Accord de partenariat dans le secteur de la pêche CE/Cap-Vert (2019-2024). Protocole relatif à la mise en œuvre

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Procédure d'approbation
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

510
127
51

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

35
43
Parmi 79 députés, 78 ont votés.
17 juin 2020

📚 Sources

🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
J’ai voté contre ce texte car nous n’aurons aucun contrôle sur l’utilisation de l’argent donné au titre de l’appui sectoriel qui pourrait donc, par exemple, servir à améliorer des infrastructures en utilisant les services du BTP chinois.
Dominique BILDE | Rassemblement national
J’ai voté contre ce texte.Je suis opposée à ces accords de pêche internationaux qui n’apportent aucune contribution au développement des pays qui y sont parties.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Ce nouveau partenariat entre l’Union européenne et le Cap-Vert est essentiel pour développer l’économie maritime locale et préserver la biodiversité marine. Deux éléments importants sont à retenir: l’ouverture des eaux pour les pêcheurs de l’Union leur permettra de pêcher des volumes suffisants pour satisfaire leurs besoins économiques, et l’Union européenne investira massivement pour accroître ses capacités de contrôle et de surveillance afin d’assurer une gestion durable des stocks de poissons en mer. Je me suis évidemment prononcé en faveur de cet accord équilibré.
Jean-François JALKH | Rassemblement national
La politique des accords de pêche internationaux de l’Union européenne n’est plus justifiée sur les plans écologique, financier et politique. Au demeurant, des doutes apparaissent sur l’utilisation de l’argent investi au titre de l’appui sectoriel qui peut servir à améliorer les infrastructures en utilisant les entreprises de BTP de nations concurrentes. J’ai donc voté contre ce rapport.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre cet accord de pêche entre l’Union européenne et le Cap-Vert car il prétend être vertueux pour l’aide au développement économique du pays, alors que la pêche ne représente que 2 % du PIB de ce pays. De plus les stocks de poissons ne permettent déjà pas à la flotte nationale de nourrir le pays, et l’arrivée de gros chalutiers européens ne pourra que mettre un peu plus en difficulté le secteur de la pêche artisanale locale.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
Le précédent protocole à l’accord de pêche entre l’UE et le Cap-Vert a expiré en décembre 2018.Un nouveau protocole a été conclu et s’appliquera pour la période 2019-2024. Il prévoit des capacités de pêche importantes pour la flotte européenne en contrepartie d’un soutien financier annuel censé soutenir le développement du secteur local de la pêche et encourager le développement d’une pêche durable.Comme la plupart de ces accords, l’accord conclu entre l’UE et le Cap-Vert, en fixant des possibilités de pêche aussi importantes pour les navires de la flotte industrielle européenne, participe au pillage des ressources halieutiques et à la paupérisation du secteur local de la pêche artisanale. J’ai donc voté CONTRE ce texte.
Joëlle MÉLIN | Rassemblement national
La Communauté européenne puis l’Union européenne passe des accords de pêche avec des pays en développement depuis le milieu des années 70. Le secteur de la pêche n’est pas du tout un secteur essentiel pour la République du Cap-Vert puisqu’il ne représente que 2 à 3 % du PIB national, les possibilités de développement sont donc très limitées. Il n’y a aucun intérêt pour un bloc de 500 millions d’habitants à passer un accord particulier avec le Cap-Vert, qui est un micro-État et qui ne représente aucun enjeu stratégique, ni économique. De plus, nous n’avons aucun contrôle sur l’utilisation de l’argent donné au titre de l’appui sectoriel qui pourrait donc, par exemple, servir à améliorer des infrastructures en ayant recours à des entreprises de BTP chinoises. Pour ces raisons, j’ai voté contre ce rapport et contre la résolution.
Nadine MORANO | Les Républicains
. – J’ai voté en faveur de ce protocole relatif à la mise en œuvre de l’accord de partenariat dans le secteur de la pêche entre la Communauté européenne et la République du Cap-Vert. Cet accord thonier prévoit le versement annuel de 750 000 euros par l’Union européenne, dont 400 000 euros en contrepartie de l’accès à la zone de pêche capverdienne.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à valider le renouvellement de l’accord commercial entre l’UE et la République du Cap-Vert dans le domaine de la pêche. Il prévoit notamment d’autoriser les bateaux européens à venir pêcher dans la zone, au risque d’épuiser une grande partie de la ressource halieutique et d’affecter l’activité des petits pêcheurs artisanaux locaux. J’ai donc voté contre ce texte qui s’inscrit dans la lignée des accords économiques inégaux aux conséquences environnementales et sociales désastreuses pour les pays africains.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
