Facilité pour la reprise et la résilience

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🗃️ Données

📝 Amendement n°3 ✅️ Adopté

Pour information, la déclaration est libellée co DÉCLARATION COMMUNE DU PARLE LA COMMISSION SUR L’ÉTABLISSEME DÉCLARATION POUR PERMETTRE L’É CONTRIBUANT À LA RÉALISATION D’ POUR L’INSTRUMENT «NEXT GENERA La Commission rappelle l’ambition politique c cadre, elle souligne son ambition de lever, parm des capitaux pour répondre aux besoins de l’ins 30 % par l’émission d’obligations contribuant à Les trois institutions conviennent d’étudier séri obligations de déclaration pour les États memb déterminer si les fonds empruntés sur les march environnementaux. La Commission s’efforcera sens au cours du premier trimestre 2021. 1 bis. approuve la déclaration commune du Parlement, du Conseil et de la Commission annexée à la présente résolution; mme suit: MENT EUROPÉEN, DU CONSEIL ET DE NT D’OBLIGATIONS DE MISSION D’OBLIGATIONS OBJECTIFS ENVIRONNEMENTAUX TION EU» ommune du pacte vert pour l’Europe. Dans ce i les fonds qu’elle empruntera sur les marchés trument «Next Generation EU», au moins la réalisation d’objectifs environnementaux. eusement la possibilité d’introduire des res, afin de disposer d’informations utiles pour és des capitaux contribuent à des objectifs de présenter une proposition législative en ce

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°4 ✅️ Adopté

Pour information, la déclaration est libellée co DÉCLARATION COMMUNE DU PARLE COMMISSION SUR LA COLLECTE DE D DES AUDITS EFFICACES Le Parlement européen et la Commission rappe audits efficaces si l’on veut éviter le double fin corriger la fraude, la corruption et les conflits d par la facilité pour la reprise et la résilience. Le que les États membres collectent et enregistren bénéficiaires finaux de financements de l’Unio interopérable et qu’ils utilisent l’outil unique d’ la Commission. 1 ter. approuve la déclaration commune du Parlement et de la Commission annexée à la présente résolution; mme suit: MENT EUROPÉEN ET DE LA ONNÉES POUR DES CONTRÔLES ET llent la nécessité d’assurer des contrôles et des ancement ainsi que prévenir, détecter et ’intérêts dans le cadre des mesures soutenues s deux institutions jugent qu’il est essentiel t les données sur les destinataires et n dans un format électronique normalisé et exploration de données devant être fourni par

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°5 ✅️ Adopté

Pour information, les déclarations sont libellées DÉCLARATION SUPPLÉMENTAIRE DE DE DONNÉES POUR DES CONTRÔLES E La Commission européenne rappelle sa déclara portant dispositions communes, qui s’applique pour la reprise et la résilience. DÉCLARATION DE LA COMMISSION S L’ACTION POUR LE CLIMAT La Commission estime que, dans un souci de c règlement établissant une facilité pour la repris règlement portant dispositions communes. 1 quater. prend note des déclarations de la Commission annexées à la présente résolution; comme suit: LA COMMISSION SUR LA COLLECTE T DES AUDITS EFFICACES tion unilatérale à ce sujet au titre du règlement mutatis mutandis à l’article 23 de la facilité UR LA MÉTHODE DE SUIVI DE ohérence, la méthode prévue à l’annexe VI du e et la résilience devrait être intégrée dans le

Déposé par la commission compétente

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📝 Amendement n°6 🚫 Annulé

(6 bis) Les moyens financiers mobilisés au titre de la facilité pour la reprise et la résilience doivent permettre d’apporter une réponse nécessaire et appropriée aux problèmes spécifiques rencontrés par les travailleurs, les citoyens et les différents États membres, et contribuer ainsi à la relance et au développement économique et social. Or. pt

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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📝 Amendement n°7 🚫 Annulé

(6 ter) Les domaines d’investissement sont définis par les États membres en fonction de leur situation économique et sociale et conformément à leurs propres besoins et priorités, les ressources étant notamment allouées à la promotion du plein emploi et du travail assorti de droits, au renforcement des services publics et des missions sociales des États, au développement de leurs secteurs stratégiques et productifs et aux investissements dans ceux-ci, au soutien des micro, petites et moyennes entreprises, à la promotion d’un environnement sain et durable sur le plan environnemental, à la transformation numérique et à la cohésion économique, sociale et territoriale. Or. pt

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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📝 Amendement n°8 🚫 Annulé

(6 quater) L’utilisation, par chaque État membre, des moyens financiers associés à cette facilité n’est soumise à aucune conditionnalité économique et politique, y compris en ce qui concerne la programmation, le décaissement et l’exécution des fonds. Or. pt

