🇪🇺 Députés européens
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2. souligne que la directive ATAD a été plus loin que le plan d’action BEPS, en particulier grâce aux nouvelles règles de l’Union européenne relatives aux sociétés étrangères contrôlées qui permettent de taxer, dans le pays de l’Union où une entreprise multinationale a son siège, les bénéfices logés dans des paradis fiscaux; relève que ces types de mesures limitent la planification fiscale agressive et l’évasion fiscale; invite la nouvelle Commission à évaluer la mise en œuvre par les États membres de la directive ATAD, à analyser les nouvelles possibilités de contournement de cette directive et à présenter, le cas échéant, de nouvelles propositions législatives visant à lutter contre ces pratiques;
Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes, Alliance Écologiste Indépendante)
33. estime que toute discussion, à l’échelon de l’OCDE et du G20, en direction d’un taux d’imposition minimal devrait inclure des réflexions sur une définition de l’assiette associée à ce taux; estime que tout taux minimal effectif devrait être fixé à un niveau équitable et suffisant pour décourager le transfert de bénéfices et empêcher la concurrence fiscale dommageable
;
; invite la Commission et les États membres à garantir un taux minimal effectif d’imposition des sociétés de 20 %;
Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes, Alliance Écologiste Indépendante)
35. déplore l’absence d’approche commune de l’Union dans les négociations en cours à l’échelon international; invite chaque État membre et la Commission à rendre publiques leurs positions sur les propositions du secrétariat de l’OCDE relatives au Pilier 1 et au Pilier 2;
Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes, Alliance Écologiste Indépendante)
C. considérant que le plan d’action BEPS est parvenu à susciter un consensus mondial sur de nombreux aspects en matière de lutte contre la fraude fiscale, la planification fiscale agressive et l’évasion fiscale; qu’aucun accord n’a toutefois été trouvé pour relever les défis fiscaux découlant de la numérisation de l’économie, d’où la publication, en 2015, d’un rapport final distinct sur l’action 1 du projet BEPS; considérant que plusieurs actions prévues dans le plan d’action BEPS ont été incluses dans la directive ATAD, mais que cette directive n’est pas en soi suffisante pour mettre un terme à l’érosion de la base d’imposition et au transfert de bénéfices dans l’Union européenne;
Déposé par Verts/ALE (🇫🇷 : Régions et Peuples Solidaires, Les Écologistes, Alliance Écologiste Indépendante)
36. invite la Commission et les États membres à se mettre d’accord sur une position commune et ambitieuse de l’Union pour les négociations de l’OCDE, en veillant à ce que l’Union parle d’une seule voix et donne l’exemple pour garantir une répartition plus équitable des droits d’imposition et un niveau minimal d’imposition effective , en permettant l’équité dans l’environnement fiscal international afin de lutter contre la fraude fiscale, la planification fiscale agressive et l’évasion fiscale;
Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
39. encourage vivement la Commission et les États membres à parvenir à un accord au niveau international, qui serait alors transposé au niveau de l’Union par la législation européenne et nationale pertinente; soutient également l’engagement pris par la présidente de la Commission de proposer une solution à l’échelle de l’Union si un accord international ne devait pas être atteint d’ici fin 2020, à condition que cette solution de l’Union ne se limite pas aux entreprises numériques; comprend qu’une telle solution
renforcerait le marché unique
encouragerait une fiscalité équitable
en instaurant un
niveau minimal
taux
d’imposition
effectif minimal de 25 %, ce
qui empêcherait l’adoption de mesures unilatérales;
Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
10. constate que les conclusions préliminaires du secrétariat général de l’OCDE sur l’analyse d’impact suggèrent que l’effet combiné du Pilier 1 et du Pilier 2 entraînerait une augmentation significative des recettes fiscales mondiales ainsi qu’une redistribution des droits d’imposition aux juridictions du marché; relève en particulier que le Pilier 2 entraînerait une augmentation significative des recettes de l’impôt sur les sociétés au niveau mondial; comprend que
les deux piliers
, si le Pilier 1
ne
portent
porte
pas atteinte à la question cruciale de l’environnement d’investissement22
, le Pilier 2 peut, s’il est mis en œuvre sans exception fondée sur la réalité économique, porter préjudice aux investissements donnant lieu à des externalités positives
; invite les États membres à insister pour que l’OCDE élargisse le champ d’application de ses analyses d’impact, afin d’y inclure les différentes versions des propositions et une analyse de la manière dont le lien affecterait les recettes fiscales des différents pays, et qu’elle publie ces analyses d’impact dès que la version définitive aura été mise au point pour fournir les orientations nécessaires sur les réformes proposées
;
;
______________ 22 Rapport sur la fiscalité du secrétaire général de l’OCDE aux ministres des finances et aux gouverneurs des banques centrales du G20, octobre 2019, OCDE, Paris.
