Budget rectificatif 5/2020: maintien du soutien aux réfugiés et aux communautés d'accueil en réponse à la crise syrienne en Jordanie, au Liban et en Turquie

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

557
72
59

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

46
31
2
Parmi 79 députés, 79 ont votés.
10 juillet 2020

📚 Sources

🗃️ Données

📝 Amendement n°1 ❌️ Rejeté

1. prend acte du projet de budget rectificatif n° 5/2020 présenté par la Commission, qui vise , qui devrait viser à allouer un montant de 100 millions d’EUR en crédits d’engagement et de paiement en tant que soutien à la résilience en faveur des réfugiés et des communautés d’accueil en Jordanie et au Liban ainsi que des montants de 485 millions d’EUR en crédits d’engagement et de 68 millions d’EUR en crédits de paiement afin de garantir la poursuite de l’aide humanitaire d’urgence en faveur des réfugiés en Turquie. ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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🚫 Aucun amendement
Dominique BILDE | Rassemblement national
J'ai voté contre ce texte.L'objectif de ce texte est de débloquer 100 millions d'euros en faveur de la Jordanie et du Liban, ainsi que 485 millions d'euros en crédits d’engagement et 68 millions d’euros en crédits de paiement pour la Turquie. Or, cette dernière exerce de longue date un véritable "chantage aux migrants."
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
En pleine crise du Coronavirus, les secteurs agricoles, en particulier le secteur viticole, ont été particulièrement affectés par la fermeture des marchés à l’exportation et la baisse de la consommation hors foyer. Ils ont, en vain, appelé à l’aide la Commission européenne pour compenser l'effondrement des prix et rééquilibrer le marché unique. Aujourd’hui, la même Commission souhaite mobiliser des fonds issus très largement des marges du budget agricole pour 2020 afin de couvrir l’aide humanitaire d’urgence aux réfugiés en Turquie, alors que plus de 6 milliards d’euros y ont déjà été consacrés. Cohérents avec mes engagements, j’ai donc voté contre ce texte.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport qui vise à apporter un soutien financier aux réfugiés victimes du conflit Syrien, en augmentant notamment les crédits en faveur de la Turquie. Nous avons déjà donné beaucoup d’argent à la Turquie, qui dispose de soutiens financiers considérables, et qui en plus se permet d’exercer sur les pays européens un chantage aux migrants scandaleux. Il est grand temps d’arrêter de financer des pays qui entretiennent des relations non dissimulées avec les islamistes.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
Cette proposition d’amendements au budget no 5/2020 souhaite en premier lieu apporter 100 millions d’euros pour favoriser l'accès à l'éducation et aux services de santé aux réfugiés syriens en Jordanie et au Liban. Cette aide vise aussi à aider les autorités locales à traiter l’eau et les déchets résultants de l’accueil de cette population.Il est en outre question de fournir 485 millions d’euros pour financer les deux principales actions humanitaires de l’Union en Turquie. Le plan d’aide sociale d’urgence (ESSN) qui permet aux réfugiés vulnérables en Turquie à subvenir à leurs besoins essentiels et le CCTE qui donne accès à une éducation à plus de 600 000 enfants réfugiés.J’ai naturellement apporté mon soutien à ces amendements.
Joëlle MÉLIN | Rassemblement national
Le projet de budget rectificatif n°5 pour l’année 2020 vise à apporter un soutien aux réfugiés et aux communautés d’accueil victimes du conflit Syrien. Ce rapport vise à débloquer, au titre de la rubrique 4° du CFP « Europe mondialisée », 100 millions d’euros en crédits d’engagement et de paiement en faveur du Liban et de la Jordanie ainsi que 485 millions en crédits d’engagement et 68 millions d’euros en crédits de paiement en faveur de la Turquie. Etant donné que 214 millions d’euros ont déjà été alloués et pleinement engagés au Liban et en Jordanie, et que je m’oppose par ailleurs au « chantage aux migrants » qu’impose la Turquie à l’Europe, j’ai donc voté contre ce rapport.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté contre ce projet de budget rectificatif n° 5 au budget général 2020. Le rapport prévoyait d’allouer 585 millions d’euros supplémentaires au Liban, à la Jordanie et à la Turquie pour faire face à l’afflux de migrants, en mobilisant la marge pour imprévus. J’ai tout d’abord soutenu un amendement visant à exclure la Turquie du bénéfice de ces fonds. Puis j’ai voté contre le texte final. En effet, la Commission proposait de puiser les fonds dans la rubrique consacrée à la PAC, alors même que la marge pour imprévus n’a pas été mobilisée pour aider nos viticulteurs à faire face à la crise du COVID-19. Si je suis depuis toujours en faveur d’aider massivement le Liban et la Jordanie confrontés à la crise migratoire, je refuse catégoriquement que les fonds destinés au soutien à nos agriculteurs servent à cette fin.