Objection, conformément à l’article 112, paragraphes 2 et 3, concernant la désignation d'antimicrobiens ou de groupes d'antimicrobiens réservés au traitement de certaines infections chez l’homme

Procédure rejetée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
❌️ Rejeté

🇪🇺 Députés européens

269
280
46

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

25
25
12
Parmi 79 députés, 62 ont votés.
23 juin 2022

📚 Sources

🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Reconquête!
. – J’ai voté en faveur de ce texte qui a pour but de limiter l’usage médical trop répandu de certains antimicrobiens, ce qui favorise l’émergence de souches résistantes. L’usage d’antimicrobiens doit être plus parcimonieux et ciblé.
Dominique BILDE | Rassemblement national
J'ai voté contre cette objection, qui participe d'une stratégie générale visant à détourner les Européens de la consommation de viande.
France JAMET | Rassemblement national
La résistance aux antimicrobiens est un véritable enjeu de santé qu’il est vraiment nécessaire de surveiller. Pour autant, on sait que la raison de faire des auteurs n’a rien à voir avec l’utilité de la liste, mais plutôt de mettre plus de pression sur nos agriculteurs pour, à terme, nous détourner de la consommation de viande. Puisque la liste est ‘inutile’, elle ne fait pas de mal alors autant la laisser en place. J’ai donc voté contre ce dossier.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre cette objection car elle conduirait à interdire certains médicaments vétérinaires pour les réserver aux humains. Cela mettrait une pression supplémentaire sur nos éleveurs, qui ne pourraient plus soigner efficacement leurs animaux.
Anne SANDER | Les Républicains
Dans un projet d’acte d’exécution, la Commission européenne a souhaité définir une liste d’antibiotiques réservés aux humains et ceux pouvant être également donnés aux animaux. Cette liste est solide et complète et il n’est pas nécessaire de l’étendre davantage. En effet, au cours des dernières années, les règles d’administration dans les élevages ont été largement encadrées ce qui a permis de réduire considérablement la consommation d’antimicrobiens. C’est d’ailleurs ce qu’a confirmé l’Agence européenne du médicament dans son étude sur la question. Pour toutes ces raisons, j’ai décidé de m’opposer à l’objection soulevée par le Parlement européen, pour soutenir l’acte d’exécution portée par la Commission européenne et ainsi permettre de soigner efficacement les animaux malades dans les élevages.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Cette objection vise à exprimer l’opposition du Parlement européen au projet de règlement d'exécution de la Commission sur les antimicrobiens utilisés dans les médicaments vétérinaires. Elle demande à la Commission de revoir sa copie afin d’apporter une régulation plus stricte de ces substances alors que la résistance antimicrobienne est considérée par l’OMS comme l’une des dix plus grandes menaces pour la santé publique mondiale. J’ai donc voté pour ce texte.
Jérôme RIVIÈRE | Reconquête!
J’ai voté en faveur de ce texte qui a pour but de limiter l’usage médical trop répandu de certains antimicrobiens, ce qui favorisel’émergence de souches résistantes. L’usage d’antimicrobiens doit être plus parcimonieux et ciblé.
Nathalie COLIN-OESTERLÉ | Les centristes
. – Cette objection avait pour objectif de s’opposer au règlement d’exécution établissant une liste d’antibiotiques devant être réservés à l’humain. C’est un sujet majeur de santé publique : la résistance aux antibiotiques est à l’origine de 33 000 décès par an en Europe et 700 000 dans le monde.J’ai toutefois décidé de voter contre cette objection car il m’est apparu que cette liste respecte les critères définis pour établir un équilibre entre la lutte contre la résistance aux antibiotiques chez l’humain et la préservation de la santé animale. Ils sont au nombre de trois : importance du médicament pour la santé humaine, risque de transmission de la résistance et caractère non essentiel de l’antimicrobien pour la santé animale.Si certains de mes collègues auraient souhaité que la liste restreigne davantage l’accès des animaux aux antibiotiques, j’ai préféré me fier aux avis scientifiques, notamment de l’OMS et de l’EMA et en suis arrivée à la conclusion qu’une restriction encore plus importante de l’usage des antibiotiques pour les animaux augmenterait les risques de zoonoses et nuirait au bien-être animal.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – La résistance aux antimicrobiens est un véritable enjeu de santé qu’il est vraiment nécessaire de surveiller. Pour autant, on sait que la raison de faire des auteurs n’a rien à voir avec l’utilité de la liste, mais plutôt de mettre plus de pression sur nos agriculteurs pour, à terme, nous détourner de la consommation de viande. J’ai donc voté contre cette objection.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
La Commission Européenne a opinément rédigé une liste d’antimicrobiens qui est sous la menace d’une pénurie. Cette liste est censée recenser les antimicrobiens qu’il faut absolument réserver pour l’usage sur des humains et dont les animaux peuvent se passer.Or, l’objection susnommée souhaite que la commission abandonne cette liste et trouve d’autres antimicrobiens pour l’humain. Pour autant, on sait que la raison de faire des auteurs n’a rien à voir avec l’utilité de la liste, mais plutôt de mettre plus de pression sur nos agriculteurs pour, à terme, nous détourner de la consommation de viande. Puisque la liste est ‘inutile’, elle ne fait pas de mal alors autant la laisser en place.Ainsi, je vote contre cette objection.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
La résistance aux antimicrobiens est un problème, l’absorption passive de médicaments passant par toutes sortes de vecteurs indirects, de nos vêtements à notre alimentation. À force de renforcer notre résistance, ces médicaments n’ont plus (ou seulement moins) d’effets sur nous lorsqu’ils sont utilisés pour traiter une maladie. Afin d’essayer de limiter notre absorption passive, et donc de limiter notre résistance, l’Union Européenne souhaite réglementer l’utilisation de certains antimicrobiens, pour qu’ils ne soient utilisés que sur les hommes, et pas sur les animaux. Pour autant, il s’agit surtout ici de mettre un surcroît de pression sur nos agriculteurs pour, à terme, nous détourner de la consommation de viande. J’ai voté contre.
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