec la nouvelle politique agricole commune, dont l’élaboration est en voie d’achèvement.

Sur le contenu du projet, il ne suffira pas d’annoncer des mesures vagues comme, je cite, «la diminution significative de l’utilisation des pesticides»; il faudra aussi trouver des vraies solutions aux vrais problèmes. Premièrement, garantir notre souveraineté alimentaire au lieu de sacrifier notre agriculture sur l’autel du libre-échange mondialisé. Deuxièmement, développer les circuits courts pour casser l’oligopole des centrales d’achat de la grande distribution. Troisièmement, faciliter le métier d’agriculteur en simplifiant les règles et les formalités administratives, qui sont devenues accablantes.

Il est temps de cesser de nous contenter de slogans et de passer enfin aux actes, car les agriculteurs et les consommateurs nous attendent.

Accord de libre-échange UE/Viêt Nam

– Madame la Présidente, j’ai voté contre le projet d’accord de libre-échange avec le Viêt Nam, car j’estime qu’il va avoir des conséquences négatives sur notre économie et sur nos emplois.

Le Viêt Nam nous inonde en effet déjà de ses produits à bas coût, comme le prouve le déficit commercial de l’Union européenne, qui s’établissait par rapport à lui à 27 milliards d’euros en 2018. La quasi-suppression des droits de douane que prévoit l’accord va inévitablement aggraver ce déficit. Elle encouragera en outre nos entreprises à se délocaliser vers ce pays. Le Viêt Nam est par ailleurs une dictature communiste qui ne respecte ni les droits de l’homme, ni l’environnement; il est donc hypocrite de prétendre que cet accord va miraculeusement le rendre exemplaire.

Force est en définitive de conclure que l’Union européenne a une fois de plus trahi les valeurs qu’elle prétend défendre.

Fighting against antisemitism, racism and hatred across Europe (debate)

– Monsieur le Président, l’antisémitisme connaît une recrudescence en Europe. En France, par exemple, le rapport 2019 du ministère de l’Intérieur fait état d’une augmentation de 74 % des faits antisémites en un an. Selon un sondage de janvier 2020, 34 % des juifs vivant en France se sentent menacés.

Il faut lutter contre ce phénomène inquiétant. Mais pour mieux le combattre, il faut d’abord prendre conscience qu’il y a aujourd’hui trois sources à l’antisémitisme. Il y a tout d’abord l’antisémitisme d’extrême droite, qui est le plus ancien, mais qui subsiste. Il y a ensuite, et c’est plus nouveau, l’antisémitisme d’extrême gauche, qui est une dérive haineuse de l’idéologie antisioniste. Il y a enfin un antisémitisme islamiste qui est né dans la plupart des États d’Europe de l’Ouest à la suite d’une immigration incontrôlée.

C’est ce dernier qui me semble aujourd’hui le plus dangereux des trois. On l’a trop longtemps laissé prospérer sans réagir. Il faut aujourd’hui mettre fin à cette honteuse tolérance et le combattre sans faiblesse.

SMEs and better regulation (debate)

Il faut d’autant plus le faire que l’essor du numérique et de l’intelligence artificielle est pour elles une opportunité à saisir. Aidons-les à en profiter pour permettre aux plus inventives d’entre elles de devenir les géants économiques de demain.

L’Union européenne doit donc remettre de l’ordre dans sa politique économique. Elle doit faciliter leur accès aux financements en incitant les banques à leur accorder des prêts, notamment en leur consentant des garanties de prêt. Elle doit aussi créer en leur faveur les conditions d’une concurrence loyale au sein du marché européen, mais également renégocier les traités de libre-échange qui font la part trop belle aux grandes entreprises. Elle doit enfin simplifier l’attribution des aides financières dont la complexité décourage souvent les entreprises qui pourraient y prétendre.

