Résolution sur la situation au Venezuela

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

455
85
105

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

31
14
21
Parmi 79 députés, 66 ont votés.
18 juillet 2019

📚 Sources

🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Dominique BILDE | Rassemblement national
Je me suis abstenue.La résolution demande à la Commission de soutenir financièrement les pays voisins du Venezuela, réaffirme son soutien sans réserves à Juan Guaidó, demande au Conseil d’imposer des sanctions supplémentaires visant les autorités ainsi que la mise en place, avec le concours de la communauté internationale, d’une équipe d’enquête sur le recours à la violence.Je m'oppose à toute ingérence dans les affaires de cet Etat souverain.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
Je me suis abstenu car cette résolution donne toute légitimité à Juan Guaido en tant que Président par intérim. Bien que la situation au Vénézuela soit dramatique, il s'agit ici d'une ingérence dans les affaires intérieures d'un État souverain.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
La situation politique au Venezuela est inquiétante. Certaines pressions extérieures n’apaisent en rien les difficultés intérieures du pays. La résolution proposée au vote du Parlement européen exprime une vision bien trop binaire pour apporter une perspective crédible et favorable à l’issue du conflit en cours. Dès lors je n’ai pas apporté mon soutien à cette résolution.
Joëlle MÉLIN | Rassemblement national
Cette résolution attire l’attention sur la crise migratoire liée aux évènements que traverse le Venezuela. Le texte demande à la Commission de fournir davantage de soutien financier aux pays frontaliers du Venezuela. Il demande au Conseil d’imposer des sanctions supplémentaires aux autorités de facto responsables et fait appel à l’UE pour limiter les mouvements des personnes concernées par ces actions. Le texte demande également des inculpations pour les « crimes contre l’humanité » commis par le régime de Nicolas Maduro. Et, finalement, il donne toute légitimité à Juan Guaido en tant que Président par intérim. Bien que la situation au Venezuela soit dramatique, il s’agit ici d’une ingérence dans les affaires intérieures d’un État souverain. C’est la raison pour laquelle je me suis abstenue.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de cette résolution sur la situation au Venezuela. Le texte rappelle que plus de 7 millions de personnes sont en situation de détresse humanitaire dans ce pays. Il réaffirme le soutien du Parlement européen au président par intérim légitime Juan Guaidó ainsi qu’à l’Assemblée nationale. Enfin il attire l’attention sur la gravité croissante de la crise migratoire qui frappe la région tout entière et salue les efforts et la solidarité dont font preuve les pays voisins, notamment la Colombie, l’Équateur et le Pérou.
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La situation au Venezuela nécessite une approche équilibrée s’appuyant sur le respect de principes clairs : le refus de l’ingérence étrangère, le respect du droit international, l’apaisement des tensions et l’intérêt des populations. La résolution proposée soutient le coup d’État de Juan Guaido estampillé « président par intérim légitime » et appelle au renforcement de sanctions économiques. Le renforcement de ces sanctions est pourtant contraire aux recommandations de Mme Bachelet, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme : les sanctions aggravent la crise économique que traverse le pays et ont donc des répercussions négatives sur le bien-être et les droits fondamentaux de l’ensemble de la population. En outre, la résolution appelle à un dialogue entre le gouvernement et l’opposition de Guaido mais préjuge dores et déjà que la seule issue possible est la tenue de nouvelles élections présidentielles : c’est aux deux parties impliquées de décider souverainement, et sans ingérence extérieure, de l’issue politique à donner à la crise actuelle. Pour toutes ces raisons, je vote contre ce texte qui ne va pas dans le sens d’une sortie par le haut de la crise politique et sociale que traverse le Venezuela.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
La résolution proposée constitue une ingérence dans la situation interne du Venezuela en soutenant le coup d’État de Juan Guaido, qualifié de président par intérim légitime. L’appel à la poursuite et au renforcement des sanctions à l’encontre du Venezuela constitue une agression contre le peuple vénézuélien, et est contraire aux recommandations de Mme Bachelet, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme : les sanctions aggravent la crise économique que traverse le pays et ont donc des répercussions négatives sur le bien-être et les droits fondamentaux de l’ensemble de la population. En outre, la résolution appelle à un dialogue entre le gouvernement et l’opposition de Guaido mais préjuge dores et déjà que la seule issue possible est la tenue de nouvelles élections présidentielles : c’est aux deux parties impliquées de décider souverainement, et sans ingérence extérieure, de l’issue politique à donner à la crise actuelle.Pour toutes ces raisons, je vote contre cette résolution qui constitue une ingérence, un obstacle et un facteur d’aggravation de la crise que traverse actuellement la République bolivarienne du Venezuela.
Laurence FARRENG | Mouvement Démocrate
J'ai voté, le jeudi 18 juillet 2019, en faveur de la résolution du Parlement européen sur la situation au Venezuela. L'importante crise humanitaire, migratoire, politique et économique qui s'y déroule doit mener l'Union européenne à prendre une position ferme vis-à-vis du régime de Nicolas Maduro. La seule voie possible pour un rétablissement de la démocratie et de la stabilité dans le pays est l'organisation d'élections présidentielles libres, transparentes et crédibles.
Agnès EVREN | Les Républicains
Alors que le Venezuela est entré dans une crise politique majeure, le pays traverse également la pire crise économique de son histoire. Plus de 7 millions de personnes ont besoin d’une aide humanitaire d’urgence et les pénuries de médicaments et de nourriture se multiplient. Plus de 3,4 millions de Vénézuéliens ont été dans l’obligation de quitter leur pays. Devant ces circonstances alarmantes, j’ai apporté mon soutien à la résolution sur la situation au Venezuela, qui demande que l’accès à la nourriture et aux médicaments soit garanti, notamment pour les mères et leurs enfants. J’appelle également à l’ouverture d’un dialogue pour la paix, pour arriver à une sortie de la crise politique le plus rapidement possible.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
Je me suis abstenu sur cette résolution car bien que la situation au Venezuela soit dramatique, il s’agit ici d’une ingérence dans les affaires intérieures d’un État souverain.
Julie LECHANTEUX | Rassemblement national
Abstention : La résolution demande à la Commission de soutenir financièrement les pays voisins du Venezuela, réaffirme son soutien sans réserve à Juan Guaidó, demande au Conseil d’imposer des sanctions supplémentaires visant les autorités et la mise en place, avec le concours de la communauté internationale, d’un dispositif d’enquête sur l’usage généralisé de la violence. À notre avis, il s’agit d’une ingérence dans les affaires intérieures d’un État souverain.
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