Justice raciale, non-discrimination et antiracisme dans l'UE

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

442
114
42

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

41
16
5
Parmi 79 députés, 62 ont votés.
10 novembre 2022

📚 Sources

🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Reconquête!
. – J’ai voté contre ce texte qui reprend sans aucun recul les thèses «woke» du racisme «structurel et institutionnel». La résolution est culpabilisante vis à vis des Européens, entretient le communautarisme des immigrés et de leurs descendants et alimente de façon dangereuse le militantisme «antiraciste», qui s’apparente de plus en plus à un racisme antiblanc. Les propositions font la part belle à la propagande diversitaire, notamment à l’école.
Dominique BILDE | Rassemblement national
Ce texte tout à fait inacceptable est un condensé de tous les excès ce que nous dénonçons: effacement de notre culture, wokisme, culpabilisation de nos sociétés, accusations de racisme dans tous les sens... À les en croire, c’est la société européenne dans son ensemble qui est pourrie et raciste, dans chacun de ses services et dans chacune de ses institutions.En revanche, bien évidemment aucune remarque sur la christianophobie, ou le racisme anti-blanc, de plus en plus répandu.Ce texte est d’autant plus problématique qu’il demande à l’Union européenne de se mêler de problématiques qui concernent les États membres, enjoignant donc la Commission à dépasser ses compétences et à s’immiscer dans celles des États.Pour toutes ces raisons, j’ai voté contre ce texte.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Ce rapport d’initiative appelle la Commission à prendre différentes mesures pour lutter contre le racisme et la discrimination basée sur des critères de «race», de religion ou d’orientation sexuelle. Si je condamne de manière absolue le racisme et les discriminations en tous genres, je suis prudent lorsqu’il s’agit d’accorder mon vote à des textes comme celui-ci. On peut notamment y lire qu’il existe un «racisme structurel» au sein de l’Union européenne ou qu’il est nécessaire de «répondre aux besoins spécifiques des groupes racialisés» ainsi que d’«intégrer la dimension de l’égalité raciale dans l’ensemble du cadre juridique et politique de l’Union en matière de migration». Refusant de cautionner une pensée intersectionnelle et racialiste, qui souhaite systématiquement catégoriser les individus pour leur appartenance à un groupe donné, j’ai choisi de m’abstenir de voter ce texte.
Brice HORTEFEUX | Les Républicains
J’ai voté contre ce texte, qui renie la dimension universelle de l’Union européenne en promouvant une vision racisée de notre société. Les conceptions «woke » contenues dans ce texte présentent une vision dangereuse et clivante, qui englobe plusieurs aspects du système européen sans nuance ni structure. De plus, la demande d’interdiction du profilage ethnique par les forces de l’ordre, ce qui inclut la nationalité, signifie la suppression d’un outil précieux pour ceux qui assurent notre sécurité.
France JAMET | Rassemblement national
J’ai voté contre cette proposition qui promeut la cancel culture et le wokisme en reprenant le langage de l’antiracisme, de la culpabilisation, de l’intersectionnalité et de la théorie postcoloniale. Elle ignore totalement le racisme anti-Blanc, la christianophobie ou encore les problèmes majeurs posés par l’extrême gauche ou l’immigration de masse. Par ailleurs, elle porte atteinte à la souveraineté nationale des États membres.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport car il promeut la cancel culture et le wokisme. Il dévoie la juste lutte contre le racisme et les violences faites aux femmes en adoptant des concepts d’extrême-gauche tels que la «violence policière» envers les «groupes racialisés», et en accusant les États membres de l’UE d’organiser un «racisme structurel».
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté contre cette résolution relative à la justice raciale, la non-discrimination et la lutte contre le racisme dans l’UE. Ce texte d’une tonalité d’extrême gauche contenait de nombreuses dispositions inacceptables. Il promouvait une vision racisée de la société européenne qui va gravement à l'encontre de sa dimension universelle à laquelle je suis profondément attachée. Il reconnaissait de manière erronée l’existence d’un «racisme structurel» dans l’Union, ou encore invitait à «répondre aux besoins spécifiques des groupes racialisés». Je l’ai donc fermement rejeté.
Anne SANDER | Les Républicains
