Résolution sur la déclaration de l’Union européenne en tant que zone de liberté pour les personnes LGBTIQ

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

492
141
46

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

53
23
3
Parmi 79 députés, 79 ont votés.
11 mars 2021

📚 Sources

🗃️ Données

📝 Amendement n°1 ✅️ Adopté

V. considérant qu’être parent dans un État membre, c’est être parent dans tous les États membres; considérant que certains enfants de parents de même sexe sont confrontés à des difficultés en raison de l’absence de dispositions légales relatives à la reconnaissance mutuelle d’un certificat de naissance lorsque les deux parents sont de même sexe; qu’un futur arrêt de la CJUE statuera que la CJUE statuera, dans une décision préjudicielle demandée par l’Administrativen sad Sofia-grad (Bulgarie) dans l’affaire C-490/20, sur le cas d’un enfant de deux mères lesbiennes qui se trouve en situation d’apatridie à cause de ce vide juridique; que la stratégie en faveur de l’égalité de traitement à l’égard des personnes LGBTIQ prévoit, pour l’année 2022, une initiative législative en vue de combler ce vide juridique et une révision des lignes directrices de 2009 sur la libre circulation; que les couples de même sexe continuent à rencontrer des difficultés dans l’exercice de leur liberté de circulation au sein de l’Union, mais que la Commission n’a toutefois pas proposé d’adopter une législation sur la reconnaissance mutuelle des relations;

Déposé par S&D Verts/ALE The Left

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📝 Amendement n°2 ✅️ Adopté

O. considérant que, par le passé, de nombreux États membres ont discriminé et persécuté les personnes LGBTIQ au travers de lois et de politiques discriminatoires; que des milliers de personnes LGBTIQ ont été arrêtées et incarcérées et sont décédées dans des camps de concentration pendant la Seconde Guerre mondiale; considérant que si les personnes LGBTIQ font face à une discrimination systématique en Pologne, c’est également le cas dans l’ensemble de l’Union, et que les progrès en matière de réduction de la discrimination et du harcèlement persistants à l’égard des personnes LGBTIQ sont rares voire inexistants; que la discrimination publique ainsi que les discours et les crimes de haine à l’encontre des personnes LGBTIQ demeurent fréquents dans l’ensemble de l’Union; que ces agressions enfreignent les droits fondamentaux des personnes LGBTIQ et que les réponses apportées par les autorités publiques restent trop souvent insuffisantes; que dans l’ensemble des États membres, les personnes LGBTIQ font toujours face à un taux de discrimination plus élevé dans tous les domaines de la vie, notamment au travail et à l’école, et à une grande prévalence des agressions physiques, émotionnelles et sexuelles, tant en ligne qu’hors ligne, ce qui se traduit par un taux de suicide inquiétant parmi les jeunes LGBTIQ12, et en particulier chez les jeunes transgenres; _______________________ 12«A long way to go for LGBTI equality» (Encore un long chemin à parcourir vers l’égalité pour les personnes LGBTI), FRA, 2020,

Déposé par Verts/ALE The Left

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📝 Amendement n°3 ✅️ Adopté

P bis. considérant que l’année 2021 a vu l’émergence, sur les réseaux sociaux, d’initiatives telles que le mouvement #MeTooGay, qui vise à dénoncer les abus sexuels au sein de la communauté LGBTIQ; que Guillaume Tran Thanh, l’étudiant à l’origine de cette manifestation de la liberté d’expression, a mis fin à ses jours peu de temps après en raison de la pression trop forte qu’il subissait après sa dénonciation sur les réseaux sociaux; que cette tragédie soulève des questions quant au soutien insuffisant apporté aux victimes de violences sexuelles;

Déposé par Verts/ALE The Left

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📝 Amendement n°4 ✅️ Adopté

Q bis. considérant que la discrimination et les violences exercées par la police à l’encontre des personnes LGBTIQ restent un problème dans l’Union; que, sans formation adéquate, la police risque de décourager les personnes LGBTIQ de signaler les violences et les discriminations qu’elles subissent; que cet état de fait reste un obstacle important à l’égalité réelle; que les programmes de formation destinés aux autorités répressives contribuent à prévenir les pratiques discriminatoires et les crimes de haine et à lutter contre ceux-ci; que les discours et les crimes de haine à l’encontre des personnes LGBTIQ devraient faire l’objet d’une enquête approfondie, qui tienne compte des motivations discriminatoires, et, le cas échéant, de poursuites en bonne et due forme;