En conclusion, je suis assez sceptique, Monsieur le Commissaire Thierry Breton, sur la volonté réelle de la Commission d’améliorer les choses, car votre idée de nommer un «Monsieur PME» me semble relever du gadget.

One-minute speeches on matters of political importance

– Monsieur le Président, en vertu d’une étrange tradition, les pays qui prennent pour six mois la présidence du Conseil se font sponsoriser par des entreprises privées. De mon point de vue, c’est scandaleux, car cette pratique jette un doute sur l’impartialité des décideurs publics.

L’an passé, la Roumanie s’est ainsi fait sponsoriser par Coca-Cola. Cette multinationale américaine lui a versé plus de 40 000 euros et, en contrepartie, a reçu le droit d’offrir des invitations à des événements publics organisés par la présidence roumaine. Le mélange de l’intérêt général et des intérêts privés était à son comble. Cette année, la Croatie s’était engagée à être exemplaire. Hélas, c’est raté, puisque ce pays s’est fait sponsoriser par le groupe INA, une compagnie pétrolière. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ça ne cadre pas très bien avec le projet de pacte vert qui constitue la priorité de la Commission von der Leyen.

Il faut en tirer les leçons et interdire immédiatement le

Accord sur le retrait du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord de l'Union européenne et de la Communauté européenne de l'énergie atomique

– Madame la Présidente, peu de votes sont historiques au sein du Parlement européen, mais il y en a eu un le 29 janvier pour ratifier l’accord du Brexit, et je suis fier d’avoir voté en faveur de celui-ci.

Le Brexit devait être accepté parce qu’il fallait respecter la souveraineté du peuple britannique qui le voulait absolument. Admirable peuple britannique, qui a manifesté une nouvelle fois sa légendaire capacité de résistance à l’adversité. Il a dû voter pas moins de trois fois pour obtenir son Brexit: une première fois en 2016 par référendum, une deuxième fois en mai 2019 en élisant massivement au Parlement européen les candidats du Parti du Brexit, et une troisième fois en décembre 2019 en donnant à Boris Johnson la majorité parlementaire dont il avait besoin. À chaque fois, il a résisté avec détermination à la propagande européiste et a brisé les vaines tentatives d’obstruction des Juncker, Tusk et autres Verhofstadt. Bravo, chers amis britanniques, et bonne chance pour cette nouvelle étape de votre histoire nationale!

Urgent humanitarian situation on Greek Islands, especially of children - ensuring protection, relocation and family reunification (debate)

– Madame la Présidente, la submersion migratoire est une réalité: elle a notamment frappé les îles grecques de la mer Égée, dont la population nous appelle au secours. Le 22 janvier, une grève générale a été observée en signe de protestation par les habitants de Lesbos, Samos et Chios.

La situation y est intenable: le camp de Moria, sur l’île de Lesbos, accueille par exemple plus de 19 000 migrants alors qu’il était conçu pour en recevoir à peine 3 000. L’Union européenne est responsable de ce désastre. Elle doit impérativement aider la Grèce à agrandir et rénover ces camps afin de traiter dignement ces personnes, en attendant d’organiser l’expulsion hors d’Europe de toutes celles qui sont des migrants économiques illégaux.

Il faut, d’autre part, adopter une politique de fermeté et refouler vers leur port de départ les bateaux qui nous amènent de nouveaux contingents: 60 000 migrants arrivés en Grèce par mer en 2019, c’est beaucoup trop.

Résolution sur les auditions en cours au titre de l’article 7, paragraphe 1, du traité UE en ce qui concerne la Pologne et la Hongrie

– Madame la Présidente, j’ai voté contre la résolution relative à la Pologne et à la Hongrie pour deux raisons.

D’abord, je trouve inadmissible que le Parlement européen s’y félicite du déclenchement de l’article 7 du traité sur l’Union européenne contre ces deux pays. On leur reproche notamment d’avoir violé l’indépendance du pouvoir judiciaire et la liberté académique, mais moi j’estime que des États souverains ont le droit d’organiser leur justice comme ils le veulent. Et pour être tout à fait clair, j’approuve la Hongrie de se protéger contre les tentatives de déstabilisation de George Soros.

