Rapport sur les rapports 2019-2020 de la Commission sur l'Albanie

Procédure terminée

🎯 Résumé

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

581
61
45

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

31
22
25
Parmi 79 députés, 78 ont votés.
25 mars 2021

📚 Sources

🗃️ Données

📝 Amendement n°1 ❌️ Rejeté

43. souligne que la protection des frontières et la prévention de la criminalité transfrontalière doivent être prioritaires et se faire dans le respect intégral des droits fondamentaux inscrits dans les lois et les principes internationaux et régionaux applicables; salue le prend acte du lancement de la première véritable opération commune avec l’Agence européenne de garde- frontières et de garde-côtes (Frontex) en dehors de l’Union européenne;

Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes, Alliance Écologiste Indépendante)

🔗 Voir la source

📝 Amendement n°2 ❌️ Rejeté

26 bis. souligne que plusieurs études et rapports, ainsi qu’Europol, ont confirmé la menace actuelle que représente le trafic d’armes à feu dans la région des Balkans occidentaux; souligne que les armes utilisées lors des récents attentats au sein de l’Union ont été acquises sur des marchés locaux d’armes à feu illicites et se sont avérées provenir pour l’essentiel des Balkans occidentaux, qui sont le principal fournisseur d’armes à feu illicites en Europe; rappelle que le dernier rapport des Nations unies sur le sujet, l’étude mondiale sur le trafic d’armes à feu 2020 de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), confirme que les Balkans occidentaux restent une source d’armes à feu illicites pour l’Europe occidentale;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

🔗 Voir la source

📝 Amendement n°3 ❌️ Rejeté

51 bis. rappelle que la Turquie, en combinant un mélange d’idéologie néo-ottomane, d’islamisme et de pragmatisme dans sa politique étrangère, use de son pouvoir d’influence économique, culturel et religieux pour influencer les médias, la sphère publique et la situation politique dans les Balkans occidentaux; souligne le risque croissant d’expansionnisme de la Turquie dans les Balkans occidentaux, qui contribue à déstabiliser davantage la région;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

🔗 Voir la source

📝 Amendement n°4 ✅️ Adopté

38. encourage invite l’Albanie à faire davantage de progrès dans les mesures qui consolident les droits d’enregistrement des biens, de restitution et d’indemnisation en appliquant la loi sur les procédures transitoires en matière de propriété, principalement en promouvant de manière transparente le processus d’enregistrement des biens, et en achevant la réforme globale du secteur foncier , y compris dans les zones où vivent des minorités ;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

