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Cependant, ce rapport sur les produits de construction, puisqu’il faut en parler, je le voterai parce que je suis pour la fiabilité des produits et la sécurité surtout. Il y a beaucoup trop de produits faussement marqués CE sur le marché européen. Nous sommes pour des normes claires contre le bruit, pour la protection de l’environnement et surtout pour la sécurité des 18 millions de travailleurs de la construction de l’Europe.
Quant au premier producteur mondial de matériaux de construction, le français Lafarge, il a été vendu aux Suisses. Un mauvais point de plus au passif d’Emmanuel Macron.
Le texte proposé comporte de nombreuses avancées pour un secteur de la construction à la hauteur des urgences du moment. Une information claire, plus transparente, des nouvelles exigences de performance des produits liées à la santé, à la sécurité et aux aspects environnementaux. Ces exigences de performance sont la clé pour un secteur propre et plus respectueux.
Le soutien à la circularité des produits de construction, et Dieu sait si dans ce domaine, il y a beaucoup à faire, de vraies garanties pour la sécurité des travailleurs qui manipulent les produits et bien sûr, pour celle des consommateurs.
Monsieur Reynders, la Commission doit mettre le secteur de la construction au service de la transition. Inspirez-vous de ce rapport qui répond au manque de cadre actuel. Ne manquons pas à nos obligations envers les générations futures.
Repenser le marché intérieur doit nous permettre d’évoluer avec les avancées technologiques, mieux utiliser les innovations actuelles et mettre en place une nouvelle protection des consommateurs. Ceci vaut aussi pour un secteur essentiel comme celui de la construction.
C’est pourquoi, nous demandons à la Commission une révision ambitieuse du règlement sur les produits de construction et la mise en place de règles efficaces, facilement applicables et harmonisées. Certains pays pensent pouvoir s’affranchir de certaines règles communes. Établir un cadre précis pour toute l’Europe, c’est donc nous assurer de maintenir la libre circulation des produits de construction. Ce que nous demandons est donc simple. Tout d’abord, trouver des solutions efficaces pour améliorer la gouvernance de ces acteurs. Et ensuite, des solutions rapides pour améliorer les processus de normalisation. Pour ce faire, nous avons besoin d’un calendrier précis ainsi qu’une participation accrue de l’industrie des États membres et de toutes les parties prenantes.
Le secteur de la construction souffre aussi du manque de numérisation. L’augmentation des ventes en ligne doit donc également nous pousser à réguler aussi les plateformes. Nous devons assurer une meilleure information des consommateurs sur la durabilité des produits et travailler davantage sur la réutilisation et le recyclage des produits de construction. Ce domaine est une partie essentielle de la mosaïque d’un marché intérieur durable et doit faire partie de la future révision législative.
Cher Commissaire, cher Didier, notre mandat à la Commission est donc clair: travaillons ensemble à des solutions pour la durabilité, la résilience et l’efficacité industrielle.