En second lieu, je trouve inadmissible que la résolution du Parlement européen propose de créer une procédure de surveillance, par des sages prétendument indépendants, du respect des valeurs de l’Union par ses États membres. Je ne veux de tutelle idéologique de l’Union, ni sur la Pologne, ni sur la Hongrie, ni sur la France, ni sur aucun autre État membre.

Distortion of European history and remembrance of the Second World War (topical debate)

– Madame la Présidente, la majorité actuelle du Parlement européen est antirusse. Dans son désir d’attaquer la Russie par tous les moyens, elle a cédé à la tentation de réécrire l’histoire de la Seconde Guerre mondiale dans la résolution qu’elle a votée le 19 septembre 2019. Elle y écrit, en effet, que «la Seconde Guerre mondiale a été déclenchée comme conséquence immédiate du tristement célèbre pacte de non-agression germano-soviétique Molotov-Ribbentrop». Certes, ce pacte a existé. Il illustre les crimes dont l’URSS s’est rendue coupable tout au long de son histoire et qu’il faut dénoncer. J’ai moi-même rendu hommage à Tallinn aux 80 000 Estoniens victimes du communisme. Mais dire que ce pacte a été la principale cause de la Seconde Guerre mondiale est une déformation de l’histoire que je refuse d’accepter.

Laissez aux historiens le soin d’écrire l’histoire, mes chers collègues, cette histoire qui jugera durement votre tentative de manipulation.

Activités du Médiateur européen - rapport annuel 2018

Page 9, la Médiatrice dénonce, en effet, la manière dont la Commission européenne a nommé son secrétaire général, l’Allemand Martin Selmayr en février 2018. Elle dénonce, à cette occasion, «quatre occurrences de mauvaise administration, dont la création d’un état d’urgence fictif pour pourvoir le poste». J’en déduis que j’avais raison de dénoncer l’illégalité de sa nomination, aussi bien dans cet hémicycle que dans la commission des affaires juridiques. Hélas, il a fallu 16 mois pour m’entendre et se débarrasser de Selmayr. Suite à ce scandale, la Médiatrice a demandé qu’une procédure détaillée soit mise en place pour la nomination du secrétaire général. Hélas, elle souligne dans son rapport que «la Commission s’est refusée à mettre en place une telle procédure». Le manque de transparence subsiste donc.

Page 13, la Médiatrice épingle également la Banque centrale européenne et plus précisément son président Mario Draghi, auquel elle reproche d’avoir adhéré à une organisation privée, «le Groupe des 30», qui réunit notamment les directeurs des grandes banques privées. Malgré ces remontrances, Draghi est resté membre du Groupe des 30. La Médiatrice en déduit de façon très inquiétante que cela est de nature à faire douter de l’indépendance de la Banque centrale européenne par rapport aux lobbies financiers.

La Médiatrice confirme ainsi la réalité de ce que je ne cesse de dénoncer: l’Union européenne manque de transparence et d’éthique.

Public discrimination and hate speech against LGBTI people, including LGBTI free zones (B9-0234/2019)

– Monsieur le Président, j’ai voté contre cette résolution condamnant la Pologne car j’estime que l’Union européenne ne devrait pas s’ingérer dans la politique sociétale de ses États membres.

Je dénonce en outre la façon discriminatoire dont le Parlement européen traite la Pologne. Il l’a déjà stigmatisée en raison d’un prétendu projet de criminalisation de l’éducation sexuelle, voilà maintenant qu’il l’attaque à cause d’autocollants diffusés par certaines collectivités locales et portant l’inscription «zone sans idéologie LGBTI».

