Les conséquences des violences conjugales et des droits de garde sur les femmes et les enfants

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

510
31
141

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

55
24
Parmi 79 députés, 79 ont votés.
5 octobre 2021

📚 Sources

🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
. – Si ce texte cherche à défendre les droits de l’enfant face à un parent violent en recommandant le principe de précaution, il entend aussi s’immiscer dans les politiques familiales qui sont une prérogative des Etats membres. Je me suis donc abstenu.
Dominique BILDE | Rassemblement national
Je me suis abstenue sur cette résolution.L'objectif de ce texte tient à l'application d'un principe de précaution aux enfants victimes ou témoins de violence. Toutefois, il n'est pas acceptable que l'Union européenne s'immisce dans les politiques nationales des Etats membres en matière familiale.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Ce rapport d’initiative invite les États membres de l'Union à mieux promouvoir l'accès à la protection juridique, à des audiences efficaces, à des ordonnances de restriction, des services de conseil et à des fonds pour les victimes de violences conjugales, en apportant un soutien particulier et plus importants aux mères victimes de violences domestiques. Il invite également la Commission à lancer des campagnes de sensibilisation du public à l'échelle de l'Union afin de mieux prévenir les violences domestiques et créer un climat de tolérance zéro envers ce type de violence. Je me suis donc naturellement positionné en faveur de ce texte.
Sylvie GUILLAUME | Parti socialiste
J’ai voté en faveur de ce rapport qui plaide pour que la protection des femmes et des enfants contre les violences prime sur les autres critères lors de l’établissement des droits de garde et qui formule de nombreuses recommandations pour aider les femmes à se reconstruire en accédant à l’indépendance financière, à des logements spécifiques, des services de santé, de transport, de conseil... Enfin, ce rapport appelle encore une fois la ratification de la Convention d’Istanbul par l'UE, que nous appelons depuis de nombreuses années.
Brice HORTEFEUX | Les Républicains
Ce rapport d’initiative invite les États membres de l'Union à mieux promouvoir l'accès à la protection juridique, à des audiences efficaces, à des ordonnances de restriction, des services de conseil et à des fonds pour les victimes de violences conjugales, en apportant un soutien particulier et plus importants aux mères victimes de violences domestiques.Bien que je sois sensible au principe de la subsidiarité et me sois donc opposé à certains paragraphes qui l’empiètent, en particulier la demande d’extension du règlement Bruxelles II relatif à la compétence, la reconnaissance et l’exécution des décisions en matière matrimoniale et de responsabilité parentale, j’estime qu’une meilleure coopération entre États membres est nécessaire sur ce sujet si sensible sur lequel nous ne pouvons pas restés silencieux.
France JAMET | Rassemblement national
Ce texte a pour but de protéger les enfants victimes ou témoins en préconisant l’application d’un principe de précaution. Néanmoins, certains points idéologiques tels que la remise en cause la présomption d’innocence du conjoint violent, la remise en cause de notre souveraineté nationale, et la volonté de l’Union européenne de s’immiscer dans les politiques familiales et juridiques des États membres m’ont invité à m’abstenir.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, je partage évidemment son objectif de protéger les enfants face aux violences conjugales. Mais il outrepasse largement le principe de subsidiarité en recommandant des mesures qui relèvent de la compétence exclusive des États membres.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
Ce rapport traite du problème des violences conjugales à travers le prisme des procédures de garde et formule des recommandations pour éviter aux victimes de subir de nouvelles violences après la séparation, ce qui est fréquent dans les cas de garde partagée. Ces recommandations adressées à la Commission et aux États membres placent l'intérêt de l’enfant au centre des préoccupations et son statut de témoin, ou de victime, des violences est pris en compte. En réponse, des moyens de mieux tenir compte de la parole de l’enfant lors des procédures d’attribution des droits de garde sont mis en avant. C’est un rapport important car les recommandations formulées permettent d’apporter des réponses plus adaptées aux problèmes des violences conjugales en proposant une vision holistique du phénomène. J’ai voté en faveur de ce rapport.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce rapport relatif à la conséquence des violences conjugales et des droits de garde sur les femmes et les enfants. Le texte invite les États membres de l'Union à promouvoir l'accès à la protection juridique, à garantir l’accès à des audiences efficaces, à des ordonnances de protection, des services de conseil et à des fonds pour les victimes de violences conjugales. Il recommande à la Commission de lancer des campagnes de sensibilisation du public à l'échelle de l'UE afin prévenir plus efficacement les violences domestiques, dans un contexte où 22 % des femmes européennes ont subi des violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur partenaire.
