Le rôle de la coopération au développement et de l’aide humanitaire de l’Union face aux répercussions de la pandémie de COVID-19

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

443
40
209

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

37
40
Parmi 79 députés, 77 ont votés.
23 juin 2021

📚 Sources

🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
. – Il n’est pas question d’accepter une augmentation de l’aide humanitaire telle que suggérée dans le rapport sans garantie de l’efficacité de cette dernière. De plus, le texte comporte des revendications qui n’ont pas de lien avec la crise sanitaire, tels que les « droits » des migrants et réfugiés ou les « droits » sexuels. Le rapport exprime toutefois la nécessité de mettre l’accent sur l’agriculture familiale en petites structures. J’ai donc préféré m’abstenir.
Dominique BILDE | Rassemblement national
Je me suis abstenue sur ce texte, qui émane de ma commission parlementaire du développement. Le texte n'est pas acceptable, car il préconise une augmentation de l'aide humanitaire, alors même que l'Union européenne est première donatrice mondiale.On note toutefois certains points positifs, comme l'éloge de l'agroécologie comme pilier d'une stratégie de développement, notamment dans les pays les moins avancés.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Ce rapport d'initiative invite l'UE et ses États membres à renforcer l'aide au développement et l'aide humanitaire au bénéfice des pays les plus pauvres afin de les aider à surmonter les conséquences de la pandémie. Cette aide passe notamment par le dispositif mondial, COVAX dont “l’équipe Europe” (les États membres participants) est le plus grand donateur. Il est important de renforcer l’aide aux pays en développement dont la pandémie a fragilisé l’économie. J’ai voté en faveur de ce texte.
France JAMET | Rassemblement national
L’Union européenne étant première donatrice mondiale d’aide au développement et humanitaire, je refuse toute augmentation de l’aide humanitaire européenne, a fortiori sans garantie de son efficacité. De plus, les revendications sans rapport direct avec cette pandémie, de l’allégement de la dette aux conditions de vie et droits des migrants et réfugiés ou encore aux droits sexuels et génésiques, me semblent inacceptables. D’où mon abstention.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
Je me suis abstenu sur ce rapport car, sous prétexte de lutter contre la pandémie de Covid, il reprend des revendications déjà exprimées sur l’aide au développement et l’aide humanitaire. L’UE est la première donatrice mondiale et une augmentation du budget de l’aide humanitaire ne peut être votée sans garanties de bonne gestion de la part des bénéficiaires.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce rapport sur le rôle de la coopération au développement et de l’aide humanitaire de l’Union européenne dans la lutte contre les conséquences de la pandémie de COVID-19. Le texte invite l'UE et ses États membres à renforcer l'aide au développement et l'aide humanitaire au bénéfice des pays les plus pauvres afin de les aider à surmonter les conséquences de la pandémie de COVID-19. Il n’appelle pas à la levée des brevets sur les vaccins ce qui serait contreproductif et n’accélérerait pas la vaccination dans les pays les moins avancés. Il propose en revanche plus judicieusement de considérer les vaccins comme des biens publics mondiaux pour en promouvoir l’accès le plus large, non rival et non exclusif, y compris pour les États qui n’ont pas d’intérêt économique à les produire.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
Ce rapport comporte de nombreux éléments intéressants et factuels sur l'accroissement des inégalités, l'urgence alimentaire, la faiblesse structurelle de la protection sociale et des systèmes de santé dans de nombreux pays, la vulnérabilité particulière de certaines populations (femmes, enfants, migrants, etc.), l'interconnexion entre crise sociale, écologique et sanitaire, ainsi que le fardeau de la dette dans les pays en développement. Malheureusement, en matière de réponse à l’urgence sanitaire ce rapport encense l’(in)action de l’Union en matière de levée des droits de propriété intellectuelle sur les vaccins et traitements, se contentant de se féliciter du mécanisme failli Covax. Un tel exercice d’autosatisfaction sur toile de risque d’une nouvelle vague du fait du variant Delta et de blocage actif des demandes de suspension des brevets de l’Inde et de l’Afrique du Sud par l’Union européenne est un scandale ! Je ne peux donc pas soutenir ce texte.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
L’Union européenne étant première donatrice mondiale (d’aide au développement et humanitaire), il est difficile d’accepter la revendication tenant à une augmentation de l’aide humanitaire européenne, a fortiori sans garantie de son efficacité.Pour autant, ce rapport contient certains points positifs, notamment en ce qui concerne la promotion du localisme et del’agroécologie comme stratégie de développement.ABSTENTION.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – Je me suis abstenu car l’Union européenne étant première donatrice mondiale d’aide au développement et humanitaire, il est étonnant d’augmenter encore l’aide humanitaire européenne, a fortiori sans garantie de son efficacité. Pour autant, ce rapport contient certains points positifs, notamment en ce qui concerne la promotion du localisme et de l’agroécologie comme stratégie de développement.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
