🇪🇺 Députés européens
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L. considérant que la fonte de la calotte glaciaire arctique et la hausse du niveau de la mer qui en découle auraient des conséquences graves pour la sécurité des êtres humains, de l’économie et de l’environnement; que la fonte de la calotte glaciaire au Groenland pourrait entraîner une hausse du niveau de la mer dans le monde allant jusqu’à 7,2 mètres, ce qui submergerait de nombreuses régions de la planète; que certaines populations
de l’Arctique
subissent déjà les conséquences de la fonte des calottes polaires
et sont devenues des réfugiés écologiques, ce qui génère des flux migratoires de ces lieux vers des pays voisins
, ce qui génère des flux migratoires
; que la fonte des glaces au Groenland a également une incidence sur la biodiversité;
Déposé par le rapporteur
Notre Parlement, malheureusement, ne sert pas à cela. Une fois de plus, nous servons à justifier l’investissement symbolique et militaire dans l’OTAN. L’intérêt de l’Union européenne est plutôt d’encourager nos nations à développer des relations stratégiques avec Pékin et Moscou dans cette région du monde, qui est l’une des dernières où nous avons encore un dialogue pacifique avec ces deux partenaires.
Qui peut croire sérieusement que l’Union européenne est en situation de dicter la conduite des pays directement riverains de l’océan Arctique? Qui peut croire un seul instant que les nations auraient à gagner à passer par Bruxelles pour défendre leurs intérêts spécifiques dans cette région? Personne. Encore une fois, notre Parlement se distingue par un rapport tout à fait indifférent au principe de réalité. Ce n’est ni bon pour notre commerce, ni bon pour notre continent.
– Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, chers collègues, c’est en tant que président de la commission de la pêche que je viens étonnamment me réjouir de l’entrée en vigueur, il y a maintenant un petit peu plus de trois mois, de l’accord qui vise à interdire la pêche non réglementée en haute mer dans l’océan Arctique central.
Concrètement, dix parties concernées, dont la Norvège, la Russie ou encore la Chine, sont convenues d’interdire la pêche commerciale et, surtout, de mener des projets de recherche en commun. Il y a une nécessité de coordination internationale parce qu’elle est complexe, elle est lente, mais c’est possible et elle existe déjà en grande partie, notamment sous l’impulsion des pays de l’Union européenne et de l’Union européenne elle-même. Il est nécessaire de rappeler, par exemple, le projet ARICE, qui met en commun des brise-glaces, ou Interact, qui met en place des stations de recherche.
Il faut faire ce constat, chers collègues: la diplomatie scientifique est probablement une de nos grandes forces. Nous pouvons proposer un modèle de développement durable, évidemment, alors maintenant, prenons-en acte, agissons!
– Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, chers collègues, on ne peut pas venir ici, s’asseoir et parler de préserver l’Arctique sans prévoir de mettre fin immédiatement à l’exploitation des énergies fossiles.
L’Arctique, c’est un écosystème unique au monde, avec des espèces marines menacées. L’Arctique, c’est un climatiseur de la planète. L’Arctique, c’est malheureusement aussi la cible d’entreprises avides de profits qui comptent, si nous les laissons faire, exploiter tant d’énergies fossiles que nous aurons consumé 22 % de notre budget carbone.
L’Europe doit être à la hauteur, car elle a une véritable responsabilité dans la destruction en cours de l’Arctique et de la planète. Près de la moitié des entreprises qui convoitent aujourd’hui l’Arctique sont européennes et parmi elles, évidemment, la française Total Énergie, qui compte y accroître sa production de près de 30 %. Derrière, évidemment, des banques européennes, mais aussi des soutiens publics directs ou indirects des États, par exemple pour Arctic LNG 2.
La marée noire en Californie nous le rappelle avec acuité: l’exploitation des énergies fossiles en mer et dans les pôles doit cesser tout de suite. Cela doit être central dans la stratégie que l’Europe compte développer en Arctique.