Résolution sur la sûreté de la centrale nucléaire d’Ostrovets (Biélorussie)

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

642
29
21

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

56
23
Parmi 79 députés, 79 ont votés.
11 février 2021

📚 Sources

🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
. – Cette résolution est un prétexte à l’ingérence en Biélorussie et à la critique anti-russe classique du Parlement. Le texte cherche par ailleurs à empêcher les pays de l’UE environnants (Estonie, Lettonie, Lituanie) de se fournir en énergie, gaz et électricité, auprès de la Biélorussie et de la Russie, nuisant à leurs intérêts et même aux imprécations vertes de Bruxelles qui ne jure que par la réduction carbone. On voit clairement ici le double-discours de l’UE qui ajuste toujours son discours en fonction des intérêts atlantistes.
Dominique BILDE | Rassemblement national
J'ai voté contre cette résolution, qui ignore totalement la série de stress tests réalisée au Belarus et prétend s'ingérer dans les choix stratégiques de ce pays en matière énergétique.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Cette résolution vise à faire le bilan de la situation actuelle sur la sécurité de la centrale nucléaire d’Ostrovets en Biélorussie. En effet, la situation géographique de la centrale non loin des frontières de l’Union a poussé la Commission à collaborer étroitement avec le gouvernement biélorusse afin de garantir la sûreté des installations pour la sécurité de tous. L’objectif de cette résolution est de suspendre la mise en activité de la centrale nucléaire pour que les dernières recommandations en matière de sécurité puissent être mises en place. Il est important de garantir la sécurité de tous les citoyens européens. Je me positionne donc en faveur de cette résolution.
France JAMET | Rassemblement national
J’ai voté contre cette résolution qui démontre encore une fois que la politique de l’UE envers les partenaires à l’Est de l’Europe est marquée par son hostilité ouverte à la Russie. Je m’oppose à la volonté de l’UE d’empiéter sur la souveraineté des États à travers ses choix diplomatiques animés par une haine obsessionnelle de Moscou.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre cette résolution car elle démontre une fois de plus que la politique étrangère de l’Union envers les partenaires à l’Est de l’Europe est dictée par une hostilité ouverte à la Russie. Toutes les occasions sont bonnes pour accuser Moscou de tous les maux, notamment de la situation complexe en Biélorussie.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
Dans l’attente du rapport des autorités européennes de sûreté nucléaire, cette résolution vise à obtenir des garanties sur la sécurité de la centrale nucléaire biélorusse d’Ostrovets, installée tout près de la frontière avec la Lituanie. Le texte prend position contre l’entrée sur le marché européen de l’électricité produite par cette centrale. Il s’agit de favoriser notre indépendance énergétique, en débranchant le réseau électrique balte du réseau biélorusse et en le synchronisant avec le réseau européen. Dans cette optique, cette résolution exige également que les normes internationales de sûreté nucléaire (rappelées au travers des recommandations du Groupement européen des autorités de sûreté nucléaire) soient appliquées en amont du démarrage commercial de la centrale d’Ostrovets, prévu pour mars 2021. J’ai voté pour cette résolution.
Joëlle MÉLIN | Rassemblement national
Avec le projet de construction de la première centrale nucléaire de Biélorussie, Minsk espérait retrouver son indépendance énergétique vis-à-vis de la Russie. Cette centrale devrait en effet couvrir un tiers de ses besoins énergétiques. Par ailleurs, la Russie a accordé à la Biélorussie un crédit, le constructeur russe Rosatom livrera quatre réacteurs et Minsk s’est engagé à acheter auprès de la Russie l’ensemble du combustible nucléaire pour la durée de vie des réacteurs. La centrale a été bâtie à 45 km de Vilnius. Depuis que le projet a été annoncé, les autorités lituaniennes et des ONG n’ont pas ménagé leurs efforts pour s’opposer au projet. Vilnius a cherché des appuis auprès des États membres, mais la Biélorussie n’est pas dans l’UE. Vilnius a alors décidé de tenter de freiner l’exportation d’électricité biélorusse vers le reste de l’Europe. La résolution démontre encore une fois que la politique de l’UE est marquée par son hostilité envers la Russie. De plus, l’UE fait fi du pacte vert et de sa volonté de réduire les émissions de CO2, car les voisins baltes de la Biélorussie seront obligés de choisir une alimentation électrique par le gaz russe. Je me suis donc opposée à cette résolution.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de cette résolution relative à la sécurité de la centrale nucléaire d’Ostrovets. Le texte exprime sa préoccupation face à l’implantation de cette centrale biélorusse située à proximité d’États membres et ne répondant ni aux normes environnementales internationales et de sûreté nucléaire les plus élevées, ni aux recommandations de l’AIEA. Il exhorte la Biélorussie à garantir le plein respect des normes internationales en matière de sûreté nucléaire et environnementale, ainsi qu’une coopération immédiate et transparente avec les autorités internationales.