🇪🇺 Députés européens
🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote
🇪🇺 Députés européens
🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote
24.
se félicite de la conclusion provisoire des négociations relatives au plan d’action global commun (PAGC), qui sont une étape nécessaire en vue d’atteindre la stabilité dans la région et de réunir les conditions à la poursuite des discussions portant sur une nouvelle architecture de sécurité régionale et inclusive; invite les États-Unis et l’Iran à poursuivre des négociations pertinentes en vue de retourner au respect du PAGC, considéré être le seul moyen viable de résoudre les questions en suspens relatives aux garanties se rapportant aux activités nucléaires de l’Iran; souligne que le rétablissement et la mise en œuvre du PAGC poseraient les bases de l’engagement renouvelé de l’Union avec l’Iran, complétant ainsi les partenariats et relations existants de l’Union dans la région; souligne que le PAGC contribue à apaiser les tensions entre l’Iran et ses voisins
condamne avec la plus grande fermeté la répression totale exercée par l’Iran contre les manifestants pacifiques qui protestent à la suite de l’assassinat de Mahsa Amini, jeune femme de 21 ans tuée par les autorités iraniennes pour avoir enfreint le code vestimentaire imposé par le régime; exprime sa plus grande admiration, son respect et son soutien aux femmes et aux hommes qui ont manifesté pacifiquement pour les droits et libertés fondamentaux, tels que le droit qu’on les femmes de ne pas porter de voile; se félicite des sanctions ciblées supplémentaires prises par le Conseil à l’encontre de hauts fonctionnaires du régime iranien impliqués dans la répression, y compris le Corps des gardiens de la révolution islamique, la police des mœurs et, compte tenu du renforcement de la censure en ligne, le ministre de l’information; affirme que le Parlement devrait cesser d’organiser des réunions officielles avec des responsables iraniens tant que six de ses députés font l’objet de sanctions ciblées de la part de l’Iran; réaffirme son soutien au plan d’action global commun, tout en appelant de ses vœux un accord plus global sur le programme de missiles iranien; déplore vivement que l’Iran continue d’accorder son soutien au régime répressif en Syrie et au Hezbollah au Liban, et qu’il exporte des drones et des missiles militaires vers la Russie, malgré la guerre d’agression menée par celle-ci contre l’Ukraine
;
Déposé par des députés dont Fabienne KELLER (RE), Dominique RIQUET (PR), Pascal DURAND (RE), Gilles BOYER (HOR), Laurence FARRENG (MoDem), Christophe GRUDLER (MoDem), Bernard GUETTA (RE), Valérie HAYER (RE), Nathalie LOISEAU (RE), Stéphane SÉJOURNÉ (RE), Véronique TRILLET-LENOIR (RE), Salima YENBOU (RE), Stéphanie YON-COURTIN (RE) et Ilana CICUREL (RE)
R bis. considérant que les minorités religieuses et ethniques, y compris les chrétiens, continuent d’être persécutées dans de nombreux pays du Moyen-Orient et qu’il conviendrait de leur garantir la pleine jouissance de leurs droits et de leurs libertés;
Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
R ter. considérant que les événements récents en Iran ont encore aggravé la crise des droits de l’homme préexistante; qu’à la suite de la mort de Mahsa Amini, des manifestations de masse ont éclaté dans tout le pays et que les autorités iraniennes ont réagi par des mesures répressives inacceptables visant en particulier les femmes qui protestent contre les abus et les discriminations systémiques;
Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
15. souligne l’engagement de longue date de l’Union en faveur des résolutions des Nations unies sur le sujet et de la précédente résolution du Parlement du 17 février 2022 sur la mise en œuvre de la politique étrangère et de sécurité commune, qui correspondent à la position de l’Union sur le conflit israélo-palestinien, et insiste sur son engagement de longue date en faveur d’une solution juste et globale fondée sur la coexistence de deux États; souligne en outre qu’en vertu du droit international, les colonies illégales entravent la mise en place d’une solution fondée sur la coexistence de deux États, politique définie par l’Union européenne; rappelle que les pourparlers de paix entre Israël et l’Autorité palestinienne en vue de parvenir à un règlement définitif du conflit fondé sur une solution permettant aux deux pays de coexister dans la paix et la sécurité, sur la base des frontières de 1967, sont une condition préalable pour la stabilité