Je condamne, bien entendu, toute discrimination frappant des personnes en raison de leur orientation sexuelle. Mais, en l’occurrence, je pense qu’il s’agit d’autre chose, d’une critique de la funeste idéologie du genre.

Quoi qu’il en soit, si des éclaircissements sont nécessaires, l’Union devrait les demander à la Pologne avec respect, et non en lui jetant à la figure une résolution aussi brutale.

Compatibility between the current EU - Mercosur Free Trade Agreement and the Commission's proposal for a European Green Deal (topical debate)

– Madame la Présidente, le pacte vert qu’a présenté la Commission est très ambitieux, puisqu’il affiche un objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050. L’Union européenne proclame ainsi sa volonté d’être exemplaire dans l’application des accords de Paris sur le climat. L’intention est louable, mais la réalité est très différente de l’affichage ainsi réalisé. En passant des traités de libre-échange avec le monde entier, l’Union trahit, en effet, les objectifs environnementaux qu’elle s’est assignée.

Le meilleur moyen de lutter contre la pollution de l’atmosphère consiste à promouvoir les circuits courts pour limiter la circulation des marchandises sur de longues distances, qui nécessite l’utilisation massive de kérosène et de fioul lourd. Or, les traités de libre-échange font exactement le contraire. De ce point de vue, l’accord de libre-échange avec le Mercosur est emblématique puisqu’il est, du propre aveu de Jean-Claude Juncker, le plus grand accord commercial jamais conclu par l’Union européenne. Avec plus de 770 millions de consommateurs et 18 000 milliards d’euros de PIB concernés, il est effectivement le plus grand, et c’est d’autant plus grave pour l’environnement que l’Amérique latine est un continent très éloigné de l’Europe. Ce nouveau partenariat multipliera donc des échanges particulièrement polluants.

En second lieu, le contenu des traités de libre-échange sacrifie toujours la protection de l’environnement au souci quasi obsessionnel d’exporter notre production industrielle à tout prix. L’accord avec le Mercosur ne fait pas exception à cette règle. Certes, on y trouve un chapitre qui prétend assurer la conservation des forêts et le développement durable. Mais, en réalité, le Brésil détruit plus que jamais la forêt amazonienne, ce qui en dit long sur l’effectivité de cette garantie.

En conclusion, fidèle à son ADN ultra-libéral, l’Union européenne sacrifie délibérément la protection de l’environnement au business et aux intérêts à court terme des lobbies de l’automobile, de la chimie, de l’industrie pharmaceutique, des télécommunications, des transports et des services financiers. En prétendant le contraire par son pacte vert, elle trompe une fois de plus les Européens.

Résolution concernant l’initiative européenne sur les pollinisateurs

Le 11 octobre 2019, l’Union internationale pour la conservation de la nature a lancé un appel urgent à réagir et j’estime qu’il faut l’écouter. L’Union européenne doit intensifier sa participation à cette mission de sauvetage des pollinisateurs.

Certes, l’Union a déjà décidé, en avril 2018, d’interdire l’utilisation en plein champ des néonicotinoïdes, qui sont les pesticides les plus nocifs. Mais trop de dérogations ont été admises, comme l’Autorité européenne de sécurité des aliments l’a révélé. Il faut y remédier.

De façon plus générale, il faut profiter de l’élaboration de la nouvelle politique agricole commune pour inciter les États à sauvegarder les pollinisateurs dans le cadre de leurs plans stratégiques. Cela correspond aussi à l’intérêt économique des agriculteurs, car 76 % de la production alimentaire européenne dépend de la pollinisation par les insectes, ce qui représente une valeur estimée à 15 milliards d’euros.

Enfin, il faut lutter avec plus de fermeté contre l’importation de miel frelaté, en particulier en provenance de Chine, afin de protéger les apiculteurs européens et de créer ainsi des conditions économiques favorables à l’accroissement de notre population d’abeilles.