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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📝 Amendement n°9 🚫 Annulé

Le champ d’application de la facilité pour la reprise et la résilience établie par le présent règlement se réfère aux domaines d’action liés à la cohésion économique, sociale et territoriale, aux transitions écologique et numérique, à la santé, à la compétitivité, à la résilience, à la productivité, à l’éducation et aux compétences, à la recherche et à l’innovation, à la croissance intelligente, durable et inclusive, à l’emploi et à l’investissement, et à la stabilité des systèmes financiers. que les États membres considèrent comme prioritaires au regard de leur situation économique et sociale et qui apportent une réponse nécessaire et appropriée aux problèmes rencontrés par les travailleurs, les citoyens et les différents États membres. Dans les plans pour la reprise susceptibles de bénéficier d’un financement au titre de cet instrument, la dotation, mesurée en valeur totale, est consacrée à des mesures d’investissement adaptées à la situation économique et sociale de l’État membre concerné, en particulier à la promotion du plein emploi et du travail assorti de droits, au renforcement des services publics et des missions sociales des États, au développement de leurs secteurs stratégiques et productifs et aux investissements dans ceux-ci, au soutien des micro, petites et moyennes entreprises, à la promotion d’un environnement sain et durable sur le plan environnemental, à la transformation numérique et à la cohésion économique, sociale et territoriale. Or. pt