Déposé par Verts/ALE The Left

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📝 Amendement n°5 ✅️ Adopté

1 bis. dénonce toutes les formes de violence et de discrimination contre les personnes fondées sur le sexe ou l’orientation sexuelle; condamne dans les termes les plus vifs le meurtre manifestement homophobe de David Polfliet, commis en Belgique;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°6 ❌️ Rejeté

1 ter. rappelle que les politiques et la législation sur le mariage et la parentalité relèvent de la compétence exclusive des États membres et demande dès lors instamment à la Commission et aux États membres de respecter rigoureusement les compétences nationales dans les domaines de la santé et du droit de la famille;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°7 ❌️ Rejeté

1 quater. exprime sa profonde inquiétude devant le développement de l’islam radical en Europe et à l’échelle internationale, qui a de graves conséquences pour les droits et libertés des minorités sexuelles; affirme que l’immigration de masse sans intégration est susceptible d’importer en Europe un discours et une attitude discriminatoires qui ont des effets délétères sur les conditions de vie des minorités sexuelles;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°43 ❌️ Rejeté

1. déclare par la présente l’Union européenne comme «zone de liberté pour les personnes LGBTIQ»; » pour tous, sans distinction de race, de couleur, d’origines ethniques ou sociales, de caractéristiques génétiques, de langue, de religion ou de convictions, d’opinions politiques ou de tout autre type, d’appartenance à une minorité nationale, d’orientation sexuelle, de fortune, de naissance, de handicap, d’âge ou de sexe, et affirme qu’elle constitue un espace au sein duquel les familles bénéficient d’une protection particulière et où le respect de la dignité humaine, des choix démocratiques et de l’égalité face à la loi et aux droits de l’homme est assuré;

