Les médias européens dans la décennie numérique: un plan d’action pour soutenir la reprise et la transformation

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

577
47
76

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

56
23
Parmi 79 députés, 79 ont votés.
19 octobre 2021

📚 Sources

🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
. – Ce texte défend la pluralité des médias, mise à mal ces derniers temps. De plus, certains amendements prennent la défense des productions européennes dans le monde avec une nécessité d’avoir 30 % d’œuvres européennes minimum sur les plateformes étrangères. J’ai donc voté pour.
Dominique BILDE | Rassemblement national
Je me suis abstenue sur ce rapport.Je suis, certes, favorable au quota de 30 % d'œuvres européennes sur les plateformes.Pour autant, je ne saurais m'associer à un texte qui préconise un contrôle renforcé de la Commission européenne sur les médias ou une représentation accrue des "minorités ethniques" dans ce secteur, ce qui implique une forme de "discrimination positive".
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Ce texte propose un plan d’action pour soutenir la reprise et la transformation des médias européens dans le contexte de sortie de la pandémie ainsi que celui de la numérisation exponentielle de notre société et notre économie. Les secteurs de l’audiovisuel et des médias ont subi de lourdes pertes de recettes durant la pandémie; ce rapport s’inscrit dans une logique de relance de ces secteurs essentiels pour nos sociétés, et notamment pour leur vie démocratique. J’ai donc voté en faveur de ce texte.
France JAMET | Rassemblement national
Le pluralisme et l’indépendance des médias sont primordiaux. C’est pourquoi j’ai émis un vote positif.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté pour ce rapport car il favorise le pluralisme et l’indépendance des médias, principes fondamentaux de nos démocraties. Sans illusion toutefois sur son efficacité en France, où 10 milliardaires détiennent 90 % des médias.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
Le rapport dresse une situation préoccupante des médias européens: baisse progressive de la pluralité de l’information, empiètement sur l’indépendance des médias, baisse des moyens pour les journalistes d’investigation, précarisation de la profession, concentration de plus importante des médias ou encore perte de terrain face aux géants du numérique. Ces phénomènes sont accentués par la pandémie qui a réduit les recettes publicitaires. Il devient urgent d’adopter une réponse sur le plan des outils législatifs, mais aussi sur le plan du soutien financier. Sur le plan législatif, le rapport rappelle la nécessité d’appliquer le principe d’exception culturelle qui oblige les plateformes comme Netflix à proposer une part d’au moins 30 % d’œuvres européennes dans leurs catalogues ou de protéger les journalistes contre l’accroissement des procédures judiciaires abusives (poursuites-bâillons) visant à les intimider. Sur le plan budgétaire, le rapport incite à augmenter les fonds européens pour ces secteurs en créant notamment un fond permanent pour les médias. Le rapport va dans le bon sens et dresse les bons constats. J’ai donc voté pour.
Joëlle MÉLIN | Rassemblement national
Ce rapport a pour objet la reprise et la transformation des médias européens. Il commence par rappeler les conséquences de la crise de la covid: les recettes publicitaires des médias ont connu une baisse de 20 à 80 % (considérant G). Or, selon le texte, la rémunération permet l’indépendance et le pluralisme médiatique, deux aspects fondamentaux de la démocratie, ce que nous soutenons. Aussi pour garantir la liberté et le pluralisme des médias, j’ai voté en faveur de ce rapport.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de cette résolution relative aux médias européens dans la décennie numérique. Le texte invite l’Union à apporter un soutien conséquent et mieux réparti (notamment via le plan de relance et le programme InvestEU) aux médias d’information et audiovisuels. Par ailleurs, le texte suggère d’approfondir plusieurs initiatives de l’UE telles que le programme «Europe créative» qui soutient la liberté des médias, la qualité du journalisme et l’éducation à l’information. Enfin, la résolution appelle à garantir une concurrence équitable au profit des médias secondaires.
Anne SANDER | Les Républicains
