Environnement: accès à l'information et à la justice, participation du public, application de la Convention d'Aarhus

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de la commission
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

553
62
78

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

55
22
Parmi 79 députés, 77 ont votés.
20 mai 2021
↩️ Renvoi en commission
✅️ Approuvé
🖐 Vote à main levée
20 mai 2021

📚 Sources

🗃️ Données

📝 Amendement n°5 ✅️ Adopté

(4 bis) L’article 9, paragraphe 3, de la convention d’Aarhus dispose que, dans le cadre de sa législation nationale, chaque Partie veille à ce que les membres du public concerné qui répondent aux critères éventuels prévus par son droit interne puissent engager des procédures judiciaires ou autres pour contester la légalité, quant au fond ou à la procédure, de toute décision, acte ou omission allant à l’encontre des dispositions du droit national de l’environnement. La procédure de contrôle administratif au titre du règlement Aarhus vient compléter le système global de contrôle administratif et judiciaire au niveau de l’Union qui permet aux membres du public de demander le réexamen de certains actes administratifs en saisissant directement la justice au niveau de l’Union, notamment en vertu de l’article 263, quatrième alinéa, du TFUE, et, conformément à l’article 267 du TFUE, en saisissant les tribunaux nationaux, qui font partie intégrante du système de l’Union en vertu des traités.

Déposé par la commission compétente

🔗 Voir la source

📝 Amendement n°10 ✅️ Adopté

(10) Lorsqu’on évalue si un acte administratif contient des dispositions qui peuvent , en raison de leur effet, aller à l’encontre du droit de l’environnement , il est nécessaire d’examiner au sens de l’article 2, paragraphe 1, point f), il est nécessaire d’examiner, conformément à la jurisprudence de la CJUE, si ces dispositions peuvent avoir un effet négatif sur la réalisation des objectifs de la politique de l’Union en matière d’environnement énoncés à l’article 191 du TFUE. Par conséquent Lorsque cela est le cas , le mécanisme de réexamen interne devrait également couvrir les actes qui ont été adoptés dans le cadre de la mise en œuvre de politiques autres que la politique de l’Union en matière d’environnement.

Déposé par la commission compétente

🔗 Voir la source

📝 Amendement n°23 ✅️ Adopté

g) «acte administratif», tout acte non législatif adopté par une institution ou un organe de l’Union, ayant un effet juridiquement contraignant juridique et extérieur et contenant des dispositions qui , en raison de leur effet, peuvent aller à l’encontre du droit de l’environnement au sens de l’article 2, paragraphe 1, point f ), à l’exception des dispositions dudit acte pour lesquelles le droit de l’Union exige explicitement des mesures d’exécution au niveau de l’Union ou au niveau national. ); les actes administratifs ne comprennent pas les actes adoptés par les autorités publiques des États membres;

Déposé par la commission compétente

🔗 Voir la source

📝 Amendement n°27 ✅️ Adopté

Lorsqu’un acte administratif est une mesure d’exécution au niveau de l’Union requise par un autre acte non législatif, l’organisation non gouvernementale ou membre du public répondant aux critères énoncés à l’article 11 peut également demander le réexamen de la disposition de l’acte non législatif pour laquelle cette mesure d’exécution est requise lorsqu’ elle il demande le réexamen de cette mesure d’exécution.

Déposé par la commission compétente

🔗 Voir la source

📝 Amendement n°31 ✅️ Adopté

2 quater. L’article suivant est inséré: «Article 11 bis Registre public des demandes de réexamen interne Les institutions et organes de l’Union établissent, au plus tard le 31 décembre 2021, un registre de toutes les demandes qui satisfont aux critères d’admissibilité énoncés à l’article 11, ainsi que des demandeurs qui satisfont à ces exigences et ont soumis les demandes. Ce registre est régulièrement actualisé.»