L’Union européenne étant première donatrice mondiale (d’aide au développement et humanitaire), je ne peux pas approuver l'exigence d'une nouvelle augmentation de l’aide humanitaire européenne, a fortiori sans garantie de son efficacité. Je me suis donc abstenu sur ce texte, en tenant compte de certains points positifs, comme la prise en compte d'un certain localisme comme stratégie de développement.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
Ce rapport souligne les défis auxquels fait face l’aide humanitaire européenne, d’une part face à la pandémie de COVID-19 et d’autre part dans un contexte général d’augmentation des besoins mondiaux (augmentation du nombre de migrants et réfugiés, y compris les déplacés internes, problème récurrent de la sécurité alimentaire et de l’accès à l’eau, etc.). Sous le prétexte de la lutte contre la pandémie de COVID-19, le rapport reprend un certain nombre de revendications déjà exprimées quant à l’aide au développement et l’aide humanitaire : celle tenant à une meilleure articulation entre ces deux composantes, l’augmentation de l’aide humanitaire européenne face à des besoins croissants, l’allégement de la dette de certains pays en développement ainsi que la mobilisation de nouvelles ressources, comme les fonds envoyés par les immigrés à leurs pays d’origine pour lesquels il s’agirait de diminuer les frais applicables. L’Union européenne étant première donatrice mondiale (d’aide au développement et humanitaire), il est difficile d’accepter la revendication tenant à une augmentation de l’aide humanitaire européenne, a fortiori sans garantie de son efficacité. Je me suis donc abstenue sur ce texte.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Ce rapport souligne les défis auxquels fait face l’aide humanitaire européenne, d’une part face à la pandémie de COVID-19 et d’autre part dans un contexte général d’augmentation des besoins mondiaux. Le rapport reprend un certain nombre de revendications quant à l’aide au développement et l’aide humanitaire : une meilleure articulation entre ces deux composantes, l’augmentation de l’aide humanitaire européenne face à des besoins croissants, l’allégement de la dette de certains pays en développement ainsi que la mobilisation de nouvelles ressources, comme les fonds envoyés par les immigrés à leurs pays d’origine pour lesquels il s’agirait de diminuer les frais applicables.Le texte reprend aussi des thèmes généraux relatifs au développement mondial, en particulier la nécessité de mettre l’accent sur l’agriculture familiale en petites structures.Tout d’abord, l’Union européenne étant première donatrice mondiale (d’aide au développement et humanitaire), il est difficile d’accepter la revendication tenant à une augmentation de l’aide humanitaire européenne, a fortiori sans garantie de son efficacité.Enfin le texte exprime certaines revendications sans rapport direct avec cette pandémie, de l’allégement de la dette aux conditions de vie et droits des migrants et réfugiés ou encore aux droits sexuels et génésiques.Je me suis abstenue sur ce texte.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
Le rapport reprend à son compte de vieilles exigences « progressistes » : augmentation de l’aide humanitaire européenne face aux besoins croissants, allégement de la dette de certains pays en développement, mobilisation de nouvelles ressources, comme les fonds envoyés par les immigrés à leurs pays d’origine pour lesquels il s’agirait de diminuer les frais applicables. Or, l’Union européenne est déjà la première donatrice mondiale en matière d’aide au développement et humanitaire. Il est donc difficile d’accepter la revendication tenant à une augmentation de l’aide humanitaire européenne, a fortiori sans garantie de son efficacité. C’est d’autant plus vrai s’agissant de la COVID-19, l’Union ayant dispensé des fonds considérables, parfois à des pays faiblement affectés par la pandémie. Des accusations de mauvaise gestion, voire de détournements, n’ont d’ailleurs pas tardé à voir le jour. Par ailleurs, cette focalisation sur l’actuelle pandémie a eu des conséquences néfastes sur les systèmes de santé de pays peu affectés, ce que ce rapport ne dit pas. Enfin, le texte exprime certaines revendications sans rapport direct avec cette pandémie, de l’allégement de la dette aux conditions de vie et droits des « migrants » et réfugiés ou encore aux droits sexuels et génésiques. Je me suis abstenue.
Annika BRUNA | Rassemblement national
. – J’ai préféré m’abstenir sur ce rapport car l’UE étant déjà la première donatrice mondiale d’aide au développement et humanitaire, il est difficile d’augmenter l’aide humanitaire européenne, quand ses États membres traversent aussi une telle crise.Sans certitude sur l’efficacité d’une augmentation des aides humanitaires, des accusations de mauvaise gestion, voire de détournements, ont déjà été mises en lumière ...D’autre part, le texte en profite pour exprimer des revendications sans lien avec cette pandémie tels que l’allégement de la dette, les conditions de vie et droits des migrants et réfugiés ou encore les droits sexuels et génésiques.
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Fabienne KELLER | Renaissance

– Monsieur le Président, Madame la Ministre, Monsieur le Commissaire, les chefs d’État débattront au Conseil de la migration et de l’asile. La question est simple: y a-t-il enfin une volonté des États d’avancer?