La lutte contre le racisme dans l’Union européenne doit être une priorité, et c’est un combat sans concession dans lequel je suis pleinement engagée, notamment au sein de la commission en charge de l’emploi. Le rapport condamnait les discriminations dont sont quotidiennement victimes certaines minorités ainsi que les violences faites aux femmes, réelles fléau dans nos sociétés. Toutefois, j’ai préféré m’abstenir sur ce texte sur la justice raciale car en effet certaines mentions dénonçant notamment le racisme structurel dans le système judiciaire et dans les forces de l’ordre allaient trop loin. Nous devons lutter et prévenir toute forme de discriminations dans nos sociétés, mais nous devons également nous abstenir de pointer du doigt des professions entières à cause du comportement de quelques-uns.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à présenter les observations et les recommandations du Parlement européen sur les politiques de lutte contre le racisme et les discriminations au sein de l’Union. Elle souligne l’importance d’une approche intersectionnelle des discriminations croisées, insiste sur la dimension structurelle et systémique du racisme et appelle à intégrer ces questions dans l’ensemble des politiques européennes pour compenser les lacunes actuelles en matière de législation. J’ai donc voté pour ce texte qui présente des constats et des préconisations pertinents pour renforcer l’action de l’Union européenne en matière de lutte contre le racisme et les discriminations.
Christophe GRUDLER | Mouvement Démocrate
J’ai soutenu cette initiative du Parlement européen appelant à concevoir une politique inclusive et globale contre toutes les discriminations et le racisme. Les réactions de l’extrême-droite vis-à-vis de ce texte montrent l’importance des mesures proposées par le Parlement européen: évaluons l’application de la réglementation européenne à ce sujet et pénalisons les crimes et les discours haineux à caractère raciste.
Sylvie BRUNET | Mouvement Démocrate
Le racisme et la discrimination sont des réalités vécues par des millions d’européens chaque jour. C’est pourquoi j’ai voté en faveur de ce rapport, qui adresse et liste ces problématiques, pour mieux les combattre.Le texte soutient les projets de dialogues structurés avec la société civile antiraciste, et appelle à une tolérance zéro pour les discours et crimes de haine, l’antisémitisme et tous types de discrimination contre des populations marginalisées, notamment contre les femmes non-blanches.Le rapport recommande également aux États membres de mettre en place des plans d’action contre le racisme, y compris en luttant contre les biais racistes dans l’intelligence artificielle et appelle la Commission à mettre en place une approche robuste et inclusive contre le racisme structurel et institutionnel.
Nathalie COLIN-OESTERLÉ | Les centristes
. – Je me suis abstenue sur le vote du rapport sur la justice raciale, la non-discrimination et la lutte contre le racisme dans l’UE. Je condamne bien entendu avec une très grande fermeté toute forme de racisme et soutiens plusieurs parties du texte, notamment celles évoquant les violences faites aux femmes (mutilations génitales féminines, crimes d’honneur…). Toutefois, le texte va beaucoup trop loin. Il stigmatise par exemple de manière excessive et sans aucune nuance le travail des forces de l’ordre, qui nous protègent au quotidien et parfois au péril de leur vie.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
J’ai voté contre ce texte qui reprend de façon caricaturale les thèses et le vocabulaire du wokisme. À rebours de la tradition républicaine, il propose une conception ethnique de la société sous couvert de lutte contre les discriminations. Il porte des accusations insupportables contre la police, soupçonnée d’être intrinsèquement raciste.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Le texte présenté ici est un énième rapport idéologique souhaitant sanctionner les États-membres qui ne se soumettraient pas au dogme antiraciste de l’extrême-gauche.En affirmant que la race est avant tout une construction sociale, il met en évidence de supposées discriminations et un racisme systémique dont se rendraient coupables les États-membres et invite la police et la justice à être sensibilisées aux discriminations. En effet, ces institutions seraient racistes par nature : une véritable aberration autant sur le fond que sur la forme !Ce texte inique souhaite que les États-membres aillent plus loin dans la lutte contre le racisme et la xénophobie, sans jamais citer le racisme anti-blanc ou la christinophobie. En parallèle, il regrette que le poste de coordinateur de lutte contre la haine anti-musulmane soit vacant, dans un deux poids deux mesures consternant mais sans réelle surprise.Pire encore, empruntant le logiciel de pensée indigéniste, ce rapport fait la part belle à une idée de justice raciale venue des États-Unis où il y aurait un type d’oppressé et un seul et unique type d’oppresseur à savoir le citoyen européen, coupable de tous les maux.J’ai donc voté contre ce texte.
Marina MESURE | La France Insoumise
Ce rapport d’initiative aborde la question du racisme et de la discrimination au sein de l’Union européenne, et leur impact sur les minorités. Il souligne l’importance d’aborder ces questions en se concentrant sur les dimensions structurelles, institutionnalisées et historiques du racisme et de la discrimination. Ce rapport vise à combler les lacunes de la législation et des politiques en formulant des recommandations concrètes et en appelant à une meilleure mise en œuvre lors de l’élaboration des textes législatifs. L’égalité de traitement et la non-discrimination étant des droits fondamentaux au sein de l’Union devant être pleinement respectés, j’ai décidé de voter en faveur de ce rapport.
🚫 Aucune explication de vote
Nicolas BAY | Reconquête!