Déposé par la commission compétente

🔗 Voir la source

📝 Amendement n°37 ❌️ Rejeté

(10) Lorsqu’on évalue si un acte administratif contient des dispositions qui peuvent, en raison de leur effet, aller à l’encontre du droit de l’environnement, il est nécessaire d’examiner si ces dispositions peuvent avoir un effet négatif sur la réalisation des objectifs de la politique de l’Union en matière d’environnement énoncés à l’article 191 du TFUE . Par conséquent, le mécanisme de réexamen interne devrait également couvrir les actes qui ont été adoptés dans le cadre de la mise en œuvre de politiques autres que la politique de l’Union en matière d’environnement. . Or. it

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

🔗 Voir la source

📝 Amendement n°39 ❌️ Rejeté

2 bis. À l’article 11, le paragraphe 1 est remplacé par le texte suivant: « 1. Une organisation non gouvernementale est habilitée à introduire une demande de réexamen interne conformément à l’article 10, à condition que: a) cette organisation soit une personne morale indépendante , fiable et sans but lucratif en vertu du droit ou de la pratique nationaux d’un État membre ; b) cette organisation ait pour objectif premier déclaré et qu’elle dispose d’un système de financement et d’affectation des fonds transparent et accessible; b) cette organisation ait pour objectif premier, déclaré et entrant dans le champ de son objet social, de promouvoir la protection de l’environnement dans le cadre du droit de l’environnement ; ; c) cette organisation existe depuis plus de deux ans et qu’elle poursuive activement l’objectif visé au point b); d) l’objet de la demande de réexamen interne introduite par cette organisation s’inscrive dans son objectif et ses activités . (32006 ; e) cette organisation ait un intérêt suffisant et concret en vertu du droit national en ce qui concerne l’objet de la demande de réexamen interne.» Or. it R1367)

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

🔗 Voir la source

📝 Amendement n°40 🚫 Annulé

g) «acte administratif», tout acte non législatif adopté par une institution ou un organe de l’Union, ayant un effet juridiquement contraignant et extérieur et contenant des dispositions qui , en raison de leur effet, peuvent aller peuvent, avec un degré élevé de certitude, aller nettement à l’encontre du droit de l’environnement au sens de l’article 2, paragraphe 1, point f ), à l’exception des ); les actes administratifs ne comprennent pas les actes adoptés par les autorités publiques des États membres ni les dispositions dudit acte pour lesquelles le droit de l’Union exige explicitement des mesures d’exécution au niveau de l’Union ou au niveau national . ;

Déposé par ECR

🔗 Voir la source

📝 Amendement n°41 ❌️ Rejeté

1 bis. Article 11 bis Registre public 1. La Commission établit, au plus tard le 30 juin 2022, un registre public de toutes les organisations non gouvernementales qui répondent aux conditions d’admissibilité visées à l’article 11. 2. Dans le registre visé au paragraphe 1, toutes les sources de financement de chaque ONG sont rendues publiques. 3. Dans le registre visé au paragraphe 1, les informations relatives à toutes les demandes visant à engager une procédure de recours sont rendues publiques.

Déposé par ECR

🔗 Voir la source

📝 Amendement n°42 ❌️ Rejeté

2. L’institution ou organe de l’Union visé(e) au paragraphe 1 prend en considération toutes les demandes de ce type, à moins : a) qu’elles ne soient manifestement infondées . , b) qu’elles visent à contester le principe de subsidiarité et l’autonomie des juridictions nationales, c) qu’elles soient susceptibles d’affecter de manière importante et négative le processus décisionnel des organes de l’Union, à travers une actio popularis de facto, d) qu’elles constituent une menace de violation des traités, en particulier des articles 263 et 267 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne. L’institution ou organe de l’Union motive sa position par écrit aussi rapidement que possible, et au plus tard 16 semaines après réception de la demande.

Déposé par ECR

🔗 Voir la source

📝 Amendement n°43 ❌️ Rejeté

(4 bis) L’article 9, paragraphe 3, de la convention d’Aarhus dispose que, dans le cadre de sa législation nationale, chaque partie veille à ce que les membres du public qui répondent aux critères éventuels prévus par son droit interne puissent engager des procédures judiciaires ou autres pour contester la légalité, quant au fond ou à la procédure, de toute décision, acte ou omission allant à l’encontre des dispositions du droit national de l’environnement. La procédure de contrôle administratif au titre du règlement Aarhus vient compléter le système global de contrôle administratif et judiciaire au niveau de l’Union qui permet aux membres du public de demander le réexamen de certains actes administratifs en saisissant directement la justice au niveau de l’Union, notamment en vertu de l’article 263, quatrième alinéa, du traité FUE, et, conformément à l’article 267 du traité FUE, en saisissant les tribunaux nationaux, qui font partie intégrante du système de l’Union en vertu des traités. Les critères définis par le présent règlement modificatif du règlement (CE) n° 1367/2006 ne devraient pas affecter les critères fixés par les États membres, et les États membres devraient être libres d’appliquer des conditions moins strictes en ce qui concerne l’accès au contrôle administratif ou judiciaire lors de la mise en œuvre de l’article 9, paragraphe 3, de la convention.

Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes)

🔗 Voir la source

📝 Amendement n°45 ❌️ Rejeté

2 bis. L’article 4, paragraphe 2, point b), est modifié comme suit: « b) les rapports intérimaires de mise en œuvre des éléments visés au point a) lorsque ces rapports sont élaborés ou conservés sous forme électronique par des institutions ou organes communautaires; de l’Union, y compris les rapports finalisés relatifs aux audits et aux inspections effectués par les institutions et organes de l’Union dans les États membres;»

Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes)

🔗 Voir la source

📝 Amendement n°46 ❌️ Rejeté

pas de texte 00</Version> 2 ter. À l’article 4, paragraphe 2, le point suivant est inséré après le point a): «a bis) les éléments factuels, tels que des études et des évaluations scientifiques préparées par une institution ou un organe de l’Union ou des tiers afin d’éclairer des procédures décisionnelles liées à l’environnement, inscrits dans un registre interinstitutionnel;»

Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes)

🔗 Voir la source

📝 Amendement n°47 ❌️ Rejeté

(12 bis) Les institutions et organes de l’Union et les tiers agissant en leur nom produisent un grand nombre d’études et d’évaluations destinées à éclairer les procédures décisionnelles, notamment en ce qui concerne l’environnement. Afin de garantir au public un accès aisé à ces documents importants, les institutions de l’Union devraient mettre en place un registre public commun.

Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes)

🔗 Voir la source

📝 Amendement n°49 ✅️ Adopté

Pour information, la déclaration est libellée co Déclaration de La Commission reste déterminée à veiller à ce internationales dans les matières relevant de la prend acte des préoccupations exprimées et des du respect des dispositions de la convention d’ qui concerne les aides d’État le 17 mars 2021. mesures législatives, réglementaires et autres n règlement Aarhus, ou l’adoption d’une nouvell permettre clairement l’accès par les membres d judiciaires afin de contester les décisions relati Commission européenne au titre de l’article 10 au droit de l’Union en matière d’environnemen et 4, de la convention». La Commission analyse actuellement les impli envisageables. La Commission achèvera et pub y a lieu, d’ici à la fin de 2023, la Commission p problème, au regard des obligations de l’Union de la convention d’Aarhus et compte tenu des r d’État. 1 bis. prend acte de la déclaration de la Commission annexée à la présente résolution; mme suit: la Commission que l’UE respecte ses obligations convention d’Aarhus et, dans ce contexte, conclusions adoptées par le comité d’examen Aarhus dans l’affaire ACCC/C/2015/1281 en ce Les conclusions invitent l’Union à «prendre les écessaires pour assurer la modification du e législation de l’Union européenne, afin de u public aux procédures administratives ou ves à des mesures d’aides d’État prises par la 8, paragraphe 2, du TFUE qui sont contraires t, conformément à l’article 9, paragraphes 3 cations des conclusions et évalue les options liera cette évaluation d’ici à la fin de 2022. S’il résentera des mesures pour résoudre ce européenne et de ses États membres en vertu ègles du droit de l’Union relatives aux aides

