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Ce rapport, par ailleurs, est tout empreint d’idéologie et de partialité qui transparaissent à travers l’inclusion de la Turquie dans vos données et ce souci constant de l’intégration d’émigrants sur le marché du travail, au détriment de nos compatriotes les plus modestes.
Nous voterons donc, évidemment, contre ce rapport et nous soutiendrons la résolution alternative de notre collègue Guido Reil parce qu’il est bien plus nécessaire de redonner leur souveraineté aux États en matière de politique économique et sociale, et parce qu’il l’est tout autant de leur permettre d’instituer une priorité aux ressortissants de l’Union européenne en matière d’emploi.
Je me réjouis que le Parlement européen s’exprime majoritairement en faveur de ce rapport sur l’emploi et les politiques sociales de la zone euro, rapport qui fait suite aux recommandations spécifiques par pays publiées par la Commission européenne, en juin dernier, dans le cadre du Semestre européen. Les orientations générales de ce rapport reflètent l’intérêt marqué de la nouvelle assemblée pour avancer vers davantage d’Europe sociale en mettant l’accent sur les investissements. Je tiens à souligner deux points.
Tout d’abord, la demande formulée par la Commission européenne de présenter un instrument juridique afin que chaque travailleur au sein de l’Union européenne puisse bénéficier d’un salaire minimum équitable, en respectant les traditions nationales, est un point majeur pour moi. Il a été inscrit dans les orientations politiques d’Ursula von der Leyen comme une priorité pour la législature à venir en termes de convergence sociale. C’est aussi une des réponses, me semble-t-il, aux problématiques de pénurie de main-d’œuvre que rencontrent la plupart des États membres.
Mon second point concerne les travailleurs des plateformes et leurs conditions de travail. Nous savons que le travail réalisé dans l’Union européenne par l’intermédiaire de plateformes en ligne – et c’est une bonne chose – a augmenté de plus de 25 % ces deux dernières années et concerne maintenant près de 5 millions d’Européens. Alors que plusieurs États membres mettent en place individuellement des mesures nationales en la matière, il est temps que l’Union européenne donne le cap. Nous devons développer une action coordonnée en vue de veiller à la protection sociale de ces travailleurs et de garantir l’ensemble de leurs droits sociaux et du travail.