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🔜 Vote par division : aperçu bientôt disponible
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H. considérant que, pour atteindre ses objectifs en matière d’énergie et de climat et stimuler une croissance intelligente, durable et inclusive, l’Union a besoin d’infrastructures énergétiques modernes et performantes
, notamment d’infrastructures gazières susceptibles de servir à l’avenir au transport et au stockage de gaz renouvelables et à faibles émissions de carbone, lesquelles infrastructures doivent être
à l’épreuve du temps,
ayant
présenter
un bon rapport coût
-
-
efficacité et
pouvant contribuer à
assurer
la sécurité de l’approvisionnement énergétique, y compris la diversification des voies et sources d’approvisionnement et des fournisseurs;
Déposé par ECR
J. considérant que les corridors et domaines prioritaires ainsi que les critères d’éligibilité doivent suivre l’évolution du système énergétique de l’Union et doivent toujours être conformes aux priorités
politiques
d’action
de l’Union, en particulier dans
un contexte de
le cadre des
trajectoires de décarbonation à long terme
, de la compétitivité de l’industrie européenne, de la sécurité de l’approvisionnement ainsi que de l’équité sociale et de la prospérité
;
Déposé par ECR
L bis. considérant que la révision du règlement RTE-E devrait être précédée d’une évaluation globale et d’une procédure de consultation, qu’elle devrait contribuer à l’intégration du secteur et du marché ainsi qu’à la sécurité de l’approvisionnement et à la concurrence et qu’elle devrait respecter le principe de neutralité technologique;
Déposé par ECR
2. invite la Commission à présenter
, d’ici à la fin 2020 au plus tard, une proposition de révision des orientations RTE-E prenant spécifiquement en considération les
une proposition de révision des orientations relatives aux réseaux transeuropéens d’énergie fondée sur une analyse d’impact minutieuse tenant compte, notamment, des
objectifs de l’Union en matière d’énergie et de climat à l’horizon 2030,
de
l’engagement à long terme de l’Union en matière de décarbonation et
le principe de primauté de l’efficacité énergétique
des cinq dimensions de l’union de l’énergie tout en veillant à repérer comme il se doit les éventuelles lacunes dans la demande et dans l’offre d’énergie
;
Déposé par ECR
2 bis. souligne que les orientations relatives aux réseaux transeuropéens d’énergie ont pour but de répondre au problème des liaisons manquantes des infrastructures européennes de transport d’énergie et de veiller à ce que toutes les régions bénéficient sur un pied d’égalité d’un degré élevé d’interconnexion des systèmes et des marchés européens de l’énergie ainsi que de la sécurité de l’approvisionnement énergétique grâce à la diversification des sources d’énergie, des fournisseurs et des itinéraires d’approvisionnement;
Déposé par ECR
2 ter. souligne l’utilité du gaz naturel pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et améliorer la qualité de l’air, notamment dans les pays qui ont largement recours au charbon et au pétrole; souligne que le gaz naturel constituera un combustible de transition essentiel pour faire face à l’intermittence de l’approvisionnement énergétique lorsque la part des énergies renouvelables augmentera dans le bouquet énergétique; souligne par conséquent que le développement du réseau gazier devrait rester l’un des grands objectifs du règlement RTE-E car il contribue au respect de l’accord de Paris et soutient une politique ambitieuse en matière d’énergie et de climat;
Déposé par ECR
2 quater. invite la Commission à envisager d’intégrer des solutions de stockage d’énergie lors de la révision des orientations relatives aux réseaux transeuropéens d’énergie, notamment des solutions faisant appel à l’hydrogène et aux techniques de captage du carbone; rappelle que, grâce aux techniques de production de gaz à partir d’électricité, les infrastructures de gaz naturel sont en mesure d’assurer le stockage à long terme d’énergie renouvelable, ce qui permet d’augmenter la souplesse et la résilience des systèmes énergétiques et de renforcer la sécurité de l’approvisionnement;
Déposé par ECR
3. invite la Commission à
établir
inclure
des
orientations transitoires sur les dépenses au titre du mécanisme pour l’interconnexion en Europe et sur la sélection des projets relevant de la cinquième liste des projets d’intérêt commun d’ici à la fin de 2020 afin de veiller à ce que les dépenses et la sélection soient conformes aux engagements pris dans le cadre de l’accord de Paris
indicateurs de durabilité dans la procédure d’identification des besoins régionaux ainsi que dans la procédure de sélection des projets d’intérêt commun
;
Déposé par ECR
4. estime que les critères d’octroi du statut de projet d’intérêt commun prévus par les orientations
RTE-E doivent être conformes aux objectifs de l’Union en matière d’énergie et de climat, y compris à l’objectif de neutralité climatique à l’horizon 2050 tel qu’indiqué dans les conclusions du Conseil européen de décembre 2019, ainsi qu’
relatives aux réseaux transeuropéens d’énergie doivent être conformes au règlement MIE, aux plans nationaux en matière d’énergie et de climat, aux objectifs de l’Union en matière d’énergie et de climat, au principe de neutralité technologique,
aux cinq dimensions de l’union de l’énergie
, y compris
ainsi qu’à
l’objectif de prix abordables;
Déposé par ECR
– Monsieur le Président, Madame la Commissaire, laissez-moi vous raconter une histoire.