Election of the Commission

– Madame la Présidente, j’ai voté contre l’investiture de la Commission von der Leyen, car je considère qu’elle va aggraver la situation de la France dans trois domaines essentiels.

Tout d’abord, elle est favorable à une organisation de l’immigration en Europe alors que j’attends autre chose: une politique de lutte résolue contre la submersion migratoire. Ensuite, elle veut renforcer l’intégration européenne, alors que le peuple français a placé en tête, lors des élections européennes, un parti – le Rassemblement national – qui prône le respect de la souveraineté nationale. Enfin, elle veut continuer la folle politique de libre-échange mondialisé qui a ruiné notre agriculture. La promotion de Phil Hogan en est le triste symbole.

Pour ces trois raisons, je m’opposerai avec détermination à la Commission von der Leyen tout au long de mon mandat.

Measures to address the impact on European agriculture of the WTO ruling on the Airbus dispute (debate)

Je tire deux enseignements de cette affaire. Premièrement, l’Union européenne est incapable de défendre nos intérêts sur le plan commercial. Elle a commis une lourde erreur en violant les règles de l’OMC, qu’elle avait pourtant acceptées. Une fois de plus, ce sont les agriculteurs français qui vont devoir payer son incompétence alors qu’ils n’ont aucune responsabilité dans la condamnation de l’OMC. Deuxièmement, la Commission de Bruxelles est mauvaise négociatrice. Elle avait au moins un argument pour persuader Donald Trump de renoncer à ces sanctions, à savoir qu’elle aurait dû subordonner sa décision d’importer 35 000 tonnes de viande de bœuf américaine par an à un geste de bonne volonté des États-Unis, mais la Commission a tout lâché sans aucune contrepartie.

Cette affaire est un gâchis extraordinaire et l’Union européenne devra répondre de son incompétence devant l’opinion publique française.

Crisis of the WTO Appellate Body (debate)

– Madame la Présidente, le 10 décembre, l’Organe d’appel des règlements des différends de l’OMC sera paralysé. En effet, il ne comprendra plus qu’un seul juge, car les États-Unis bloquent le renouvellement des six autres.

Cette crise est inquiétante, mais elle est aussi une chance à saisir. Nous devrions en profiter pour tenter de reconstruire le commerce mondial sur des bases plus saines. Le modèle du libre-échangisme devrait être beaucoup plus encadré pour passer, en quelque sorte, de l’enfance à l’âge adulte. Tout échange commercial devrait être subordonné au respect de règles sociales, sanitaires et environnementales minimales, et les circuits courts devraient être systématiquement favorisés. Tentons de bâtir ce modèle avec tous les États qui voudront bien nous suivre. Ce n’est que dans ce contexte que la réforme de l’Organe d’appel des règlements aura un sens.

International day to end impunity for crimes against journalists (debate)

– Madame la Présidente, la liberté de la presse est une valeur fondamentale de la civilisation européenne. Elle est hélas menacée par deux graves dangers.

Le premier est la violence dont sont victimes les journalistes d’investigation, comme par exemple, Mme Galizia, assassinée à Malte en 2017 alors qu’elle enquêtait sur une affaire de corruption.

Le second danger est plus insidieux, mais doit lui aussi être combattu, je veux parler de la censure qui anesthésie la liberté de la presse. En Italie, par exemple, l’Ordre des journalistes du Val d’Aoste a suspendu trois mois un journaliste, M. Andrea Manfrin, dont le seul tort est d’avoir critiqué la présence d’étrangers clandestins. Cette suspension est fondée sur un texte qui interdit aux journalistes l’utilisation du mot «clandestin». Les étrangers en situation illégale sont pourtant une réalité qu’il est vain de vouloir nier. L’honneur du journalisme est de dire la vérité, quel qu’en soit le prix à payer.

Budget général 2020: toutes sections

– Monsieur le Président, comme mes collègues du Rassemblement national, j'ai voté contre l'amendement 37 du rapport Hohlmeier déposé par le groupe de l'extrême gauche car il demande la suppression de la politique agricole commune.