Déposé par la commission compétente

🔗 Voir la source

🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
. – Instrumentalisant la question environnementale, ce texte entend retirer du pouvoir aux États membres pour le confier aux institutions européennes et même aux ONG. On soupçonne que ces dernières ont en partie été à la manœuvre tant le texte leur est favorable. J’ai voté contre.
Dominique BILDE | Rassemblement national
Je me suis abstenue sur ce texte.La convention d'Aarhus permet une transparence accrue en matière environnementale. Il est toutefois regrettable que ce rapport accorde davantage de pouvoirs aux institutions européennes, aux dépens des États membres.
Dominique BILDE | Rassemblement national
J'ai voté contre l'accord provisoire et contre la déclaration de la Commission européenne.Les procédés instaurés par la convention d'Aarhus risquent de laisser la part belle aux ONG plutôt qu'au «public» et ce, contre les États souverains.Par ailleurs, je suis opposée aux pressions contre les subventions publiques, dans le cas d'espèce, contre celles accordées par le Royaume-Uni à son secteur nucléaire.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Ce texte vise à améliorer l’application de la convention d’Aarhus aux institutions et organes de l’Union. La convention d’Aarhus porte sur l’accès à l’information, la participation du public au processus décisionnel et l’accès à la justice en matière d’environnement. Il est important de garantir aux citoyens de l’Union un véritable accès à la justice et aux documents officiels comme le garantit la convention Aarhus. J’ai voté en faveur de ce rapport.
France JAMET | Rassemblement national
La convention d'Aarhus permet une meilleure transparence dans la protection de l'environnement. Partant d’un bon sentiment, le texte à voter ne fait que mettre en conformité le droit de l'UE, en élargissant le type d'actes concernés (actes non individuels). Je me suis abstenue.
France JAMET | Rassemblement national
Ce texte confié au PPE (droite molle libérale) a été amendé par les Verts et la gauche pour être taillé sur mesure pour les ONG : il donne finalement plus d’espace et de pouvoir aux institutions européennes aux dépens des États membres, notamment à la Cour de justice européenne. J’ai voté contre.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
En principe, ce rapport ne fait que mettre en conformité le droit de l'UE avec la convention d’Aarhus. Je me suis cependant abstenu car il en profite pour favoriser les ONG à l’excès.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport car la modification de règlement qu’il propose est dangereuse pour les États membres. Elle donne trop de pouvoir aux ONG environnementales, qui pourront les faire condamner dès qu’une loi nationale leur déplaira.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
La convention d’Aarhus est un accord international signé en 1998 concernant la justice environnementale. Un règlement a été adopté en 2006 pour transposer les dispositions de cette convention dans le droit européen. Néanmoins, certains éléments manquent pour y être conformes. C’est pourquoi la Commission a donc rédigé une proposition de révision, dans le cadre du pacte vert. De nombreux éléments positifs ont été proposés, dont la possibilité de contester des actes de portée générale et plus seulement individuelle, la possibilité de contester les effets des aides d'État sur l’environnement, la diminution des frais d'avocat pour les ONG, ou encore l’allongement des délais de demande d’examen rallongé pour les ONG. Enfin, il garantit l’accès à l’information, grâce à la mise à disposition du public des positions des États membres telles qu'exprimées dans les procédures décisionnelles conduisant à l'adoption de la législation de l'Union, ou d'actes administratifs surs ou relatifs à l’environnement. Néanmoins, dans le texte, l’extension de l'accès à la justice environnementale, initialement réservé aux ONG, est toutefois limitée aux individus qui parviennent à montrer un intérêt suffisant ou une atteinte à un droit. Néanmoins, au vu des avancées proposées, j’ai voté en faveur de ce rapport.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce rapport relatif à la convention d’Aarhus sur l’accès à l’information, la participation du public au processus décisionnel et l’accès à la justice en matière d’environnement. Ce texte technique transpose la convention afin d'améliorer sa mise en œuvre.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce rapport relatif au règlement d’Aarhus. Cet accord de trilogue transpose dans le droit de l’Union la convention internationale d’Aarhus relative à l’accès à la justice en matière d’environnement. Il opère une série de modifications techniques visant à améliorer la mise en œuvre de la convention.
Anne SANDER | Les Républicains
