🇪🇺 Députés européens
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– vu l’initiative citoyenne européenne «Reclaim your face» (Réappropriez-vous votre visage), qui exhorte la Commission européenne à réglementer strictement l’utilisation des technologies biométriques afin d’éviter toute atteinte injustifiée aux droits fondamentaux et à interdire, en droit et en pratique, les utilisations indifférenciées ou arbitrairement ciblées de la biométrie pouvant conduire à une surveillance de masse illégale,
Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
39. relève que les consommateurs ont besoin d’un cadre juridique clair et prévisible en cas de dysfonctionnement d’un produit; relève que dans pareil cas, la charge de la preuve devrait incomber au fabricant, étant donné que c’est lui qui a créé le produit et qu’il dispose donc d’un avantage en matière de connaissances;
Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
52 bis. souligne que les consommateurs doivent être protégés contre les produits dangereux ou contrefaits; souligne que l’IA est un outil pertinent dans la lutte contre ces produits et contenus commerciaux illicites; estime que l’IA devrait pouvoir identifier et bloquer automatiquement les produits et les contenus précédemment signalés comme dangereux ou contrefaits, et que les plateformes d’hébergement de contenus commerciaux ou de vente de produits devraient être tenues responsables des produits qu’elles vendent ou dont elles font la publicité;
Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
62.
estime que la mise en place, par les organisations et les entreprises,
invite les États membres à encourager et à soutenir la mise en place
de comités d’évaluation spécialisés pour les produits et
les
services utilisant l’IA
dans les États membres,
afin d’évaluer les avantages et
les
préjudices potentiels
, notamment les conséquences sociales potentielles, découlant de
liés aux
projets à haut risque et à fort impact basés sur l’IA
peut constituer un outil utile pour aider les organisations à prendre des décisions responsables en ce qui concerne les produits et services utilisant l’IA, notamment si ces comités d’évaluation associent des parties prenantes concernées
;
Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)
– Monsieur le Président, le numérique est notre compagnon du quotidien. Avec ou sans consentement, nos données personnelles sont la matrice de l’intelligence artificielle. Sous le grand précepte du progrès de la médecine, nos données personnelles de santé sont absorbées. Sous le grand précepte du progrès, voilà qu’il faudrait de l’intelligence artificielle dans les services d’aide à la personne. Sous le grand précepte du progrès, il faudrait des caméras avec reconnaissance faciale dans les métros.
Même si ce texte tend à aller vers le bon sens, en plaçant l’humain au coeur de la décision, ce principe existentiel ne doit souffrir d’aucune exception ou passe-droit réglementaire. Posons-nous ces questions: cette fuite en avant qui impose l’intelligence artificielle sert-elle l’humain ou les logiques managériales qui l’asservissent? Là où l’humain est la quintessence d’un métier, l’intelligence artificielle saura-t-elle se substituer au savoir-être?
Pour finir, faire de nos données personnelles la substantifique moelle de l’intelligence artificielle, c’est nous dématérialiser. Nos émotions, nos envies et nos vies privées ne nous appartiendront plus. Il faut tirer des leçons de la pandémie: même si le numérique a permis à certains de garder des relations sociales, qu’ont fait les gens quand les restrictions de sortie ont été assouplies? Ils se sont rencontrés, parce que notre singularité, c’est celle d’être des êtres sociaux avant tout.
– Monsieur le Président, l’intelligence artificielle est aujourd’hui partie prenante de notre marché unique. Elle permet de multiplier les possibilités, mais présente aussi de nombreux risques. Deux défis se présentent à nous. D’une part, l’intelligence artificielle doit nous pousser à surmonter les faiblesses de notre marché: fragmentation, barrières injustifiées, intégration insuffisante; de l’autre, elle doit nous encourager à développer une nouvelle autonomie industrielle.
Un véritable marché des données non personnelles en Europe est possible, mais surtout nécessaire; à nous de le bâtir. Nous devons établir des normes et des standards de référence, qui vont rayonner partout dans le monde. Surtout, nous devons le faire dans le respect de nos valeurs fondamentales, en nous assurant une présence humaine permanente pour contrôler les algorithmes.
Pour que les nouvelles technologies et l’innovation soient adoptées, elles ont besoin d’investissements et de confiance. Pour être digne de confiance, elles doivent avant tout être conformes aux droits fondamentaux et refléter nos valeurs européennes.