Mise en place d’une stratégie de l’Union pour un tourisme durable

Procédure terminée

🎯 Résumé

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

577
31
80

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

72
6
Parmi 79 députés, 78 ont votés.
25 mars 2021

📚 Sources

🗃️ Données

📝 Amendement n°1 ✅️ Adopté

17. demande qu’une discussion soit lancée lors de la conférence sur l’avenir de l’Europe sur la manière d’aider le tourisme à devenir une compétence partagée de l’Union plutôt qu’une compétence complémentaire, comme c’est le cas actuellement; souligne que les traités offrent actuellement une grande flexibilité aux politiques de l’Union dans le domaine du tourisme, qui n’est pas pleinement utilisée par la Commission; invite dès lors la Commission à commencer à tirer pleinement parti des traités pour élaborer une politique européenne globale du tourisme, en vue de créer une union européenne du tourisme;

Déposé par des députés dont Dominique RIQUET (PR), Sylvie GUILLAUME (PS) et Nora MEBAREK (PS)

🔗 Voir la source

🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
. – J’ai voté en faveur de ce rapport qui envisage la mise en place de fonds pour soutenir le secteur du tourisme, très durement touché par la crise du Covid.
Dominique BILDE | Rassemblement national
J’ai voté pour ce texte.Il est urgent de soutenir le secteur du tourisme, touché de plein fouet par la pandémie. La mise à disposition de fonds est une bonne chose.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Ce rapport d’initiative se concentre sur une stratégie pour le tourisme et les conséquences de la crise sanitaire. Dans ce domaine, l’Union souhaite développer une politique centralisée et allouer de nouvelles ressources financières adéquates. Il est désormais nécessaire de favoriser de nouvelles formes de tourisme telles que l’agritourisme et le tourisme thermal de proximité, en rupture avec le tourisme de masse qui a marqué les décennies précédentes. J’ai voté en faveur de ce rapport.
Brice HORTEFEUX | Les Républicains
Le tourisme représente près de 27 millions d’emplois directs et indirects en Europe et 10,3 % du PIB européen. Pourtant, malgré l’importance de ce secteur pour l’économie européenne, il n’existe aucune direction générale au sein de la Commission qui lui est dédiée. Le tourisme, c’est aussi un des secteurs les plus gravement atteints par la crise sanitaire et c’est tout une myriade de PME et d’artisans qui voient leur avenir menacé.Le rapport du Parlement a donc pour objectif de replacer le tourisme au centre des préoccupations de l’Union européenne et l’urgence sanitaire rend cette démarche plus que nécessaire. Au-delà des propositions immédiates d’accompagnement des acteurs pour qu’ils survivent et se relèvent de la crise, ce rapport propose une nouvelle vision du tourisme dans le futur, plus en phase avec les préoccupations environnementales, qui valorise des formes alternatives comme l’agritourisme ou le thermalisme et rompt définitivement avec le tourisme de masse qui a caractérisé le tourisme depuis les années 1960.
France JAMET | Rassemblement national
J’ai soutenu ce rapport. La situation du secteur du tourisme est aujourd’hui dramatique : il traverse la plus grave crise de son histoire. En France, ce secteur représente deux millions d’emplois et 8 % du produit intérieur brut. Avec 90 millions de touristes en 2019, notre pays est le plus visité au monde et l’impact de la crise sur l’emploi a été très fort, en particulier pour les régions comme l’Île-de-France, l’Occitanie ou la Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté pour ce rapport car il souligne l’absence conséquente d’un financement direct du tourisme dans les propositions de l’Union. Il souligne l’importance des conséquences de la crise sanitaire sur l’économie du tourisme qui impacte pour la France deux millions d’emplois et 8 % du produit intérieur brut.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
Le secteur du tourisme est très violemment frappé par la pandémie et les mesures de restriction de déplacement. Sur les 22 millions d’emplois qu’offre le secteur (11,2 % des emplois européens), on estime que 6 millions, presque le quart, sont menacés à court terme, en particulier dans les petites structures qui font face à de gros problèmes de trésorerie. Le soutien au secteur est une urgence, tant pour garder les emplois que pour préserver les forces de ce qui reste un des grands atouts économiques du continent européen. Le rapport s’engage sur trois axes : le soutien financier (aides directes et baisse de la TVA), la coordination et la mise en place de solutions pour concilier au maximum tourisme et contexte d’épidémie. Le texte livre aussi la position du Parlement sur le passeport vaccinal. On aurait pu attendre des engagements plus forts en vue de la transition vers un tourisme durable, mais l’urgence est bien d’aider ce secteur clé et ceux qui en vivent. J’ai voté POUR.
Joëlle MÉLIN | Rassemblement national