C’est celle d’une Commission européenne qui, poussée par la mobilisation des jeunes pour le climat, prétendit faire de l’urgence écologique sa priorité. Elle se vêtit d’un habit vert et multiplia les belles promesses; elle leur donna même un joli nom, le
Mais la Commission se trouva fort embarrassée quand le temps des décisions fut venu. Augmenter les objectifs de réduction des émissions? N’allons pas trop vite! Réviser la politique agricole commune? Trop tard, le projet est déjà bouclé! Arrêter de financer les énergies fossiles? Un autre jour, peut-être... La Commission proposa plutôt de soutenir de nouveaux projets gaziers. Pourtant, les études qu’elle avait faites étaient sans appel: une baisse de la consommation de gaz naturel était indispensable pour atteindre la neutralité carbone en 2050. Mais il ne fallait pas déranger les amis des lobbies du gaz.
Ce mercredi, notre Parlement peut mettre un terme à cette triste fable. En votant notre objection, vous refuserez de financer des projets anti-écologiques et mettrez un coup d’arrêt au double discours de la Commission. Soyons enfin cohérents.
– Monsieur le Président, Madame la Commissaire, chers collègues, nous devons développer nos réseaux transfrontaliers d’énergie pour garantir à nos citoyens une énergie accessible, sûre et durable.
Si nous votons pour l’objection et donc contre la liste, c’est la liste de 2017 qui sera active avec 53 projets gaziers, contre seulement 32 pour la nouvelle. Cette quatrième liste n’est pas parfaite, mais elle va dans le bon sens, celle du pacte vert. 98 % des nouveaux projets sont de bons projets, respectueux de l’environnement. Ne les bloquons pas.
Il faut aussi arrêter le psychodrame populiste: non, les infrastructures gazières ne transportent pas que du gaz fossile. Demain, elles transporteront de l’hydrogène décarboné, du biométhane, des gaz verts. Nous en avons besoin.
Alors, oui à cette liste et améliorons ensemble la concertation et les critères avec la Commission, avec le Parlement, pour élaborer dès maintenant la cinquième liste de 2021, sur la route du pacte vert.
Pourtant, loin de ses engagements écologiques et en totale contradiction avec ses déclarations de bonnes intentions, l’Union s’apprête à déclarer prioritaire une liste de projets énergétiques dont plus d’un tiers sont des projets gaziers fossiles. Nous sommes 103 aujourd’hui à vous demander de revoir la copie. Cette liste est un non-sens scientifique, une erreur économique et, surtout, une faute politique.
C’est un non-sens scientifique, parce que l’on sait depuis longtemps déjà que 84 % des ressources fossiles connues aujourd’hui ne doivent pas être utilisées.
C’est une erreur économique, parce que continuer à investir dans des projets fossiles extrêmement coûteux entrave notre capacité à faire porter nos efforts d’investissement là où le besoin de financement est si important. Non, vraiment, quelque chose ne va pas quand l’Union veut injecter près de 29 milliards d’euros dans des projets climaticides.
Accepter cette liste serait une faute politique, enfin, parce que la liste qui nous est proposée est dangereuse pour la planète, et donc pour les populations qui l’habitent.
Oui, chers collègues, nous devons réviser au plus vite les orientations RTE-E et les critères qui les accompagnent, pour que plus jamais l’Europe ne puisse investir dans les énergies fossiles. Mais il nous faut déjà, pour les deux années à venir, une nouvelle liste de projets excluant les énergies fossiles.
Chers collègues, ne nous trompons pas sur le sens de l’Histoire. Au lendemain de la guerre, l’Europe s’est construite autour de l’acier et du charbon et a voulu asseoir la paix sur la croissance. C’est désormais autour des industries vertes et de la sortie des énergies fossiles que nous devons construire l’Europe. Notre prospérité doit nécessairement conjuguer sobriété et justice.
Ms Simson, you could have – you should have – turned your back on this proposal from your predecessor and chosen to become the Commissioner of the real Green Deal.
Dear colleagues, I know that many of you have doubts about this list. It is time to express them and to act accordingly.
Il est temps de changer de modèle pour protéger l’avenir, il est temps d’oser poser des actes forts.
Je vous appelle, ce mercredi, à choisir le pacte vert, à choisir l’écologie, à choisir l’avenir et à refuser cette liste.