Discrimination intersectionnelle dans l’Union européenne: situation socio-économique des femmes d’origine africaine, du Moyen-Orient, latino-américaine et asiatique

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

438
133
58

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

40
20
5
Parmi 79 députés, 65 ont votés.
6 juillet 2022

📚 Sources

🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Reconquête!
. – J’ai voté contre ce rapport qui, sans le nommer, fait allusion au concept de privilège blanc, et qui demande de dispenser dès le plus jeune âge, une éducation inclusive, de respect et de tolérance et de promouvoir une éducation sexuelle complète adaptée à l’âge. Par ailleurs, dans ce texte, les États membres sont aussi encouragés à garantir des procédures accessibles et transparentes de reconnaissance juridique du genre fondées sur l’autodétermination.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
. – Ce texte dénonce les discriminations dont sont victimes certaines communautés dans l’Union européenne. Bien qu’étant fermement opposé à toute forme de discrimination, quel qu’en soit l’auteur ou la victime, je me suis abstenu de voter ce texte qui caractérise clairement une instrumentalisation politique de la lutte contre les discriminations, notamment en ce qu’elle accuse la droite européenne de les encourager.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport car il diffuse une idéologie woke en se servant de concepts aussi douteux que celui de « privilège blanc ». Les mesures proposées sont consternantes : confection de statistiques ethniques, ou encore diffusion d’une « éducation sexuelle complète » dès le plus jeune âge.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté contre cette résolution sur la discrimination intersectionnelle dans l’UE. En évoquant spécifiquement la « situation socio-économique des femmes d’origine africaine, du Moyen-Orient, latino-américaine et asiatique », en les segmentant, ce texte adoptait un biais raciste allant à l’encontre des valeurs d’universalité et d’unité de la société auxquelles je suis attachée. J’ai donc refusé de cautionner cette dérive grave, directement issue de l’idéologie « woke » racialiste que je continuerai de combattre, tant au niveau national qu’au niveau européen.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à présenter les observations et les recommandations du Parlement européen sur la lutte contre les discriminations intersectionnelles au sein de l’Union. Il appelle à mieux coordonner les politiques européennes en matière d’égalité, renforcer le droit pénal et civil en matière de discriminations, avancer vers une directive globale sur le sujet. J’ai donc voté pour ce texte qui va dans le sens d’un renforcement des politiques anti-discriminations au niveau européen.
Sylvie BRUNET | Mouvement Démocrate
L'intersectionnalité fait référence à la manière dont le sexe et le genre se croisent avec d'autres caractéristiques ou identités personnelles telles que l'âge, le pays d'origine, le niveau d'éducation ou l'orientation sexuelle, et à la manière dont ces croisements contribuent à des expériences uniques de discrimination. Par exemple, il apparaît que les femmes âgées, LGBTIQ+, en situation de handicap, précaires, etc. font face à de nombreuses problématiques spécifiques à leurs identités au sein même de l’Union européenne.Ce sont ces discriminations intersectionnelles qui sont étudiées et détaillées dans ce texte, le premier sur le sujet. J’ai voté pour ce rapport, adopté très largement à 438 voix en faveur, 133 voix contre et 58 abstentions.Le vote d'aujourd'hui est la première étape pour que ces analyses et études débouchent sur des actions concrètes, et le démantèlement de tout type de discrimination dans l’Union, à travers l’accès égal aux droits, la représentation et l’accès à des positions de pouvoir, et des législations plus poussées.
Nathalie COLIN-OESTERLÉ | Les centristes
. – Je me suis abstenue sur la résolution portant sur la discrimination intersectionnelle dans l’UE et la situation socio-économique des femmes d’origine africaine, du Moyen-Orient, latino-américaine et asiatique. Je regrette que ce rapport porte un discours au prisme uniquement identitaire. S’il ne faut pas nier la réalité de la discrimination intersectionnelle, parler de pratiques structurelles, institutionnelles et systémiques est caricatural. Ces discours ne font qu’alimenter l'anti-vivre-ensemble et créent des comportements de méfiance systématique à l’égard des institutions.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – Ce rapport d’initiative veut démontrer que les «femmes non blanches» sont victimes de discriminations «intersectionnelles», c’est-à-dire, de plusieurs formes de discrimination simultanées - en Europe, où le racisme serait un phénomène important. Toujours selon ce rapport, les femmes musulmanes seraient particulièrement victimes de préjugés, ce qui n’est pas le cas en réalité. Pour toutes ces raisons, j’ai voté contre ce rapport.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Ce rapport d’initiative veut démontrer que les « femmes non blanches » sont victimes de discriminations intersectionnelles en Europe, région où l’incidence du racisme et de la racisation seraient un phénomène important empêchant la réalisation de l’égalité.Le rapport considère que des formes persistantes de haine et de discrimination telles que l’islamophobie et l’antisémitisme pèsent sur les femmes et soulève que 39 % des musulmanes portant une tenue religieuse en public auraient été victimes de regards inappropriés ou de gestes offensants.Le texte considère que les niveaux élevés de préjugés et des politiques concernant l’affichage des symboles et des tenues religieux entraînent une inégalité de traitement et s’inquiète de l’incidence négative particulièrement sur les femmes musulmanes lorsqu’elles accèdent au marché du travail et au logement, les tenant à l’écart de la sphère publique.Des problématiques touchant les handicapées ont été abordées, mais vu la teneur mortifère de ce texte, sur fond de déconstruction, cela reste trop insuffisant pour influer sur le vote final.J’ai voté contre.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
. – Des problématiques touchant les handicapées ont été abordées mais vu la teneur mortifère de ce texte, sur fond de déconstruction, cela reste trop insuffisant pour influer sur le vote final. J’ai donc voté contre.
Annika BRUNA | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport d’initiative qui prétend démontrer que les « femmes non blanches » seraient victimes de discriminations intersectionnelles en Europe. Ce texte communautariste stigmatise la civilisation européenne en l’accusant de tous les maux : racisme, discrimination contre l’islam, invisibilisation des minorités, etc.
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