Instrument visant à renforcer l'industrie européenne de la défense au moyen d'acquisitions conjointes (EDIRPA)

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Nicolas BAY | Reconquête!
. – J’ai voté en faveur de ce texte qui représente un soutien à la compétitivité de notre industrie de l’armement, indispensable pour garantir notre souveraineté et notre puissance. La base industrielle et technologique de défense européenne sera plus en capacité de fournir les produits de défense dont les États ont besoin, notamment pour reconstituer nos stocks à la suite des livraisons d’armes en faveur de l’Ukraine. De plus, la souveraineté des États membres est garantie puisque le texte repose sur la coopération et ne concernera que les États volontaires qui s’associeront pour acheter du matériel à plusieurs.
Dominique BILDE | Rassemblement national
J’ai voté contre ce texte, qui porte sur un nouvel instrument de la Commission visant à renforcer l’industrie de la défense européenne au moyen d’acquisitions conjointes.En lieu et place d’un instrument d’urgence ponctuel, EDIRPA s’installe dans la durée, puisque son successeur est déjà sur les rails.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
J’ai voté en faveur de la mise en place de l’instrument visant à renforcer l’industrie européenne de la défense au moyen d’acquisitions conjointes (EDIRPA), qui devrait inciter les États membres à procéder à des acquisitions conjointes et permettre de renforcer rapidement les capacités collectives de défense (armes, stocks de munition, artillerie légère et lourde ...). Il devrait également permettre d'éviter la concurrence entre États membres, de faciliter les économies de coûts, de permettre à la BITDE d'accroître ses capacités de production et à terme, une montée en gamme de l’industrie de défense.
Brice HORTEFEUX | Les Républicains
J’ai voté en faveur de la mise en place de l’instrument visant à renforcer l’industrie européenne de la défense au moyen d’acquisitions conjointes (EDIRPA), qui devrait inciter les États membres à procéder à des acquisitions conjointes et permettre de renforcer rapidement les capacités collectives de défense (armes, stocks de munition, artillerie légère et lourde ...). Il devrait également permettre d'éviter la concurrence entre États membres, de faciliter les économies de coûts, de permettre à la BITDE d'accroître ses capacités de production et à terme, une montée en gamme de l’industrie de défense.
France JAMET | Rassemblement national
Si j’ai voté en faveur de l’outil ASAP qui permettait de développer réellement les capacités de production d’obus français, sans ingérence de la Commission grâce à la fronde des États-membres, cette fois-ci, face à cette situation institutionnelle chaotique et au faible intérêt de l’usine à gaz EDIRPA, qui permet néanmoins à la Commission de s’ingérer durablement dans les politiques de défense des États-membres, je me suis opposée à ce dossier.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport car il permet à la Commission d’empiéter sur les compétences des États membres en matière d’industrie de défense en développant des outils d’achat commun de matériel militaire. À terme, c’est toute l’industrie européenne de défense qui devra être mutualisée, alors que la France est en pointe dans ce domaine.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce rapport sur le renforcement de l’industrie européenne de la défense au moyen d’acquisitions conjointes (EDIRPA). Cet accord de trilogue permettra aux États membres de procéder à des acquisitions conjointes pour renforcer rapidement les capacités collectives de défense (armes, stocks de munition, artillerie légère et lourde ...) et réaliser des économies d’échelle. EDIRPA sera doté d’un budget de 300 millions EUR et cofinancera des équipements composés de pièces européennes à hauteur d’au moins 65%.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à approuver l’accord de trilogue sur la mise en place d’un instrument européen visant à effectuer des acquisitions conjointes en matière de défense. Il établit une forme de protectionnisme bienvenue, quoique insuffisante, en établissant un seuil minimum de 65% de la valeur estimée du produit final issu de composants originaires de l’Union. Il implique en revanche une utilisation du budget européen pour des questions militaires et appelle à prendre en considération les priorités de l’OTAN, ce que nous contestons. Je me suis donc abstenue sur ce texte.
Christophe GRUDLER | Mouvement Démocrate
J’ai voté pour l’instrument pour le renforcement de l’industrie européenne de la défense (EDIRPA).Dans le contexte de la crise ukrainienne, cet instrument, doté de 300 millions d’euros, cible les lacunes urgentes en matière de défense de l’Union européenne. Il offre également une contribution de l’UE jusqu’à 20%, avec des bonus en cas d’implication de PME ou des pays comme l’Ukraine et la Moldavie, que nous devons soutenir.Même si le texte déroge au principe d’acquisition exclusive de produits européens, ce que je regrette, il constitue une étape importante pour la construction d’une Europe de la défense.
Nathalie COLIN-OESTERLÉ | Les centristes