Depuis la crise des réfugiés de 2015, l’Union européenne, par ses divisions, est inerte. Nous laissons prospérer réseaux de passeurs et situations de non-droit: ce n’est pas le visage de l’Europe des valeurs que nous défendons.

Début juin, avec notre groupe Renew et son président Dacian Cioloş, nous avons demandé aux États et à la Commission de relancer l’accord de Malte de septembre 2019. Trois objectifs: cesser les drames humains en Méditerranée, organiser le sauvetage en mer des migrants qui s’engagent sur des routes périlleuses et assurer un partage de responsabilité équitable entre tous les États membres.

Ne laissons pas l’Italie, l’Espagne, la Grèce ou Malte gérer seules des arrivées de plus en plus nombreuses. Je ne crois pas au grand soir de l’asile et de la migration et je préfère la méthode des petits pas de Robert Schuman et Jean Monnet. Pour bâtir une solidarité de fait, grâce à des réalisations concrètes dès cet été, nous pouvons agir.

Manon AUBRY | La France Insoumise

Face à cette crise humanitaire, les États se rejettent la balle, sauf qu’il ne s’agit pas ici de foot, mais de vies humaines. Au lieu de secourir les exilés, Frontex les pourchasse et les abandonne aux réseaux mafieux. Et voilà comment l’Union européenne ne fait qu’ajouter encore au chaos.

Il est temps de rompre avec cette politique inhumaine et inefficace. Il faut organiser l’accueil coordonné, se débarrasser des règlements de Dublin, dénoncer les accords passés avec la Libye ou la Turquie. Toute autre politique sera un échec et sera marquée du sceau de la honte.

L’Union européenne doit cesser d’être tétanisée devant l’extrême droite sur ce sujet comme sur celui de la défense des droits des minorités. Comment accepter qu’en Europe, un État assimile les homosexuels à des pédocriminels et interdise la promotion de l’homosexualité auprès des mineurs? C’est pourtant exactement ce que le Parlement hongrois vient de voter.

Alors, quand vous aurez Viktor Orbán en face de vous, Madame Zacarias, il ne suffira pas de condamner tardivement, comme vient de le faire Ursula von der Leyen. Cette nouvelle attaque à l’encontre des personnes LGBTI, celle de trop, doit être sanctionnée immédiatement et avec la plus grande fermeté. Les Hongrois et toutes les personnes LGBTI doivent savoir qu’on ne les abandonnera pas, qu’ils ont le droit le plus fondamental d’aimer qui ils veulent, que notre groupe de la gauche fera tout pour mettre un terme à l’impunité d’Orbán.

Et puisque l’UEFA a injustement refusé que les couleurs de l’arc-en-ciel s’affichent sur le stade de Munich, ce soir, lors du match de foot contre la Hongrie, permettez-moi de les faire flotter ici haut et fort au Parlement européen, pour qu’enfin on siffle la fin de la partie de l’homophobie d’État en Hongrie.

François-Xavier BELLAMY | Les Républicains

– Monsieur le Président, à la veille du Conseil, certains, dont le groupe Renew, le groupe de M. Macron, appellent à remettre en œuvre la relocalisation obligatoire de migrants à l’intérieur du continent européen. C’est une manière de gérer notre impuissance à maîtriser nos frontières, de gérer notre impuissance face à l’immigration illégale, ce n’est en rien une réponse au défi migratoire. Parce que, si nous nous arrêtons à cette idée, c’est que nous avons renoncé à l’idée de défendre, enfin, les frontières extérieures de l’Europe face à l’immigration illégale, face au business des passeurs et que nous alimentons ainsi leur économie sinistre et le trafic des êtres humains.

Nous avons le devoir de mettre enfin en œuvre cette stratégie concertée de maîtrise des frontières européennes pour soutenir les États membres les plus touchés. Et pour cela, de mettre fin au procès scandaleux perpétuellement instruit contre l’agence Frontex, qui ne fait rien d’autre que son travail de garde-côtes et de garde-frontières, quand elle permet d’éviter que le continent européen voie entrer des gens qui n’y ont pas été autorisés.

Il n’y a qu’un seul moyen de mettre fin à tous les morts qui endeuillent la mer Méditerranée, c’est de garantir et de faire savoir que personne ne pourra s’établir en Europe, s’il n’y a pas été légalement autorisé. Sans cela, l’Europe n’a pas d’avenir et elle ne retrouvera pas son honneur.

Irène TOLLERET | Renaissance
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