🇪🇺 Députés européens
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– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, c’est la deuxième fois en quelques semaines que nous avons ici un débat sur le jeu vidéo et c’est une très bonne chose. Ce secteur est en plein essor. Il est une ressource particulièrement importante pour nos compétences numériques, pour nos industries culturelles et donc pour notre rayonnement international. Il concerne un Européen sur deux, c’est pourquoi il faut être très vigilant en ce qui concerne la protection des joueurs. L’Union européenne est bien le niveau pertinent pour cela – on le voit avec le système PEGI qui indique de manière claire à quel âge un jeu s’adresse et quelle est la nature de ses contenus.
Nous pouvons aller plus loin, comme le recommande ce rapport, pour protéger les mineurs des pratiques commerciales potentiellement trompeuses. Il faut aller plus loin aussi pour garantir aux femmes qu’elles pourront jouer dans un univers sain et respectueux. Et oui, nous devons garantir que les modèles économiques soient vertueux et transparents pour les utilisateurs. Mais il faut aller plus loin aussi, plus généralement, pour bâtir une véritable stratégie européenne en faveur du jeu vidéo. Une stratégie ambitieuse et porteuse que j’ai préconisée dans un précédent rapport qui a été largement voté ici.
La moitié des joueurs européens sont des femmes. Et pourtant, entre hypersexualisation des personnages, culture du viol et cyberharcèlement, il n’y a pas un jour où les femmes ne sont pas agressées en ligne et hors ligne. Pour preuve, il existait un jeu vidéo qui s’intitulait
La lutte contre les violences sexistes et sexuelles passe aussi par la représentation culturelle. Les jeux vidéo peuvent être et doivent être un outil pour sensibiliser contre ces violences les jeunes mais aussi les plus âgés. Réguler ce secteur dans cette direction permettrait à mon sens de faire cesser ces pratiques en ligne et hors ligne.