Anne SANDER | Les Républicains
Condamnant avec grande fermeté toutes les formes de violence contre les femmes, le rapport invite les États membres à lutter contre l’augmentation de la violence conjugale intervenue lors de la pandémie de COVID-19 et les encourage à mutualiser les innovations, les lignes directrices, les bonnes pratiques et les protocoles qu’ils appliquent au niveau national. C’est à travers cette avancée que j’ai décidé de voter pour ce texte qui rappelle la nécessité de lutter contre la violence conjugale aux racines. Ce texte propose des solutions d’accès à la protection juridique, à la lutte contre les stéréotypes sexistes par l’éducation et la sensibilisation ainsi que par la formation de professionnels.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport pour lequel j’étais la rapportrice pour mon groupe vise à présenter les observations et les recommandations du Parlement européen sur l’enjeu de l’attribution des droits de garde d’enfants en cas de violences conjugales dans le couple parental. Il affirme à raison que la violence conjugale est incompatible avec une garde partagée, déplore l’insécurité des femmes et des enfants victimes de violence même après la séparation, demande la pleine application des mesures de protection, souligne l’importance de la formation des acteurs policiers et judiciaires et dénonce la persistance d’une culture institutionnelle de dénigrement systématique de la parole des femmes. J’ai donc voté pour ce texte qui établit des constats et des préconisations pertinents et encourage les Etats à la Commission à légiférer sur ces sujets essentiels.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
Les violences commises à l’encontre des femmes par leurs conjoints sont une monstruosité résultant de l’ordre patriarcal de notre société. Ce rapport s’intéresse à cet état de fait, et notamment à la protection des femmes et des enfants contre les violences. L’objectif essentiel de ce rapport est de s’assurer à ce que leur protection prime sur les autres critères lorsque les droits de garde sont établis. Le texte demande également à ce que les enfants témoins de violences de genre puissent être reconnus comme victimes, entendus, et pour que leurs auditions se déroulent dans un environnement approprié, sous la conduite de professionnels formés. Il formule également d’autres recommandations telles qu’aider les victimes à atteindre l’indépendance financière, à accéder à des logements spécifiques, à des services de santé, de transport, de conseil et à un soutien juridique. Il exige que l’Union et l’ensemble de ses États membres ratifient la Convention d’Istanbul et que la violence de genre soit ajoutée à la liste des domaines de criminalité reconnus au niveau européen. Je soutiens donc sans aucune réserve ce rapport.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
Ce texte a de bonnes intentions mais il restreint la souveraineté des états-membres. Je me suis abstenu.
Sylvie BRUNET | Mouvement Démocrate
J’ai voté en faveur de notre résolution sur les conséquences des violences conjugales et des droits de garde sur les femmes et les enfants. Alors que nous dénombrons toujours trop de femmes victimes de violences conjugales dans tous nos pays européens, une violence additionnelle peut-être créée par les situations de garde partagée des enfants, qu’elle soit physique, psychologique ou économique. Pour prévenir ces situations, notre rapport appelle les États membres à une meilleure formation du personnel et à la création de systèmes adaptés pour protéger non seulement les victimes de violences conjugales, mais également leurs enfants, durant la séparation et les procédures d’attribution du droit de garde et du droit de visite. Il appelle la Commission à plus de campagnes de sensibilisation afin de prévenir les violences intrafamiliales, et souligne les conséquences dramatiques de celles-ci sur la santé mentale et physique des enfants qui peuvent être à la fois témoins ou victimes. Nous appelons également les États membres de l’Union européenne à ratifier la Convention d’Istanbul, et la Commission européenne à mettre en place un ensemble complet de mesures destinées à lutter contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique.
Nathalie COLIN-OESTERLÉ | Les centristes