Le protocole de pêche entre l’Union et le Cap-Vert a expiré en décembre 2018. Un nouveau protocole a été conclu et s’appliquera pour la période 2019-2024. Ce nouveau protocole prévoit des capacités de pêche importantes pour la flotte européenne en contrepartie d’un soutien financier annuel censé servir, entre autres, à permettre le développement du secteur local de la pêche et à encourager le développement d’une pêche durable. Comme la plupart de ces accords, l’accord conclu entre l’Union et le Cap-Vert, et son protocole, en fixant des possibilités de pêche aussi importantes pour les navires de la flotte industrielle européenne, participent au pillage des ressources halieutiques et à la paupérisation du secteur local de la pêche locale artisanale. C’est pourquoi je vote sans hésitation contre ce texte.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
L'Union européenne passe des accords de pêche avec les pays en développement depuis les années 1970, accords qui sont renouvelés tous les quatre ans. J'ai voté contre ce texte, qui présente un accord sans intérêt avec le Cap-Vert, micro Etat auquel cet accord octroie de l'argent sans que nous ayons aucun contrôle sur son utilisation.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
J’ai voté contre ce texte car je suis opposé à ces accords de pêche internationaux qui ne nous profitent pas, et qui ne sont d’aucune utilité au développement des pays tiers avec lesquels ils sont passés.
Virginie JORON | Rassemblement national
J’ai voté contre.La politique des accords de pêche internationaux de l’Union européenne est un désastre écologique, financier et politique. Nous n’avons aucun contrôle sur l’utilisation de l’argent donné au titre de l’appui sectoriel.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
J’ai voté contre cette résolution car l’accord de pêche avec le Cap-Vert ne profite ni aux Européens, ni au développement du Cap-Vert. En outre, nous n’avons aucun contrôle sur l’utilisation de l’argent donné au titre de l’appui sectoriel.
Catherine GRISET | Rassemblement national
Cela fait quarante ans que l’UE conclut des accords commerciaux avec des pays en développement. Dans le cas présent, des accords avec l’Afrique étaient intéressants pour les navires européens lorsqu’elle regorgeait de ressources halieutiques et qu’elle-même y puisait peu faute de navires pour les exploiter. Or aujourd’hui, non seulement ce secteur contribue de moins en moins à l’économie du Cap-Vert, mais les stocks nationaux sont désormais insuffisants pour nourrir la population, d’où une aggravation potentielle de l’émigration. Nous ne souhaitons certes pas déstabiliser par des accords rendus inintéressants la situation socioéconomique et écologique du pays. J’ai donc voté contre.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
La Communauté européenne puis l’Union européenne passe des accords de pêche avec des pays en développement depuis le milieu des années 70. À l’époque, l’Afrique, particulièrement l’Afrique de l’ouest, souffrait d’un déficit de navires de pêche et de ressources halieutiques très abondantes. L’idée d’accord permettant aux navires des pays européens de satisfaire leur demande nationale en rémunérant des États en demande constante de financement pour leur développement se justifiait. Cependant, nous n’en sommes plus là aujourd’hui. Ces accords sont révisés tous les quatre ans. Le secteur de la pêche n’est pas du tout un secteur essentiel pour la République du Cap-Vert puisqu’il ne représente que 2 à 3 % du PIB national, les possibilités de développement sont donc très limitées. Pire, les stocks ne permettent pas à la flotte nationale de nourrir la population, il est donc très douteux, et propice à l’encouragement de flux de migrations économiques. J’ai voté contre ce texte car la politique des accords de pêche internationaux de l’Union européenne est un désastre écologique, financier et politique car il n’y a aucun intérêt pour l’UE à passer un accord particulier avec le Cap-Vert, qui est un micro-État.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Les accords de pêche entre l’Union européenne et l’Afrique sont toujours des échecs, en ce qu’ils consistent à dépouiller les États africains côtiers de certaines de leurs ressources. La conséquence inévitable est le départ de populations qui ne peuvent plus travailler dignement et cherchent ailleurs un eldorado qui n’existe pas. J’ai donc voté contre ce rapport.
Annika BRUNA | Rassemblement national
J’ai voté contre ces accords de pêche qui consistent à piller la faune et les pêcheurs locaux.S’y opposer, c’est protéger la biodiversité, refuser d’appauvrir les pêcheurs autochtones et donc combattre une cause d’immigration!
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