Le rapport admet que l'absence de financement direct du tourisme dans les propositions de l’Union constitue une lacune qui n’est pas encore comblée actuellement ; ce rapport prépare ainsi le champs d'actions spécifique au secteur du tourisme visant à mettre des fonds à la disposition du secteur de façon équitable. Par ailleurs, ce rapport tient compte de l'importance des conséquences de la crise sanitaire de la Covid sur l'économie du tourisme. J'ai voté en faveur de ce rapport.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de cette résolution sur une stratégie de l’Union pour un tourisme durable. Dans un contexte où le secteur touristique est fortement impacté par les conséquences de la crise sanitaire, le texte propose de faire du tourisme un élément central de l’économie de l’Union. Pour y parvenir, il propose d’une part de mettre en œuvre des mesures d’accompagnement à court terme, d’autre part de réfléchir à des actions de long terme, telles que la mise en place d’une agence européenne du tourisme, la création d’une direction générale dédiée au sein de la Commission, ou encore la promotion de nouvelles formes de tourisme durable (agritourisme, tourisme thermal, etc.)
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à présenter la position du Parlement européen sur la nouvelle stratégie de l’Union en matière de tourisme durable. Il rappelle à raison l’importance du tourisme pour l’économie européenne, demande de soutenir plus activement les formes responsables de tourisme comme l’écotourisme et l’agrotourisme et souligne la nécessité de réduire significativement l’empreinte écologique du secteur. J’ai donc voté pour ce texte qui va dans le sens d’une évolution socialement et écologiquement responsable du tourisme européen.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
Le secteur du tourisme a été lourdement touché par les mesures de restrictions des déplacements liées au Covid-19. Je rappelle que ce secteur emploie 22,6 millions des personnes à travers l’Union, soit près de 11,2 % des emplois européens. L’on estime que 6 millions d’emplois sont en danger, notamment dans les PME et entreprises familiales (90 % du secteur) qui font face à de gros problèmes de trésorerie. Si le tourisme reste une source importante d’activité économique et d’emplois, notamment pour certaines régions qui peuvent cumuler les handicaps (périphérie/enclavement, retard de développement), la question de la durabilité de pratiques pré-Covid doit être posée (tourisme de masse, bétonisation, transport aérien, croisières). Ce texte arrive à conjuguer les deux préoccupations: sauver les emplois menacés et en même temps inviter à la réinvention de toute la filière à l’aune de l’urgence climatique et environnementale. Je salue cette position qui se rapproche de l’écologie populaire que je défends. Je soutiens donc ce rapport.
Laurence FARRENG | Mouvement Démocrate
Alors que le secteur du tourisme est frappé de plein fouet par la crise sanitaire actuelle, nous devons à la fois apporter une réponse européenne à cette situation, intégrer ce secteur dans les plans de relance nationaux, tout en repensant notre modèle touristique. Le tourisme de masse ne peut être le tourisme de demain: celui-ci doit être plus durable et respectueux de l’environnement. Par ce rapport, que j’ai soutenu, le Parlement européen formule des recommandations concrètes pour une relance durable de ce secteur clé de notre économie européenne et de notre bien-être à tous.
Valérie HAYER | Renaissance
J’ai voté en faveur de ce rapport qui vient mettre en lumière un secteur très durement touché par la crise Covid et rappeler à l’ensemble des États membres qu’il doit être pris en compte dans les plans de relance nationaux. Le rapport formule également un certain nombre de demandes à court et long termes. Parmi les demandes à court terme, celle de faire redémarrer au plus vite les activités touristiques en adoptant des critères communs par la sécurité des voyages. À plus long terme, il invite la Commission à élaborer une politique du tourisme en mettant en place une feuille de route pour réduire son empreinte climatique.
Agnès EVREN | Les Républicains
J’ai voté en faveur de la mise en place d’une stratégie de l’Union européenne pour un tourisme durable, conforme aux principes de la «Charte européenne pour un tourisme durable et responsable» datant de 2012. Selon l’Organisation mondiale du tourisme, près de 50 % du tourisme mondial s’effectue au sein de l’Union européenne. Le secteur du tourisme employait directement et indirectement près de 27 millions de personnes sur le territoire en 2019. La pandémie de la COVID-19 ayant impacté très lourdement le secteur du tourisme et des transports, le tourisme mondial et européen a observé une chute de près de 70 % en 2020. De par son rôle clé au sein de l’Union européenne, et pour assurer sa pérennité, le secteur du tourisme nécessite donc un plus large accompagnement institutionnel et structurel. Des initiatives telles que l’Année européenne du rail et «Discover EU» représentent des opportunités uniques pour sensibiliser les citoyens des États membres et pour offrir aux jeunes Européens la possibilité de découvrir la diversité des paysages de l’Union européenne et de participer à de nouvelles expériences culturelles au sein du territoire.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – J’ai voté pour ce rapport car il prépare le champ d’actions spécifiques au secteur du tourisme visant à mettre des fonds à la disposition du secteur de façon équitable. Par ailleurs, ce rapport tient compte de l’importance des conséquences de la crise sanitaire de la Covid sur l’économie du tourisme.
Virginie JORON | Rassemblement national