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Cette résolution vise à alerter sur le risque posé par la nouvelle centrale nucléaire d’Ostrovets située en Biélorussie, non loin de la capitale de la Lituanie. Elle regrette la précipitation dans laquelle le projet a été mené et exige que les normes internationales de sûreté soient mises en œuvre avant le démarrage de la centrale. J’ai donc voté pour ce texte qui va dans le sens d’une meilleure protection des citoyens européens et de l’environnement.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
La centrale nucléaire à Ostrovets, en Biélorussie, à 50 kilomètres seulement de Vilnius, dont elle pompe l’eau potable pour son refroidissement, menace l’Europe tout entière d’une réédition de la catastrophe de Tchernobyl. Après des demandes répétées à la Biélorussie, le Groupement européen des autorités de sûreté nucléaire (ENSREG) a fini par être autorisé à se rendre sur place en février prochain et a confirmé l’existence de nombreuses lacunes. Rappelons que dès le lendemain de son inauguration, en novembre 2020, cette centrale a dû être mise à l’arrêt. Au-delà de la situation immédiate à laquelle nous sommes confrontés, la centrale d’Ostrovets nous invite à réfléchir sur la direction que nous voulons prendre alors que nous sommes à la croisée des chemins. Il est temps de planifier, avec les salariés du secteur, le démantèlement du parc nucléaire et le passage à une Europe 100 % renouvelables. Cette résolution s’alarme de la situation de cette centrale en des termes justes, c’est une bonne base de départ. Je vote donc en faveur de ce texte.
Christophe GRUDLER | Mouvement Démocrate
Aux côtés de mes collègues eurodéputés, nous avons adressé à la Commission Européenne une question orale concernant la situation de la centrale nucléaire d’Ostrovets, située en Biélorussie, un pays limitrophe de la Pologne, de la Lettonie et de la Lituanie.Plusieurs problèmes de sureté avaient été identifiés sur le site de cette nouvelle centrale, qui ne respecte pas les règles européennes et internationales en vigueur. Malgré cela, la centrale a démarré sa production depuis le mois de novembre 2020 et commencera la commercialisation de l’électricité produite en mars 2021. Elle est en ce moment même l’objet d’une évaluation par le Groupe européen des régulateurs de la sureté nucléaire afin d’examiner l’état des défaillances constatées.Avec ce vote, nous appelons la Commission européenne à fournir les résultats de l’évaluation en cours, mais également à mettre en œuvre des moyens efficaces pour stopper la commercialisation d’électricité au sein de l’UE lorsque celle-ci provient de centrales situées hors Union européenne ne respectant pas les standards de sureté européens. J’ai également apporté mon soutien à ce texte, qui souligne l’urgence d’assurer une meilleure synchronisation des réseaux électriques des pays baltes afin de réduire leur dépendance aux réseaux électriques russes.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
C’est une résolution qui est animée avant tout par la haine de Moscou et de Minsk. Bien sûr, la sécurité nucléaire doit rester une priorité. Cependant la résolution proposée ignore la série de stress-tests réalisée, ainsi que la volonté de la Biélorussie de mettre en oeuvre les recommandations basées sur les résultats de ces stress-tests. Cette résolution illustre encore une fois la volonté de l’UE d’interférer dans des choix stratégiques pour les États souverains, comme l’approvisionnement en énergie des États membres. J’ai donc voté contre.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – J’ai voté contre cette résolution animée, avant tout, par la haine de la Russie et de la Biélorussie.Il est évident que la sécurité nucléaire doit rester une priorité. Cependant, la résolution proposée ignore la série de stress-tests réalisée ainsi que la volonté de la Biélorussie de mettre en œuvre les recommandations basées sur les résultats de ces stress-tests.Cette résolution illustre encore une fois la volonté de l’UE d’interférer dans des choix stratégiques pour les États souverains, comme l’approvisionnement en énergie des États membres.
Virginie JORON | Rassemblement national
La dualité de la politique de l’UE en fonction du pays est parfaitement illustrée par la présente résolution. La volonté de l’UE d’empiéter sur la souveraineté des États à travers ses choix diplomatiques animés par une haine de Moscou ne me permet pas de m’exprimer en faveur de ce texte. J’ai voté contre.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