Déposé par ECR

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🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
. – S’il est évident que les discriminations ou violences à l’égard des personnes LGBT sont condamnables, j’ai voté contre cette résolution qui ne s’en tient pas là. Elle fait le jeu du communautarisme LGBT et de son idéologie qui tend à être imposée à tous. Le texte s’attaque par exemple au droit de collectivités locales démocratiquement élues de subventionner ou non les associations/activités de leur choix. Par ailleurs, il porte atteinte à la souveraineté de la Pologne, de la Hongrie et potentiellement d’autres États en matière de politique familiale, de santé et d’éducation. Enfin, il viole la souveraineté nationale en exigeant la reconnaissance par les États membres de la possibilité qu’il existe «deux parents de même sexe».
Dominique BILDE | Rassemblement national
J’ai voté contre ce texte, qui est une nouvelle attaque contre la Pologne, à la suite des résolutions prises dans 88 communes de ce pays concernant l’«idéologie LGBT», mais aussi contre la Hongrie au sujet de ses lois en matière d’adoption.Par ailleurs, le texte fait peu de cas de la souveraineté nationale lorsqu’il exige la reconnaissance mutuelle entre États membres des certificats de naissance impliquant deux parents du même sexe.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Cette résolution vise à encourager la proclamation de l’Union européenne en tant que zone de liberté LGBTIQ. Il n’est pas possible de tolérer au sein de l’Union des violations des droits des minorités, et nous devons veiller à l’égalité de traitement de tous les citoyens de l’Union. J’ai voté en faveur de cette résolution.
France JAMET | Rassemblement national
Ce texte est une nouvelle attaque en règle contre la Pologne. Il considère, entre autres, que certains enfants ont deux parents du même sexe et exige la reconnaissance mutuelle d’un certificat de naissance avec deux parents du même sexe entre les États membres, en violation de la souveraineté. J’ai donc voté contre, mais j’ai soutenu la résolution alternative du groupe ID.
Fabienne KELLER | Renaissance
Je salue l’adoption, à une grande majorité, de cette résolution portée par mon groupe Renew Europe et mon collègue Pierre Karleskind.Deux ans après l’annonce, dans certains comtés en Pologne, de la création de «LGBTIQ free zones», zones «libres de l’idéologie LGBTIQ», nous répondons au Parlement européen en déclarant l’Union européenne zone de liberté pour les personnes LGBTIQ.Nous demandons à la Commission d’utiliser tous les outils à sa disposition, notamment les procédures d’infraction de l’article 7 et le nouveau mécanisme de conditionnalité des fonds européens au respect de l’état de droit, afin de lutter contre les violations des droits des personnes LGBTIQ dans plusieurs États membres. Cette résolution fait aussi le point sur la situation et les derniers développements en Pologne, ainsi que dans d’autres pays comme la Hongrie, la Roumanie et la Lettonie.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre cette résolution car elle est une nouvelle attaque en règle contre la Pologne. La polémique liée à ces «zones» est instrumentalisée, puisque les collectivités locales démocratiquement élues ont le droit de subventionner les associations et activités de leur choix. La résolution alternative que le groupe ID avait déposée était plus large et dénonçait notamment la GPA, tout en rappelant la souveraineté nationale en matière de mariage, d’éducation, d’adoption et de santé.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
L’adoption par le Parlement européen d’une résolution appelant à un engagement de l’Union en faveur de l’égalité des droits est bienvenue. Face à la mise en place en Europe de zones dites «libres de LGBTIQ» qui stigmatisent des personnes en raison de leur orientation sexuelle et encouragent les discriminations à l’encontre, la déclaration de l’Union européenne en tant que «zone de liberté pour les personnes LGBTIQ» est importante. J’ai naturellement voté en faveur de cette résolution.
Nadine MORANO | Les Républicains
Je me suis abstenue sur cette résolution relative à la proclamation de l'UE comme zone de liberté lesbienne, gay, bi, trans, intersexe et queer (LGBTIQ). Ce texte dénonçait à juste titre des discriminations réelles, documentées mais très localisées qu’il importe de condamner (ce que j’ai d’ailleurs fait sans réserve en votant une résolution en décembre 2019). Mais il déclarait, de façon excessive, disproportionnée et ridicule, l’Union européenne comme « zone de liberté LGBTIQ », sans aucun fondement juridique, sous-entendant ainsi que l’Union serait actuellement dans son ensemble une zone d’oppression des LGBTIQ, ce qui est évidemment faux. Je ne pouvais soutenir ce texte déplacé et contreproductif, qui dessert la minorité LGBTIQ dans l’opinion publique.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Cette résolution vise à déclarer l’Union européenne zone de liberté pour les personnes LGBTQI, en réaction au développement aux zones dites «libres de personnes LGBTQI» en Pologne. Elle dénonce avec fermeté les discriminations subies quotidiennement par les personnes LGBTQI, notamment dans certains États membres comme la Pologne et la Hongrie. J’ai donc voté pour ce texte, qui apporte un soutien symbolique fort du parlement européen aux personnes LGBTQI même si le texte aurait pu aller plus loin en appelant clairement à l’utilisation du mécanisme de l’état de droit contre la Pologne et la Hongrie.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