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
. – Les investissements de relance après la crise sont indispensables pour nos économies, frappées de plein fouet par la crise sanitaire et les diverses mesures, certaines contestables, qui ont dévasté beaucoup de nos entreprises. Cependant, la question de la dette mutualisée et des modalités du remboursement (les fédéralistes instrumentalisent la crise pour avancer dans leurs projets), les conditionnalités prévues ainsi que le fait que la France obtiendra peu des fonds par rapport à sa contribution dans le budget européen (nous donnerons au final plus que ce que nous recevrons!) posent de nombreuses questions. Bien que l’idée du Fonds pour la reprise soit bonne, les technicités ainsi que les coûts pour la France ne sont pas acceptables. Je me suis abstenu.
Dominique BILDE | Rassemblement national
Concernant la facilité pour la reprise et la résilience, les investissements visant à la relance sont, certes, tout à fait indispensables. Pour autant, la question de la dette et de ses modalités de remboursement se pose avec acuité.Il est notable que la France est contributrice nette à ce plan de relance. D'autre part, on peut s'attendre à ce que les «ressources propres» soient pérennisées, ouvrant la voie à un impôt européen.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Ce texte est un enjeu majeur pour le Plan de relance européen, Next Generation EU. Il vient mettre en place un instrument budgétaire ayant pour but de faciliter les réformes et les investissements des États membres pour contrer les effets économiques et sociaux de la pandémie de COVID-19. Cet instrument sera doté d’une enveloppe de 672,5 milliards d’euros, dont 390 milliards de subventions et 282,5 milliards de prêts. Les demandes pour l’utilisation de cet instrument pourront se faire sur les trois prochaines années et les paiements s’étaleront jusqu'à fin 2026. Il faut veiller à porter son attention aux détails du Plan de relance européen pour que sa mise en place soit la plus juste possible pour tous les États membres. Je me suis positionné en faveur de ce texte.
Brice HORTEFEUX | Les Républicains
J’ai soutenu l’adoption de la Facilité pour la reprise et pour la résilience, principal instrument budgétaire au cœur du plan de relance européen Next Generation EU qui complétera le cadre financier pluriannuel 2021-2027.Générée par des emprunts communs de la Commission européenne au nom de l'UE, la Facilité sera dotée de 672,5 milliards d’euros, dont 390 milliards de subventions et 282,5 milliards de prêts. Les crédits pourront être engagés sur une durée de trois ans entre 2021 et 2023 mais les paiements pourront s’étaler jusqu’à la fin de l’année 2026.Je me réjouis que la France et cinq autres pays aient ratifié ce plan dans la foulée mais attends des autorités françaises qu’elles soumettent au plus vite leur plan d’action afin d’en faire bénéficier nos compatriotes. Si la Facilité doit principalement financer la transition verte et la transition numérique, elle peut aussi être mobilisée en soutien à la cohésion économique et la compétitivité, à la cohésion sociale et territoriale et aux politiques en faveur de la prochaine génération, les enfants et les jeunes, y compris l’éducation et les compétences professionnelles.
France JAMET | Rassemblement national
Les investissements visant la relance après la crise semblent tout à fait indispensables pour la relance de nos économies. Bien que l’idée du Fonds pour la reprise semble juste, les technicités ainsi que les coûts pour la France ne sont pas acceptables. Je me suis donc abstenue.
Fabienne KELLER | Renaissance
Je salue l’adoption finale de la Facilité pour la Reprise et la Résilience (FRR), qui constitue le principal instrument financier du plan de relance européen pour contrer les conséquences économiques et sociales de la pandémie.Cet instrument financier contribuera à un avenir plus vert et plus démocratique.Nous proposons une approche intégrée en matière de réformes et d’investissements, par l’affectation des fonds à six priorités européennes: l'écologie, le numérique, la productivité et la compétitivité, la cohésion sociale et territoriale, la résilience institutionnelle et les politiques pour la prochaine génération.Cet instrument financier intègre par ailleurs un mécanisme inédit de conditionnalité du versement des fonds au respect de l'état de droit et des valeurs fondamentales de l’Union européenne. Notre groupe Renew Europe a fortement défendu l’introduction de cette conditionnalité du budget de l’UE, j’ai donc apporté mon plein soutien à ce texte.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
Je me suis abstenu sur ce rapport car la question de la dette et des modalités de son remboursement posent de profondes questions. Même si l’idée d’un fonds destiné à la relance de nos économies après la crise sanitaire n’est pas mauvaise, sa gestion floue et les coûts qu’il induirait pour la France ne sont pas acceptables.
Joëlle MÉLIN | Rassemblement national
La pandémie de COVID-19 a provoqué une récession profonde et inattendue en Europe. Pour réagir face à la crise, la Commission a proposé la mise en place de la «Facilité pour la Reprise et la Résilience», en tant que pièce maîtresse du programme NextGenerationEU, un instrument temporaire qui permet à la Commission de lever des fonds pour réparer les dommages économiques et sociaux causés par la pandémie. Ce programme est aligné sur les priorités de la Commission en matière de reprise durable et inclusive qui favorise notamment les transitions écologique et numérique: un soutien financier pour mieux préparer les États membres à une reprise durable. Ces investissements apparaissent tout à fait indispensables pour la relance de nos économies. Pourtant, la question de la dette et des modalités de son remboursement, les conditionnalités prévues dans le cadre des recommandations spécifiques par pays issues du Semestre européen, ainsi que le fait que la France obtiendra peu par rapport à sa contribution posent de nombreuses questions. Ainsi, bien que l’idée du Fonds pour la reprise semble juste, les technicités ainsi que les coûts pour la France ne sont pas acceptables en l’état. Je me suis dès lors abstenue.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce rapport sur l’établissement de la facilité pour la reprise et la résilience. Il s’agit de l’accord de trilogue qui met en œuvre le plan de relance européen. À de nombreuses reprises et par mes votes, j’ai exprimé mes réserves sur le financement de ce plan, qui comporte une part de dette inutilement mutualisée entre les États membres et des modalités de remboursement floues, fondées sur d’hypothétiques ressources propres qui n’ont pas encore été votées. Je maintiens intégralement ces réserves. Toutefois, au regard la situation économique dramatique engendrée par la crise sanitaire, je souhaite que les crédits de ce plan (40 milliards d’euros pour la France) arrivent le plus rapidement possible dans nos territoires pour soutenir les entreprises et les secteurs d’activité qui jouent actuellement leur survie. C’est pourquoi j’ai approuvé ce texte.