Le présent rapport constitue la validation d’un accord interinstitutionnel sur la procédure de mise en conformité entre la Convention d’Aarhus et l’Union européenne. Ce rapport vise à assurer que la mise en conformité de l’Union aux dispositions de cette convention soit faite en conformité avec les principes juridiques fondamentaux du droit de l’Union. Le rapport en question a fait l’objet d’un large consensus au Parlement européen. Pour toutes ces raisons, j’ai décidé de voter en faveur de celui-ci.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à valider la proposition de modification du règlement sur l’accès à la justice en matière d’environnement, en application des dispositions de la convention internationale d’Aarhus. Elle prévoit d’élargir le type d’actes administratifs pouvant être contestés au niveau européen, facilite les recours contre les omissions (et non seulement les actes) ayant des conséquences sur l'environnement, encadre les frais que doivent payer les ONG afin de lancer des procédures et renforce de manière générale la transparence et le droit d’information des citoyens. J’ai donc voté pour ce texte qui met le droit européen en conformité avec ses engagements internationaux en matière de justice environnementale.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à valider l'accord trouvé entre le Parlement européen, la Commission et le Conseil pour la révision du règlement qui transpose la Convention d'Aarhus sur la justice environnementale en droit européen. Il prévoit notamment d'ouvrir à tout le monde le droit de contester des actes juridiques européens qui portent atteinte à l'environnement (et non plus seulement aux ONG). Il permettra par ailleurs aux justiciables européens de contester des actes juridiques de portée générale (et non plus seulement de portée individuelle) au regard de la protection de l'environnement. J’ai donc voté pour ce texte qui améliore la conformité du droit européen avec les engagements internationaux de l'UE en matière de justice environnementale.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
La Commission européenne a présenté, dans le cadre de son Pacte vert, une proposition de révision du règlement sur l’accès des citoyens à la justice en matière d’environnement afin de le mettre en conformité avec la convention internationale d'Aarhus. Ce texte est la version adoptée en première lecture du Parlement. Il s’agit d’une très bonne prise de position du Parlement. En effet, le texte adopté prévoit que, non seulement les ONG, mais aussi les membres du public remplissant les critères fixés par le règlement aient le droit d'introduire une demande de réexamen interne auprès d'une institution ou d'un organe de l'Union qui a adopté, ou aurait dû adopter, un acte administratif, au motif que cet acte ou cette omission contrevient au droit de l'environnement. C’est une avancée majeure par rapport à la proposition de la Commission ! Je la soutiens sans réserve !
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
La Commission européenne a présenté, dans le cadre de son pacte vert, une proposition de révision du règlement sur l’accès des citoyens à la justice en matière d’environnement afin de le mettre en conformité avec la convention internationale d'Aarhus. Nous votons aujourd’hui sur l’accord interinstitutionnel obtenu en trilogue entre le Parlement et le Conseil. Le compromis trouvé n’est pas aussi ambitieux que la version adoptée en première lecture par le Parlement. Néanmoins, il entérine de réelles avancées en permettant désormais aux citoyens, et non plus aux seules organisations non gouvernementales (ONG), le droit de contester en justice des actes administratifs de l'Union. Pour ces raisons, je fais le choix de soutenir ce compromis et de voter en sa faveur.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
Ce rapport, s'il accentue le pouvoir des institutions européennes, permettra à certaines associations de secteurs spécialisés un meilleur accès aux informations juridiques dont elles ont besoin. Je me suis donc abstenu.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
J'ai voté contre ce texte qui donne plus de pouvoir aux ONG contre les États.
Nathalie COLIN-OESTERLÉ | Les centristes
Nous avons voté lors de cette session plénière le rapport Doleschal sur la proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil modifiant le règlement (CE) nº 1367/2006 du Parlement européen et du Conseil du 6 septembre 2006 concernant l’application aux institutions et organes de la Communauté européenne des dispositions de la convention d’Aarhus sur l’accès à l’information, la participation du public au processus décisionnel et l’accès à la justice en matière d’environnement.Il s’agit d’une proposition de révision du règlement européen qui transpose la convention internationale d’Aarhus relative à l’accès à la justice en matière d’environnement afin d'améliorer la mise en œuvre de cette convention. Le "comité d’examen du respect des dispositions de la convention" avait publié un avis estimant que le règlement actuellement en vigueur ne garantissait pas la pleine conformité de l’UE à toutes les exigences de la convention. Ce rapport vise à aligner le champ d’application et la définition des actes couverts sur le droit international et la jurisprudence de la Cour de Justice de l’Union européenne. J’ai donc voté en faveur de ce rapport et envoie message favorable au commencement des négociations interinstitutionnelles.
Nathalie COLIN-OESTERLÉ | Les centristes
J’ai voté en faveur de l’accord de trilogue concernant la proposition de révision du règlement européen qui transpose, dans le droit de l’Union européenne, la convention internationale d’Aarhus relative à l’accès à la justice en matière d’environnement. Cette convention vise à améliorer l'information des données environnementales fournie par les autorités publiques, à favoriser la participation du public à la prise de décisions ayant des incidences sur l’environnement (par exemple, sous la forme d'enquêtes publiques) et à étendre les conditions d’accès à la justice en matière de législation environnementale et d’accès à l’information.La proposition de révision du règlement vise à améliorer la mise en œuvre de la convention d’Aarhus. Elle répond notamment aux préoccupations du «comité d’examen du respect des dispositions de la convention» qui estimait que le règlement actuellement en vigueur ne garantissait pas la pleine conformité de l’UE à toutes les exigences de la convention.
