Employment and social policies of the euro area

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

422
131
101

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

39
23
1
Parmi 79 députés, 63 ont votés.
10 octobre 2019

📚 Sources

🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
J'ai voté contre ce rapport qui essaye de présenter des statistiques sociales et économiques au niveau de l'UE, alors que les disparités dans ces domaines entre des pays comme le Luxembourg et la Bulgarie rendent l'exercice à l'évidence tout à fait impossible. Il s'agit au mieux de naïveté, au pire de manipulation des chiffres pour masquer la réalité. Par ailleurs, le texte est fortement teinté d'idéologie.
Dominique BILDE | Rassemblement national
J'ai voté contre ce texte.Les chiffres avancés par ce rapport sont tout d'abord peu fiables du fait de la méthodologie mise en oeuvre. Il participe également de l'idéologie immigrationniste que nous combattons.
Brice HORTEFEUX | Les Républicains
Ce rapport d’initiative qui n’a donc pas d’impact législatif réagit à la publication au mois de juin dernier des recommandations spécifiques par pays dans le cadre du Semestre européen. Ainsi, il énumère un certain nombre de recommandations pour améliorer l’emploi des jeunes, lutter contre la pauvreté, etc.De manière générale, je souscris aux propositions qui sont développées, à l’exception de la création d’un système européen d’assurance chômage qui ne tient pas compte des situations sociales, culturelles, économiques très variées entre les États membres et des niveaux de vie disparates.Je ne suis pas dans l’effet de mode. Aussi, je ne peux soutenir une proposition dont on n’a jamais examiné la portée, les conséquences financières et juridiques et pour laquelle un vrai débat au préalable s’imposerait.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J'ai voté contre ce rapport car entre autres défauts il est obnubilé par l'idée de favoriser "l'inclusion" des migrants.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce rapport sur l’emploi et les politiques sociales de la zone euro. Ce texte fait l’état des lieux des politiques de l’emploi et des politiques sociales de la zone euro. Il formule plusieurs recommandations, par exemple le renforcement du programme Erasmus + et de la garantie pour la jeunesse. Je me suis toutefois prononcée contre la création d’un système européen d’assurance chômage, qui est un projet aux contours encore flous, ne relevant pas de la compétence de l’Union mais de celle des États membres.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport donne la position du Parlement européen sur les politiques sociales et de l’emploi dans la zone euro en prévision du prochain Semestre européen. Il dresse des constats que nous partageons sur le défi du chômage durable et des inégalités et appelle à des initiatives bienvenues sur la protection des travailleurs des plateformes et l’harmonisation des systèmes d’assurance chômage européens.Ces objectifs sont incompatibles avec les recommandations par pays que l’Union européenne adresse chaque année aux États membres, en exigeant de ne pas augmenter les salaires, de flexibiliser le marché du travail pour faciliter les licenciements ou de réduire les charges patronales. Le rapport demande pourtant explicitement que les États membres respectent les recommandations finales et que la Commission exerce des pressions sur eux si tel n’est pas le cas. J’ai donc voté contre ce rapport.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
Cette résolution porte sur les politiques de l’emploi et les politiques sociales au sein de la zone euro, dans le cadre du cycle du Semestre européen. Certes, cette résolution dresse quelques constats justes en matière de politique sociale : la persistance d’un taux de chômage élevé chez les jeunes ; l’existence de travailleurs pauvres ; la nécessité de lutter contre les inégalités, etc. Mais dans le même temps ce texte appelle à ce que la Commission adopte des sanctions sur les États membres afin qu’ils adoptent ses recommandations visant à créer « un marché unique, ouvert, concurrentiel et dynamique » : je ne peux accepter cet appel à l’autoritarisme de la Commission pour imposer les politiques qui nous ont mené au désastre pourtant constaté par cette résolution. Par cohérence je vote donc contre ce texte.
Laurence FARRENG | Mouvement Démocrate
J'ai voté en faveur de ce rapport sur les politiques sociales de la zone euro. Nous y insistons sur la nécessité de la lutte contre la précarité, sur la protection des travailleurs dans les nouvelles formes d'emploi, sur l'investissement dans l'éducation, sur le droit à la déconnexion numérique ou encore sur l'importance de l'apprentissage tout au long de la vie. L'une des positions fortes de ce rapport est la demande formelle à la Commission européenne de proposer un instrument juridique garantissant à chaque travailleur de l’Union un salaire minimum équitable, ce dont je me félicite : c'est un engagement fort pris par la délégation française du groupe Renew, et un engagement de la Présidente-élue de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Pierre KARLESKIND | Renaissance