Dans un contexte où les fausses informations circulent plus vite que les réelles informations, ainsi que le développement des faits alternatifs, il est essentiel que l’Union européenne soutienne le secteur européen des médias qui a particulièrement souffert de la crise sanitaire. Ce rapport présente des propositions afin d’atténuer les conséquences de la pandémie, renforcer la résilience, ainsi que restaurer la viabilité économique. Ce plan d’action s’articule autour de mécanismes de soutien financier. Un secteur des médias d’information pluraliste, indépendant et correctement financé est essentiel au bon fonctionnement de nos démocraties et sociétés, tandis qu’un secteur audiovisuel européen compétitif et résilient contribue à promouvoir la diversité culturelle et linguistique européenne. J’ai par conséquent décidé de voter en faveur de ce texte de relance des médias européens qui jouent un rôle notable pour nos économies, nos sociétés et notre démocratie.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à présenter la position du Parlement européen sur le plan d’action pour les médias et l’audiovisuel publié par la Commission en décembre 2020. Il souligne l’importance de la pluralité des médias dans le fonctionnement d’une démocratie, critique leur concentration au sein de grands groupes, alerte sur les difficultés rencontrées par les journalistes d’investigation, préconise la garantie d’un revenu juste et de droits sociaux renforcés pour les pigistes et demande la création d’un fonds permanent pour soutenir les médias d’information. J’ai donc voté pour ce texte qui établit des constats et des préconisations pertinents pour garantir une information indépendante et de qualité, produite dans des conditions satisfaisantes.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
Ce rapport accorde une grande importance à la pluralité des médias, à la garantie d’indépendance des médias publics et privés ou encore au journalisme d’investigation et sa précarisation. Il demande d’augmenter les crédits alloués au secteur dans le cadre des différents programmes du cadre financier pluriannuel (CFP), notamment au regard de la pandémie qui les a durement touchés. Par ailleurs, il critique fortement la concentration des médias. En outre, il rappelle le principe d’exception culturelle et l’obligation pour les plateformes en ligne, comme Netflix, de proposer une part d’au moins 30 % d’œuvres européennes dans leurs catalogues. Enfin, il invite les États membres à profiter de leur retard de transposition de la directive droit d’auteur pour inclure dans leurs lois des mesures pour la rémunération des créateurs en ce qui concerne l’exploitation numérique de leurs œuvres. Il s’agit donc d’un très bon rapport que je n’ai aucune difficulté à soutenir.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
Je me suis abstenu sur ce texte qui, s'il présente des aspects positifs, donne trop d'importance à la Commission.
Agnès EVREN | Les Républicains
J’ai voté en faveur du rapport sur les médias européens dans la décennie numérique: un plan d’action pour soutenir la reprise et la transformation. Alors que les secteurs de l’audiovisuel ont subi une perte massive de revenus en raison de la pandémie de COVID-19, ce rapport fait suite au plan d’action pour les médias présenté par la Commission européenne en décembre 2020 et a pour objectif de faire des propositions pour aider les médias à se transformer pour s’adapter aux évolutions numériques à venir. Je soutiens notamment les dispositions du rapport qui insistent sur la nécessité de mettre en place des outils pour lutter contre la faible capacité de production audiovisuelle de certains États membres. Aussi, le rapport rappelle l’importance de l’exclusivité territoriale et des droits de licence afin d’assurer un fonctionnement efficace du secteur audiovisuel.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – Je me suis abstenu sur ce rapport car s’il défend le pluralisme et l’indépendance des médias, est favorable à la reprise du secteur post-covid et rappelle la nécessité d’avoir 30 % d’œuvres européennes minimum sur les plateformes étrangères, il appelle cependant la Commission à contrôler le secteur des médias et est en faveur de la discriminations positive.
Virginie JORON | Rassemblement national
En plus de l’objet même du texte, qui est positif, les amendements adoptés sont étonnamment pro-européens (en opposition à la mondialisation) et souhaitent le rayonnement des œuvres du continent dans le monde. Le texte rappelle ainsi la nécessité d’avoir 30 % d’œuvres européennes minimum sur les plateformes étrangères, ce qui est une très bonne chose (art. 41). Le pluralisme et l’indépendance des médias sont primordiaux.J’ai voté pour.
Catherine GRISET | Rassemblement national