Anne SANDER | Les Républicains
La facilité pour la reprise et la résilience vise à soutenir les réformes et les investissements des États membres afin d'atténuer les conséquences économiques et sociales de la pandémie de COVID-19 et de rendre les économies de l'UE plus durables. Le rapport issu d’un trilogue demande que les objectifs de l'instrument soient axés sur les six priorités européennes que sont la transition verte juste, la transformation numérique, la cohésion économique, la productivité et compétitivité, la cohésion sociale et territoriale, la résilience institutionnelle et les politiques pour la prochaine génération. J’ai donc voté en faveur de ce texte qui accorde une attention particulière à l'interaction et aux liens entre les six priorités européennes afin d'assurer les synergies générant une vraie valeur ajoutée européenne. Enfin, en ce qui concerne la protection des intérêts financiers de l’UE, ce rapport prévoit que les États membres devront assurer le fonctionnement d'un système de contrôle interne efficace et recouvrer les montants indûment versés ou mal utilisés.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à adopter définitivement la «facilité pour la reprise et la résilience», principal instrument du plan de relance européen. Il prévoit d’attribuer 312,5 milliards d’euros de subventions et 360 milliards d’euros de prêts aux États européens pour faire face à la crise en investissant dans différents domaines: transition verte, numérique, cohésion, productivité, résilience, jeunesse, etc. 37% des dépenses engagées dans ce cadre devront être fléchées sur la lutte contre le changement climatique, ce qui est plus ambitieux que la proposition initiale du Conseil mais reste très en deçà des demandes du Parlement. Les financements de ce plan de relance, très insuffisants face à l’ampleur de la crise, restent utiles pour les États les plus en difficulté mais s’accompagnent de conditionnalités macro-économiques qui permettront à la Commission d’imposer aux gouvernements des réformes austéritaires et libérales. Je me suis donc abstenue sur ce texte pour ne pas bloquer l’attribution des fonds du plan de relance tout en regrettant que nos demandes sur l’ambition écologique, le contrôle démocratique du Parlement et le rejet des conditionnalités austéritaires aient été ignorées.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
Le plan de relance européen adopté en juillet, avec ses 312,5 milliards d'euros de subventions et 360 milliards d'euros de prêts, est bien loin des 2 000 milliards jugés nécessaires par le commissaire français Thierry Breton et demandés par le Parlement européen. Ces montants sont notoirement insuffisants tandis que la part importante de prêts, plutôt que de subventions, viendront alourdir le fardeau de la dette pour les peuples européens. Fardeau qui sera encore empiré par le fait qu’en l’absence de ressources propres suffisantes les montants levés par la Commission européenne pour financer ce plan de relance devront être remboursés par les États membres. Cet impératif de remboursement de la dette contractée pour financer ce plan servira à justifier une nouvelle vague de réformes austéritaires qui seront promues dans le cadre du Semestre européen, dont l’exécution des recommandations est un préalable nécessaire au versement des fonds européens... Il s’agit là d’une bien mauvaise affaire pour les peuples européens. Je ne souhaite néanmoins pas empêcher le versement rapide des fonds aux régions les plus affectées, notamment en Espagne et Italie, et m’abstiendrai donc sur ce texte.
Leila CHAIBI | La France Insoumise
La facilité pour la reprise et la résilience (RRF) est le principal instrument du plan de relance européen, il vise à booster l’économie pour faire face à la crise sanitaire, et s’élève à 672,5 milliards d'euros.Nous soutenons le plan de relance, même si ce dernier pourrait être largement perfectible : si le montant semble énorme, en réalité il ne représente que 0,7% d’un PIB européen qui aura diminué de 6,4% en 2020.Par ailleurs, le principal problème réside dans le fait que pour qu’un État membre puisse être bénéficiaire, il faut que son plan de relance soit conforme avec une partie significative des recommandations spécifiques du Semestre européen. Dans le cas contraire, la Commission pourra refuser l’attribution de la somme allouée. Cette disposition est inacceptable car elle marque un pas de plus dans la prise de pouvoir de la Commission dans le contrôle des politiques des États membres avec l’imposition de politiques austéritaires et contraires à l’intérêt général.Enfin, il est dommage que l'objectif climat ne soit pas aussi ambitieux que ce que nous demandions. Pour toutes ces raisons, j’ai décidé de m’abstenir lors de ce vote.
Laurence FARRENG | Mouvement Démocrate
J'ai bien évidemment voté en faveur de cet accord final sur la Facilité pour la Reprise et la Résilience (FRR), le principal instrument financier du plan de relance européen. Ce plan de relance, constitué de 312,5 milliards d'euros de subventions et de 360 milliards d'euros de prêts, bénéficiera à tous les États membres et financera 40 % du plan de relance français.
Christophe GRUDLER | Mouvement Démocrate
Cette semaine, le Parlement Européen a fait un pas supplémentaire dans la mise en œuvre du Plan de relance européen avec un vote historique.J’ai voté en faveur du règlement instaurant la Facilité pour la relance et la résilience (FRR), l’instrument financier au cœur du Plan de Relance Européen. Ce vote instaure la mise en place d’un financement révolutionnaire chargé de répondre à une crise inédite dans l’histoire de l’Union Européenne, soit 672,5 milliards d’euros (312,5 milliards de subventions et 360 milliards de prêts) qui iront à la relance économique, au soutien des emplois, des entreprises, et de nos pays européens.Je me félicite de voir que ces fonds, en plus de soutenir la reprise européenne, iront aux domaines d’actions prioritaires de l’Union européenne. Par exemple, 37 % de l’enveloppe de chaque plan de relance national devra être consacré à la transition écologique et 20 % à la transition numérique. La France devrait notamment recevoir 40 milliards au titre de cet instrument afin de financer les mesures annoncées dans le plan France Relance.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
Certains amendements présentés sont de qualité. Amender un texte reste une procédure démocratique.Pour.
Agnès EVREN | Les Républicains