Déposé par ECR
22.
se félicite de l’idée selon laquelle ce nouveau lien serait une disposition autonome, de sorte qu’il ne serait pas nécessaire de réviser l’ensemble des conventions fiscales
estime qu’il convient d’envisager une reformulation de la notion d’établissement stable en vue de la fonder sur le principe de la présence économique plutôt que sur la présence physique
;
Déposé par ECR
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7 bis. regrette que le représentant américain au commerce ait conclu, dans le cadre du premier volet de son enquête au titre de l’article 301 de la loi sur le commerce de 1974, que la taxe sur les services numériques (TSN) en France opère une discrimination à l’encontre des entreprises américaines, en particulier à un moment où des négociations fiscales internationales sont en cours;
Déposé par S&D (🇫🇷 : Parti socialiste, Place publique, Nouvelle Donne)
12. rappelle la nécessité de maintenir une concurrence
fiscale limitée,
équitable et transparente
en matière fiscale
entre les États membres,
et par conséquent
propice à la croissance et à l’emploi;
Déposé par S&D (🇫🇷 : Parti socialiste, Place publique, Nouvelle Donne)
12 bis. invite les États membres à désamorcer la concurrence fiscale mondiale en adoptant un moratoire sur la réduction des taux d’imposition des sociétés, tant que les négociations au niveau de l’OCDE et de l’UE ne seront pas terminées;
Déposé par S&D (🇫🇷 : Parti socialiste, Place publique, Nouvelle Donne)
33. estime que toute discussion, à l’échelon de l’OCDE et du G20, en direction d’un taux d’imposition minimal devrait inclure des réflexions sur une définition de l’assiette associée à ce taux; estime que tout taux minimal effectif devrait être fixé à un niveau équitable et suffisant pour décourager le transfert de bénéfices et empêcher la concurrence fiscale dommageable
;
, et recommande dès lors un taux minimal effectif de 18 %, en faisant observer qu’actuellement, la moyenne des taux légaux d’imposition des sociétés au sein de l’Union est de 21,7 %1 et que certains défis stratégiques, tels que le changement climatique, nécessiteront de l’espace et des outils pour la politique fiscale; _______________ 1 Voir l’ouvrage déjà cité: Tendances de la fiscalité dans l’Union européenne.
Déposé par S&D (🇫🇷 : Parti socialiste, Place publique, Nouvelle Donne)
41 bis. invite le Conseil, avec le soutien de la Commission, à évaluer les critères de la liste de l’UE des pays et territoires non coopératifs à des fins fiscales une fois que les règles internationales et/ou les réformes convenues récemment par l’Union auront été adoptées, et à évaluer si une mise à jour est nécessaire;
Déposé par S&D (🇫🇷 : Parti socialiste, Place publique, Nouvelle Donne)
J bis. considérant que les recettes fiscales dans l’Union sont passées de 37,5 % du PIB en 2005 à 39,0 % du PIB en 20171bis , ce qui est nettement supérieur à la part des recettes fiscales dans le PIB aux États-Unis (27,1 %), en Suisse (28,5 %) et dans les pays de l’OCDE (34,2 % en moyenne)2bis; ___________________________ 1bishttps://ec.europa.eu/taxation_customs/s ites/taxation/files/tax-main- aggregates.xlsx 2bis «Taxation Trends in the European Union - Data for the EU Member States, Iceland and Norward, 2019 Edition» (Tendances de la fiscalité dans l’Union européenne - Données pour les États membres de l’UE, l’Islande et la Norvège, édition 2018), page 14, disponible ici: https://ec.europa.eu/taxation_customs/site s/taxation/files/taxation_trends_report_20 19.pdf
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
J ter. considérant que l’Union européenne est en concurrence, à l’échelle internationale, avec les États- Unis, dont le taux d’imposition des sociétés est désormais inférieur au taux supérieur dans toutes les autres économies du G7, à l’exception du Royaume-Uni; considérant que les recettes provenant de l’impôt sur les sociétés aux États-Unis, en proportion du PIB, étaient déjà inférieures à la moyenne des autres grandes économies avant la baisse du taux d’imposition des sociétés aux États-Unis en 2017;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
– Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, chers collègues, nous avons toutes et tous entendu parler des différents scandales fiscaux de ces dernières années: les LuxLeaks, les Panama Papers, et j’en passe. Ces scandales ont pour point commun le fait que les multinationales se jouent des différences entre nos systèmes fiscaux, que nous n’avons réalisé que de faibles avancées, ces dernières années, en matière fiscale au niveau européen – c’est un euphémisme –, et qu’il y a eu une concurrence fiscale et,
J’ai entendu un collègue dire tout à l’heure que nous ne devons pas voir les multinationales comme des ennemis. Il ne s’agit pas de les voir comme des ennemis, il s’agit juste de dire qu’elles doivent, elles aussi, contribuer dans une juste proportion à l’effort de nos sociétés pour financer nos infrastructures, nos systèmes sociaux, etc.
Au niveau européen, nous perdons chaque année 1 000 milliards à cause de cette optimisation fiscale, de cette fraude fiscale. Ces 1 000 milliards nous seraient plus qu’utiles pour financer quelque chose qui s’appelle la transition écologique et qui, elle, est une véritable urgence.
C’est pour cette raison que l’OCDE a, entre autres, lancé ce BEPS 2.0, dont le but est de faire deux choses très simples, frappées au coin du bon sens. La première: faire en sorte que les entreprises paient leurs impôts là où elles font leurs bénéfices. Et la deuxième: qu’un taux d’imposition minimum soit établi au niveau mondial.
Le problème, c’est Donald Trump et le fait qu’il va s’opposer à ce projet qui, pourtant, nous ferait du bien à tous. C’est pourquoi nous sommes une grande majorité de parlementaires à demander que la Commission fasse en sorte de mettre en place ce projet au niveau européen.