. – J’ai voté en faveur de la mise en place de cet instrument qui incite les États membres à faire des acquisitions conjointes en matière de défense et à renforcer rapidement les capacités collectives de défense (armes, stocks de munition, artillerie légère et lourde ...). Ce texte renforce la construction d’une véritable Europe de la défense, la sécurité des États membres et la coopération des armées nationales.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – Dans le cadre des nouvelles initiatives de l’UE dans le domaine de la défense, résultants de la guerre en Ukraine, l’Union européenne souhaite mettre en place de la force de réaction rapide de l’Union européenne et l’instrument ASAP, visant à renforcer la production de munitions des pays membres.Cependant, un nouvel instrument « EDIRPA » veut aussi subventionner l’achat militaire en commun, à hauteur de 300 millions d’euros sur 2 ans.Nous avions voté en faveur de l’outil ASAP qui permettait de développer réellement les capacités de production d’obus française, sans ingérence de la Commission. Mais face au faible intérêt de l’usine à gaz EDIRPA qui permet à la Commission de s’ingérer durablement dans les politiques de défense des États-membres, nous ne pouvons aucunement soutenir le projet. J’ai donc voté contre
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Dans le cadre des nouvelles initiatives de l’UE dans le domaine de la défense, résultants de la guerre en Ukraine, l’Union européenne souhaite mettre en place de la force de réaction rapide de l’Union européenne et l’instrument ASAP, visant à renforcer la production de munitions des pays membres.Cependant, un nouvel instrument « EDIRPA » veut aussi subventionner l’achat militaire en commun, à hauteur de 300 millions d’euros sur 2 ans.Nous avions voté en faveur de l’outil ASAP qui permettait de développer réellement les capacités de production d’obus française, sans ingérence de la Commission. Mais face au faible intérêt de l’usine à gaz EDIRPA qui permet à la Commission de s’ingérer durablement dans les politiques de défense des États membres, nous ne pouvons aucunement soutenir le projet.J’ai donc voté contre.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
. – Nous avions voté contre la mise en place de la force de réaction rapide de l’Union européenne, mais en faveur de l’instrument ASAP, visant à renforcer la production de munitions des pays membres de l’Union européenne, sans ingérence de la Commission grâce à la fronde des États-membres. Ce nouvel instrument, EDIRPA, veut subventionner par la Commission européenne à hauteur de 300 millions d’euros sur 2 ans, l’achat en commun par au moins 3 pays, d’équipements de défense fabriqués dans l’Union. L’usine à gaz EDIRPA permet surtout à la Commission de s’ingérer durablement dans les politiques de défense des États membres. J’ai voté contre.
Annika BRUNA | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport car en réalité, le nouvel instrument nommé EDIRPA a échoué sur les deux aspects qui ont été à la base de sa création. En effet, il devait premièrement être un instrument d’urgence et ponctuel mais avec un an de retard, l’instrument n’a plus ce caractère d’urgence et n’est plus ponctuel car l’UE annonce déjà son successeur pérenne et qui sera beaucoup plus ambitieux. Deuxièmement, il devait avoir un impact fort sur l’industrie de défense européenne mais le budget de 300 millions d’euros n’aura qu’un faible impact.
Marina MESURE | La France Insoumise
Ce rapport a pour objet de développer les achats conjoints d’armement par les États Membres européens. Du fait de la guerre en Ukraine, les stocks d’armes en Europe s’épuisent, au risque de rendre inopérantes certaines forces armées du continent. Dans ce contexte, et afin de mieux répondre aux sollicitations du gouvernement ukrainien face à la guerre d’agression menée par la Russie, la Commission européenne propose de développer une sorte de budget européen de l’armement. Malgré une intention louable, l’Union européenne n’a pas de vocation militaire et ne devrait donc théoriquement pas dédier un budget propre à l’achat d’armement. Autre écueil du texte : les armes achetées par ce biais peuvent être issues en grande partie d’États tiers, ce qui limite la portée protectionniste de l’instrument initialement prévu. Ces lacunes du texte m’ont donc amené à m’abstenir afin d’envoyer un signal aux institutions : il peut être envisagé des achats coordonnés entre États membres en dehors d’un budget commun et cet armement doit être davantage issu des productions européennes afin de renforcer notre souveraineté militaire et de maintenir nos emplois.
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Jean-Lin LACAPELLE | Rassemblement national

L’industrie de défense française, ses brevets, le Rafale, le char Leclerc, notre force de frappe nucléaire proviennent du seul travail et du seul mérite de notre recherche. Nous n’entendons pas en céder l’expertise à des pays tiers. Il est à cet égard heureux qu’Emmanuel Macron, toujours soucieux d’être le bon élève de l’Union européenne, ait été humilié en se faisant évincer du projet de char européen. Macron y perd, mais la souveraineté française y gagne.

Ensuite, au moins autant que le texte, c’est le contexte qui soulève toutes nos inquiétudes. L’EDIRPA s’inscrit ouvertement dans une perspective d’armement massif et continu de l’Ukraine, donc dans une volonté délibérée d’ignorer la possibilité de sortir de ce conflit dramatique par la négociation. Pourtant, il ne saurait y avoir d’autre issue, sauf à risquer un enlisement ou une extension du conflit qui pourrait s’avérer, pour les peuples européens, être celui de tous les dangers.

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