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce texte vise à amender le budget 2020 afin de poursuivre le soutien aux réfugiés de la crise syrienne et à leurs communautés d’accueil en Jordanie, au Liban et en Turquie. Il prévoit des crédits de paiement et d’engagements d’un montant total de 585 millions d’euros pour financer des projets d’accès à l’éducation à la santé, à l’eau, et aux moyens de subsistance et d’hygiène. J’ai donc voté pour cette mesure d’aide d’urgence aux réfugiés dont les fonds seront gérés par la Commission européenne et non par le gouvernement turc.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
Ce cinquième projet de budget rectificatif pour l’année 2020 vise à accorder 100 millions d’euros en soutien à la résilience des réfugiés et des communautés d’accueil en Jordanie et au Liban (notamment pour financer des projets dans le domaine de l’accès à l’éducation, de soutien aux moyens de subsistance et de fourniture de services de santé) et 485 millions d’euros pour assurer la poursuite du soutien humanitaire aux réfugiés en Turquie. Cette aide est indispensable pour garantir des conditions de vie et d’accueil dignes aux réfugiés. Je vote donc sans hésitation en faveur de ce projet de budget rectificatif.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
Le projet de budget rectificatif n°5 pour l’année 2020 vise à apporter un soutien aux réfugiées et aux communautés d’accueil victimes du conflit Syrien qui dure depuis plus de 10 ans sans espoir à court terme d’une issue favorable.Ce rapport vise à débloquer 100 millions d’euros en crédits d’engagement et de paiement en faveur du Liban et de la Jordanie ainsi que 485 millions en crédits d’engagement et 68 millions d’euros en crédits de paiement en faveur de la Turquie.La Commission européenne tente de justifier le filet de sécurité sociale d’urgence par le fait que la Turquie ne dispose de ressources suffisantes pour « fournir une aide en espèces » aux migrants.Contrairement au Liban et à la Jordanie, la Turquie dispose de ressources financières suffisantes pour subvenir aux besoins des migrants installés sur son sol au regard des aides déjà reçues de l’Union européenne en contrepartie de la maitrise de ses frontières.Le chantage aux migrants doit désormais cesser et l’Union européenne ne doit plus verser de fonds à un pays qui entretient des relations douteuses avec les islamistes présents en Libye et au Moyen-Orient.J'ai donc voté contre ce texte.
Nathalie COLIN-OESTERLÉ | Les centristes
Je me suis abstenue sur le vote de ce budget rectificatif visant à transférer des fonds PAC pour les affecter à l'aide aux pays partenaires accueillant des réfugiés.Il n’est pas question pour moi de remettre en cause le bien-fondé de ces aides.En revanche l’incohérence de l’exécutif européen pose question.Alors que les viticulteurs demandent depuis des mois des aides pour ce secteur particulièrement touché par la crise et en grande difficulté, la Commission a refusé de débloquer ces fonds agricoles en raison de « contraintes réglementaires », lesquelles semblent disparaître lorsqu’il s’agit de mobiliser ces fonds pour une autre cause...La crise du COVID a pourtant permis d’introduire de la flexibilité réglementaire et budgétaire pour nombre de dispositifs.La persistance de tels blocages administratifs n’est pas admissible, et il n’est pas plus acceptable que certaines causes soient prises ainsi en otage par la technostructure bruxelloise.
Agnès EVREN | Les Républicains
Je me suis opposée au projet de budget rectificatif n°5-2020 sur la poursuite du soutien en faveur des réfugiés et des communautés d’accueil en Jordanie, au Liban et en Turquie en réponse à la crise syrienne. En effet, ce projet de budget rectificatif prévoyait de mobiliser une partie de la marge pour imprévus du budget agricole pour l’affecter à l'aide humanitaire d'urgence aux réfugiés en Turquie. Alors que les secteurs agricoles ont été particulièrement impactés par la crise du coronavirus et qu’ils ont réclamé en vain, de pouvoir bénéficier d’une aide européenne exceptionnelle, la Commission européenne a décidé de mobiliser des fonds issus très largement des marges du budget agricole pour 2020 pour couvrir l'aide humanitaire d'urgence aux réfugiés en Turquie. La Commission européenne explique que la « technique budgétaire » ne permettrait pas de dégager de l'argent, pourtant issu des fonds agricoles, pour l’agriculture. Face à cette faute politique grave et souhaitant rester cohérente avec mes engagements envers les agriculteurs, il m’était impossible de voter en faveur d’une telle décision.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