Depuis le retour du parti de droite réactionnaire au pouvoir, la situation des personnes LGBTI en Pologne n’a eu de cesse de se dégrader, tout particulièrement avec l’émergence des zones dites «libres de LGBTI». Ce mouvement a commencé en juillet 2019, lorsque le journal Gazeta Polska, l’un des principaux journaux du pays et soutien au gouvernement polonais du PiS, distribuait des autocollants «zone libre de LGBTI». Depuis lors, ce sont 94 communes polonaises qui se sont déclarées zones libres, dans lesquelles les entreprises peuvent refuser de servir des personnes LGBTI au motif que cela ne respecterait pas leur liberté de conscience religieuse. Depuis, la situation n’a cessé de se dégrader et concerne notamment cinq voïvodies (l’équivalent de nos régions); c’est désormais environ le tiers de la population polonaise qui vit dans des «zones libres de LGBTI». En contrepied à ce phénomène, le Parlement a décidé de déclarer l’Union européenne zone de liberté pour les personnes LGBTI. Je ne peux que soutenir cet engagement symbolique en faveur d’une Europe de l’égalité effective des droits.
Laurence FARRENG | Mouvement Démocrate
Jeudi 11 mars 2021, j’ai approuvé la résolution du Parlement européen proclamant officiellement l’Union européenne «zone de liberté LGBTIQ». En réaction aux discriminations subies dans certains États membres par les personnes LGBTIQ, et plus particulièrement en Pologne, où des municipalités et régions se sont proclamées «zone libres de l’idéologie LGBT», il est important d’affirmer que nos traités fondateurs européens consacrent l’égalité de traitement et la non-discrimination, qui doivent bénéficier à tous les citoyens européens, peu importe leur orientation sexuelle ou leur identité de genre.
Christophe GRUDLER | Mouvement Démocrate
En réponse à la mise en place de «zones libres de toute idéologie LGBTIQ+» supplémentaires en Pologne, le Parlement européen se prononce pour faire de l’Union européenne une «zone de liberté LGBTIQ+».J’ai voté en faveur de cette déclaration, qui représente un signal fort face à la hausse importante des discriminations et attaques récentes à l’encontre des personnes LGBTIQ+ dans nos pays européens. L’Union européenne doit s’affirmer en tant que garant des droits des citoyens et ne tolèrera jamais les moindres persécutions et discriminations en son sein. Cet engagement s’inscrit dans les priorités du groupe Renew Europe, qui prône la tolérance et l’égalité de traitement pour tous les citoyens.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
Cette résolution est une nouvelle attaque en règle contre la Pologne. La polémique liée à ces «zones» est instrumentalisée. Pour les auteurs du texte, la Commission devrait utiliser les procédures d'infraction, le cadre de l'État de droit, l'article 7 du TUE, ainsi que le règlement récemment adopté sur la protection du budget de l'Union contre la Pologne. La résolution s’attaque aussi aux lois hongroises en matière d’adoption. Les discours de haine sont dénoncés sans qu’ils soient définis.Enfin, le texte considère que certains enfants ont deux parents du même sexe et exige la reconnaissance mutuelle d'un certificat de naissance avec deux parents du même sexe entre les États membres, en violation de la souveraineté.Contre.
Stéphane BIJOUX | Renaissance
J’ai voté en faveur de cette résolution du Parlement européen, initiée par mon collègue Pierre Karleskind, qui déclare l’Union européenne «zone de liberté pour les personnes LGBTIQ».Avec mon groupe politique, nous menons un vrai combat contre les discriminations partout en Europe. Nous construisons une Europe qui respecte les libertés. Chacun doit être libre d’être soi-même sans avoir peur d’être agressé, discriminé, pourchassé à cause de son orientation sexuelle. La peur doit changer de camp! Et au Parlement, les artisans de la haine ne peuvent pas se déguiser derrière des amendements «de bonne conscience» pour cacher leur vrai visage. Je ne suis pas dupe et j’ai donc voté contre tous les amendements déposés par le groupe ID (qui rassemble les élus d’extrême droite au Parlement européen).
Nathalie COLIN-OESTERLÉ | Les centristes
. – J’ai voté en faveur de la résolution proclamant l’Union européenne comme zone de liberté LGBTIQ. Une centaine de collectivités polonaises sont aujourd’hui des «zones libres de l’idéologie LGBTIQ». Il est inconcevable qu’au sein de l’Union européenne, quel que soit l’État membre, des villes puissent se déclarer ouvertement «anti LGBTIQ». Il est intolérable que soient créées des zones réservées engendrant suprématie et discriminations au sein des frontières intérieures de l’Union. Chaque citoyen européen doit pouvoir vivre en totale liberté, quel que soit son genre, son sexe ou son orientation sexuelle. L’Union européenne doit lutter contre toutes les formes de discrimination. Les moyens employés à la lutte contre ces discriminations doivent être ambitieux et équilibrés. Ils ne doivent en aucun cas tomber dans une forme de militantisme poussé à l’extrême, cela serait nuisible à l’essence même du combat contre les discriminations.
Valérie HAYER | Renaissance
