Résorber le fossé numérique entre les femmes et les hommes: la participation des femmes à l'économie numérique

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

598
45
40

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

54
21
Parmi 79 députés, 75 ont votés.
21 janvier 2021

📚 Sources

🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
. – Si une partie du constat relatif aux obstacles freinant la participation des femmes à l’économie numérique est vrai, il n’explique pas tout. Les aspirations des hommes et des femmes diffèrent, ce que le texte refuse de voir. S’il faut effectivement favoriser l’implication des filles dans les filières numériques et renforcer les compétences des femmes en la matière, il ne faut pas pour autant nier les différences d’aspirations ni rechercher absolument une parité dans ce domaine car ce n’est pas une fin en soi. Je me suis abstenu.
Dominique BILDE | Rassemblement national
Je me suis abstenue sur ce texte.Le texte note avec justesse la sous-représentation féminine dans les cursus d'étude portant sur les nouvelles technologies, ce qui est regrettable.On y retrouve malheureusement certains points plus contestables, comme la mauvaise répartition des tâches ménagères.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Depuis quelques années, un fossé numérique s'est formé entre les hommes et les femmes. Dans ce rapport, les députés invitent la Commission à lutter contre les écarts considérables entre les hommes et les femmes dans ces secteurs. Nous proposons des mesures pour accroître la participation des femmes dans le numérique et incitons à accorder un financement adéquat aux programmes visant à encourager les femmes et les filles à étudier dans les domaines des sciences, des technologies ou encore de l’ingénierie. Il est nécessaire d’encourager la participation des femmes dans les domaines du numérique pour ne pas mettre à mal leur compétitivité sur le marché de l’emploi. Je suis donc naturellement en faveur de ce rapport.
France JAMET | Rassemblement national
Si une partie du constat relatif aux obstacles freinant la participation des femmes à l’économie numérique est vraie, les aspirations des hommes et des femmes diffèrent, ce que ce texte refuse de voir. Il faut effectivement favoriser l’implication féminine dans les filières numériques et renforcer les compétences des femmes en la matière. Nier les différences d’aspirations et rechercher une parité dans ce domaine n’est pas une fin en soi. D’où mon abstention.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
Je me suis abstenu sur ce texte car il part de constats justes sur l’accès de tous aux technologies numériques, pour en tirer de mauvaises conclusions. S’il est évident que l’implication des femmes dans les filières du numérique est nécessaire, la parité absolue entre les hommes et les femmes ne doit pas devenir une fin en soi.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
Ce rapport invite la Commission européenne et les États membres à s’attaquer aux causes profondes de l’écart numérique existant entre les hommes et les femmes dans les métiers des TIC et à réfléchir à des mesures concrètes visant à encourager et à densifier la participation des filles et des femmes à l'économie numérique. Il s’appuie notamment sur des recommandations relatives à la réduction de l'écart numérique entre les hommes et les femmes dans des domaines comme les médias, la culture, ou encore la participation politique et économique des femmes ainsi que des propositions de lutte contre la cyber-violence. J’ai voté POUR ce texte.
Joëlle MÉLIN | Rassemblement national
Le texte constate le rôle majeur joué par le numérique. Ce rôle va s’amplifier puisqu’à l’avenir 90 % des emplois nécessiteront des compétences en la matière. Le rapport note aussi que les filles sont fortement minoritaires dans les études liées aux nouvelles technologies. Le texte part d’un constat juste et fait des propositions intéressantes. Cependant, il estime que l’écart de participation hommes-femmes à l’économie numérique serait dû aux stéréotypes sexistes autour de ces professions, aux ségrégations, aux mauvais équilibres vie professionnelle / vie personnelle, et participerait au gender pay gap (concept qui vise la différence de rémunération globale entre hommes et femmes et non le salaire égal à travail égal), sans prendre en compte les libertés individuelles et familiales ou les différentes aspirations des uns et des autres. Je me suis donc abstenue.
Nadine MORANO | Les Républicains
. – J’ai voté en faveur de cette résolution sur la résorption du fossé numérique entre les femmes et les hommes. Le texte met en évidence l’écart numérique entre les sexes, qui se creuse dès le plus jeune âge, dans l’éducation comme dans l’emploi. Ainsi, seules 3 % de adolescentes se déclarent intéressées par une carrière dans le numérique. La résolution émet des recommandations pour corriger cette situation, par exemple en proposant un accès à la formation numérique des femmes tout au long de la vie.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à présenter les propositions du Parlement européen pour apporter des réponses aux défis spécifiques qui s’imposent aux femmes en matière de numérique. Il dénonce les stéréotypes sexistes qui limitent l’accès des femmes au sein de l’économie numérique, alerte sur les nouvelles formes de harcèlement sexiste liées à la cyberviolence, dénonce l’hypersexualisation et l’exploitation des femmes en ligne, etc. J’ai donc voté pour ce texte qui établit des constats et des recommandations pertinentes pour lutter contre les inégalités entre les femmes et les hommes dans le domaine du numérique.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
