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– Monsieur le Président, chers collègues, depuis maintenant des décennies le prétendu antiracisme est devenu une véritable religion, destinée à culpabiliser les Européens et à leur faire accepter ce qu’aucun autre peuple n’accepte nulle part sur la planète, c’est-à-dire une immigration massive, anarchique, dont les flux s’amplifient et contre laquelle il est désormais interdit de s’exprimer.
Nous sommes priés de nous pousser et de faire de la place aux nouveaux arrivants, priés de laisser notre histoire être insultée, priés de laisser notre mémoire être effacée, priés de laisser nos peuples être remplacés. Et pendant ce temps, qui est-ce qui bénéficie de la mansuétude des juges, y compris après des dizaines d’interpellations par la police? Qui a droit à quatorze deuxièmes chances? Qui est toujours excusé par les médias et par la gauche? Qui bénéficie de la discrimination positive à l’embauche? Qui a droit à des quotas raciaux à la télévision ou au cinéma? Ce sont bien sûr ces minorités dont vous parlez tant.
Tandis que certaines minorités ethniques, sexuelles ou religieuses ont droit à toutes les attentions, que leurs revendications, y compris les plus incompatibles avec l’intérêt général, sont promues et valorisées, il existe une catégorie qui n’a droit à rien, à part le droit d’être culpabilisée, de s’autoflageller: c’est l’homme européen, blanc, chrétien et hétérosexuel.
Le rapport Incir a le mérite de rappeler ces grands principes. Il est hélas dommage qu’il gâche tout en cédant aux outrances du wokisme. Rien n’y manque. Il dénonce pêle-mêle, je cite, le «racisme structurel et institutionnalisé», les «discriminations intersectionnelles», la «violence policière envers les groupes racialisés», les «stéréotypes négatifs aux connotations raciales des médias» et même les «préjugés structurels des systèmes judiciaires», ce qu’il résume dans la formule choc de «justice raciale».
Je dénonce ces accusations ignobles, qui jettent le discrédit sur les États membres de l’Union et notamment sur mon pays, la France. Non, chers collègues, la France n’est pas un État raciste. La justice y respecte pleinement le principe d’égalité. Quant à la police, je rappelle qu’elle travaille sous son contrôle et que chaque faute personnelle d’un policier est réprimée pénalement. Soyons fiers de notre civilisation. Regardons-la en face sans la défigurer.