Agnès EVREN | Les Républicains
J’ai voté en faveur du rapport sur la convention d’Aarhus afin que soit améliorée la mise en œuvre de cette convention au sein de l’Union européenne. Ce texte doit désormais faire l’objet de négociations interinstitutionnelles et je souhaite qu’un accord soit trouvé rapidement. Grâce à ce rapport, la mise en œuvre de la convention d’Aarhus respectera les traités et la répartition des compétences au sein de l’Union européenne puisque les actes administratifs nationaux sont exclus du mécanisme de révision du règlement d’Aarhus.
Agnès EVREN | Les Républicains
J’ai voté en faveur de l'accord politique issu des négociations interinstitutionnelles trouvé en juillet dernier avec le Conseil de l'Union européenne sur la modification du règlement en vue d'améliorer l'accès du public à la justice en matière d'environnement et de se conformer à la Convention internationale d'Aarhus.Grâce à ce texte, la mise en œuvre de la Convention d’Aarhus respectera les traités et la répartition des compétences au sein de l’Union européenne puisque les actes administratifs nationaux sont exclus du mécanisme de révision du règlement d’Aarhus.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – Je me suis abstenu sur ce rapport car s’il met en conformité le droit de l'UE avec cette convention et permet ainsi une meilleure transparence dans la protection de l'environnement, il donne trop d’espace et de pouvoir aux institutions européennes et à la Cour de justice européenne au détriment des États membres.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – J’ai voté contre ce rapport car il donne trop de pouvoir aux ONG, lesquelles n’hésiteront pas à attaquer en justice les États membres. La Convention actuelle n’a pas besoin d’une modification réglementaire.
Virginie JORON | Rassemblement national
Ce projet de rapport confié au PPE a été amendé par les Verts et la Gauche pour être taillé sur mesure pour les ONG. Il donne finalement plus d’espace et de pouvoir aux institutions européennes aux dépens des États membres, notamment à la Cour de Justice européenne. J’ai voté contre.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
Je me suis abstenu sur ce texte, qui poursuit des objectifs louables mais qui aboutit finalement à donner plus d’espace et de pouvoir aux institutions européennes, au détriment des États membres.
Catherine GRISET | Rassemblement national
. – J’ai voté contre ce rapport car la modification de règlement qu’il propose est dangereuse pour les États membres. Elle donne trop de pouvoir aux ONG environnementales, qui pourront les faire condamner dès qu’une loi nationale leur déplaira.
Marie TOUSSAINT | Les Écologistes
Nous votons pour le texte révisant le règlement Aarhus pour le mettre en conformité avec l’article 9 §3 et §4 de la Convention d’Aarhus. Il était temps que l’Union européenne respecte enfin ses engagements internationaux et améliore l’accès à la justice en matière environnementale, sans quoi le respect des nouvelles législations environnementales ne pourrait être garanti. Certaines recommandations essentielles du Comité de conformité de la Convention ont été prises en compte comme la définition des actes administratifs couverts par le règlement ou l’ouverture de l’accès à la justice aux individus. Cependant, des limites à l’accès à l’information, la participation et la justice environnementale restent trop importantes pour garantir l’action urgente face à la crise climatique et environnementale. Nos propositions d’inclure les positions des États membres conduisant à l'adoption de réglementations environnementales ont été rejetées. L’exclusion des décisions relatives aux aides d'État a aussi été maintenue. Alors que des milliards sont mis sur la table pour financer la relance, l’absence de contrôle environnemental de ces aides d'État est très inquiétante et reflète les incohérences du discours de l’Union en matière environnementale.Si nous votons ce texte aujourd’hui, celui-ci est loin d’être satisfaisant et suffisant. Une nouvelle modification devra être effectuée prochainement pour respecter les recommandations du Comité chargé de veiller à l’application de la Convention, en particulier l’avis du 17 mars sur les aides d’État. Nous serons attentifs aux suites données à la déclaration de la Commission lors des trilogues à ce sujet. Au-delà d’une nouvelle révision, c’est aussi aux juges de la Cour de justice de se saisir du texte pour revoir leur jurisprudence en matière environnementale, cette clause Plaumann qui n’a jamais été remise en cause depuis 1963. Une réforme des traités apparait alors comme une évidence pour assurer le respect de la Convention.Nous souhaitons aussi interpeler concernant la position dangereuse adoptée par la Commission et le Conseil en préparation de la Conférence des parties à la Convention. En refusant d’approuver l’avis du comité sur les aides d’État, la Commission sape dangereusement la pratique établie selon laquelle les parties approuvent les décisions relatives à la conformité, même si elles les concernent. Ce comportement pourrait avoir un impact réel sur le respect de la Convention par les autres parties jusqu’à éroder leur soutien crucial au mécanisme de conformité. L’Union doit prendre ses responsabilités et être garante du bon respect de la Convention, au lieu de considérablement en minimiser l’impact.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