Ce rapport se penche sur la façon dont le numérique affecte la vie des Européennes, créant de nouvelles possibilités mais aussi de très nombreux défis que les politiques de ces dernières décennies n’ont pas réussi à régler. Les femmes sont ainsi très largement sous-représentées dans les métiers des technologies de l’information et de la communication, les écarts de salaires y sont plus importants qu’ailleurs et les stéréotypes sexistes sont encore très largement présents dans ce domaine. De plus, s’ajoutent désormais les changements portés par la crise de la COVID-19 et liés au numérique, non seulement dans le monde du travail et de l’éducation, mais aussi dans la vie privée. Il s’agit dans l’ensemble d’un très bon rapport que je n’ai aucune difficulté à soutenir.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
Le texte constate le rôle majeur joué par le numérique. Il note que les filles sont fortement minoritaires dans les études liées aux nouvelles technologies. Malheureusement le texte relaie le concept nocif de "Gender pay gap" et les obsessions de la gauche sur le fait que les médias ou les jouets véhiculent des stéréotypes de genre ou la mauvaise répartition des tâches ménagères.Abstention
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – Je me suis abstenu sur ce rapport car si une partie du constat relatif aux obstacles freinant la participation des femmes à l’économie numérique est vrai, il n’explique pas tout. Les aspirations des hommes et des femmes diffèrent, ce que le texte refuse de voir. Il faut effectivement favoriser l’implication des femmes dans les filières numériques et renforcer les compétences des femmes en la matière. Il ne faut pas pour autant nier les différences d’aspirations, ni rechercher une parité dans ce domaine car ce n’est pas une fin en soi.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
Le texte note que les femmes sont fortement minoritaires dans les études liées aux nouvelles technologies. Le texte part d’un constat juste et propose parfois des mesures intéressantes: promouvoir le numérique auprès des jeunes de tous âges, en particulier les femmes, favoriser l’implication des femmes dans les matières scientifiques et les filières liées au numérique, favoriser le renforcement des compétences chez les femmes, aider les femmes entrepreneurs, lutter contre les violences faites aux femmes en ligne… Le texte estime cependant que l’écart de participation hommes-femmes à l’économie numérique serait en particulier dû aux stéréotypes sexistes autour de ces professions, aux ségrégations et au mauvais équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle. Les différences d’aspirations entre hommes et femmes ne sont pas abordées. Si une partie du constat relatif aux obstacles freinant la participation des femmes à l’économie numérique est exact, il n’explique pas tout. Les aspirations des hommes et des femmes diffèrent, ce que le texte refuse de voir. Je me suis donc abstenue sur ce texte.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Le texte constate le rôle majeur joué par le numérique. Ce rôle va s’amplifier puisqu’à l’avenir, 90 % des emplois nécessiteront des compétences en la matière. Il note que les filles sont fortement minoritaires dans les études liées aux nouvelles technologies. Le texte part d’un constat juste et propose parfois des mesures intéressantes: promouvoir le numérique auprès des jeunes de tous âges, en particulier les filles, favoriser l’implication des filles dans les matières scientifiques et les filières liées au numérique Si une partie du constat relatif aux obstacles freinant la participation des femmes à l’économie numérique est vrai, il n’explique pas tout. Les aspirations des hommes et des femmes diffèrent, ce que le texte refuse de voir. Il faut effectivement favoriser l’implication des filles dans les filières numériques et renforcer les compétences des femmes en la matière. Il ne faut pas pour autant nier les différences d’aspirations, ni rechercher une parité dans ce domaine car ce n’est pas une fin en soi.J’ai voté abstention sur ce texte.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
Il est relevé ici que, si dans un futur proche 90% des emplois nécessiteront des compétences en matière numérique, le sexe féminin est largement sous-représenté dans les études liées aux nouvelles technologies. Pour pallier ce déséquilibre un certain nombre de pistes intéressantes sont énoncées comme notamment la promotion du numérique auprès des jeunes, en particulier des filles, des actions pour favoriser leur implication dans les matières scientifiques et les filières liées au numérique, la mise en avant de femmes « modèles » dans ces domaines... Pour autant l’idéologie progressiste s’immisce aussi dans ce rapport qui insiste sur les stéréotypes sexistes autour de ces professions, sur les « ségrégations » et le mauvais équilibre vie professionnelle/vie personnelle. Mais il ne dit rien des différences d’aspirations entre hommes et femmes malgré les amendements que nous avions déposés dans ce sens. Notons aussi qu’une parité dans ce domaine n’est pas non plus une fin en soi. Je me suis abstenue.
Annika BRUNA | Rassemblement national
Ce rapport déplore à juste titre le faible nombre de femmes dans le domaine du numérique, y compris dans les études liées aux nouvelles technologies. Toutefois, les solutions proposées pour remédier au problème sont plus idéologiques que pragmatiques, comme en témoigne l’usage du verbiage sur les stéréotypes de genre. Je me suis donc abstenue sur ce rapport.
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