J’ai voté en faveur de l’accord issu des négociations interinstitutionnelles sur l’établissement d’une Facilité pour la reprise et la résilience. Cœur budgétaire du Plan de relance européen Next Generation EU, cette Facilité aidera les États membres à absorber le choc économique engendré par la crise de la COVID-19 et à rendre leurs économies plus résilientes. Cette Facilité doit contribuer à promouvoir la compétitivité à long terme de l’UE, tout en soutenant la transition verte et numérique et en renforçant l’autonomie stratégique de l’Union. Il est essentiel que les plans pour la reprise et la résilience soient conformes au principe de valeur ajoutée européenne et permettent des investissements dans des projets privés et publics, orientés vers l'avenir. Aussi, il est important de veiller à ce que le fardeau de leurs financements ne pèse pas trop lourdement sur les générations futures. Enfin, je salue la véritable légitimité démocratique conférée à ce Plan de relance européen. En effet, tous les deux mois, les commissions compétentes, et notamment la commission des Affaires économiques dans laquelle je siège, interrogeront la Commission européenne sur les différents aspects et sur la mise en œuvre de ce Plan de relance.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – Je me suis abstenu sur ce plan de relance européen car si les investissements semblent tout à fait indispensables pour le redémarrage de nos économies, la question de la dette; des modalités de remboursement; des conditionnalités prévues dans le cadre des recommandations spécifiques par pays issues du Semestre européen; le fait que la France obtiendra peu de fonds par rapport à sa contribution dans le budget européen posent problème. Les nouvelles ressources propres à créer seront à n’en pas douter pérennisées et constitueront de nouveaux impôts européens. Enfin, la mutualisation de la dette pose un problème majeur de souveraineté budgétaire.
Virginie JORON | Rassemblement national
Les investissements visant la relance après la crise semblent tout à fait indispensables pour la relance de nos économies. L’idée du Fonds pour la reprise me semble juste, les technicités ainsi que les coûts pour la France sont certes d'ampleur mais compte tenu de la situation exceptionnelle, j'ai voté pour.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
Je suis opposé à l'architecture de ce plan de relance, pour plusieurs raisons. La France, qui a émis des obligations de moyen/long terme à un taux moyen de -0,14% en 2020, n'a pas besoin de la Commission européenne pour emprunter à taux bas et financer son propre plan de relance. Les fonds européens seront débloqués de façon extrêmement tardive, alors que nous en avons besoin de façon urgente pour relancer l'activité économique, et seront soumis à des contreparties. En effet, pour bénéficier de ces fonds, les États doivent présenter un plan de réformes conforme aux recommandations du Semestre européen. Cela risque d'amener une fois de plus la France vers la voie de l'austérité, de la précarisation du marché du travail et de la réduction de droits sociaux (la Commission réclame notamment la réforme des retraites). En outre, nous ne savons toujours pas ce que la France, contributrice nette du budget de l'UE, devra in fine rembourser des fonds empruntés pour ce plan de relance, si les ressources propres s'avèrent insuffisantes! Je me suis abstenu sur ce vote, malgré mon opposition à l'architecture du plan de relance, car il est désormais urgent que ces fonds, qui se sont déjà tellement fait attendre, soient mobilisés par l'UE.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
Afin de réagir face à la crise économique, la Commission a proposé, le 27 mai 2020, la mise en place de la Facilité pour la Reprise et la Résilience (FRR), au sein du programme NextGenerationEU, un instrument temporaire qui permet à la Commission de lever des fonds pour réparer les dommages économiques et sociaux causés par la pandémie. Le 21 juillet 2020, le Conseil européen a obtenu un accord politique sur NextGenerationEU, y compris la facilité, ainsi que sur le budget, qui s’élève à 672,5 milliards d’euros sous forme de prêts et de subventions pour la période 2021-2027. Les investissements visant la relance après la crise semblent tout à fait indispensables pour la relance de nos économies. Pourtant la question de la dette et des modalités du remboursement, les conditionnalités prévues dans le cadre des recommandations spécifiques par pays issues du Semestre européen, ainsi que le fait que la France obtiendra peu des fonds par rapport à sa contribution dans le budget européen, posent de nombreuses questions. Bien que l’idée du Fonds pour la reprise semble juste, les technicités ainsi que les coûts pour la France ne sont pas acceptables. Je me suis donc abstenue sur ce texte.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Face à la pandémie, la Commission a proposé le plan « Facilité pour la Reprise et la Résilience », pièce maîtresse du programme NextGenerationEU, un instrument temporaire qui permet à la Commission de lever des fonds pour réparer les dommages économiques et sociaux causés par la crise. Ce programme est aligné sur les priorités de la Commission en matière d’une reprise durable et inclusive qui favorise notamment les transitions écologique et numérique.Les investissements visant la relance après la crise semblent tout à fait indispensables pour la relance de nos économies. Il y a cependant beaucoup trop de points posant des problèmes: la question de la dette et des modalités du remboursement ou le fait que la France obtiendra très peu de fonds par rapport à sa contribution dans le budget européen. Bien que l’idée du Fonds pour la reprise semble juste, les modalités ainsi que les coûts pour la France ne sont pas acceptables.Je me suis donc abstenue.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
Pour répondre à la crise, la Commission a proposé la mise en place de la Facilité pour la Reprise et la Résilience, en tant que pièce maîtresse du programme Next Generation EU, un instrument temporaire qui lui permet de lever des fonds pour réparer les dommages économiques et sociaux. Ce programme est aligné sur les priorités de la Commission qui favorise notamment les transitions écologique et numérique. Pour bénéficier du soutien de la facilité, les États membres doivent élaborer des plans qui définissent un ensemble cohérent de réformes et de projets d’investissements publics, qui devraient être mis en œuvre d’ici à 2026. Les investissements semblent tout à fait indispensables pour la relance de nos économies. Pourtant la question de la dette et des modalités du remboursement, les conditionnalités prévues dans le cadre des recommandations spécifiques par pays issues du Semestre européen, ainsi que le fait que la France obtiendra peu des fonds par rapport à sa contribution dans le budget européen posent de nombreuses questions. Bien que l’idée du Fonds pour la reprise semble juste, les technicités ainsi que les coûts pour la France ne sont pas acceptables. Je me suis abstenue.
🚫 Aucune explication de vote
Eric ANDRIEU | Parti socialiste