La situation du secteur du tourisme est aujourd’hui dramatique: il a traversé la plus grave crise de son histoire. En France, ce secteur représente deux millions d’emplois et 8 % du produit intérieur brut. En France, pays le plus visité au monde (90 millions de touristes en 2019), les indicateurs macroéconomiques observés, comme le produit intérieur brut, le taux de chômage et le nombre de faillites ont vite tourné au rouge l’année dernière, et même pour cette année la perspective d’une reprise est encore lointaine. L'impact de la crise sur l'emploi a été très fort dans ce secteur, en particulier pour les régions dont l'économie est fortement dépendante de ce secteur, comme l’Île-de-France ou la Provence-Alpes-Côte d’Azur. Pour cette raison, j’ai voté pour.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
Ce rapport admet que l'absence de financement direct du tourisme dans les propositions de l’Union constitue une lacune qui n’est pas encore comblée. Il prépare ainsi des mesures spécifiques pour le secteur du tourisme, et tient compte des conséquences dramatiques de la pandémie sur ce secteur. J'ai donc voté pour.
Catherine GRISET | Rassemblement national
. – Le secteur du tourisme traverse actuellement la plus grave crise de son histoire. La France étant la principale destination, avec 90 millions de touristes en 2019, est très gravement touchée. L’impact de la crise se fait lourdement sentir sur l’emploi, notamment en Île-de-France ou Provence-Alpes-Côte d’Azur. J’ai voté en faveur de ce rapport pour soutenir toutes les initiatives en faveur du secteur touristique français.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
Le secteur du tourisme figure parmi les plus touchés par la crise de la COVID-19: au moins 6 millions d’emplois sont menacés dans l’Union européenne, notamment ceux des travailleurs saisonniers et des travailleurs qui se trouvent en situation de vulnérabilité. Les restrictions en matière de voyages mises en place en réponse à la pandémie continuent de frapper durement le tourisme européen. Le rapport admet que l'absence de financement direct du tourisme dans les propositions de l’Union constitue une lacune qui n’est pas encore comblée actuellement; ce rapport prépare ainsi le champ d’action spécifique au secteur du tourisme visant à mettre des fonds à la disposition du secteur de façon équitable. J’ai voté en faveur de ce rapport qui tient compte de l'importance des conséquences de la crise sanitaire de la Covid sur l’économie du tourisme.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Le secteur du tourisme figure parmi les plus touchés par la crise de la COVID-19: au moins 6 millions d’emplois sont menacés dans l’Union européenne. Le rapport reconnaît que l’absence de financement direct du tourisme dans les propositions de l’Union constitue une lacune; ce rapport prépare ainsi les projets spécifiques à ce secteur visant à proposer des fonds de façon équitable.La situation est aujourd’hui dramatique du fait de la pandémie. En France, ce secteur représente deux millions d’emplois et 8 % du produit intérieur brut. Les indicateurs macroéconomiques observés, le taux de chômage et le nombre de faillites ont vite tourné au rouge, et pour cette année la perspective d’une reprise est encore lointaine. L’impact de la crise sur l’emploi a été très fort, en particulier pour les régions dont l’économie est fortement dépendante du tourisme, comme l’Île-de-France ou la Provence-Alpes-Côte d’Azur.J’ai évidemment voté pour ce rapport.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
Ce n’est une surprise pour personne, le secteur du tourisme a été particulièrement touché par la crise de la COVID-19, avec pas moins de 6 millions d’emplois menacés au sein de l’Union. En France, pays le plus visité au monde (90 millions de touristes en 2019), ce secteur représente deux millions d’emplois et 8 % de notre PIB. Ce rapport constate l'absence de financement direct du tourisme dans les propositions de l’Union et entend ouvrir la voie en faveur d'actions spécifiques, visant à débloquer des fonds et à les répartir de façon équitable. La situation du secteur français du tourisme est proprement dramatique. Tous les indicateurs ont viré au rouge l’année dernière, notamment pour les régions dont l'économie dépend fortement de ce secteur, comme l’île de France ou la Provence-Alpes-Côte d’Azur, et même pour cette année la perspective d’une reprise est encore lointaine. J’ai voté pour ce rapport.
Annika BRUNA | Rassemblement national
J’ai voté en faveur de cette stratégie pour un tourisme durable qui vise notamment à financer ce secteur de manière équitable, en tenant compte des conséquences de la crise sanitaire de la Covid sur le tourisme.
🚫 Aucune explication de vote
Julie LECHANTEUX | Rassemblement national

L’Union européenne a été incapable de gérer cette crise, notamment du fait des ratés accumulés dès les négociations des contrats d’achat de vaccins et du retard dans les livraisons. Nous devons laisser aux Européens en général et aux Français en particulier le choix de se faire vacciner ou non, et non pas menacer de priver de toute vie sociale normale les personnes non vaccinées. Une obligation vaccinale semblerait par essence totalitaire, et tendrait à dénoter une défiance des élites vis-à-vis du peuple. Agissons vite et soutenons les acteurs de la filière touristique!

🚫 Aucune intervention en plénière