Accord de partenariat dans le secteur de la pêche UE/Sao Tomé-et-Principe 2019-2024. Protocole

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Procédure d'approbation
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

589
51
48

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

50
28
Parmi 79 députés, 78 ont votés.
17 juin 2020

📚 Sources

🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
Ce texte est la révision d’un accord dont les effets délétères sont déjà avérés : l’UE a en pratique déclenché une guerre côtière sur les rivages africains entre la pêche industrielle européenne et la pêche artisanale côtière africaine, les deux n’arrivant plus à se partager la ressource. Cette situation provoque des difficultés économiques locales qui se transforment souvent en immigration vers le nord.
Dominique BILDE | Rassemblement national
J'ai voté contre ce texte.Je ne suis pas favorable aux accords de pêche internationaux, qui ne contribuent pas au développement des Etats qui y sont parties.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
L’accord entre la Communauté européenne et Sao Tomé-et-Principe dans le domaine de la pêche est essentiel. Il favorise le dynamisme économique de ce territoire, contribue à la préservation d’une relation bilatérale soutenue et améliore la gouvernance des pêches dans l’ensemble de la région. Je me suis donc prononcé en faveur de la prolongation de ce partenariat.
Jean-François JALKH | Rassemblement national
La politique des accords de pêche internationaux de l’Union Européenne n’est plus justifiée sur les plans écologique, financier et politique.Il est également à craindre que ces accords ne fassent qu’exacerber les rivalités entre la pêche industrielle européenne et la pêche artisanale côtière africaine, ce qui pourrait à terme favoriser des déplacements de populations qui déstabilisent ces pays et, in fine, le nôtre. J’ai donc voté contre ce rapport.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre ce texte, qui institue un accord de pêche entre l’Union européenne et la Sao Tomé-et-Principe. Les accords de pêche entre l’UE et les pays africains sont des échecs. En plus de ne jamais atteindre les objectifs affichés d’aide au développement, ces accords créent des guerres côtières entre les pêcheurs artisanaux africains et les pêcheurs industriels européens qui pillent les ressources de ceux qu’ils sont pourtant sensés aider.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
Le précédent protocole à l'accord de partenariat de pêche entre l'UE et Sao Tomé-et-Principe est arrivé à expiration en mai 2018.Un nouveau protocole a été conclu et s'applique provisoirement depuis le 17 avril 2019 pour une période de 5 ans. Il prévoit des possibilités de pêche très importantes pour des navires de pêche industrielle européens en contrepartie d'une contribution financière annuelle versée par l’Union et devant servir, entre autres, à permettre le développement du secteur local de la pêche et à encourager le développement d'une pêche durable.Comme la plupart de ces accords, l'accord UE-Sao Tomé, en fixant des possibilités de pêche aussi importantes pour les navires de la flotte industrielle européenne, participe au pillage des ressources halieutiques et à la paupérisation du secteur local de la pêche artisanale. C'est la raison pour laquelle j'ai voté CONTRE ce texte.
Joëlle MÉLIN | Rassemblement national
La Communauté européenne puis l’Union Européenne passe des accords de pêche avec des pays en développement depuis le milieu des années 70. À l’époque, l’Afrique, particulièrement l’Afrique de l’ouest, souffrait d’un déficit de navires de pêche mais bénéficiait de ressources halieutiques très abondantes. L’accord permettait ainsi aux navires des pays européens de satisfaire leur demande nationale en rémunérant des États en demande constante de financement pour leur développement. Pour autant, ces accords sont des échecs en Afrique. Les objectifs de développement ne sont jamais atteints et cela permet à la Commission de se féliciter du stock de poisson en Europe en envoyant des navires européens hors des eaux de l’UE. Ce rapport pose d’autant plus problème qu’il estime que la pêche est un secteur à fort potentiel de croissant, uniquement artisanal, tout en permettant à un 28 thoniers de pêcher dans les eaux de Sao Tomé et Principe alors même que l’État ne possède pas la ressource nécessaire pour nourrir sa population. Pour ces raisons, j’ai voté contre ce rapport et contre la résolution.
Nadine MORANO | Les Républicains
. – J’ai voté en faveur de ce protocole relatif à la mise en œuvre de l'accord de partenariat dans le secteur de la pêche entre Sao Tomé-et-Principe et la Communauté européenne. Cet accord prévoit la possibilité de pêcher pour 28 thoniers senneurs congélateurs (16 pour l’Espagne et 12 pour la France) et 6 palangriers de surface, en contrepartie d’un versement annuel de 840 000 euros.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à valider le renouvellement de l’accord commercial entre l’UE et Sao Tomé-et-Principe dans le domaine de la pêche. Il prévoit notamment d’autoriser les bateaux européens à venir pêcher dans la zone, au risque d’épuiser une grande partie de la ressource halieutique et d’affecter l’activité des petits pêcheurs artisanaux locaux. J’ai donc voté contre ce texte qui s’inscrit dans la lignée des accords économiques inégaux aux conséquences environnementales et sociales désastreuses pour les pays africains.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