– Monsieur le Président, chers collègues, depuis maintenant des décennies le prétendu antiracisme est devenu une véritable religion, destinée à culpabiliser les Européens et à leur faire accepter ce qu’aucun autre peuple n’accepte nulle part sur la planète, c’est-à-dire une immigration massive, anarchique, dont les flux s’amplifient et contre laquelle il est désormais interdit de s’exprimer.

Nous sommes priés de nous pousser et de faire de la place aux nouveaux arrivants, priés de laisser notre histoire être insultée, priés de laisser notre mémoire être effacée, priés de laisser nos peuples être remplacés. Et pendant ce temps, qui est-ce qui bénéficie de la mansuétude des juges, y compris après des dizaines d’interpellations par la police? Qui a droit à quatorze deuxièmes chances? Qui est toujours excusé par les médias et par la gauche? Qui bénéficie de la discrimination positive à l’embauche? Qui a droit à des quotas raciaux à la télévision ou au cinéma? Ce sont bien sûr ces minorités dont vous parlez tant.

Tandis que certaines minorités ethniques, sexuelles ou religieuses ont droit à toutes les attentions, que leurs revendications, y compris les plus incompatibles avec l’intérêt général, sont promues et valorisées, il existe une catégorie qui n’a droit à rien, à part le droit d’être culpabilisée, de s’autoflageller: c’est l’homme européen, blanc, chrétien et hétérosexuel.

Gilles LEBRETON | Rassemblement national

Le rapport Incir a le mérite de rappeler ces grands principes. Il est hélas dommage qu’il gâche tout en cédant aux outrances du wokisme. Rien n’y manque. Il dénonce pêle-mêle, je cite, le «racisme structurel et institutionnalisé», les «discriminations intersectionnelles», la «violence policière envers les groupes racialisés», les «stéréotypes négatifs aux connotations raciales des médias» et même les «préjugés structurels des systèmes judiciaires», ce qu’il résume dans la formule choc de «justice raciale».

Je dénonce ces accusations ignobles, qui jettent le discrédit sur les États membres de l’Union et notamment sur mon pays, la France. Non, chers collègues, la France n’est pas un État raciste. La justice y respecte pleinement le principe d’égalité. Quant à la police, je rappelle qu’elle travaille sous son contrôle et que chaque faute personnelle d’un policier est réprimée pénalement. Soyons fiers de notre civilisation. Regardons-la en face sans la défigurer.

🚫 Aucune intervention en plénière