J'ai voté contre ce rapport car il vise à donner des millions d'euros à la Turquie qui dispose pourtant de ressources suffisantes pour subvenir aux besoins des réfugiés présents sur son sol notamment grâce aux six milliards d’euros que l’UE s’est engagée à lui verser dans le cadre de l'Accord UE-Turquie que cette dernière ne respecte d'ailleurs pas.
Virginie JORON | Rassemblement national
J’ai voté contre l’octroi de 485 millions d’euros supplémentaires. La Turquie dispose de ressources financières suffisantes pour subvenir aux besoins des migrants installés sur son sol au regard des aides déjà reçues de l’Union européenne en contrepartie de la maitrise de ses frontières. Le chantage aux migrants doit désormais cesser et l’Union européenne ne doit plus verser de fonds à un pays qui entretient des relations douteuses avec les islamistes présents en Libye et au Moyen-Orient.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
J'ai voté contre ce projet de budget rectificatif, qui tente de justifier le filet de sécurité sociale d’urgence par le fait que la Turquie ne dispose de ressources suffisantes pour fournir une aide aux migrants. Contrairement au Liban et à la Jordanie, la Turquie dispose de ressources financières suffisantes pour subvenir aux besoins des migrants installés sur son sol au regard des aides déjà reçues de l’Union européenne en contrepartie de la maîtrise de ses frontières. Le chantage aux migrants de la part de la Turquie doit désormais cesser.
Catherine GRISET | Rassemblement national
Je me suis opposée à ce rapport qui souhaite apporter une aide financière aux personnes fuyant le conflit Syrien, par une augmentation des crédits à la Turquie. Cette dernière a déjà largement profité de l'argent européen, elle dispose de soutiens financiers considérables. De plus, elle se permet de menacer les pays européen avec le chantage à l'invasion migratoire. La Turquie entretient des relations avec les islmamistes, nous ne voulons par être leur complice par ce soutien financier.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
Le projet de budget rectificatif n°5 pour l’année 2020 vise à apporter un soutien aux réfugiés victimes du conflit Syrien qui dure depuis plus de 10 ans sans espoir à court terme d’une issue favorable. Ce rapport vise à débloquer, au titre de la rubrique 4° du CFP « Europe mondialisée », 100 millions d’euros en crédits d’engagement et de paiement en faveur du Liban et de la Jordanie ainsi que 485 millions en crédits d’engagement et 68 millions d’euros en crédits de paiement en faveur de la Turquie. Après s’être engagée à verser six milliards d’euros à la Turquie en contrepartie du contrôle de ses frontières, l’UE s’engage à débloquer 485 millions d’euros supplémentaires pour subvenir aux besoins des migrants présents sur place 400 millions d’euros supplémentaires pour le filet de sécurité sociale d’urgence (ESSN) qui assure des transferts d’espèces à plus de 1,7 million de migrants et 85 millions d’euros supplémentaires pour le transfert conditionnel d’argent (CCTE) pour l’éducation. J’ai voté contre ce texte car contrairement au Liban et à la Jordanie, la Turquie dispose de ressources financières suffisantes pour subvenir aux besoins des migrants installés sur son sol au regard des aides déjà reçues de l’Union européenne.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Ce rapport propose l’apport d’un soutien financier aux pays accueillant des réfugiés prétendument syriens, à hauteur de 100 millions d’euros pour le Liban et la Jordanie, 485 millions pour la Turquie. L’Union Européenne a déjà beaucoup donné à la Turquie, et il y a lieu de ne pas avoir une confiance absolue dans un pays dont les liens avec l’islamisme sont évidents
Annika BRUNA | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport qui consiste à dépenser, au nom de l’ « Europe mondialisée », 100 millions en faveur du Liban et de la Jordanie ainsi que 485 millions (dont 68 millions dès à présent) en faveur de la Turquie pour fournir une aide aux migrants réfugiés dans ces pays.Si pour le Liban et la Jordanie le besoin peut se justifier, la Turquie dispose des richesses nécessaires pour venir en aides aux migrants installés dans le pays notamment grâce aux aides qu’elle a reçue de l’Union européenne en contrepartie de la maitrise de ses frontières. Il faut mettre fin à ce chantage aux migrants et nous ne devons plus verser notre argent à ce pays qui entretien des relations troubles avec les islamistes.
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