Résolution – Permettre la transformation numérique des services de santé et de soins dans le marché unique numérique; donner aux citoyens les moyens d’agir et construire une société plus saine

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté
🖐 Vote à main levée
18 décembre 2019

📚 Sources

🗃️ Données

📝 Amendement n°1 ❌️ Rejeté

N. considérant que les personnes se situant dans les gradients sociaux inférieurs , plus susceptibles d’occuper des emplois précaires ou difficiles, ont généralement des besoins plus importants en matière de santé; qu’elles risquent également davantage d’être exclues de la numérisation des soins de santé;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°2 ❌️ Rejeté

3 bis. affirme en outre que la fracture numérique, si elle n’est pas résorbée, contribuera à étendre les déserts médicaux;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°3 ❌️ Rejeté

13. relève qu’il existe d’importants intérêts économiques participant à l’exploitation des données issues des secteurs de la santé et des soins; invite par conséquent la Commission et les États membres à établir clairement les responsabilités en matière de gouvernance des données, créant ainsi un nouveau modèle public-privé en veillant à ce que les données relatives à la santé soit correctement protégées et qu’elles soient conservées et traitées par les pouvoirs publics exclusivement ;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°4 ❌️ Rejeté

16. rejoint la Commission sur le fait que les citoyens devraient bénéficier d’un accès sécurisé à un dossier électronique complet des données concernant leur santé et qu’ils devraient conserver le contrôle des données à caractère personnel concernant leur santé, et pouvoir les partager de manière sécurisée avec des tiers autorisés, tout accès non autorisé devant être interdit, dans le respect de la législation en matière de protection des données; affirme en outre que les données devraient être stockées sur des serveurs locaux sécurisés et traitées par des organismes indépendants;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°5 ✅️ Adopté

6. est d’avis que la transformation numérique de la santé et des soins doit soutenir la prestation de services axés sur les citoyens et permettre à ces derniers de jouer un rôle plus actif dans la prévention des maladies et la promotion de la santé, notamment dans les services de santé et de soins, et répondre aux besoins des citoyens; estime en outre que cette transformation devrait permettre l’échange d’informations entre les personnels de santé concernés, avec le consentement du patient, conformément au cadre de l’Union pertinent en matière de protection des données, en ce qui concerne les dossiers des patients, les prescriptions électroniques, les résultats des examens de laboratoire, l’imagerie médicale et les documents de sortie; souligne par ailleurs que cette transformation numérique ne doit pas se faire au détriment des besoins des patients qui ne sont pas en capacité d’en suivre le rythme; souligne également que la santé numérique ne doit pas ouvrir la voie à une déshumanisation des soins;

Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes, Alliance Écologiste Indépendante)

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°6 🔍 Résultat inconnu

21. invite la Commission et les États membres à soutenir les projets menés sur la base de données réelles anonymisées ou pseudonymisées et à définir des critères concernant la qualité des données recueillies dans un environnement non contrôlé, de façon à ce que les données réelles puissent contribuer à produire des résultats positifs en matière de santé; invite à cet égard la Commission à élaborer des orientations pour promouvoir l’utilisation secondaire des données anonymisées ou pseudonymisées à des fins de recherche et à garantir un accès équitable, transparent et non discriminatoire aux données dans toute l’Europe;

Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes, Alliance Écologiste Indépendante)

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°7 🔍 Résultat inconnu

22. demande que l’utilisation, par la Commission et les États membres, de données réelles anonymisées ou pseudonymisées pour des décisions réglementaires sur les médicaments vienne compléter les résultats probants des essais cliniques contrôlés randomisés;

Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes, Alliance Écologiste Indépendante)

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°8 ✅️ Adopté

23. invite la Commission à engager une vaste réflexion européenne sur les aspects éthiques de la transformation numérique de la santé et des soins, en y associant activement les citoyens et tous les autres acteurs de la chaîne des soins de santé, en vue d’élaborer des normes éthiques et une réglementation apte à protéger les droits des citoyens tout en offrant une sécurité aux chercheurs et au secteur de la technologie médicale, notamment au regard de l’ exploitation utilisation des données concernant la santé et de l’utilisation de l’intelligence artificielle;

Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes, Alliance Écologiste Indépendante)

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🖐 Vote à main levée
📝 Amendement n°9 🔍 Résultat inconnu

29. invite la Commission à tester, avec les États membres et les organismes agréés, des applications spécifiques permettant un échange transfrontalier hautement sécurisé de données anonymisées ou pseudonymisées sur la santé pour les besoins de la recherche et des politiques de santé, en vue d’améliorer la prévention, le diagnostic et le traitement des maladies afin d’aider les systèmes de santé à relever les défis actuels et futurs;

Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes, Alliance Écologiste Indépendante)

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🖐 Vote à main levée
🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
Ce rapport va dans le sens d’une modernisation de nos services de santé et de soins, pour suivre l’évolution de la société numérique et améliorer le quotidien de tous. Il préconise un accès plus simple et sécurisé des citoyens à leurs dossiers médicaux, une exploitation élargie et facilitée des données (anonymisées) pour faire progresser plus rapidement la recherche et une meilleure connexion générale des informations pour favoriser une plus grande qualité et accessibilité des services de santé.
Dominique BILDE | Rassemblement national
J'ai voté pour cette résolution, qui a pour objet, par la numérisation, d’améliorer l’accès des citoyens aux soins afin de parvenir à une meilleure exploitation des données recueillies à des fins qualitatives et de recherche.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Cette résolution a pour objectif de promouvoir la santé au niveau européen, prévenir les maladies et les combattre, contribuer à répondre aux besoins non satisfaits des patients et faciliter l’accès égal des citoyens à des soins de grande qualité grâce à une utilisation judicieuse des innovations numériques.Bien que les questions de santé relèvent de la politique nationale de chaque État membre, l’interopérabilité entre les systèmes de santé des États membres nécessite un format européen unique d’échange de données informatiques. Cela concerne notamment les dossiers des patients, les ordonnances électroniques, etc. J’ai donc soutenu cette résolution qui représente une avancée pour la coopération entre États membres au niveau de la santé.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté pour cette résolution car elle a pour objet, par la numérisation, d’améliorer l’accès des citoyens aux soins et de parvenir à une meilleure exploitation des données recueillies à des fins qualitatives et de recherche.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de cette résolution intitulée : « Permettre la transformation numérique des services de santé et de soins dans le marché unique numérique; donner aux citoyens les moyens d’agir et construire une société plus saine ». Pour renforcer la santé de l’ensemble des citoyens de l’Union, le texte invite les États membres à mettre en place un format européen unique d’échange de données informatiques de santé. Il souligne la nécessité d'aider financièrement les États membres dont le système de santé est encore insuffisamment numérisé.
Sylvie BRUNET | Mouvement Démocrate
J’ai voté en faveur de notre résolution relative à la transformation numérique des services de santé et de soins dans le marché unique, dans laquelle nous soulignons le potentiel mais également les défis liés à la sécurité et à la vie privée que revêt la santé numérique. Le futur espace européen de données concernant la santé devra garantir l’interopérabilité des données ainsi que leur confidentialité et leur sécurité. Nous estimons que la transformation numérique de la santé et des soins doit être centrée sur le patient. Ainsi, les citoyens doivent pouvoir bénéficier d’un meilleur accès aux données relatives à leur santé et les partager dans la perspective d’obtenir de meilleurs soins.Nous précisons que l’interopérabilité des données de santé entre les États membres est nécessaire afin d’améliorer l’analyse et la recherche scientifique, de renforcer une médecine personnalisée ainsi que la disponibilité et la qualité des soins au sein de l’Union européenne. Dans le même temps, il est primordial que cet échange d’informations soit soumis à des règles éthiques strictes qui puissent garantir le consentement du patient ainsi que la confidentialité, la protection et la sécurité de ses données de santé.
Nathalie COLIN-OESTERLÉ | Les centristes