– Madame la Présidente, Madame la Secrétaire d’État, Monsieur le Vice-président, nous le savons tous, la facilité pour la reprise et la résilience est l’instrument clé au cœur de «Next Generation EU», notre plan européen pour sortir de la crise actuelle.

Oui, aujourd’hui, ce vote est historique. Cet instrument mettra à disposition plus de 672 milliards d’euros sous forme de prêts et de subventions pour soutenir les réformes et les investissements entrepris par les États membres, d’où l’importance de la qualité des plans de relance établis par ces États membres.

Ce règlement va jouer un rôle crucial dans l’atténuation de l’impact économique et social de la pandémie du coronavirus et dans l’amélioration de la durabilité, de la résilience et de la préparation des économies et des sociétés européennes aux transitions écologique et numérique. Impact économique, mise en œuvre du socle européen des droits sociaux, obligations environnementales et climatiques: voilà l’objet de la facilité pour la reprise et la résilience.

Nous ne pouvons que nous satisfaire, par ailleurs, de l’inclusion du règlement sur l’état de droit au régime général de conditionnalité.

Mais il faut distinguer deux périodes pour la facilité pour la reprise et la résilience: celle durant laquelle la clause de sauvegarde générale est en place, et qu’il lui appartiendra de prolonger, et celle où la clause de sauvegarde générale sera levée. Car même si la conditionnalité macroéconomique est encadrée dans la proposition de la facilité, que va-t-il advenir après la levée de la clause de sauvegarde générale? La Commission est-elle prête à engager une réforme en profondeur du

Les mêmes causes provoquant les mêmes effets, il serait opportun de ne pas commettre les erreurs du passé, d’évaluer précisément la période que nous vivons et de faire des propositions de réformes structurelles de long terme, et en particulier de régler avec responsabilité la question des ressources propres.

Pascal CANFIN | Renaissance

La première, c’est que pour la première fois, nous investissons ensemble, unis, dans des investissements d’avenir.

La deuxième raison pour laquelle c’est historique, c’est que nous connectons ce plan de relance avec la transformation de notre économie et notamment avec le

La troisième raison pour laquelle c’est historique est que nous allons rembourser ce plan de relance, non pas en faisant payer les impôts par nos concitoyens, mais en faisant payer ceux qui aujourd’hui ne paient pas l’impôt: les géants du numérique et les grands pollueurs qui importent vers nos marchés des matières premières comme l’acier, et qui ne paient pas l’impôt.

Tout cela, nous allons le décider formellement aujourd’hui. C’est pour cela que ce vote aujourd’hui est historique.

France JAMET | Rassemblement national

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, Madame la Secrétaire d’État, mes chers collègues, la crise pandémique a aggravé de façon dramatique les difficultés économiques déjà saillantes des peuples européens, rendant indispensable une action claire et forte afin de soutenir l’économie. Personne ne le dispute. Agir est impératif.

