Accord de partenariat dans le secteur de la pêche CE/Guinée-Bissau (2019-2024). Protocole

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Procédure d'approbation
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

537
64
87

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

35
28
15
Parmi 79 députés, 78 ont votés.
17 juin 2020
👍
✅️ Approuvé

🇪🇺 Députés européens

620
44
24

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

54
24
Parmi 79 députés, 78 ont votés.
17 juin 2020

📚 Sources

🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
Ce texte est la révision d’un accord dont les effets délétères sont déjà avérés: l’UE a en pratique déclenché une guerre côtière sur les rivages africains entre la pêche industrielle européenne et la pêche artisanale côtière africaine, les deux n’arrivant plus à se partager la ressource. Cette situation provoque des difficultés économiques locales qui se transforment souvent en immigration vers le nord.
Dominique BILDE | Rassemblement national
J’ai voté contre ce texte.Je ne suis pas favorable à ces accords de pêche internationaux, qui ne contribuent pas au développement des pays qui y sont parties.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
L’accord entre la Communauté européenne et la Guinée-Bissau dans le domaine de la pêche doit perdurer. Les pêcheurs guinéens et européens exercent leur activité en bonne entente, tout en respectant les ressources halieutiques disponibles. Considérant que les partenariats comme celui-ci sont essentiels au rayonnement économique des deux parties prenantes, je me suis prononcé en faveur de cet accord.
Jean-François JALKH | Rassemblement national
La politique des accords de pêche internationaux de l’Union européenne n’est plus justifiée sur les plans écologique, financier et politique.Il est également à craindre que ces accords ne fassent qu’exacerber les rivalités entre la pêche industrielle européenne et la pêche artisanale côtière africaine, ce qui pourrait à terme favoriser des déplacements de populations qui déstabilisent ces pays et, in fine, le nôtre. J’ai donc voté contre ce rapport.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre ce texte, qui institue un accord de pêche entre l’Union européenne et la Guinée-Bissau. Les accords de pêche entre l’UE et les pays africains sont des échecs. En plus de ne jamais atteindre les objectifs affichés d’aide au développement, ces accords créent des guerres côtières entre les pêcheurs artisanaux africains et les pêcheurs industriels européens qui pillent les ressources de ceux qu’ils sont pourtant censés aider.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
Le précédent protocole à l’accord de pêche entre l’UE et la Guinée-Bissau a expiré en décembre 2018.Un nouveau protocole a été conclu et s’applique provisoirement depuis le 15 novembre 2018 pour une durée de 5 ans. Il prévoit des capacités de pêche très importantes pour la flotte européenne dans les eaux de la Guinée-Bissau en contrepartie d’un soutien financier annuel censé soutenir le développement du secteur local de la pêche et encourager le développement d’une pêche durable.Comme la plupart de ces accords, l’accord conclu entre l’UE et la Guinée-Bissau, en fixant des possibilités de pêche aussi importantes pour les navires de la flotte industrielle européenne, participe au pillage des ressources halieutiques et à la paupérisation du secteur local de la pêche artisanale. J’ai donc voté CONTRE ce texte.
Joëlle MÉLIN | Rassemblement national
La Communauté européenne puis l’Union européenne passe des accords de pêche avec des pays en développement depuis le milieu des années 70. À l’époque, l’Afrique, particulièrement l’Afrique de l’ouest, souffrait d’un déficit de navires de pêche mais bénéficiait de ressources halieutiques très abondantes. L’accord permettait ainsi aux navires des pays européens de satisfaire leur demande nationale en rémunérant des États en demande constante de financement pour leur développement. Pour autant, ces accords sont des échecs en Afrique. Les objectifs de développement ne sont jamais atteints et cela permet à la Commission de se féliciter du stock de poisson en Europe en envoyant des navires européens hors des eaux de l’UE. De plus, ces accords ont déclenché une guerre côtière sur les rivages africains entre la pêche industrielle européenne et la pêche artisanale locale, à l’origine de déplacements de populations qui alimentent l’immigration en Europe. Pour ces raisons, j’ai voté contre ce rapport.
Nadine MORANO | Les Républicains
. – J’ai voté en faveur de ce protocole relatif à la mise en œuvre de l’accord de partenariat dans le secteur de la pêche entre la Communauté européenne et la Guinée-Bissau. 1/6 des recettes publiques de la Guinée-Bissau proviennent de l’Union européenne. Cet accord permettra de renforcer le soutien de l’UE à cet État tiers. Il prévoit notamment le versement annuel de 11,6 millions d’euros par l’Union européenne en contrepartie de l’accès à la zone de pêche.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à valider le renouvellement de l’accord commercial entre l’UE et la Guinée-Bissau dans le domaine de la pêche. Il prévoit notamment d’autoriser les bateaux européens à venir pêcher dans la zone, au risque d’épuiser une grande partie de la ressource halieutique et d’affecter l’activité des petits pêcheurs artisanaux locaux. J’ai donc voté contre ce texte qui s’inscrit dans la lignée des accords économiques inégaux aux conséquences environnementales et sociales désastreuses pour les pays africains.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