J’ai voté pour la résolution "Permettre la transformation numérique des services de santé et de soins dans le marché unique numérique; donner aux citoyens les moyens d’agir et construire une société plus saine" qui a pour objectif de promouvoir la santé au niveau européen, prévenir les maladies et les combattre, contribuer à répondre aux besoins non satisfaits des patients et faciliter l’accès égal des citoyens à des soins de grande qualité grâce à une utilisation judicieuse des innovations numériques.Bien que les questions de santé relèvent de la politique nationale de chaque État membre, si nous voulons qu’il y ait une interopérabilité des systèmes entre États membres il est nécessaire qu’un format européen unique d’échange de données informatiques voie le jour. Cela concerne notamment les dossiers des patients, les ordonnances électroniques, les résultats de laboratoire, l’imagerie médicale, les rapports de sortie de l’hôpital, etc.La résolution rappelle également la nécessité d'aider financièrement les États membres qui n’ont pas encore un développement numérique suffisant, de fixer un calendrier et des objectifs concrets, et de garantir la protection des informations privées afin qu’elles soient utilisées dans l’intérêt exclusif des patients.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
J’ai voté pour cette résolution car elle a pour objet, par la numérisation, d’améliorer l’accès des citoyens aux soins et de parvenir à une meilleure exploitation des données recueillies à des fins qualitatives et de recherche.
Virginie JORON | Rassemblement national
J’ai voté pour ce texte. Ce rapport traite du potentiel des technologies numériques dans le domaine de la santé et des soins, en particulier la numérisation des soins de santé (ou « e-santé »). Les citoyens doivent avoir la garantie d’un accès permanent, sécurisé et plus intuitif à leur dossier médical. L’« e-santé » doit aider à améliorer la prévention et le contrôle des maladies, moderniser les systèmes de santé et permettre aux citoyens d'accéder plus facilement à des soins et à leurs données personnelles. Cela doit permettre aussi au corps médical de perfectionner sa prise en charge en disposant d’un dossier à jour des patients, de mieux communiquer entre collègues et de suivre leurs patients à distance.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
Cette résolution a vocation à améliorer l'accès des citoyens aux soins, par la numérisation, et d'obtenir une meilleure exploitation des données recueillies pour la recherche. J'ai donc voté en faveur de cette résolution.
Catherine GRISET | Rassemblement national
Malgré les références au développement du marché unique numérique et à un espace européen des données, ce rapport ne manifeste aucune contrainte majeure et se contente, résolution oblige, d’appeler à une mise en commun (sur la base d’une coopération entre États membres) des systèmes et données européens en matière de santé et de soins, avec l’assurance d’une protection stricte de la vie privée des patients (anonymisation des données, etc.), afin d’améliorer la qualité et l’accessibilité des services de santé, dans le contexte d’une société hyperconnectée et d’un retard technologique à rattraper sur un nombre croissant d’États (UE et hors-UE).
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
Ce rapport traite du potentiel des technologies numériques dans le domaine de la santé. L’e-santé doit aider à améliorer la prévention et le contrôle des maladies, moderniser les systèmes de santé et permettre aux citoyens d'accéder plus facilement à des soins et à leurs données personnelles. Ce rapport pose principalement la question de la législation de l’UE en matière de protection des données à caractère personnel et de sécurité de l'information. Les citoyens doivent avoir en effet la garantie d’un accès permanent, sécurisé et plus intuitif à leur dossier médical.Malgré les références au développement du marché unique numérique et à un espace européen des données, ce rapport ne manifeste aucune contrainte majeure et se contente d’appeler à une mise en commun (sur la base d’une coopération entre États membres) des systèmes européens en matière de santé, avec l’assurance d’une protection stricte de la vie privée des patients (anonymisation des données). Et cela, afin d’améliorer la qualité et l’accessibilité des services de santé, dans le contexte d’une société hyper connectée et d’un retard technologique à rattraper sur un nombre croissant d’États. C’est pourquoi j’ai voté en faveur de ce texte.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Le texte sensibilise à la numérisation des usages en matière sanitaire et aux atouts que cela peut représenter pour les patients européens. À l’heure où les déserts médicaux s’élargissent, et dans la mesure où, pour le moment, l’installation physique de praticiens n’est pas encouragée, le développement de “l’e-santé” paraît être une mesure de moindre mal. Le texte n’omet pas, par ailleurs, la nécessité de sécuriser les données en question, et paraît donc équilibré et proche des enjeux en la matière.J’ai donc voté pour cette résolution.
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Nathalie COLIN-OESTERLÉ | Les centristes

