Renforcement du rôle international de l’euro

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

494
94
100

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

49
27
2
Parmi 79 députés, 78 ont votés.
25 mars 2021

📚 Sources

🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
. – J’ai voté contre ce rapport constitué d’une liste de vœux pieux sur les avantages supposés de renforcer le rôle international de l’euro en partant du principe erroné que c’est la puissance d’une monnaie qui fait la puissance économique de la zone économique sur laquelle elle a cours, ce qui est une inversion totale des causes et des conséquences. Par exemple, c’est parce que l’économie chinoise est très performante que le Yuan prend aujourd’hui de l’importance, et non parce que le Yuan est très demandé que l’économie chinoise décolle. De plus, le texte demande l’unification des politiques étrangères des États de la zone euro, une atteinte inacceptable à notre souveraineté.
Dominique BILDE | Rassemblement national
J'ai voté contre ce texte, qui prétend empiéter sur notre souveraineté nationale en matière budgétaire et de politique étrangère.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Ce rapport d’initiative a pour but d’exprimer l'avis du Parlement européen et d’orienter le débat sur le renforcement du rôle international de l’euro. Il est important de définir les avantages de cette monnaie et ses futurs défis. L’un des principaux avantages qui se dégage est la plus grande autonomie de la politique monétaire de l’Union. Grâce à celle-ci, l’euro serait moins dépendant des retombées économiques et financières. Le marché unique en sort gagnant. J’ai voté en faveur de ce rapport.
France JAMET | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport qui est en décalage avec les inquiétudes des Français concernant l’euro, car il ne s’agit pas ici de conservation de l’épargne, ou même de se poser la question de son existence. Enfin, ce document s’attaque à une prérogative souveraine des Etats qu’est la politique étrangère en demandant que les pays membres de la zone euro s’expriment d’une seule voix dans les institutions internationales.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport car il pousse vers une fédéralisation accrue des instruments budgétaires de la zone euro. Le but est de parachever l’Union bancaire, l’Union du marché des capitaux, mais aussi d’aller vers un budget commun de la zone euro au détriment de la souveraineté des États en matière de finance et de budget.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
Le contexte géopolitique n’est pas porteur pour l’euro. En particulier, les sanctions extraterritoriales américaines, qui punissent tous ceux qui utilisent des dollars pour commercer avec les «ennemis» des États-Unis (Iran, Cuba...), mettent en évidence la faiblesse relative de notre monnaie dans les transactions internationales, cependant que d’autres acteurs, en particulier la Chine, imposent peu à peu leur propre devise. Il est donc légitime de s’interroger sur le rôle international de l’euro, dont les fondateurs ambitionnaient qu’il s’élève au niveau du dollar, mais dont force est de constater qu’il demeure très éloigné de l’objectif initial. Un certain nombre de pistes sont envisagées, notamment pour contourner les sanctions contre l’Iran. Mais un travail de sape opéré par les groupes de droite a rompu le consensus en plaçant en tête des priorités du rapport l’union des marchés de capitaux, dont les effets seraient délétères dans une Europe aux fiscalités nationales si éloignées. En outre, il ne faudrait pas que l’UE tombe dans les mêmes travers que les USA, en voulant faire de l’euro une arme politique, du même calibre que le dollar, comme le suggère implicitement le texte. Abstention.
Joëlle MÉLIN | Rassemblement national
L’essentiel du rapport constitue une liste de vœux pieux sur les avantages supposés de renforcer le rôle international de l’euro en partant du principe erroné que c’est la puissance d’une monnaie qui fait la puissance économique de la zone économique sur laquelle elle a cours. J'ai donc voté contre ce rapport inutile.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de cette résolution sur le renforcement du rôle international de l’euro. Le texte salue l’entrée de la Bulgarie et de la Croatie dans le mécanisme de change européen II en juillet 2020 et recommande de fixer une date cible proche pour l’adoption de l’euro dans les deux pays. Il affirme que le renforcement du rôle international de l’euro pourrait améliorer la résilience du système financier international et rendrait l’économie internationale moins vulnérable aux chocs liés à la forte dépendance de nombreux secteurs par rapport à une seule monnaie. Pour y parvenir, il suggère d’approfondir et d’achever de l’Union économique et monétaire.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à présenter les propositions du Parlement européen pour renforcer le rôle international de l’euro. Il appelle à accélérer et renforcer l’achèvement de l’Union économique et monétaire sans en souligner les limites et se focalise uniquement sur les bénéfices que les marchés financiers peuvent tirer de la monnaie unique. J’ai donc voté contre ce texte qui ignore l’impact des choix monétaires sur les travailleurs et ne jure que par la “compétitivité” et "l'attractivité".
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
La Commission et la Banque centrale européenne (BCE) ont commencé à entonner une litanie sur le «renforcement du rôle international de l'euro». Cette priorité est née du sentiment que l'euro n'est pas à la hauteur de son potentiel en tant que rival du dollar et qu'il a en fait perdu du terrain ces dernières années au profit du dollar et du yuan. Ce rapport est la contribution du Parlement à cette chorale. Le rapport est au final un simple exercice de soutien à la construction de l'Union des marchés de capitaux. L’accent est uniquement mis sur les marchés financiers et sur la manière dont ils pourraient bénéficier d'un rôle plus fort de l'euro au niveau international. Il n’est jamais fait mention de l’urgence sociale et écologique et encore de la nécessaire révision des traités afin de mettre un terme à l’absurde indépendance et au mandat austéritaire de la BCE. Je vote sans hésitation contre ce rapport néfaste.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