. – Ce rapport a pour objet la reprise et la transformation des médias européens. Il commence par rappeler les conséquences de la crise de la covid: les recettes publicitaires des médias ont connu une baisse de 20 à 80 %. Or, selon le texte, la rémunération permet l’indépendance et le pluralisme médiatique, deux aspects fondamentaux de la démocratie, ce que la délégation soutient.Le projet est découpé en trois grandes parties: «relance et soutien», «conditions de concurrence équitables» et «transformation et promotion des secteurs européens des médias». Il propose une augmentation des budgets, la création d’un nouveau fonds, la réalisation de nouvelles études, ainsi que des facilitations fiscales.Il constate également que les plateformes en ligne mondiale ont un effet néfaste puisqu’elles dominent le marché des données et de la pub. Il souhaite combattre les ingérences politiques et vise «l’instrument de surveillance de la propriété des médias». Ce rapport invite à la numérisation, à se servir de l’intelligence artificielle (IA) ou encore à protéger la propriété intellectuelle (PI).Le pluralisme et l’indépendance des médias sont primordiaux. J’ai donc voté pour ce rapport.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
Ce rapport a pour objet la reprise et la transformation des médias européens. Il commence par rappeler les conséquences de la crise de la covid: les recettes publicitaires des médias ont connu une baisse de 20 à 80 %. Or, selon le texte, la rémunération permet l’indépendance et le pluralisme médiatique, deux aspects fondamentaux de la démocratie, ce que nous soutenons. Ce rapport invite à la numérisation, à se servir de l’intelligence artificielle ou encore à protéger la propriété intellectuelle. En plus de l’objet même du texte, qui est positif, les amendements adoptés sont étonnamment pro-européens et souhaitent le rayonnement des œuvres du continent dans le monde. Il rappelle ainsi la nécessité d’avoir 30 % d’œuvres européennes minimum sur les plateformes étrangères, ce qui est une très bonne chose. Cependant, nous retrouvons des parties auxquelles nous nous opposons: l’aide au financement de certains pays tiers, la visée des ingérences internes/externes, et enfin la «préoccupation» à propos de la mainmise de l’État sur les médias dans certains États membres. Néanmoins, le pluralisme et l’indépendance des médias sont primordiaux. J’ai donc voté en faveur de ce texte.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Ce rapport a pour objet la reprise et la transformation des médias européens. Il commence par rappeler les conséquences de la crise de la covid: les recettes publicitaires des médias ont connu une baisse de 20 à 80 %. Or, selon le texte, la rémunération permet l’indépendance et le pluralisme médiatique, deux aspects fondamentaux de la démocratie, ce que la délégation soutient.Le projet est découpé en trois grandes parties: «relance et soutien», «conditions de concurrence équitables» et «transformation et promotion des secteurs européens des médias». Il propose une augmentation des budgets, la création d’un nouveau fonds, la réalisation de nouvelles études, ainsi que des facilitations fiscales.Il constate également que les plateformes en ligne mondiales ont un effet néfaste puisqu’elles dominent le marché des données et de la pub. Il souhaite combattre les ingérences politiques et vise «l’instrument de surveillance de la propriété des médias». Ce rapport invite à la numérisation, à se servir de l’intelligence artificielle (IA) ou encore à protéger la propriété intellectuelle (PI).Le pluralisme et l’indépendance des médias sont primordiaux. J’ai donc voté pour ce rapport.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
Ce rapport a pour objet la reprise et la transformation des médias européens. Il commence par rappeler les conséquences de la crise de la covid: les recettes publicitaires des médias ont connu une baisse de 20 à 80 %. Or, selon le texte, la rémunération permet l’indépendance et le pluralisme médiatique, deux aspects fondamentaux de la démocratie, ce que nous soutenons. Il y a assez peu d’amendements politisés, le texte n’est pas dénaturé; le pluralisme et l’indépendance des médias étant primordiaux à nos yeux, j’ai voté pour.
Annika BRUNA | Rassemblement national
Dans le contexte du COVID-19, les recettes publicitaires des médias ont connu une baisse de 20 à 80 % remettant en cause l’indépendance et la pluralité des médias.Je suis globalement favorable à ce texte qui consiste à soutenir la relance des médias et à maintenir le pluralisme, d’autant qu’il exige au minimum 30 % d’œuvres européennes sur les plateformes étrangères.Malheureusement, j’ai été contrainte de m’abstenir car, dans ce texte, des lignes rouges sont franchies. Je ne peux soutenir les demandes «de contrôle renforcé de l’économie politique du secteur des médias d’information dans l’Union ainsi que dans les pays du voisinage européen» par la Commission européenne ni les demandes de discrimination positive des «minorités ethniques» aux postes créatifs.
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