J'ai voté Contre ce texte qui s’ingère dans la politique énergétique de la Biélorussie, et cherche à s’assurer que les pays connectés au système électrique BRELL (Belarus, Russie, Estonie, Lettonie, Lituanie) ne profitent pas de l’énergie en provenance de la centrale d’Ostrovets. A travers ces incitations, l’UE fait fi de son attachement au Pacte Vert et de la volonté de réduire les émissions de CO2, car les voisins baltes de la Biélorussie seront obligés de choisir une alimentation électrique par le gaz importé de Russie, mode de production énergétique bien moins propre que le nucléaire.
Catherine GRISET | Rassemblement national
. – J’ai voté contre cette résolution car elle démontre une fois de plus que la politique étrangère de l’Union envers les partenaires à l’Est de l’Europe est dictée par une hostilité ouverte à la Russie. Toutes les occasions sont bonnes pour accuser Moscou de tous les maux, notamment de la situation complexe en Biélorussie.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
La centrale nucléaire biélorusse d’Ostrovets a été bâtie à 20 kilomètres à vol d’oiseau de la frontière lituanienne, à 45 kilomètres de sa capitale Vilnius. Minsk espérait retrouver son indépendance énergétique vis-à-vis de la Russie d’où proviennent 95 % de son gaz et 90 % de son pétrole. Depuis que le projet a été annoncé par le président de la Biélorussie en 2011, les autorités lituaniennes et des ONG opposées à la construction de la centrale n’ont pas ménagé leurs efforts pour alerter leurs partenaires sur les risques que pourrait présenter cette installation en matière de sûreté. Vilnius a d’abord cherché des appuis auprès des capitales de l’Union européenne pour entraver la construction de la centrale. Mais la Biélorussie n’étant pas membre de l’UE, la marge de manœuvre de Bruxelles et des États membres est minime. Vilnius a décidé alors de lancer plusieurs offensives diplomatiques pour freiner l’exportation d’électricité biélorusse vers le reste de l’Europe. La dualité de la politique de l’UE en fonction du pays est parfaitement illustrée par la présente résolution. La volonté de l’UE d’empiéter sur la souveraineté des États à travers ses choix diplomatiques animés par une haine de Moscou est patente. J’ai donc voté contre cette résolution.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
La résolution est marquée par son hostilité ouverte à la Russie. L’UE s’incruste dans les affaires du Belarus en poussant les institutions européennes à se prononcer en faveur de la suspicion des échanges commerciaux d’électricité entre les pays de l’Est et la Biélorussie. L’UE souhaite s’assurer que les pays connectés au système électrique BRELL (Belarus, Russie, Estonie, Lettonie, Lituanie) ne profitent pas de l’énergie en provenance de la centrale d’Ostrovets.L’UE oublie donc le Pacte Vert et sa volonté de réduire les émissions de CO2, car les voisins baltes de la Biélorussie seront obligés de choisir une alimentation électrique par le gaz importé de Russie, mode de production énergétique à fortes émissions de CO2.La volonté de l’UE d’empiéter sur la souveraineté des États à travers ses choix diplomatiques anti-russes me pousse à voter contre.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
En lançant le chantier de cette centrale, Minsk espérait retrouver son indépendance énergétique vis-à-vis de la Russie, d’où proviennent 95 % de son gaz et 90 % de son pétrole. Depuis que le projet a été annoncé par le Président de la Biélorussie en 2011, les autorités lituaniennes et des ONG opposées à la construction de la centrale n’ont pas ménagé leurs efforts pour alerter leurs partenaires sur les risques que pourrait présenter cette installation en matière de sûreté. L’UE a remisé ici au placard son attachement au Pacte Vert et à la volonté de réduire les émissions de CO2, car les voisins baltes de la Biélorussie seront obligés de choisir une alimentation électrique par le gaz importé de Russie, mode de production énergétique connu pour les fortes émissions de CO2. La dualité de la politique de l’UE en fonction du pays est parfaitement illustrée par la présente résolution, la volonté de l’UE d’empiéter sur la souveraineté des États à travers ses choix diplomatiques animés par une aversion contre-productive de Moscou ne nous permettent pas de nous exprimer en faveur de ce texte. J’ai voté contre.
Annika BRUNA | Rassemblement national
Cette résolution porte sur la nouvelle centrale nucléaire d’Ostrovets en Biélorussie. L’un des deux réacteurs sera destiné à la consommation intérieure de pays, tandis que l’autre lui permettra d’exporter de l’électricité dans la région.Cette centrale a été visitée en 2018 par les experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) qui ont précédé à des stress-tests exigeants. La conception des réacteurs répond aux normes internationales.Cette résolution s’oppose cependant à cette centrale, en raison des offensives diplomatiques de pays voisins, très engagés contre les pouvoirs biélorusses et russes actuels. En effet, c’est la Russie qui a exporté sa technologie pour construire cette centrale.J’ai donc voté contre cette résolution qui instrumentalise la centrale nucléaire d’Ostrovets pour des raisons géopolitiques revanchardes.
🚫 Aucune explication de vote
Thierry MARIANI | Rassemblement national