La convention d’Aarhus signée le 25 juin 1998 par trente-neuf États est un accord international en faveur de la « démocratie environnementale ». Ses trois principaux objectifs visent à améliorer l’information fournie par les autorités publiques sur les thématiques écologiques, à favoriser la participation du public à la prise des décisions ayant des incidences environnementales et à étendre les conditions d’accès à la justice en lien avec cette problématique. Le règlement de 2006 visait à appliquer les dispositions de la convention d'Aarhus aux institutions et organes de l'UE. Toutefois, en mars 2017, le comité de conformité de la convention a estimé que l'UE n'était pas en conformité avec certains de ses éléments. En réponse, la proposition actuelle étendrait le règlement pour permettre aux ONG de demander un examen administratif de tout acte non législatif adopté par une institution ou un organe de l'UE (le règlement actuel est limité aux "actes de portée individuelle"). Malgré ce dispositif qui va dans le bon sens, le texte donne finalement plus d’espaces et de pouvoir aux institutions européennes dont la CJUE. Je me suis donc abstenue sur ce texte.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
La Convention d’Aarhus signée le 25 juin 1998 par trente-neuf États est un accord international en faveur de la «démocratie environnementale». Ses trois principaux objectifs visent à améliorer l’information environnementale fournie par les autorités publiques, à favoriser la participation du public à la prise des décisions et à étendre les conditions d’accès à la justice en matière de législation environnementale. En mars 2017, le comité de conformité de la convention a estimé que l'UE n'était pas en conformité avec certains éléments de la convention. En réponse, la proposition actuelle étendrait le règlement pour permettre aux ONG de demander un examen administratif de tout acte non législatif adopté par une institution ou un organe de l'UE. Elle inclurait les actes qui n'ont pas été adoptés en vertu du droit de l'environnement, mais qui contiennent des dispositions dont les effets peuvent contrevenir au droit de l'environnement de l'UE. Malheureusement, ce texte donne trop de pouvoir aux ONG et au public, qui pourront tout faire pour condamner les États membres. Nous avions demandé une nomenclature pour qu’il n’y ait pas d’action venant perturber les décisions des États membres. Cela n’apparait pas dans le texte final. J’ai donc voté contre ce texte.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
La Convention d’Aarhus signée le 25 juin 1998 par trente-neuf États est un accord international en faveur de la « démocratie environnementale ». Ses trois principaux objectifs visent à améliorer l’information fournie par les autorités publiques sur les thématiques écologiques, à favoriser la participation du public à la prise des décisions ayant des incidences environnementales et à étendre les conditions d’accès à la justice en lien avec cette problématique. Partant d’un bon sentiment, le texte à voter ne fait que mettre en conformité le droit de l'UE, en élargissant le type d'actes concernés. Le projet de rapport a été amendé par les Verts et la Gauche pour être taillé sur mesure pour les ONG. Il donne finalement plus d’espace et de pouvoir aux institutions européennes aux dépends des États membres, notamment à la Cour de Justice Européenne. Étant un outil intéressant à la base mais avec des points trop sensibles comme les ONG j’ai choisi de m’abstenir sur ce texte.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
La Convention d’Aarhus signée le 25 juin 1998 par trente-neuf États est un accord international en faveur de la «démocratie environnementale». Ses trois principaux objectifs visent à améliorer l’information environnementale fournie par les autorités publiques, à favoriser la participation du public à la prise des décisions ayant des incidences environnementales et à étendre les conditions d’accès à la justice en matière de législation environnementale.Partant d’un bon sentiment, le texte à voter ne fait que mettre en conformité le droit de l'UE avec elle, en élargissant le type d'actes concernés (actes non individuels). Malheureusement ce texte donne trop de pouvoir aux ONG et au public, qui pourront tout faire pour condamner les États membres. Nous avions demandé une nomenclature pour qu’il n’y ait pas d’action venant perturber les décisions des États membres. Cela n’apparait pas dans le texte final.Mais le projet de rapport confié au PPE a été amendé par les Verts et la Gauche pour être taillé sur mesure pour les ONG. Il donne finalement plus d’espace et de pouvoir aux institutions européennes aux dépens des États membres, notamment à la Cour de justice européenne.J’ai voté contre ce rapport.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
Le projet de rapport confié au PPE a été amendé par les Verts et la Gauche pour être taillé sur mesure pour les ONG. Il donne finalement plus d’espace et de pouvoir aux institutions européennes aux dépens des États membres, notamment à la Cour de justice européenne. J’ai voté contre.
🚫 Aucune explication de vote
Marie TOUSSAINT | Les Écologistes