J’ai voté en faveur du texte traitant de l’impact de la violence entre partenaires intimes et du droit de garde sur les femmes et les enfants. Ce rapport d’initiative invite les États membres à mieux promouvoir l'accès à la protection juridique, à des audiences et des ordonnances de restriction, à des conseils et à des fonds pour les victimes de violences conjugales. Sur ce sujet majeur qui touche tous les pays européens, l’Union européenne doit se mobiliser. C’est pourquoi, je serai particulièrement attentive au texte législatif européen qui sera proposé d’ici la fin de l’année 2021 pour lutter contre les violences faites aux femmes. Je souhaite également que l’Union élabore un plan spécial pour prévenir les féminicides. Les violences conjugales sont un drame qui touche le couple mais pas seulement. Elles ont aussi un impact majeur sur les enfants. Ils doivent faire l’objet de toute notre attention avec des protections spéciales et appropriées.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – Je me suis abstenu car si ce texte d’initiative, non normatif et faisant avant tout des recommandations, a pour but de protéger les enfants victimes ou témoins en préconisant l’application d’un principe de précaution, il contient des passages auxquels nous sommes hostiles et je refuse, au nom de notre souveraineté nationale, de voir l’Union Européenne s’immiscer dans les politiques familiales des États membres.
Virginie JORON | Rassemblement national
Il faut rappeler qu’il s’agit d’un texte d’initiative, non normatif, qui fait avant tout des recommandations. Il a pour but de protéger les enfants victimes ou témoins en préconisant l’application d’un principe de précaution, principe auquel il semble difficile de s’opposer. La présence de passages auxquels je suis hostile et le refus, au nom de notre souveraineté nationale, de voir l’Union Européenne s’immiscer dans les politiques familiales et juridiques (régalien) des États membres m’empêchent de voter en faveur de ce texte. Je me suis abstenue.
Catherine GRISET | Rassemblement national
. – Je me suis abstenue sur ce rapport. Certes, je partage évidemment son objectif de protéger les enfants face aux violences conjugales. Mais il outrepasse largement le principe de subsidiarité en recommandant des mesures qui relèvent de la compétence exclusive des États membres.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
Le texte permet davantage de protection des enfants face aux violences conjugales et à leurs conséquences. Il a recueilli un large consensus lors du vote en commission. Le texte promeut l’application d’un principe de précaution, allant à l’inverse du principe de droit de garde partagé automatique, lors de violences conjugales. Il remet en cause la présomption d’innocence du conjoint violent en ne lui accordant pas de garde de l’enfant avant jugement, mais il s’agit de protéger l’intérêt de l’enfant. Certains passages relatifs au soutien à la convention d’Istanbul, aux problématiques intersectionnelles ou à l’éducation sexuelle sont contraires à la ligne politique du mouvement, certaines portant atteinte à la souveraineté. Ce texte outrepasse le principe de subsidiarité en recommandant des mesures sur un sujet de compétence nationale, mais les conséquences dévastatrices des violences domestiques sur l’enfant, qu’il soit victime ou témoin, justifient de ne pas le rejeter. Je me suis donc abstenue sur ce texte.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Le texte permet davantage de protection des enfants face aux violences conjugales et à leurs conséquences. Il a recueilli un large consensus lors du vote en commission. Rappelons que madame Régimenti (ID puis PPE, présidente de l’association nationale italienne des médecins légistes) est co-rapporteur. Les amendements que nous avions déposé au sujet des enfants témoins de violences conjugales, des conséquences de cette situation et de la nécessité de suivi psychologique de ces enfants, ont été repris.Le texte promeut l’application d’un principe de précaution, allant à l’inverse du principe de droit de garde partagé automatique, lors de violences conjugales. Il outrepasse le principe de subsidiarité en recommandant des mesures sur un sujet de compétence nationale.Le texte fait de simples recommandations. Il a pour but de protéger les enfants victimes ou témoins en préconisant le principe de précaution, principe auquel il semble difficile de s’opposer.La présence de passages auxquels nous sommes hostiles et le refus, au nom de notre souveraineté nationale, de voir l’Union Européenne s’immiscer dans les politiques familiales et juridiques des États membres nécessitent de ne pas se prononcer.Je me suis abstenue.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
Le texte permet davantage de protection des enfants face aux violences conjugales et à leurs conséquences. Il a recueilli un large consensus lors du vote en commission. Il a pour but de protéger les enfants victimes ou témoins en préconisant l’application d’un principe de précaution, Pour autant, du fait de la présence de passages auxquels nous sommes hostiles et du refus, au nom de notre souveraineté nationale, de voir l’Union européenne s’immiscer dans les politiques familiales et juridiques (régalien) des États membres, je me suis abstenue.
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Manon AUBRY | La France Insoumise