🔗 Voir la source

🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
. – Le rapport s’échine à demander l’adhésion de l’Albanie à l’Union malgré l’opposition de nombreux peuples européens et la fin de non-recevoir de la France. Il ignore par ailleurs beaucoup de dangers liés à l’évolution de l’Albanie, notamment la forte présence de mafias dans le pays, un islamisme radical qui gangrène la population et des liens diplomatiques plus que troubles avec la Turquie d’Erdogan.
Dominique BILDE | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport.Députée en délégation avec l’Albanie, je me suis fortement impliquée dans le débat relatif à l’ouverture des négociations d’adhésion avec ce pays. Je n’y suis évidemment pas favorable: la situation économique de l’Albanie n’est pas positive et géopolitiquement, il faut y déplorer l’influence croissante de la Turquie.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Ce rapport d’initiative donne son avis sur les rapports de 2019 et 2020 de la Commission concernant l’Albanie. Ce pays est officiellement candidat depuis 2014 et depuis 2018, la Commission recommande l’ouverture des négociations d’adhésion. Les autorités albanaises sont invitées à intensifier leurs efforts pour renforcer le dialogue politique et le fonctionnement des institutions démocratiques du pays tout en améliorant les conditions nécessaires au pluralisme des médias et à la société civile. L’adhésion de nouveaux pays à l’Union étant contraire à mes engagements de campagne, je me suis abstenu sur ce rapport.
Brice HORTEFEUX | Les Républicains
J’ai voté contre ce rapport qui soutient l’ouverture des négociations avec l’Albanie.Officiellement candidate depuis 2014, l’Albanie fait partie des pays des Balkans occidentaux dont l’adhésion est soutenue par une majorité d’États membres. Historiquement opposée du fait des problèmes de corruption, de criminalité organisée et d’instabilité politique, la France a finalement levé son veto en mars 2020. Le Conseil devrait ainsi adopter dans les prochains mois un cadre de négociation qui permettra d’organiser la conférence intergouvernementale lançant officiellement les négociations d’adhésion.Je m’étonne de la décision des autorités françaises de soutenir l’ouverture des négociations alors que le rapport du Parlement pointe à juste titre les progrès insuffisants dans un certain nombre de domaines (fonctionnement des institutions démocratiques, état de droit, droits fondamentaux, réformes économiques et sociales, secteur de l’environnement, de l’énergie et des transports, coopération régionale et politique extérieure).
France JAMET | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport qui s’échine à demander l’adhésion de l’Albanie à l’Union malgré l’opposition de nombreux peuples européens et la fin de non-recevoir de la France. Il ignore par ailleurs beaucoup de dangers liés à l’évolution de l’Albanie, notamment la montée de l’islamisme, l’omniprésence de clans mafieux dans le pays et les liens plus que troubles de Tirana avec la Turquie de Recep Tayyip Erdoğan.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport en faveur de l’adhésion de l’Albanie à l’Union car il s'agit d’un État mafieux, qui entretient en outre des liens troubles avec la Turquie d’Erdoğan. Enfin, l’Albanie est un des principaux États exportateurs de faux demandeurs d’asile en France.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
Il s’agit d’un rapport annuel étudiant la situation politique en Albanie dans le cadre du processus d’adhésion. Ce texte fait un rappel des principes fondamentaux nécessaires au bon fonctionnement des institutions démocratiques et invite l’Albanie à les suivre. Il souligne les efforts faits par Tirana sur la question des droits de l’homme et l’importance de l’inclusion de la société civile. Il rappelle en outre «l’importance d’assurer un journalisme de qualité et d’améliorer l’éducation aux médias afin d’assurer le bon fonctionnement de la démocratie et de lutter contre les discours de haine et les fausses informations». Mais le texte en appelle à un renforcement des relations de l’Union et de l’Albanie avec les... États-Unis pour «lutter contre les ingérences étrangères malveillantes de pays tels que la Russie, la Chine ou l’Iran» et souhaite que l’Albanie développe «une coopération toujours plus étroite en matière de sécurité et de défense avec [..] l’OTAN». Ces critères atlantistes ne font pas partie des obligations à respecter en vue d’une adhésion à l’Union (l’Autriche et la Finlande ne sont pas membres) et sont d’autant plus étranges que l’Albanie est membre de l’OTAN depuis 2009. Je me suis abstenu.
Joëlle MÉLIN | Rassemblement national
Le rapport s’échine à demander l’adhésion de l’Albanie à l’Union, malgré l’opposition de nombreux peuples européens et la fin de non-recevoir de la France. Il ignore par ailleurs beaucoup de dangers liés à l’évolution de l’Albanie, notamment la forte présence de mafias dans le pays et ses liens plus que troubles avec la Turquie de Recep Tayyip Erdoğan. J’ai donc voté contre ce texte.
Nadine MORANO | Les Républicains
Je me suis abstenue sur ce rapport concernant l’Albanie, pays candidat à l’entrée dans l’Union. Le texte dressait un bilan des réformes menées par l’Albanie en vue de son adhésion, mais également la liste des actions qu’il lui reste à accomplir dans cette perspective, en particulier dans le domaine de la liberté d’expression et de l’indépendance des médias. Il contenait toutefois des dispositions inacceptables, telles que l’affirmation selon laquelle l’élargissement est l’un des instruments les plus efficaces de la politique étrangère de l’Union, ou encore la volonté d’ouvrir les négociations d’adhésion dès que possible. Conformément à mes convictions et à mon engagement confirmé lors de la campagne des élections européennes, je suis opposée à tout nouvel élargissement. C’est pourquoi, si je respecte et salue les efforts fournis par l’Albanie, je ne pouvais soutenir ce texte.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à présenter la position du Parlement sur l’évolution de la situation politique, économique et sociale de l’Albanie dans le cadre de sa procédure d’accession à l’adhésion à l’Union européenne. Il souligne à raison les améliorations constatées en matière de protection des minorités et de garantie des droits humains et encourage la mise en place de réformes sociales pour atténuer les conséquences de la crise économique et sanitaire. Il salue en revanche la contribution active de l’Albanie à l’OTAN, son inscription dans la politique étrangère et de sécurité commune et sa participation à des opérations de Frontex. Je me suis donc abstenue sur ce texte qui présente des éléments positifs mais s’inscrit dans une vision atlantiste, militariste et sécuritaire de la construction européenne.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