À l’échelle de l’Union européenne, pourtant, dix familles d’Europe et du monde ont été déboutées. Ce qui a été refusé à ces plaignants dans le People’s Climate Case, c’est tout simplement le fait de pouvoir défendre leur droit à la vie, à la santé, à la propriété, à un avenir et à un climat stable face aux tribunaux européens. En cause, une démocratie environnementale depuis trop longtemps bafouée.

Aujourd’hui, l’Union n’est même pas en conformité avec la Convention internationale d’Aarhus qui défend le droit à l’information, à la participation et à l’accès à la justice en matière environnementale. Il était temps que cela change. Regardons-nous en face: nous déployons le pacte vert pour l’Europe pour mieux faire face au défi environnemental; mais de la loi climat, au devoir de vigilance, à quoi serviront ces progrès, si nous ne garantissons pas l’accès à la justice pour s’assurer de l’application de ces nouvelles législations? La révision du règlement d’Aarhus est nécessaire et urgente.

Au sein du Parlement européen, nous avons effectivement avancé, malgré la réticence de ceux qui préfèrent encore défendre les intérêts privés plutôt que l’intérêt général et celui des générations futures. S’opposer à l’aide octroyée à une centrale nucléaire, aux subventions et aux autorisations à des infrastructures d’énergies fossiles, ou à l’approbation de substances dangereuses, comme le glyphosate, sera désormais possible. Les ONG pourront également agir en justice – sans être découragées par des coûts prohibitifs, c’est essentiel – de la même manière, et je réponds à M. le commissaire, que les membres du public doivent aujourd’hui avoir accès à la justice; mais pour rendre cet accès à la justice effectif, nous devons aussi renforcer la transparence et l’accès aux infomations dans l’Union.

Ce que je demande, avec les amendements que j’ai déposés, c’est que l’ensemble des études et des évaluations environnementales effectuées par les institutions soient mises à disposition du public et placées dans un registre commun et transparent, comme promis par la Commission et notamment le commissaire Šefčovič. La pleine transparence des informations relatives aux OGM, d’une part, aux pesticides, comme les néonicotinoïdes, d’autre part, aux études épidémiologiques ou à l’état des forêts, tout cela est essentiel.

Cependant, soyons clairs: la protection du vivant et des droits environnementaux nécessitera plus qu’un nouveau règlement. Nous avons besoin d’une refonte des traités et d’un traité environnemental qui placerait enfin le respect des droits humains et des limites planétaires au sommet de ces normes, d’un traité qui redonnerait sens à l’Europe et un horizon à nos actions.

🚫 Aucune intervention en plénière