Cependant, la nécessité de l’action ne doit pas occulter le contenu sur lequel nous sommes amenés à nous prononcer aujourd’hui. La facilité de résilience, qui entend disposer de 672 milliards d’euros dans le cadre du plan de relance européen, laisse apparaître de nombreuses incertitudes et de nombreux défauts.

L’Europe se confond depuis trop longtemps dans cette logique de surendettement perpétuel. Dès qu’une crise se présente, nous cumulons et accumulons des milliards d’euros de dettes nouvelles sans jamais nous poser la question du remboursement, ou presque. Certains repoussent à demain, d’aucuns voudraient purement et simplement annuler ces dettes, comme s’il existait un argent magique que l’on pourrait faire apparaître ou disparaître, selon l’inclination du moment. Mais la dette n’est qu’un impôt différé.

Certains parlent de ressources propres. Cela signifie un impôt nouveau. En utilisant ces 672 milliards d’euros, nous devons avant tout penser à nos enfants et nos petits-enfants demain. Et à nos retraités aujourd’hui, à qui l’on va tenter de faire payer la facture.

Plus que jamais, nous devons changer ce modèle mondialiste apatride qui saccage nos économies. Il nous faut réintroduire la souveraineté nationale dans notre modèle économique afin de restaurer un véritable tissu économique local, solide, capable de résister aux crises sanitaires aussi bien qu’aux folies du capitalisme financier qui tue les vrais entrepreneurs et les vrais créateurs d’emplois et de richesses.

Plus que jamais, pour cesser cette fuite en avant, la solution se trouve dans la nation, menée par des dirigeants lucides et responsables.

Fabienne KELLER | Renaissance

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, Madame la Ministre, la facilité pour la reprise et la résilience est un levier majeur pour aider les États membres face à la crise, pour favoriser le rebond européen dans une dynamique solidaire.

Nous adoptons aujourd’hui les règles pour financer les plans nationaux. Nous avons voté en décembre au Parlement un règlement dont l’objectif est de protéger le budget de l’Union et le plan de relance en cas de défaillance généralisée de l’état de droit. La règle est simple: pas de fonds européen si un État ne respecte pas les principes fondamentaux de la démocratie, de l’indépendance, de la justice ou de la liberté des médias. C’est une avancée majeure pour l’Europe, qui protège ses valeurs. Il est indispensable que cette règle s’applique sans délai.

La Commission peut-elle confirmer qu’elle met tout en œuvre pour assurer l’application du règlement tel qu’adopté par le Parlement et le Conseil, malgré la déclaration du Conseil obtenue par les pays qui sont le plus concernés et sans répondre aux pressions toujours exercées par ces mêmes pays?

Le respect de l’état de droit n’est plus négociable. En tant que gardienne des traités, nous attendons de la Commission qu’elle assure la mise en place d’un acquis majeur de la construction européenne.

François-Xavier BELLAMY | Les Républicains

D’abord, en ajoutant une définition de la résilience qui n’était pas présente dans ce texte. Pour nous, la résilience consiste à être capables à nouveau de produire ce dont nous avons besoin pour faire face aux crises de demain. La crise que nous venons de vivre a montré à quel point nous étions déjà devenus dépendants, pour des biens de première nécessité, d’autres grandes puissances mondiales. C’est évidemment la souveraineté de nos États membres qui est en jeu pour l’avenir.

Nous avons également intégré à ce travail une «clause du futur», pour garantir que les financements qui vont être mobilisés soient réellement employés de manière à produire la prospérité des générations futures, qui leur permettra de rembourser le financement que nous leur transférons. De fait, ce plan de relance et de résilience continue de poser un problème majeur: nous avons ensemble convenu d’un endettement sans nous mettre d’accord sur les modalités de son remboursement.

Il y avait là, je crois, une nécessité politique, mais aussi une nécessité éthique pour préparer notre avenir. C’est dans ce sens du long terme que la commission ITRE a souhaité porter ses travaux.

Valérie HAYER | Renaissance

– Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, Madame la Secrétaire d’État, chers collègues, c’est une belle aventure que nous nous apprêtons à vivre. J’entends que grâce à ce plan de relance, la ville de Bruxelles va pouvoir enlever les échafaudages de son fameux palais de justice et même rénover le Cinquantenaire – espérons qu’à ce prix-là, le drapeau européen pourra enfin flotter sous ses arcades.

Plus sérieusement, chers collègues, ce plan va nous permettre d’améliorer les performances énergétiques de nos bâtiments, et donc de moins polluer. Ce plan va nous permettre de numériser notre économie, de connecter nos territoires. Il va nous permettre de nous attaquer au fléau des jeunes sans études et sans emploi. C’est ça, l’Europe que nous construisons. C’est ça, l’Europe que nous votons aujourd’hui. Soyons en-fiers.