Le précédent protocole à l’accord de partenariat de pêche entre l’Union et Sao-Tomé-et-Principe est arrivé à expiration en mai 2018. Un nouveau protocole a été conclu et s’applique provisoirement depuis le 17 avril 2019 pour une période de cinq ans. Ce nouveau protocole prévoit des possibilités de pêche très importantes pour des navires de pêche industrielle européenne en contrepartie d’une contribution financière annuelle versée par l’Union et devant servir, entre autres, à permettre le développement du secteur local de la pêche et à encourager le développement d’une pêche durable. Comme la plupart de ces accords, l’accord conclu entre l’Union et Sao-Tomé-et-Principe, et son protocole, en fixant des possibilités de pêche aussi importantes pour les navires de la flotte industrielle européenne, participent au pillage des ressources halieutiques et à la paupérisation du secteur local de la pêche locale artisanale. C’est pourquoi je vote sans hésitation contre ce texte.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
Au-delà du rapport, il faut constater que "la politique des accords", qu'il s'agisse des Accords de Partenariat Economique ou des Accords de Pêche bilatéraux avec des Etats non membres de l'UE sont des échecs concernant l'Afrique. Les objectifs de développement ne sont jamais atteints et, par ailleurs, cela permet de transporter l'effort de pêche des navires européens hors des eaux de l'Union, ce qui permet à la Commission de se féliciter de sa politique de conservation des stocks en Europe. La réalité est toute autre, puisqu'on a en réalité déclenché une guerre côtière sur les rivages africains entre la pêche industrielle et la pêche artisanale côtière africaine, les deux n'arrivant plus à se partager la ressource. La conséquence de l'échec de ce type d'accord consiste donc en des déplacements de populations, soit dans les flux migratoires Sud-Sud (c'est-à-dire intra-africains pour la majorité) qui déstabilisent encore plus ces pays, soit dans les flux Sud-Nord (vers l'Europe) qui participe la submersion migratoire que nous subissons.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
J’ai voté contre ce texte car je suis opposé à ces accords de pêche internationaux qui ne nous profitent pas, et qui ne sont d’aucune utilité au développement des pays tiers avec lesquels ils sont passés.
Virginie JORON | Rassemblement national
J’ai voté contre. Ces accords de pêche permettent de transporter l’effort de pêche des navires européens hors des eaux de l’Union ; ce qui permet à la Commission de se féliciter de sa politique de conservation des stocks en Europe. La réalité est toute autre, puisqu’on a en réalité déclenché une guerre côtière sur les rivages africains entre la pêche industrielle européenne et la pêche artisanale côtière africaine, les deux n’arrivant plus à se partager la ressource. La conséquence est une déstabilisation des populations.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
J'ai voté contre ce texte, car la politique d'accords de pêche bilatéraux entre l'UE et des pays africains est un échec. Les objectifs de développement ne sont pas atteints et ce type d'accords a déclenché une guerre côtière sur les rivages africains entre la pêche industrielle européenne et la pêche artisanale côtière africaine, les deux n’arrivant plus à se partager la ressource.
Catherine GRISET | Rassemblement national
Les accords passés avec l’Afrique ont perdu au fil des ans de leur importance et de leur intérêt pour les nations européennes. Pire, ils se soldent bien souvent par des échecs. En outre, la Commission vante la pêche artisanale tout en permettant à des thoniers de puiser dans des zones dont les stocks ne suffisent même pas à nourrir la population locale. Cette opposition entre la pêche industrielle européenne et la pêche artisanale africaine génère des conflits pour le partage des ressources quand elle ne participe pas à des migrations de populations qui ne trouvent plus leur compte sur un territoire donné. J’ai voté contre.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
L’Union Européenne passe des accords de pêche avec des pays en développement depuis le milieu des années 70. À l’époque, l’Afrique, particulièrement l’Afrique de l’ouest, souffrait d’un déficit de navires de pêche et de ressources halieutiques très abondantes, l’idée d’accord permettant aux navires des pays européens de satisfaire leur demande nationale en rémunérant des États en demande constante de financement pour leur développement se justifiait. Il faut constater que la « politique des accords » qu’il s’agisse des Accords de Partenariat Economique ou des Accords de Pêche bilatéraux avec des Etats non membres de l’UE sont des échecs concernant l’Afrique. Les objectifs de développement ne sont jamais atteints. La réalité est toute autre, puisqu’on a en réalité déclenché une guerre côtière sur les rivages africains entre la pêche industrielle européenne et la pêche artisanale côtière africaine, les deux n’arrivant plus à se partager la ressource. J’ai voté contre ce texte car la conséquence de l’échec de ce type d’accord consiste en des déplacements de populations, soit dans les flux migratoires Sud-Sud (c’est à dire intra-africains pour la majorité) qui déstabilisent encore plus ces pays, soit dans les flux Sud-Nord (vers l’Europe) qui participe de la submersion migratoire que nous subissons.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Les accords de pêche entre l’Union Européen et l’Afrique sont toujours des échecs, en ce qu’ils consistent à dépouiller les Etats africains côtiers de certaines de leurs ressources. La conséquence inévitable est le départ de populations qui ne peuvent plus travailler dignement et cherchent ailleurs un Eldorado qui n’existe pas. J’ai donc voté contre ce rapport.
Annika BRUNA | Rassemblement national
J'ai voté contre ces accords de pêche qui consistent à piller la faune et les pêcheurs locaux.S'y opposer, c'est protéger la biodiversité, refuser d'appauvrir les pêcheurs autochtones et donc combattre une cause d'immigration !
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