La PAC est certes critiquable, et il n'est pas interdit d'imaginer de lui substituer un jour un autre système qui redonnerait à chaque État la responsabilité de sa politique agricole, mais pour l'instant, la PAC existe et est soutenue par une majorité politique. Le mieux que l'on puisse faire, à court terme, est donc de la conserver, tout en profitant de l'actuelle renégociation pour tenter de l'améliorer.

Je souhaite en particulier qu'on plafonne le montant des aides aux gros exploitants pour en verser davantage aux petits. L'objectif qui guide le RN est de défendre le modèle de l'agriculture de qualité et à taille humaine, qui est l'un des éléments constitutifs de l'identité française.

Presentation of the Court of Auditors' annual report - 2018 (debate)

– Madame la Présidente, le Rassemblement national a toujours considéré que la politique d’asile devrait rester une compétence nationale. La Cour des comptes européenne vient de lui donner raison dans son rapport publié en 2019, en dénonçant les dysfonctionnements scandaleux de l'Agence européenne d'appui en matière d'asile.

Aux pages 202 à 213 de son rapport, la Cour des comptes révèle que cette agence a signé des contrats irréguliers pour un montant avoisinant 3,5 millions d’euros. Fait encore plus grave, cette agence a lancé en 2018 un marché public de 50 millions d'euros dont l'illégalité était tellement flagrante qu'il a fallu y mettre fin précipitamment. Parallèlement – je cite le rapport –, la situation des ressources humaines s’y est détériorée de manière exponentielle, à tel point que le directeur exécutif a dû démissionner. Ces constats sont accablants. Ils prouvent que la Cour des comptes fait bien son travail, mais aussi et surtout, que l'Union européenne est inapte à gérer la politique d'asile des États européens.

Résolution sur louverture des négociations d'adhésion avec la Macédoine du Nord et l'Albanie

– Monsieur le Président, je me réjouis que le Conseil ait bloqué les négociations d’adhésion de l’Albanie à l’Union européenne. L’Albanie est, en effet, de notoriété publique, un État en proie à une corruption endémique qui asphyxie sa propre société. Un jeune sur trois y est au chômage, selon les chiffres de la Banque mondiale.

Certes, une réforme de la justice y est en cours depuis quelques années, mais ses résultats sont très inquiétants. Une commission indépendante, composée d’experts internationaux, a éliminé les juges corrompus. Résultat: sur les dix-sept juges qui siégeaient à la Cour suprême, il n’en reste que deux et sur les neuf juges de la Cour constitutionnelle, il n’en reste qu’un. Ces chiffres montrent l’ampleur de la corruption.

Il faut se rendre à l’évidence, l’Albanie ne mérite pas de rentrer dans l’Union. Elle est, encore aujourd’hui, comme le titrait le journal belge

Preventing conflicts of interests in the EU (debate)

Elle vient de se déshonorer à deux reprises, d'abord en opposant son veto au candidat hongrois, dont le seul tort était d'avoir appartenu au gouvernement de Viktor Orbán, ensuite en refusant de s'opposer à la candidature de Mme Sylvie Goulard, dont les liens de subordination financière à un lobby américain, l'Institut Berggruen, constituent à l'évidence un conflit d'intérêts.

La commission des affaires juridiques n'a même pas voulu interroger madame Goulard à ce sujet. J'ai immédiatement quitté la séance en signe de révolte, je poursuis ma révolte aujourd'hui en demandant la création d'une autorité indépendante qui serait chargée d'examiner à sa place les conflits d'intérêts des futurs commissaires. Externalisons le contrôle de l'éthique puisque nous avons échoué à l'assurer.