régionale
, notamment
; fait à nouveau part de sa profonde inquiétude quant à la détérioration rapide de la situation humanitaire dans la bande de Gaza et demande la levée de toutes les mesures restreignant le mouvement des personnes et des biens imposées par Israël sur le territoire, qui ont un effet dévastateur sur la population; invite la Commission et le Conseil à décourager toutes les activités des deux parties qui compromettent la solution fondée sur la coexistence de deux États, telles que l’expansion des colonies; déplore vivement la persistance des violences, les actes de terrorisme et l’incitation à la violence, qui sont fondamentalement incompatibles avec le développement d’une solution pacifique fondée sur la coexistence de deux États; souligne l’importance d’organiser des élections palestiniennes; demande à l’Union européenne d’accorder une attention particulière au conflit israélo- palestinien en raison de son exceptionnelle longévité et de l’évolution actuelle de la situation qui ne laisse entrevoir aucune perspective réaliste de stabilité au Moyen- Orient;
Déposé par des députés dont Geoffroy DIDIER (LR), Arnaud DANJEAN (LR), Brice HORTEFEUX (LR), François-Xavier BELLAMY (LR), Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC) et Agnès EVREN (LR)
L’Union européenne a un génie. Elle dépense l’argent du contribuable sans compter et elle n’arrive qu’à se faire des ennemis. Quelles que soient la confession religieuse, l’orientation géopolitique et la nature institutionnelle de nos partenaires orientaux, leur réponse est toujours la même: l’UE est arrogante, aveugle et irréaliste.
Hier, la France pouvait négocier la paix au Liban. Elle pouvait émouvoir le monde en refusant de s’associer à l’intervention en Iraq. Elle pouvait proposer des voies de conciliation en Palestine. L’UE est le tombeau de la politique étrangère française. Sa montée en puissance correspond à notre disparition en Afrique et à notre éclipse au Moyen-Orient. Une politique qui remontait à Saint Louis, François Iᵉʳ, Napoléon III et jusqu’au général de Gaulle, a été liquidée en quelques années pour faire place à la structure technocratique bruxelloise.
Votre diplomatie n’a qu’un visage, celui des sanctions. Votre bilan n’a qu’une mesure: le rythme de la disparition de la France de ses zones d’influence.
Stabilité. Qu’est-ce que cela veut dire? Depuis mon arrivée en 2019, je questionne cette stabilité brandie comme un objectif sans que personne n’y entende la même définition, voire une quelconque définition. Je me réjouis d’avoir enfin établi dans cette résolution un lien positif et direct entre la stabilité, d’une part, et la démocratie et le respect de l’état de droit, d’autre part. Et je voudrais souligner que la démocratie va avec l’état de droit.
Monsieur le Commissaire, j’espère pouvoir compter sur vous pour mettre véritablement en œuvre une coopération avec les pays de la région basée sur la sécurité des peuples et le respect des droits humains et du droit international.
– Madame la Présidente, chers collègues, Salah Hamouri est franco-palestinien. C’est un avocat du droit israélien engagé à défendre les prisonniers palestiniens. Oui, mais depuis des mois, Salah est lui-même prisonnier en détention administrative, sans jugement, sur des périodes de six mois renouvelables indéfiniment. Et pour quelle faute? La non-allégeance à l’État d’Israël. Mais de quoi parle-t-on?
Depuis des années, Salah Hamouri est harcelé par les autorités israéliennes. Lui, mais aussi son épouse, ses enfants qui n’ont pas le droit de mettre le pied en Palestine. Rien n’y fait: grève de la faim qui lui a valu l’isolement, mobilisation incessante de son épouse, conférences, tribunes, mentions de son nom, rencontres entre dirigeants… Salah est toujours en prison. Pire, il risque d’être exilé en France contre son gré. Mais que font les autorités françaises? Que faisons-nous, nous parlementaires européens? Quand cesserons-nous de regarder les bras croisés les emprisonnements politiques, les évictions, les exactions du gouvernement israélien? Nous sommes incapables de prendre des mesures.
Pour les Palestiniens, le deux poids, deux mesures ne peut plus être compris. Et sur ce sujet, cette résolution n’est malheureusement pas à la hauteur. Quand prendrons-nous des sanctions claires pour que le droit international, tout simplement, soit respecté, enfin?