La centrale d’Ostrovets doit respecter les meilleurs critères de sécurité, comme toutes les centrales nucléaires. Elle le doit aussi dans la mesure où les partisans de l’énergie nucléaire, c’est-à-dire de l’indépendance énergétique, font aujourd’hui face à de pressants lobbies qui voudraient l’abattre.

Que disons-nous dans cette résolution? Cette résolution est d’abord une charge politique contre Minsk et Rusatom, alors même que les régulateurs du groupe de sûreté nucléaire sont actuellement sur place et que les informations que vous avez transmises, Madame la Commissaire, montrent que, finalement, le processus de contrôle se déroule normalement et que le plus prudent est d’en attendre les conclusions.

Certes, nous comprenons que les habitants de Vilnius demandent les meilleures garanties. Tous les habitants feraient de même et ils ont raison. Mais je mets en garde nos partenaires européens: la Pologne veut construire six centrales nucléaires d’ici à 2043, et je ne voudrais pas que cette résolution remette en cause le principe de cette marche vers l’indépendance énergétique d’un certain nombre de nos États.

Cette résolution, à mon avis, est donc prématurée et contraire aux intérêts de nombreux États, quand on regarde leur mix énergétique. Elle dissimule aussi, soyons clairs, une volonté de remettre en cause le choix de l’énergie nucléaire par ce pays, et je rappelle que si Rusatom a construit cette centrale, c’est parce que les producteurs européens ont refusé d’intervenir.

D’ailleurs, si le souci réel de notre institution est d’imposer des conditions démocratiques à l’établissement du mix énergétique européen, il faut être complet. Le gaz algérien est-il produit par un pays démocratique? Celui que nous importons en provenance du Qatar l’est-il davantage? Les monarchies du Golfe qui nous vendent leur pétrole sont-elles des démocraties? Le gaz de schiste américain respecte-t-il les engagements du fameux pacte vert?

Oui, cette centrale doit respecter tous les critères de sécurité. Avant de nous prononcer, attendons les conclusions des inspecteurs qui sont sur place et, après, entamons une discussion constructive avec ce gouvernement.

Manuel BOMPARD | La France Insoumise

Mais cette situation particulière nous invite à réfléchir de manière plus globale. Le parc nucléaire européen est vieux, et nous devons rapidement prendre une décision sur son devenir. En effet, l’immense majorité des réacteurs en exploitation dans l’Union européenne ont été initialement conçus pour une durée de vie allant de 35 à 40 ans, or la moyenne d’âge du parc nucléaire européen s’élève aujourd’hui à 37 ans. Cette durée de vie pourrait être portée à 60 ans, au prix de considérables plans d’investissement et de rénovation, à l’image du grand carénage français dont le coût est estimé entre 50 et plus de 100 milliards d’euros.

Ce prolongement coûteux se heurtera in fine et à une contrainte technique indépassable, l’altération irréversible de la qualité de l’acier de la cuve. Ainsi un prolongement ne fera que retarder l’échéance, mais le jeu en vaut-il vraiment la chandelle? Sommes-nous prêts à prendre le risque d’un prolongement et à nous exposer aux défaillances du vieillissement et de l’obsolescence des équipements? Ce serait une grave erreur.

Une autre question se pose à nous: allons-nous construire de nouveaux réacteurs nucléaires pour remplacer ceux qui devront fermer et tourner la page des énergies fossiles? Cela prendrait de très nombreuses années et entraînerait des coûts tout aussi considérables.

En France, nous nous entêtons à vouloir construire un nouveau réacteur qui a déjà dix ans de retard et dont les coûts ont été multipliés par trois. Avons-nous le temps et l’argent pour nous lancer dans de telles fuites en avant? Je ne le crois pas.

Les faits sont clairs: premièrement, le nucléaire n’est pas la meilleure technologie pour faire face au changement climatique. Deuxièmement, le nucléaire n’est pas adapté aux conséquences de ce même changement climatique puisque les systèmes de refroidissement des réacteurs montrent leurs limites lors des épisodes caniculaires. Enfin, l’énergie nucléaire entrave le déploiement des alternatives renouvelables dès lors qu’elle menace d’immobiliser des investissements colossaux.

Dire cela, ce n’est pas faire insulte aux salariés, techniciens et ingénieurs du secteur. Je tiens à rappeler leur haut niveau de savoir-faire et leur dévouement au service de l’intérêt général. Rien ne pourra se faire sans eux, il nous faut donc planifier le démantèlement des centrales nucléaires en constituant pour cela une véritable filière pourvoyeuse d’emplois qualifiés, valorisant les savoir-faire déjà existants. Chers collègues, une Europe 100 % renouvelable est possible, planifions-la dès maintenant.

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