Preventing conflicts of interests in the EU (debate)
Fight against cancer (debate)

– Monsieur le Président, mon groupe politique Identité et Démocratie a voté en faveur de l’inscription à l’ordre du jour de ce débat sur le cancer. J’estime qu’il est important que nous montrions aux millions de victimes de cette maladie que nous pensons à elles et que nous faisons tout notre possible pour vaincre cette maladie.

Monsieur le Commissaire, votre témoignage m’a ému quand vous avez évoqué vos trois frères qui sont décédés du cancer. Comme vous l’avez vous-même indiqué, nous sommes tous victimes de ce fléau. Moi-même, je tiens à rappeler que j’ai perdu un ami très cher, qui s’appelait Édouard Ferrand et qui était eurodéputé. C’était l’un de nos collègues lors de la législature précédente; il a été emporté en quelques mois par un cancer foudroyant.

Heureusement, on fait déjà beaucoup pour lutter contre ce fléau. On a évoqué la lutte contre le tabac, la lutte contre l’exposition des personnes aux produits cancérigènes, beaucoup de programmes de dépistage, mais je pense qu’il est important de dire qu’il faut aller plus loin. Il faut aider les États à lutter contre ce fléau et je suis heureux de vous avoir entendu parler d’un plan européen de lutte contre le cancer, que nous appuierons bien sûr de toutes nos forces, car ce n’est pas un sujet...

One-minute speeches on matters of political importance (debate)

– Monsieur le Président, Facebook a décidé de créer sa cryptomonnaie, le libra, avec 28 partenaires dont VISA et MasterCard ainsi que les plateformes internet Uber et Booking. Le conseil d’administration de cette association Libra sera désigné à Genève le 14 octobre. Trois dangers découlent de la création de cette cryptomonnaie.

Premier danger: elle constitue un risque pour la stabilité du système financier et pour les souverainetés monétaires. Avec plus de 2 milliards d’utilisateurs, Facebook va porter une rude concurrence aux monnaies nationales, ainsi qu’à l’euro – d’autant plus que le libra est d’une totale souplesse d’utilisation puisqu’il n’est régi par aucun code monétaire et financier.

Deuxième danger, cette souplesse fera aussi du libra un instrument idéal du blanchiment d’argent, comme la Banque centrale américaine n’a pas manqué de le signaler.

Enfin, troisième danger, le libra n’offrira aucune protection fiable des données personnelles des utilisateurs.

Pour ces trois raisons, je mets en garde le Parlement européen contre la complaisance dont fait preuve Mme Lagarde, directrice de la BCE, à l’égard de cette nouvelle monnaie. Il faut combattre le libra qui n’est rien d’autre qu’une monnaie privée cherchant à supplanter les monnaies publiques.

Résolution sur l’importance de la mémoire européenne pour l’avenir de l’Europe

Ce devoir de mémoire pèse particulièrement sur l’Europe, le continent qui les a enfantés. Il faut transmettre le souvenir des horreurs passées pour éviter qu’elles ne se reproduisent.

Je mets toutefois en garde le Parlement européen contre la tentation qui consisterait à les instrumentaliser pour attaquer la Russie d’aujourd’hui. La Russie a coupé les ponts avec l’Union soviétique depuis 1991 et est devenue un État respectable, qui mérite d’être traité en partenaire plutôt qu’en ennemi.

Je mets enfin en garde le Parlement européen contre une autre tentation qui consisterait à opérer un amalgame odieux entre les nazis d’hier et les populistes d’aujourd’hui. Les eurodéputés du Rassemblement national dénoncent avec force ce misérable stratagème probablement inspiré par de puissants lobbies, dont l’un des buts est de diaboliser la lutte contre la submersion migratoire. Mais nous ne faiblirons pas, nous continuerons à nous battre contre la propagande immigrationniste, notamment lorsqu’elle s’incarne, comme en France, dans un livret de 32 pages distribué aux enfants des écoles.