Le précédent protocole à l’accord de partenariat dans le domaine de la pêche entre l’Union et la Guinée Bissau a expiré en décembre 2018, et a été remplacé par un nouveau protocole qui s’applique provisoirement depuis le 15 novembre 2018 pour une durée de cinq ans. Ce nouveau protocole prévoit des possibilités de pêche très importantes pour la flotte européenne en contrepartie d’un soutien financier annuel censé servir, entre autres, à permettre le développement du secteur local de la pêche et la gestion durable des ressources marines. Comme la plupart de ces accords, l’accord conclu entre l’Union et la Guinée Bissau, et son protocole, en fixant des possibilités de pêche aussi importantes pour les navires de la flotte industrielle européenne, participent au pillage des ressources halieutiques et à la paupérisation du secteur local de la pêche locale artisanale. C’est pourquoi je vote sans hésitation contre ce texte.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
L'Union européenne passe des accords de pêche avec les pays en développement depuis les années 1970, accords qui sont renouvelés tous les quatre ans. En ce qui concerne les pays africains, ces accords ont été un échec, parce qu'ils assèchent les ressources halieutiques des pays concernés, partagés entre pêche industrielle et pêche traditionnelle. Ils participent de la misère de certains pays et favorisent l'immigration. J'ai donc voté contre la mise en oeuvre de cet accord.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
J’ai voté contre ce texte car je suis opposé à ces accords de pêche internationaux qui ne nous profitent pas, et qui ne sont d’aucune utilité au développement des pays tiers avec lesquels ils sont passés.
Virginie JORON | Rassemblement national
J’ai voté contre. Ces accords de pêche permettent de transporter l’effort de pêche des navires européens hors des eaux de l’Union, ce qui permet à la Commission de se féliciter de sa politique de conservation des stocks en Europe. La réalité est tout autre, puisqu’on a en réalité déclenché une guerre côtière sur les rivages africains entre la pêche industrielle européenne et la pêche artisanale côtière africaine, les deux n’arrivant plus à se partager la ressource. La conséquence est une déstabilisation des populations locales.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
J’ai voté contre ce texte, car la politique d’accords de pêche bilatéraux entre l’UE et des pays africains est un échec. Les objectifs de développement ne sont pas atteints et ce type d’accord a déclenché une guerre côtière sur les rivages africains entre la pêche industrielle européenne et la pêche artisanale côtière africaine, les deux n’arrivant plus à se partager la ressource.
Catherine GRISET | Rassemblement national
Les accords passés avec l’Afrique ont perdu au fil des ans de leur importance et de leur intérêt pour les nations européennes. Pire, ils se soldent bien souvent par des échecs. En outre, nous finançons par nos subsides au titre du développement les entreprises chinoises de BTP. L’opposition entre la pêche industrielle européenne et la pêche artisanale africaine génère des conflits pour le partage des ressources quand elle ne participe pas à des migrations de populations qui ne trouvent plus leur subsistance ni leur compte sur un territoire donné. J’ai voté contre.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
L’Union Européenne passe des accords de pêche avec des pays en développement depuis le milieu des années 70. À l’époque, l’Afrique, particulièrement l’Afrique de l’ouest, souffrait d’un déficit de navires de pêche et de ressources halieutiques très abondantes. Ces accords sont révisés tous les quatre ans. L’exposé des motifs du rapport est rempli de contradictions et démontre en réalité l’échec de la politique des accords passés avec les pays africains. Au-delà du rapport, il faut constater que la « politique des accords », qu’il s’agisse des Accords de Partenariat Economique ou des Accords de Pêche bilatéraux avec des Etats tiers à l’UE, sont des échecs concernant l’Afrique. Les objectifs de développement ne sont jamais atteints. En réalité une guerre côtière a été déclenchée sur les rivages africains entre la pêche industrielle européenne et la pêche artisanale côtière africaine, les deux n’arrivant plus à se partager la ressource. J’ai voté contre ce texte car la conséquence de l’échec de ce type d’accord consiste donc en des déplacements de populations, soit dans les flux migratoires Sud-Sud qui déstabilisent encore plus ces pays, soit dans les flux Sud-Nord (vers l’Europe) qui participent de la submersion migratoire que nous subissons.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Les accords de pêche entre l’Union européenne et l’Afrique sont toujours des échecs, en ce qu’ils consistent à dépouiller les États africains côtiers de certaines de leurs ressources. La conséquence inévitable est le départ de populations qui ne peuvent plus travailler dignement et cherchent ailleurs un eldorado qui n’existe pas. J’ai donc voté contre ce rapport.
Annika BRUNA | Rassemblement national
J’ai voté contre ces accords de pêche qui consistent à piller la faune et les pêcheurs locaux.S’y opposer, c’est protéger la biodiversité, refuser d’appauvrir les pêcheurs autochtones et donc combattre une cause d’immigration!
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