J’ai voté en faveur de cette résolution, née de l’initiative de mon collègue Renew Europe Pierre Karleskind, qui vise à déclarer l’Union européenne «LGBTIQ Freedom Zone». Cette résolution intervient deux ans après l’introduction en Pologne de «LGBTI-free zones», violation manifeste des droits fondamentaux des citoyens polonais. Le texte fait également un état des lieux des derniers développements liés à la situation des personnes LGBTI en Pologne, mais également dans les autres États membres où elles sont actuellement menacées, comme la Hongrie par exemple, mais aussi de manière plus globale dans l’ensemble de l’Union. Renew Europe, qui a mis la lutte contre les discriminations au cœur de son engagement européen, a largement contribué à l’élaboration et à l’adoption de ce texte et a rappelé une fois de plus à cette occasion son attachement aux valeurs fondamentales de l’Union européenne et au droit d’aimer.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – J’ai voté contre cette résolution, laquelle est une nouvelle attaque en règle contre la Pologne. Ces «zones» sont des communes ayant voté l’arrêt du versement de toutes les subventions aux associations LGBT, en réponse au vote par le maire de Varsovie en janvier 2019 d’une charte LGBT.Pour les auteurs de la résolution, la Commission européenne devrait utiliser contre la Pologne les procédures d’infraction, la procédure de sauvegarde de l’état de droit ainsi que le règlement récemment adopté sur la protection du budget de l’Union. La résolution s’attaque aussi aux lois hongroises en matière d’adoption et parle de «discours de haine» sans en donner de définition précise.Enfin, le texte considère que certains enfants peuvent avoir deux parents de même sexe et exige la reconnaissance mutuelle entre les États membres d’un certificat de naissance avec deux parents du même sexe, ce que je refuse.Une résolution alternative a été déposée par mon groupe. Elle rappelle que les enfants ont biologiquement deux parents de sexes différenciés, condamne toute discrimination ou violence en raison du sexe ou de l’orientation sexuelle, dénonce la GPA et alerte sur les conséquences néfastes de l’immigration massive et de l’islamisation pour les homosexuels. Elle rappelle et défend la souveraineté nationale en matière de mariage, d’éducation, d’adoption et de santé.
Virginie JORON | Rassemblement national
Cette résolution est une nouvelle attaque en règle contre la Pologne. Selon les auteurs du texte, la Commission devrait utiliser les procédures d’infraction, le cadre de l’état de droit, l’article 7 du TUE, ainsi que le règlement récemment adopté sur la protection du budget de l’Union contre la Pologne. La résolution s’attaque aussi aux lois hongroises en matière d’adoption. Les discours de haine sont dénoncés sans qu’ils soient définis. Par ailleurs, le texte considère que certains enfants ont deux parents du même sexe et exige la reconnaissance mutuelle d’un certificat de naissance avec deux parents du même sexe entre les États membres, en violation de leur souveraineté. J’ai voté contre.
Catherine GRISET | Rassemblement national
. – J’ai voté contre cette résolution car elle est une nouvelle attaque en règle contre la Pologne. La polémique liée à ces «zones» est instrumentalisée puisque les collectivités locales démocratiquement élues ont le droit de subventionner les associations et activités de leur choix. La résolution alternative que le groupe ID avait déposée était plus large et dénonçait notamment la GPA tout en rappelant la souveraineté nationale en matière de mariage, d’éducation, d’adoption et de santé.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
En 2019, 88 communes polonaises (30 % de la population) ont voté des résolutions déclarant vouloir «freiner l’idéologie LGBT», notamment en stoppant toutes les subventions aux associations LGBT. Il s’agissait d’une réponse au vote par le maire de Varsovie en janvier 2019 d’une charte LGBT. En 2020, la commissaire européenne chargée de l’égalité a annoncé que six municipalités polonaises ayant adopté des résolutions sur les «zones sans LGBT» ne recevront pas les fonds européens prévus dans le cadre du jumelage de villes. En réaction à ces restrictions, le ministre polonais de la justice a promis à ces collectivités que le budget de l’État compenserait ces pertes. La résolution s’attaque au droit de collectivités locales démocratiquement élues, libres de subventionner ou non les associations de leur choix. Par ailleurs, elle porte atteinte à la souveraineté de la Pologne, de la Hongrie et potentiellement d’autres États en matière de politique familiale. J’ai donc voté contre cette résolution.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
En 2019, 88 communes polonaises ont voté des résolutions déclarant vouloir «freiner l’idéologie LGBT», notamment en stoppant toutes les subventions aux associations LGBT. En 2020, la commissaire européenne chargée de l’égalité a annoncé que six municipalités polonaises ne recevront pas les fonds européens prévus dans le cadre du jumelage de villes.La résolution majoritaire est une nouvelle attaque en règle contre la Pologne. La polémique liée à ces «zones» est instrumentalisée. La résolution s’attaque aux lois hongroises en matière d’adoption, qui sont du domaine de la souveraineté nationale.La résolution porte atteinte à la souveraineté de la Pologne, de la Hongrie et potentiellement d’autres États en matière de politique familiale.Une résolution alternative du Groupe ID a été déposée. Elle condamne toute discrimination ou violence en raison du sexe ou de l’orientation sexuelle, dénonce la GPA et alerte sur les conséquences néfastes de l’immigration massive et de l’islamisation pour les homosexuels.J’ai voté contre la résolution commune mais pour la résolution du groupe ID. La résolution du groupe ID est la seule résolution prenant en compte la mort d’un homosexuel en Belgique suite à une agression homophobe. Les autres députés n’ont pas signé notre amendement dénonçant ce crime.
Annika BRUNA | Rassemblement national
J’ai voté contre cette résolution, qui constitue une énième attaque en règle contre la Pologne. La polémique liée à ces «zones» est largement instrumentalisée, dans le but d’appuyer des procédures d’infraction et de sanctionner financièrement la Pologne.En outre, le Parlement européen n’est pas compétent pour s’ingérer dans la politique familiale des États membres, y compris en matière d’adoption et de filiation.
🚫 Aucune explication de vote
Sylvie GUILLAUME | Parti socialiste