Situation in Kashmir (debate)

– Monsieur le Président, le premier ministre indien, Narendra Modi, a décidé de révoquer, le 5 août dernier, le statut d’autonomie du Cachemire. Cela s’explique par le fait que les forces de sécurité indiennes ont récemment été victimes d’attaques perpétrées par des groupes islamistes au Cachemire, revendiquées la plupart du temps depuis le Pakistan.

Il est de notoriété publique que le Pakistan, à plus forte raison depuis l’accession au pouvoir d’Imran Khan, soutenu par les partis islamistes, a une attitude plus que bienveillante pour les groupes terroristes au Cachemire, contre le gouvernement indien.

La volonté de reprise en main de Narendra Modi témoigne de sa volonté de lutter contre le terrorisme islamiste et de mettre face à ses responsabilités le Pakistan, dont les services secrets ont longtemps été les protecteurs de Ben Laden.

Au Pakistan, des manifestations ont été organisées par l’ensemble des mouvements islamistes et encouragées par le gouvernement, pour protester contre la décision du gouvernement indien.

Le Cachemire, faut-il le rappeler, est une région faisant partie de l’Union indienne. On s’étonnera, une fois de plus, de la réaction du secrétaire général de l’ONU, stigmatisant la position de l’Inde. Alors que ce pays maintes fois victime du terrorisme au Cachemire, comme dans l’ensemble de son territoire, par exemple à Bombay en 2008, n’a jamais bénéficié du moindre soutien dans les moments où il a dû faire face au péril islamiste.

Comme l’a rappelé notre collègue Thierry Mariani, à la commission AFET, le Cachemire est indien. La question du Cachemire est par conséquent une question interne à l’Union indienne et rien de plus. On n’ose croire entre ces murs que Bruxelles puisse, à ce sujet, adopter la dialectique du Pakistan.

Résolution sur la brevetabilité des plantes et des procédés essentiellement biologiques

– Monsieur le président, en 2015, l'Office européen des brevets avait jugé possible de breveter des végétaux, comme par exemple des variétés de tomates et de brocolis. Il avait ensuite changé de position devant l'ampleur des protestations. Hélas, le 18 décembre 2018, sa chambre de recours technique a tranché en faveur de la funeste position de 2015.

Comme la commission de l'agriculture, je demande à la Commission et au Parlement européen de protester auprès de l'Office européen des brevets. Il faut réaffirmer clairement notre opposition absolue à la brevetabilité du vivant. L'intérêt général doit l'emporter sur les intérêts particuliers des puissants lobbies qui sont à l'oeuvre. Le maintien de la biodiversité, la protection des consommateurs et la défense de nos agriculteurs dépendent de nous.

Je rappellerai pour terminer qu'il existe déjà depuis 1961 une protection juridique des semences issues de la recherche. Il s'agit du certificat d'obtention végétale, qui est beaucoup plus respectueux que le brevet des droits des agriculteurs.

Humanitarian assistance in the Mediterranean (debate)

– Madame la Présidente, cette année, 682 personnes sont mortes en essayant d'entrer en Europe par la Méditerranée. C'est un bilan tragique qui doit nous inciter à réfléchir au meilleur moyen d'empêcher que de tels drames se reproduisent.

Selon moi, la solution ne consiste pas à ouvrir nos ports aux bateaux de migrants affrétés par des passeurs, elle ne consiste pas non plus à créer des voies légales d'immigration car, dans les deux cas, cela produirait un appel d'air qui inciterait toujours plus de migrants à tenter la traversée de la Méditerranée, au péril de leur vie.

La vraie solution est celle qui est indiquée par l'Italie, elle consiste à refouler systématiquement les bateaux de migrants et à punir leurs capitaines lorsqu'ils se comportent comme des passeurs. Elle consiste aussi à échanger notre aide aux pays d'Afrique contre leur engagement de lutter réellement contre l'immigration de leurs ressortissants.

Ce n'est qu'en adoptant cette politique de fermeté que l'Europe parviendra à la fois à se protéger et à sauver des vies.

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