Surveillance, déclaration et vérification des émissions de dioxyde de carbone du secteur des transports maritimes

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📌 Votes principaux

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🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Dominique BILDE | Rassemblement national
J’ai voté contre l’accord provisoire et pour l’amendement du groupe Identité et Démocratie, en faveur d’un rejet du texte.L’inclusion du secteur maritime dans le champ d’application du texte inquiète à juste titre, en raison des difficultés d’accès aux aides européennes ou de la charge administrative, voire de la faisabilité technologique.Ce nouveau pan ajouté à la politique anti-industrielle de l’Union européenne aboutira à un renchérissement du coût du transport, et le consommateur européen en fera une nouvelle fois les frais.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport car il vise l’inclusion du transport maritime dans le marché du carbone. Or, la volonté d’imposer à ce secteur une réduction des émissions aura pour conséquence d’augmenter le coût du transport pour le consommateur.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce vote vise à valider l’accord final sur la révision du système d’échange de quotas d’émission de gaz à effet de serre dans l’Union pour y intégrer le transport maritime. Nous contestons en lui-même le principe du marché carbone, qui repose sur des logiques spéculatives d’offre et de demande en organisant l’échange de droits à polluer plutôt que de planifier la décarbonation de nos économies par des régulations contraignantes. L’inclusion du transport maritime dans ce dispositif permettra malgré tout un meilleur contrôle des émissions du secteur par rapport à la situation actuelle. J’ai donc voté pour ce texte tout en regrettant qu’un autre mécanisme plus ambitieux ait été écarté.
Leila CHAIBI | La France Insoumise
Ce texte détaille les dispositions techniques de l’inclusion du transport maritime dans le marché carbone européen (ETS). Les émissions de gaz à effet de serre provenant du transport maritime étaient jusqu’ici non réglementées dans une large mesure.Si nous pensons que l’ETS n’est pas l’outil le plus efficace, ni le plus juste pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, l’inclusion du transport maritime permettra, a minima, d’inciter les compagnies maritimes à baisser leurs émissions et permettra un meilleur contrôle des émissions du secteur.De plus, le Parlement a réussi à inclure l’élargissement des émissions de CO2 aux émissions de méthane et de protoxyde d’azote, ce qui est important puisque les navires se tournent actuellement vers le gaz naturel liquéfié. Cela a permis d’améliorer l’ambition du texte, en augmentant la portée des émissions réglementées.J’ai donc voté en faveur de ce rapport, qui permet de réguler un secteur jusqu’ici ignoré
Jérôme RIVIÈRE | Indépendant
. – J’ai voté contre ce texte qui entend imposer la décarbonation au secteur maritime, largement propulsé au GNL et au fioul lourd. L’idée n’est pas mauvaise en soi mais prétendre en très peu de temps développer la navigation électrique alors que les installations ne sont pas prêtes et qu’il y a une forte tension sur les prix du fret est suicidaire pour le commerce maritime européen. Une fois encore, il n’est pas question d’accepter que nous nous tirions une balle économique dans le pied et que les consommateurs, en particulier insulaire et ultramarins, en paient le prix fort.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – L’inclusion du transport maritime dans le marché du carbone suscite l’inquiétude du secteur maritime: accès aux aides européennes, charge administrative lourde, faisabilité technologique (les carburants synthétiques notamment). Il résultera de cette énième politique anti-industrielle un renchérissement du coût du transport qui sera répercuté sur toute la chaîne jusqu’au consommateur. J’ai donc voté contre.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
J'ai voté contre ce texte qui cherche à inclure le transport maritime dans le marché européen du carbone. Cette extension du marché européen du carbone risque de nuire à l'intégralité du secteur maritime à cause de méthodes de calcul très défavorables, et entraînera un surcroit de charges administratives pour les entreprises du secteur. En outre, rien n'est fait pour éviter que le renchérissement du coût du transport maritime ne se répercute sur toute la chaine de valeur, jusqu'au produit payé par le consommateur.
Annika BRUNA | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport car c’est une énième mainmise de la Commission sur des compétences nationales par le biais de la lutte contre le réchauffement climatique. L’inclusion du transport maritime dans le marché du carbone est nettement moins polémique que celle du chauffage et du transport routier mais l’inquiétude du secteur maritime est tout aussi tangible. Il résultera de cette énième politique anti-industrielle un renchérissement du coût du transport qui sera répercuté sur toute la chaîne jusqu’au consommateur.
Marina MESURE | La France Insoumise
Le rapport a pour objet les détails techniques relatif à l’inclusion du transport maritime dans le système d’échange de quotas d’émission. Le rapport fait état de l’élargissement de la portée des émissions de CO2 aux émissions de méthane (ce qui est particulièrement important car les navires se tournent de plus en plus vers le gaz naturel liquéfié) et de protoxyde d’azote. Il est également question des expansions futures qui permettraient d’augmenter la portée des émissions réglementées. Ainsi, bien que le système d’échange de quotas d’émission comporte des failles, la couverture des émissions du transport maritime permettra de mieux contrôler les émissions de ce secteur. J’ai donc décidé de voter en faveur de ce texte.
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