J’ai voté pour le rapport « Emploi et politiques sociales de la zone euro » car il est urgent d’agir pour le renforcement des droits sociaux de tous les Européens. Comme le souligne le rapport, la réduction de la pauvreté et l’amélioration des conditions de vie des travailleurs européens doivent être une priorité, la proportion d’Européens exposée au risque de pauvreté restant encore trop élevée.Ce projet de résolution est ambitieux à cet égard et invite la Commission à proposer des nouvelles initiatives législatives. Parmi les propositions du rapport, je souhaite souligner celles qui paraissent le plus importantes : la proposition pour la mise en place d’un salaire minimum européen, un de nos engagements de campagne, la garantie européenne de l'enfance pour lutter contre la pauvreté infantile ou encore le projet de régime européen de réassurance des allocations de chômage, afin d’octroyer des prêts aux régimes nationaux d’assurance chômage en période de crise économique.
Sylvie BRUNET | Mouvement Démocrate
J’ai voté en faveur du rapport sur l’emploi et les politiques sociales de la zone euro. Ce rapport fait suite aux recommandations spécifiques par pays que la Commission européenne a publiées en juin dernier dans le cadre du Semestre européen et vise à exprimer la position du Parlement européen sous l’angle des politiques sociales et de l’emploi. Le rapport pointe ainsi la nécessité de lutter davantage contre le chômage des jeunes dont le taux se situait à 14,2 % en avril 2019 au sein de l’UE, d’améliorer l’accès aux systèmes de protection sociale - notamment pour les travailleurs précaires -, d’améliorer la formation en particulier dans le numérique, de réduire la pauvreté ou encore d’améliorer les systèmes de santé.Deux points principaux sont également soulignés dans le rapport : une demande à la Commission européenne de présenter un instrument juridique afin que chaque travailleur au sein de l’Union européenne puisse bénéficier d’un salaire minimum équitable dans le respect des traditions nationales, ainsi que l’importance d’une approche coordonnée de l’Union européenne contribuant à donner des droits aux travailleurs des plateformes.
Agnès EVREN | Les Républicains
J’ai voté en faveur du rapport sur l’emploi et les politiques sociales de la zone euro. Ce texte fait suite aux recommandations spécifiques par pays publiées en juin dernier dans le cadre du Semestre européen. Je salue notamment les propositions visant à intensifier les efforts pour lutter contre le chômage des jeunes au sein de l’Union européenne et à transformer les systèmes d’éducation et de formation. En revanche, je me suis opposée à la recommandation portant sur la création d’un système européen d’assurance chômage.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport car il souffre d’une méthodologie aberrante dans l’élaboration de ses chiffres, notamment en établissant des chiffres uniquement à l’échelle européenne ce qui ne veut rien dire en matière de politique sociale et de politique d’emploi. En outre, l’idéologie immigrationiste y est très présente via le vœu régulièrement répété d’aider à l’inclusion des migrants, inclus dans les « populations fragiles ».Enfin, notre collègue allemand Guido Reil ayant déposé une résolution alternative politiquement compatible avec nos idées, il n’y a aucune raison de soutenir celle-ci qui est en opposition radicale avec notre programme.
Virginie JORON | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport qui n’apporte aucune solution convenable en matière d’emploi et de politique sociale et prétend attribuer à l’Union européenne des mérites qui ne sont pas les siens. Le rapport inclut aussi des références aux migrants alors qu’il y a encore près de 16 millions de chômeurs en Europe.J’ai voté pour notre résolution alternative affirmant que les politiques sociales et d’emploi doivent rester du ressort exclusif des États. Oui, les États ont le droit de mettre en place une priorité à l’emploi, à tout le moins pour les ressortissants de l’UE par rapport aux migrants.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
Ce texte prend l’initiative de faire un inventaire des politiques sociales au sein de la zone euro. Dans son rapport, la député estonienne Yana Toom, appartenant au même groupe que nos adversaires d’En Marche, se félicite d’un recul sans précédent du chômage en dépit d’inégalités territoriales persistantes. Ce texte sans intérêt n’a vocation qu’à présenter quelques chiffres flatteurs afin de rendre légitimes et de poursuivre les mêmes politiques économiques mises en œuvre par la Commission européenne.Au lieu de réaffirmer la nécessité de prendre une batterie de mesures visant à faciliter l’intégration des populations d’origine étrangère sur le marché du travail, la rapportrice devrait se demander quel a été l’impact des politiques d’austérité, des accords de libre-échange et de l’immigration de masse sur l’emploi des Européens, en particulier sur celui de nos jeunes. Au vu de ses résultats économiques, l’Union européenne devrait faire preuve d’humilité et redonner aux gouvernements nationaux les leviers nécessaires pour agir en faveur de la lutte contre le chômage de masse. J’ai donc voté contre ce texte.
🚫 Aucune explication de vote
France JAMET | Rassemblement national