Ce rapport étudie l’évolution de la situation de l’Albanie, dans le cadre du processus d’adhésion à l’Union européenne. Il souligne ainsi que des efforts ont été faits en matière de défense des droits humains, d’état de droit, mais surtout pour l’amélioration du système démocratique en général et rappelle que des progrès doivent encore être effectués sur les droits des minorités, des femmes, des LGBTI ou encore la lutte contre la corruption. Malheureusement, le rapport fait l’impasse sur un point crucial: il ne saurait y avoir une nouvelle vague d’adhésions à l’Union européenne sans une harmonisation vers le haut préalable de nos normes sociales, environnementales et fiscales. Sinon nous ne ferons que perpétuer indéfiniment le cercle du dumping et la mise en concurrence généralisée des peuples européens. Je m’abstiens donc sur ce rapport.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – J’ai voté contre ce rapport car il souhaite l’adhésion de l’Albanie à l’Union et passe trop sous silence les dangereuses évolutions en cours dans le pays.
Virginie JORON | Rassemblement national
Le rapport s’échine à demander l’adhésion de l’Albanie à l’Union malgré l’opposition de nombreux peuples européens et la fin de non-recevoir de la France. Il ignore par ailleurs beaucoup de dangers liés à l’évolution de l’Albanie, notamment la forte présence de mafias dans le pays et ses liens plus que troubles avec la Turquie de Recep Tayyip Erdoğan. J’ai voté contre.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
Le rapport s’échine à demander l’adhésion de l’Albanie à l’Union malgré l’opposition des peuples européens et la fin de non-recevoir de la France. Il ignore par ailleurs beaucoup de dangers liés à l’évolution de l’Albanie, notamment la forte présence de mafias dans le pays et sa complaisance vis-à-vis de l’impérialisme turc. Je m’y suis donc opposé.
Catherine GRISET | Rassemblement national
. – La Commission européenne et de nombreux États membres essayent d’accélérer l’adhésion de l’Albanie à l’Union. L’Albanie joue un rôle migratoire déplorable, plaque centrale du trafic d’êtres humains maquillé en exil. La Turquie est aussi un parrain essentiel de l’Albanie, faisant d’elle une tête de pont islamiste en Europe. Il est donc impossible de voter un rapport qui demande l’adhésion d’un pays dangereux pour l’équilibre des Balkans, étranger aux valeurs européennes et aux intérêts de l’Union, sous le fumeux prétexte de le rattacher au continent européen plutôt qu’à la Turquie. J’ai donc voté contre ce rapport.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
La Commission européenne et de nombreux États membres essayent d’accélérer l’adhésion de l’Albanie à l’Union. Exemptés de visas pour accéder à Schengen depuis 2010, les Albanais reçoivent un soutien puissant de l’Allemagne et d’autres pays pour faire plier la France qui résiste à l’accession du pays à l’Union. L’histoire et la situation géopolitique du pays, son infiltration par des réseaux islamistes ou mafieux, et ses appétits potentiellement déstabilisateurs pour tous les Balkans doivent nous alerter quant à l’accession de ce pays relais de la Turquie. Par ailleurs, l’Albanie joue un rôle migratoire déplorable. Plaque centrale du trafic d’êtres humains maquillé en exil, le pays est aussi lui-même particulièrement producteur de demandeurs d’asile. J’ai voté contre ce rapport qui demande l’adhésion d’un pays dangereux pour l’équilibre des Balkans, étranger aux valeurs et aux intérêts de l’Union, sous le prétexte de le rattacher au continent européen plutôt qu’à la Turquie.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
La Commission européenne et de nombreux États membres essayent d’accélérer l’adhésion de l’Albanie à l’Union. Exemptés de visas pour accéder à Schengen depuis 2010, les Albanais reçoivent un soutien puissant de l’Allemagne et d’autres pays pour faire plier la France, qui résiste à l’accession du pays à l’Union.Depuis, Emmanuel Macron a accepté une invitation à discuter de l’avenir des Balkans en Slovénie en mai 2021. Les Français sont en tout cas particulièrement opposés à l’intégration de l’Albanie dans l’Union: 60 % jugent que ce serait une mauvaise chose, avec 20 % d’indécis.L’Albanie joue un rôle migratoire déplorable, plaque centrale du trafic d’êtres humains maquillé en exil.La Turquie est aussi un parrain essentiel de l’Albanie, faisant d’elle une tête de pont islamiste en Europe.Il est donc impossible de voter un rapport qui demande l’adhésion d’un pays dangereux pour l’équilibre des Balkans, étranger aux valeurs et aux intérêts de l’Union, sous le fumeux prétexte de le rattacher au continent européen plutôt qu’à la Turquie.J’ai donc voté contre.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
La Commission européenne et certains États membres essayent d’accélérer l’adhésion de l’Albanie à l’Union. Exemptés de visas pour accéder à Schengen depuis 2010, les Albanais reçoivent un soutien puissant de l’Allemagne et d’autres pays pour faire plier la France qui résiste à l’accession du pays à l’Union. Un refus réaffirmé par Emmanuel Macron à l’automne 2019, quand il indiquait son opposition à tout nouvel élargissement avant une refonte du fonctionnement de l’Union. Hélas, comme s’en est inquiétée Marine Le Pen, l’année dernière, Emmanuel Macron a semblé être plus ouvert à une adhésion, s’en remettant aux rapports de la Commission européenne avant d’ouvrir les négociations. Nous le disons et le répétons depuis plus d’une décennie: l’histoire, la culture, les mœurs, la situation géopolitique de l’Albanie ne militent pas en faveur de son entrée dans l’Union. A fortiori au regard de ses liens renforcés avec la Turquie, de son infiltration par des réseaux islamiques et/ou mafieux, et des rêves d’une «grande Albanie» potentiellement déstabilisatrice pour les Balkans en particulier et l’Europe en général. J’ai voté contre.
Annika BRUNA | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport qui préconise une nouvelle fois l’adhésion de l’Albanie à l’Union européenne, en passant sous silence les dangereuses évolutions en cours dans le pays.L’histoire et la situation géopolitique de ce pays, son infiltration par des réseaux islamistes ou mafieux, et ses appétits potentiellement déstabilisateurs pour tous les Balkans doivent nous alerter, d’autant que ce pays est un relais de la Turquie.
🚫 Aucune explication de vote
🚫 Aucune intervention en plénière