Union bancaire - rapport annuel 2021

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

494
100
19

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

48
15
1
Parmi 79 députés, 64 ont votés.
5 juillet 2022

📚 Sources

🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Reconquête!
. – J’ai voté contre ce texte qui fait, comme chaque année, la promotion d’une union bancaire totalement inadaptée aux enjeux. La mutualisation des risques, loin de permettre une meilleure capacité de résistance, représente un réel danger vu l’ampleur de la financiarisation de nos économies.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
. – Ce rapport est rédigé chaque année afin d’identifier les lacunes de notre union bancaire et d’exprimer la position du Parlement sur les différents sujets attenants. Il reconnaît la solidité de notre union bancaire et pointe sa nécessité pour la stabilité, la compétitivité et la convergence de l’union économique monétaire ainsi que pour l’élargissement du rôle de l’euro sur la scène internationale. Le texte relève également que les banques européennes sont mieux préparées à résister aux chocs financiers et que des mécanismes de résolution sont mis en place pour garantir que les banques défaillantes puissent être liquidées sans utiliser l'argent des Européens. Le rapport salue pour finir les efforts de renforcement de l’union bancaire tout en rappelant que des progrès sont toujours possibles dans différents domaines. Partageant les orientations et ambitions de ce texte, je me suis prononcé en sa faveur.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport car en plus de ne pas jouer son rôle de réduction du risque de faillite de notre système bancaire, l’union bancaire va demander aux banques d’abonder un nouveau fonds inutile et coûteux.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce rapport annuel sur l’union bancaire. Le texte souligne qu’une union bancaire solide est nécessaire à la stabilité, à la compétitivité et à la convergence de l’union économique et monétaire (UEM) ainsi qu’à l’élargissement du rôle de l’euro sur la scène internationale. Il rappelle que des progrès significatifs ont été accomplis depuis la crise financière de 2008 grâce à la mise en place du MSU (Mécanisme de surveillance unique) et du MRU (Mécanisme de résolution unique). Il note que les banques européennes sont désormais mieux placées pour résister aux chocs financiers, sans utiliser l'argent des contribuables grâce aux nouveaux mécanismes de résolution.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à présenter les observations et les recommandations du Parlement européen sur le système bancaire européen. Il affirme notamment son soutien au projet d’union des marchés de capitaux, défend l’allègement des normes bancaires prudentielles (notamment en termes d’obligations de fonds propres) en raison de la crise et salue sans nuance ni recul le rôle des banques dans le soutien à l’économie sans évoquer les conséquences négatives de leurs pratiques spéculatives. J’ai donc voté contre ce texte qui ignore l’enjeu crucial de régulation ferme du système bancaire pour le mettre au service des urgences écologique et sociale.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – L’union bancaire a été construite en dépit du bon sens. En effet, il existe deux façons de juguler un risque, le premier consiste à le dégonfler en réduisant la taille et l’importance des acteurs afin d’éviter l’existence d’un acteur dit systémique, qui, à lui seul, mette tout le système financier mondial en danger s’il venait à vaciller. Puis - c’est l’option qui a été choisie - consolider et mutualiser le risque, c’est-à-dire croire qu’une union des États, qui mettraient en commun leurs capacités financières, pourra endiguer un risque qui se matérialise. Ce qui n’a aucun sens au vu des ordres de grandeurs du monde de la finance. En effet, une banque comme la Société Générale dispose d’un bilan égal au PIB de la France. Rien qu’en France, il existe quatre banques qualifiées de systémiques ayant peu ou prou un bilan égal à celui de la Société Générale.Les banques françaises ont d’ailleurs grandement changé d’avis sur l’union bancaire. Très favorables au début, elles se rendent compte à présent qu’on va leur demander d’abonder un fonds de résolution unique dont elles ne profiteront pas, supposé s’élever à hauteur de 80 milliards. Somme totalement dérisoire si jamais un réel problème venait à arriver au monde bancaire. J’ai donc voté contre.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
. – L’union bancaire a été construite en dépit du bon sens. Les banques françaises ont d’ailleurs grandement changé d’avis sur l’union bancaire. Très favorables au début, elles se rendent compte à présent qu’on va leur demander d’abonder un fonds de résolution unique dont elles ne profiteront pas, supposé s’élever à hauteur de 80 milliards. Somme totalement dérisoire si jamais un réel problème venait à arriver au monde bancaire. J’ai voté contre.
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