Ce rapport, par ailleurs, est tout empreint d’idéologie et de partialité qui transparaissent à travers l’inclusion de la Turquie dans vos données et ce souci constant de l’intégration d’émigrants sur le marché du travail, au détriment de nos compatriotes les plus modestes.

Nous voterons donc, évidemment, contre ce rapport et nous soutiendrons la résolution alternative de notre collègue Guido Reil parce qu’il est bien plus nécessaire de redonner leur souveraineté aux États en matière de politique économique et sociale, et parce qu’il l’est tout autant de leur permettre d’instituer une priorité aux ressortissants de l’Union européenne en matière d’emploi.

Sylvie BRUNET | Mouvement Démocrate

Je me réjouis que le Parlement européen s’exprime majoritairement en faveur de ce rapport sur l’emploi et les politiques sociales de la zone euro, rapport qui fait suite aux recommandations spécifiques par pays publiées par la Commission européenne, en juin dernier, dans le cadre du Semestre européen. Les orientations générales de ce rapport reflètent l’intérêt marqué de la nouvelle assemblée pour avancer vers davantage d’Europe sociale en mettant l’accent sur les investissements. Je tiens à souligner deux points.

Tout d’abord, la demande formulée par la Commission européenne de présenter un instrument juridique afin que chaque travailleur au sein de l’Union européenne puisse bénéficier d’un salaire minimum équitable, en respectant les traditions nationales, est un point majeur pour moi. Il a été inscrit dans les orientations politiques d’Ursula von der Leyen comme une priorité pour la législature à venir en termes de convergence sociale. C’est aussi une des réponses, me semble-t-il, aux problématiques de pénurie de main-d’œuvre que rencontrent la plupart des États membres.

Mon second point concerne les travailleurs des plateformes et leurs conditions de travail. Nous savons que le travail réalisé dans l’Union européenne par l’intermédiaire de plateformes en ligne – et c’est une bonne chose – a augmenté de plus de 25 % ces deux dernières années et concerne maintenant près de 5 millions d’Européens. Alors que plusieurs États membres mettent en place individuellement des mesures nationales en la matière, il est temps que l’Union européenne donne le cap. Nous devons développer une action coordonnée en vue de veiller à la protection sociale de ces travailleurs et de garantir l’ensemble de leurs droits sociaux et du travail.

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