– Madame la Présidente, mes chers collègues, nous déclarons aujourd’hui que l’Union européenne est une zone de liberté pour les personnes LGBTIQ.

Oui, malheureusement, en 2021, cela ne va pas de soi et c’est consternant. Alors nous n’aurons de cesse de le répéter: les droits des personnes LGBTIQ sont des droits humains et doivent à ce titre être protégés dans toute l’Union. La hausse des discriminations à l’égard des personnes LGBTIQ dans l’Union ne vient pas de nulle part. Elle trouve sa source dans la haine distillée par certains chefs d’État et certains chefs de gouvernement, et ce, au plus haut niveau. Pourquoi alors, avec ce blanc-seing, les citoyens ne se sentiraient-ils pas libres d’insulter ou d’agresser des personnes LGBTIQ? Ce sentiment d’impunité prévaut notamment en Pologne. C’est intolérable. Nous continuerons ici tant que cela sera nécessaire à rappeler que l’Union européenne est un territoire ouvert et sûr.

Je me réjouis que nous ayons désormais les moyens financiers pour faire pression sur des États qui ne respectent pas les droits fondamentaux, alors n’ayons pas la main qui tremble au moment de les utiliser.

Pierre KARLESKIND | Renaissance

C’est une promesse que nous faisons à toutes les personnes LGBTIQ en Europe. La promesse que le Parlement européen se tiendra du côté de la liberté et c’est un commencement: cette résolution doit sonner la charge de la liberté face à la haine. Une bataille que nous allons mener de front, mais que nous ne pouvons pas gagner seuls ici, villes et villages, régions et capitales d’Europe de l’Ouest et de l’Est, déclarez-vous zone de liberté LGBTIQ. Mais ne vous arrêtez pas là, transformez sur le terrain la réalité de la vie des personnes LGBTIQ.

Mesdames et Messieurs les représentants des citoyennes et des citoyens européens, j’ai l’honneur de vous demander de déclarer l’Union européenne comme zone de liberté pour les personnes LGBTIQ.

Annika BRUNA | Rassemblement national

– Madame la Présidente, ce week-end, non loin de Bruxelles, un homme était, en raison de son homosexualité, lynché à mort par une bande de jeunes.

Ces drames intolérables ne cesseront pas parce que vous aurez proclamé l’Europe comme zone de liberté LGBT. Ce qui menace aussi la liberté des homosexuels, tout comme celle des femmes en Europe, c’est l’expansion de l’islam radical et d’une immigration massive non assimilée. Au lieu de combattre ce phénomène dont votre résolution ne dit pas un mot, vous attaquez la souveraineté des nations et instrumentalisez ce sujet pour faire avancer votre agenda politique.

En effet, vous voulez imposer la reconnaissance par les États membres d’enfants qui auraient deux parents de même sexe. Vous cédez ainsi à l’idéologie d’une minorité d’organisations LGBT. Tout enfant naît d’un père et d’une mère, c’est une réalité biologique indiscutable.

Nous voterons donc contre votre résolution et proposerons un texte qui défend le droit et la sécurité des personnes ainsi que la souveraineté des nations.

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