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– Madame la Présidente, les régions ultrapériphériques font partie intégrante de l’Union européenne; c’est un fait que nous oublions souvent. Ces régions sont confrontées à de graves problèmes, notamment la vie chère, avec des prix bien plus élevés pour l’alimentation et pour l’énergie. Plusieurs d’entre elles souffrent d’un sous-investissement chronique dans l’éducation, dans l’accès à la santé, dans des infrastructures pour l’accès à l’eau potable ou à l’assainissement. Beaucoup sont aussi marquées par un fort taux de chômage et de très fortes inégalités, souvent héritées de l’histoire coloniale.
Mais ces régions disposent aussi d’un potentiel incroyable: une biodiversité très riche, une population jeune, un potentiel important dans le développement des énergies renouvelables, dans l’économie bleue, dans la pêche ou l’agriculture durables.
Ces régions attendent un soutien fort de l’Union européenne, adapté aux spécificités de chaque région, pour soutenir le développement économique, lutter contre la vie chère, garantir à chacun un logement décent, l’accès à l’eau, à l’éducation, à la formation et aux soins de santé.
Dans ce rapport, nous proposons des mesures concrètes pour répondre à ces enjeux complexes. Il faut davantage mobiliser les fonds européens pour soutenir l’innovation et la transition écologique dans les outre-mer.
– Madame la Présidente, Madame la Vice-Présidente, quelques mots d’abord pour remercier et féliciter le collègue Amaro et pour vous dire également que le rapport que nous allons voter demain réaffirme l’importance d’un engagement fort de l’Europe pour nos régions d’outre-mer.
Chez moi, à l’île de la Réunion, qui est un territoire européen de l’océan Indien, nos éleveurs, nos agriculteurs, nos pêcheurs, nos petites entreprises, nos jeunes savent que l’Europe est un partenaire fondamental de notre développement. Mais chacun sait aussi que l’efficacité de l’action publique passe par le respect de nos spécificités. Cette adaptation est importante dans tous les combats communs que nous avons à mener. Pour l’emploi, pour le climat, il faut miser sur l’innovation, sur l’audace. Comme il existe une Europe des solutions, il existe aussi des outre-mer des solutions, et l’Europe doit miser sur nous. C’est aujourd’hui non seulement une exigence, mais aussi une urgence.