Néanmoins, un mot d’ordre: pas de fraudeurs. Pas d’État qui déroge à nos valeurs. Pas d’État qui déroge aux critères d’investissement que nous avons décidés collectivement. Nous serons très vigilants à cet égard, soyez-en convaincus.

Dernier point, et peut-être au risque de me répéter, ce plan ne coûtera pas un euro aux États. Il ne coûtera pas un euro aux citoyens, parce que nous avons négocié un accord de remboursement. Cet accord a été négocié par les députés européens, n’en déplaise à certains, ici, dans cette assemblée, qui prétendent le contraire. Les ressources propres seront mises en œuvre et permettront de rembourser le plan de relance.

Chers collègues, l’Europe prend un tournant historique radical. Alors, je le dis sans ambages: oui, c’est un pas de géant vers une Europe plus intégrée et nous devons l’assumer, parce que c’est ça, l’Europe efficace.

Marie TOUSSAINT | Les Écologistes

– Monsieur le Président, voilà des mois que nous discutons des fonds publics, qu’il nous faut mobiliser de manière indispensable pour répondre à la crise économique et sociale qui nous frappe. N’oublions pas toutefois que cette crise est systémique et d’origine écologique. Elle découle des atteintes à la biodiversité, qui est la grande sacrifiée de cet accord. Il nous faut réorienter notre économie pour qu’elle garantisse à la fois la justice sociale et la protection de notre planète. Pourtant, les règles que nous avons adoptées pour encadrer ce plan de relance ne répondent pas à cette urgence. Au contraire, les conditions liées au Semestre européen sont injustes et seront douloureuses à l’avenir. Une fois de plus, le long terme est sacrifié aux intérêts du court terme.

Par ailleurs, nous n’avons pas encore de garantie que les fonds non fléchés pour le climat ne nuiront pas à la transition. On nous parle d’un filet de sécurité, la taxonomie, qui est fragile, car affaibli par les lobbies. Selon le Haut conseil pour le climat, en France, par exemple, deux tiers du plan de relance français relanceront l’économie du passé.

Pour finir, un appel: étudions et conditionnons nos plans de relance à leur impact sur les 10 % les plus pauvres. Ce sont les premiers frappés par la crise. Alors, soyons audacieux et prenons aujourd’hui cette initiative.

Jean-Lin LACAPELLE | Rassemblement national

– Monsieur le Président, chers collègues, le plan de relance européen qui vient en soutien à nos entreprises contient de nombreux éléments aberrants. Aberrants d’abord par ce qui s’y trouve. Tout d’abord, une clé de répartition financière indigeste et injuste par laquelle les plus gros contributeurs, dont la France, recevront moins qu’ils ne donneront.

Deuxièmement, l’ignoble article 9 bis, qui lie le bénéfice du plan de relance au respect de l’état de droit et des valeurs fondamentales de l’Union, est un véritable chantage idéologique et financier.

Troisièmement, une obligation pour les États de préparer des plans nationaux pour la reprise et la résilience sur quatre ans qui appliquent les ordres du Semestre européen, véritable super-étatisme européen.

Quatrièmement, une obligation folle de consacrer pour chaque projet au moins 60 % des montants au climat et au numérique.

Enfin, une compétence étendue et pourtant illégitime pour l’OLAF et le parquet européen de mener des enquêtes, c’est-à-dire, en pratique, un contrôle par eux des finances des États membres.

D’autre part, ce plan de relance est aussi aberrant parce ce qui en est absent. En fait, ces 724 milliards seront affectés à la poursuite des priorités de l’Union européenne, alors que c’est à cause d’elle que nous avons été si durement touchés. Rien sur les relocalisations, pourtant promises. Rien sur le pilotage national des industries stratégiques. Rien sur la souveraineté et l’autonomie.

Au contraire, le rapport demande toujours plus d’intégration. L’Union européenne n’a décidément tiré aucune leçon ni de la crise sanitaire ni de notre dépendance logistique. Elle a été incompétente dans l’approvisionnement des masques, incompétente dans l’acquisition des tests, incompétente dans la gestion des matériels de protection médicale, incompétente, enfin, dans la négociation et la livraison des vaccins.

L’Union européenne rêvait d’une grande Europe de la santé. C’est finalement une Europe du fiasco qu’elle nous a présentée. Or, c’est par l’indépendance industrielle et la maîtrise de nos chaînes de production que nous atteindrons la force et la solidité. Il en est encore temps.

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