Du commissariat jusqu'au tribunal, la parole des femmes est systématiquement contestée, minorée, ignorée jusque dans l'attribution des droits de garde, qui force près de trois quarts des mères violentées à partager l'autorité parentale, ce qui permet aux pères violents de poursuivre leur stratégie d'intimidation, d'isolement et d'emprise. Nous n'en pouvons plus de cette double peine.

Comme le réclame ce rapport, il est indispensable de former les policiers et les juges, d'augmenter le budget pour la protection des victimes et de prendre enfin en compte la violence du conjoint pour la garde des enfants. Ce sont ces défaillances de l'action publique qui garantissent l'impunité des agresseurs. Les violences conjugales ne cesseront pas tant que la police sera sexiste et que la justice sera complice.

Nathalie COLIN-OESTERLÉ | Les centristes

– Monsieur le Président, Madame la Commissaire, mes chers collègues, nous fêtons cette année le dixième anniversaire de la convention d'Istanbul. Ce texte est fondamental, puisqu’il est le premier instrument international contraignant visant à lutter contre la violence à l'égard des femmes et des enfants. Cependant, 2021 est un triste anniversaire pour la convention d'Istanbul: six États membres ne l'ont toujours pas ratifiée, un État membre souhaite en sortir et un pays candidat à l'adhésion, la Turquie, s'en est retiré, alors même qu'il en était le premier signataire. Comment ces États peuvent-ils s'éloigner d'un texte qui spécifie, par exemple, qu'il faut sanctionner la violence psychologique, le harcèlement, les violences physiques et sexuelles, le mariage forcé ou encore les mutilations génitales féminines?

Si, en signant la convention d'Istanbul en 2017, l'Union européenne s'est engagée à la ratifier, ce n'est pour autant toujours pas le cas. Est-ce toujours une priorité pour votre Commission? L'Union européenne doit envoyer un signal fort aux millions de femmes victimes de violences. Les coups n'attendent pas: rien qu'en France, 88 femmes sont décédées depuis le début de l'année. La dernière en date a d'ailleurs été tuée devant ses quatre enfants le 29 septembre dernier.

L'adhésion à la convention d'Istanbul est une première étape qui doit être suivie de réponses et d'actions concrètes. Je serai donc particulièrement attentive au texte législatif européen qui sera proposé d'ici la fin de l'année pour lutter contre les violences faites aux femmes. Je souhaite également que l'Union élabore un plan spécial pour prévenir les féminicides, visant à détecter les situations à risque, et à accompagner et protéger les victimes.

Les violences conjugales sont un drame qui ne se limite pas au couple. Elles ont aussi un impact majeur sur les enfants et l'intérêt supérieur de l'enfant doit toujours l'emporter, notamment en ce qui concerne le droit de garde et le droit de visite. Il doit faire l'objet de toute notre attention, avec une protection spéciale et appropriée, comme il est fait état, très justement, dans ce rapport.

Chrysoula ZACHAROPOULOU | Renaissance

– Monsieur le Président, Madame la Commissaire, mes chers collègues, frappés, humiliés, insultés, témoins de scènes de violence, tués, les enfants sont eux aussi des victimes de violences conjugales, avec des conséquences lourdes sur leur développement et leur santé, telles que des troubles du comportement et un sentiment de culpabilité, mais aussi sur leur capacité à socialiser. De plus, les victimes directes ou indirectes sont plus à même d’avoir un comportement violent à l’âge adulte.

Nous avons trop souvent dissocié violences conjugales et violences intrafamiliales, sans prendre en compte les besoins des victimes: les femmes et les enfants. Il est urgent de sensibiliser et de former plus de policiers et plus de juges aux violences intrafamiliales, car à l’heure actuelle, nos systèmes judiciaires ne tiennent pas compte de la réalité vécue dans les foyers et échouent à protéger les victimes.

Inspirons-nous alors des bonnes pratiques de nos États membres. En Espagne, la rapidité des procédures de protection des femmes et des enfants et les bracelets d’éloignement ont fait leurs preuves. En France, le gouvernement fait de la lutte contre les violences conjugales une priorité. Nous avons par exemple mis fin à l’autorité parentale et à l’obligation d’aide alimentaire en cas de féminicide.

Mes chers collègues, un homme violent n’est pas un bon mari et un mari violent n’est jamais un bon père. Alors protégeons les enfants, protégeons les femmes et déconstruisons ce patriarcat.

Annika BRUNA | Rassemblement national

– Monsieur le Président, Madame la Rapporteure, Madame la Commissaire, l'application d'un principe de précaution quant à l'attribution des droits de garde dans un contexte de violences conjugales est nécessaire. Il s'agit de privilégier l'intérêt supérieur de l'enfant et d'assurer sa protection.

Les amendements et les idées que j'avais proposés au sujet des enfants témoins de violences conjugales, de l'impact de cette situation sur leurs comportements actuels et futurs, et de la nécessité de leur assurer un suivi psychologique ont été repris dans ce texte. Je vous en remercie et j'espère que nous pourrons ainsi sensibiliser les parties prenantes à la nécessité d'agir davantage dans l'intérêt de ces enfants, mais aussi de la société, car ils en seront les futurs acteurs. En effet, comme je l'avais déjà souligné, des études démontrent le lien de causalité entre une enfance marquée par la vision de scènes de violences domestiques et une reproduction de ce comportement à l'âge adulte.

Si je soutiens sur le fond une large majorité des propositions de ce texte, ma délégation, au nom de la souveraineté nationale, ne peut laisser l'Union européenne s'immiscer dans les politiques familiales et juridiques des nations. Nous estimons en effet que l'Union n'a pas vocation à s'ingérer dans les politiques régaliennes des États membres. C'est pourquoi nous nous abstiendrons.

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