– Madame la Présidente, Madame la Commissaire, chers collègues, avec la numérisation des systèmes de santé et de soins, l’enjeu est de taille. Il s’agit de promouvoir la santé au niveau européen, de prévenir les maladies et de les combattre, de contribuer à répondre aux besoins non satisfaits des patients et de faciliter l’accès égal des citoyens à des soins de grande qualité, grâce à une utilisation judicieuse des innovations numériques.

Les questions de santé relèvent de la politique nationale de chaque État membre, certes, mais si nous voulons que les systèmes soient interopérables entre États membres, il est nécessaire qu’un format européen unique d’échange de données informatiques voie le jour. Cela concerne notamment les dossiers des patients, les ordonnances électroniques, les résultats de laboratoire, l’imagerie médicale, les rapports de sortie de l’hôpital.

Pour faire cette Europe de la santé, nous devons tout d’abord aider financièrement les États membres qui n’ont pas encore un développement numérique suffisant, fixer un calendrier et des objectifs concrets, améliorer l’information du patient européen quant au prix des médicaments au sein de l’Union européenne. Ceci est d’autant plus important pour les patients atteints de maladies rares qui doivent se faire soigner dans un autre État membre que le leur. Enfin, garantir – et cela a été dit – la protection des informations privées afin qu’elles soient utilisées dans l’intérêt exclusif des patients.

La numérisation des services de santé et de soins est une réelle opportunité pour les citoyens européens et pour l’Europe de la santé, qui doit devenir réalité.

Véronique TRILLET-LENOIR | Renaissance

La digitalisation des systèmes de santé permet des avancées considérables dans de très nombreux domaines: le domaine de la prévention, avec les objets connectés; le domaine des soins, avec la télémédecine; le domaine de la santé publique, je pense par exemple à la gestion des pénuries, et le problème de la recherche, en particulier dans le domaine du cancer.

Notre groupe souhaite insister, dans le domaine de la digitalisation, sur trois points essentiels: la confidentialité des données, le partage des données et leur interopérabilité entre les différents États membres et, bien sûr, la dimension éthique. Or, ces trois ambitions ne sont pas forcément très faciles à combiner. Par exemple, il faut trouver l’équilibre entre l’anonymisation des données, d’une part, et leur partage par les différents acteurs de santé, d’autre part. Il faut trouver l’équilibre entre la protection des données et la nécessité absolue pour la recherche scientifique de disposer des

Madame la Commissaire, nous attendons beaucoup de l’espace européen des données de santé pour nous aider à résoudre ce problème. Il faut trouver l’équilibre entre les algorithmes d’aide à la décision et la nécessité de préserver la dimension humaine de la médecine. Il faut trouver l’équilibre entre une certaine autonomisation des patients, vous en avez parlé, mais aussi la fragilisation des patients vis-à-vis des infox. Enfin, et surtout – l’oratrice précédente l’a rappelé –, il convient de faire en sorte que ce qui est un progrès technologique pour certains ne devienne pas pour d’autres un écueil, parce qu’ils sont trop âgés, trop isolés ou qu’ils ont un trop mauvais niveau d’éducation. Nous comptons sur vous pour être vigilants sur ces points.

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