Ces propositions s’inscrivent dans la lutte contre les conséquences du changement climatique.Pour.
Agnès EVREN | Les Républicains
J’ai voté en faveur du rapport sur le renforcement du rôle international de l’euro, qui vise à apporter la position du Parlement européen au débat en cours. Je salue les dispositions du rapport qui rappellent qu’accroître le rôle international de l’euro permettra d’améliorer la résilience globale du système financier international et de l'économie, en les rendant moins vulnérables aux chocs liés à la forte dépendance de nombreux secteurs à l’égard d’une seule monnaie. Un euro plus fort, c’est aussi permettre à l’Union européenne de mieux protéger ses citoyens et ses entreprises, et de promouvoir ses intérêts. Ce rapport contribuera également à la réflexion de l'Eurogroupe sur l'euro en tant que monnaie numérique, qui doit se réunir le mois prochain. Le rapport note ainsi que la pandémie n’a fait qu’accélérer la transformation numérique de la finance et que le renforcement du rôle de l’euro à l’ère numérique passera par des solutions financières numériques innovantes et des paiements numériques efficaces en euros. Face à cette transformation en cours, il est impératif de mettre en place un cadre pour protéger la stabilité financière tout en garantissant un niveau élevé de cyberrésilience et de sécurité et de protection des consommateurs.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – J’ai voté contre ce rapport car en plus d’être incohérent économiquement, il s’attaque directement à des éléments essentiels de notre souveraineté: notre budget et notre politique étrangère.
Virginie JORON | Rassemblement national
Ce rapport est en décalage avec les inquiétudes des Français concernant l’euro, car il ne s’agit pas ici de conservation de l’épargne, ou même de se poser la question de son existence. Ce rapport incohérent économiquement s’attaque directement à des éléments essentiels de notre souveraineté: notre budget et notre politique étrangère. J’ai voté contre.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
J'ai voté contre ce texte pour deux raisons. Premièrement, il pousse vers une fédéralisation plus poussée des instruments budgétaires de la zone euro. Il s’agit de parachever non seulement l’Union bancaire, l’Union du marché des capitaux, mais aussi d’aller vers un budget commun de la zone euro. Deuxièmement, il s’attaque à la souveraineté des Etats en matière de politique étrangère, en demandant que la zone euro s’exprime d’une seule voix dans les institutions internationales
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
L’essentiel du rapport constitue une liste sur les avantages de renforcer le rôle international de l’euro en partant du principe erroné que c’est la puissance d’une monnaie qui fait la puissance économique de la zone économique sur laquelle elle a cours. Par ailleurs, le rapport pose d’énormes problèmes sur deux points politiques précis. Le premier est qu’il pousse, logiquement, vers une fédéralisation plus poussée des instruments budgétaires de la zone euro, il s’agit de parachever non seulement l’Union bancaire, l’Union du marché des capitaux, mais aussi, d’aller vers un budget commun de la zone euro au détriment de la souveraineté des Etats en matière de finance et de budget. Ensuite, le rapport s’attaque à une prérogative souveraine des Etats qu’est la politique étrangère en demandant que la zone euro s’exprime d’une seule voix dans les institutions internationales. Pour l’ensemble de ces raisons, j’ai voté contre ce rapport.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
L’essentiel du rapport constitue une liste de vœux pieux sur les avantages supposés de renforcer le rôle international de l’euro. Le rapport pose d’énormes problèmes sur deux points. Le premier est qu’il pousse vers une fédéralisation plus poussée des instruments budgétaires de la zone euro, il s’agit de parachever non seulement l’Union bancaire, l’Union du marché des capitaux, mais aussi, d’aller vers un budget commun de la zone euro au détriment de la souveraineté des États en matière de finance et de budget. Ensuite, le rapport s’attaque à une prérogative souveraine des États qu’est la politique étrangère en demandant que la zone euro s’exprime d’une seule voix dans les institutions internationales. L’enjeu va consister à justifier la position adoptée en faisant comprendre que le titre du rapport, comme toujours, ne dit absolument rien sur les points majeurs qui y sont abordés pour la souveraineté française. Ce rapport est en décalage avec les inquiétudes des Français concernant l’euro, car il ne s’agit pas ici de conservation de l’épargne, ou même de se poser la question de son existence.J’ai donc voté contre ce rapport d’initiative.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
On se souviendra que l’un des buts originels affichés de l’euro était de concurrencer le dollar comme devise internationale de référence. Force est de constater que, globalement, cette prophétie ne s’est pas réalisée. Ce rapport d’initiative part du principe erroné que c’est la puissance d’une monnaie qui fait la puissance économique de la zone économique sur laquelle elle a cours. C’est une inversion totale des causes et des conséquences. En outre, le rapport pose au moins deux énormes problèmes. Le premier est qu’il pousse vers une fédéralisation plus poussée des instruments budgétaires de la zone euro (parachever l’Union bancaire, l’Union du marché des capitaux et aller vers un budget commun de la zone euro au détriment de la souveraineté des États). Ensuite, il s’attaque à une prérogative souveraine des États qu’est la politique étrangère, en demandant que la zone euro s’exprime d’une seule voix dans les institutions internationales. C’est une attaque directe contre la France puisque la logique de tels principes conduirait, pour renforcer la crédibilité de la zone euro, à céder notre siège permanent au Conseil de Sécurité. J’ai voté contre.
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