Relations UE-Arménie

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

534
10
66

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

68
4
Parmi 79 députés, 72 ont votés.
15 mars 2023

📚 Sources

🗃️ Données

📝 Amendement n°5 ✅️ Adopté

4. condamne le blocus actuel du corridor de Latchine , qui fait empirer la crise humanitaire dans le Haut- Karabakh; condamne l’incident mortel opposant l’Azerbaïdjan et l’Arménie qui a eu lieu dans le Haut-Karabakh le 5 mars 2023, lequel a fait plusieurs morts et met une nouvelle fois en péril le processus de paix entre les deux pays ; prie instamment l’Azerbaïdjan de supprimer tout obstacle à la liberté et à la sécurité de circulation le long de ce corridor, comme le prévoit la déclaration trilatérale du 9 novembre 2020; invite l’Arménie et l’Azerbaïdjan à répondre à toutes les préoccupations relatives au fonctionnement du corridor de Latchine au moyen d’un dialogue et de consultations avec toutes les parties concernées;

Déposé par le rapporteur

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🖐 Vote à main levée
🚫 Aucun amendement
Dominique BILDE | Rassemblement national
J’ai voté pour ce rapport, qui condamne fermement l’agression militaire azérie contre l’Arménie et les exactions commises contre la population.Depuis la reprise des hostilités, le 20 septembre 2022, l’Azerbaïdjan a attaqué trois provinces arméniennes et occupé 220 km2 de territoire arménien. 201 morts et 27 disparus sont à déplorer.Par ailleurs, la fermeture du corridor de Latchine a eu pour effet d’isoler 120 000 habitants, principalement arméniens, du Haut-Karabagh.Toutefois, l’argumentation en faveur des sanctions russes, censées être imposées à l’Arménie, incite à une prudente abstention.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Ce rapport condamne l’agression militaire de l’Arménie par l’Azerbaïdjan en septembre 2022, ainsi que le blocus du corridor de Latchin reliant le Haut-Karabakh à l’Arménie. En accord avec les termes de ce texte soutenant les libertés fondamentales et la sécurité de la région, je me suis prononcé en sa faveur.
France JAMET | Rassemblement national
Le rapport condamne l’agression militaire azérie contre l’intégrité territoriale de l’Arménie et les exactions commises contre la population depuis le début des hostilités. Cependant, et comme à l’accoutumée, ce rapport est pétri d’idéologie droit-de-l’hommiste. L’UE veut imposer à l’Arménie sa folle politique énergétique et couper le pays de ses relations avec la Russie, son partenaire historique. D’où mon abstention.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes je condamne l’agression militaire de l’Azerbaïdjan contre l’Arménie et les nombreuses exactions contre sa population. Mais le rapport ne se contente pas de dénoncer la guerre et multiplie les considérations hors de propos sur les droits des minorités ou le soutien aux ONG. Il impose même à l’Arménie une politique énergétique en faveur du renouvelable !
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de cette résolution sur les relations UE-Arménie. Le texte affirme qu’une paix durable entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan ne peut advenir par la voie militaire et la menace du recours à la force, mais nécessite un règlement politique global en conformité avec le droit international. Il insiste sur la nécessité de garantir l’intégrité du territoire souverain arménien, les droits et la sécurité de la population arménienne résidant dans le Haut-Karabakh et dans d’autres zones touchées par le conflit, ainsi que le retour rapide et sûr dans leurs foyers des réfugiés et des personnes déplacées à l’intérieur du pays. Enfin, il condamne le blocus actuel du corridor de Latchine, qui fait empirer la crise humanitaire dans le Haut-Karabakh.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à présenter les observations et les recommandations du Parlement sur les relations entre l’Union européenne et l’Arménie. Il dénonce à raison l’agression de l’Azerbaïdjan contre l’Arménie et le blocage du corridor de Latchine, alerte sur les allégations de crime de guerre de soldats azéris contre des prisonniers arméniens et demande le respect du cessez-le-feu décrété en 2020. J’ai donc voté pour ce texte qui apporte un soutien bienvenu au peuple arménien.
Jérôme RIVIÈRE | Indépendant
. – Je m’abstiens sur ce rapport parce que, une fois de plus, l’UE se mêle de questions qui ne sont pas de sa compétence, y compris la politique énergétique de l’Arménie. Cependant je veux souligner ma condamnation contre l’agression militaire azérie et les exactions commises contre la population depuis le début des hostilités.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
J’ai voté en faveur de ce texte qui condamne l’agression militaire azérie contre l’Arménie et les exactions commises contre la population.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Depuis la reprise des hostilités le 20 septembre 2022, l’Azerbaïdjan a attaqué trois provinces arméniennes, le Gégharkounik, la Siounie et le Vayots Dzor, et occupé 220 km2 de territoire souverain arménien, provoquant 201 morts (militaires et civils) et 27 disparus.Le 12 décembre 2022, des militants « écologistes » azéris, soutenus en sous-main par Bakou, bloquent la circulation dans le corridor de Latchine, l’unique route qui relie la province du Haut-Karabagh à l’Arménie, au prétexte de vouloir accéder à une mine d’or qui serait exploitée illégalement au bénéfice de l’Arménie. La fermeture de ce corridor a pour effet l’isolement des 120 000 habitants, principalement arméniens, du Haut-Karabagh, privés de nourriture, de soins, de gaz et d’électricité.Le rapport condamne l’agression militaire azérie contre l’intégrité territoriale de l’Arménie et les exactions commises contre la population depuis le début des hostilités. Cependant, le rapport est pétri de logorrhée européenne en matière de droits de l’homme, de droits des minorités et de soutien aux ONG et prétendus « acteurs de la société civile ». L’UE entend également imposer à l’Arménie sa folle politique énergétique en faveur du renouvelable et couper le pays de ses relations avec la Russie.Je me suis donc abstenue.
Annika BRUNA | Rassemblement national
Je me suis abstenue sur ce texte car d’une part, le rapport condamne l’agression militaire azérie contre l’intégrité territoriale de l’Arménie et les exactions commises contre la population depuis le début des hostilités, ce que je rejoins, mais d’autre part, le rapport est pétri de logorrhée européenne en matière de droits de l’homme, de droits des minorités et de soutien aux ONG et prétendus « acteurs de la société civile ». L’UE entend également imposer à l’Arménie sa folle politique énergétique en faveur du renouvelable et couper le pays de ses relations avec la Russie, son partenaire historique.
Marina MESURE | La France Insoumise
Cette résolution présente le rapport annuel sur l’état des relations entre l’Union européenne et l’Arménie. De nombreux passages pertinents traitent de la situation au Haut-Karabagh et la posture agressive de l’Azerbaïdjan qui menace le cessez-le-feu difficilement établi dans la région. La résolution dénonce à raison la destruction de sites culturels arméniens au Haut-Karabgh et demande le respect du cessez-le-feu de 2020 afin d’espérer, à terme, la conclusion d’un accord de paix pérenne entre les belligérants. Au-delà de cette question, le texte aborde également d’autres sujets qui ne doivent pas être relayées au second plan malgré la situation sécuritaire, tel que le respect des droits des personnes LGBTIQ+ dans la région. J’ai donc voté pour ce rapport qui aborde de manière transversale et pertinente la situation politique en Arménie.
🚫 Aucune explication de vote
Gilles LEBRETON | Rassemblement national

Ces garanties pourraient notamment inclure l'établissement d'une zone démilitarisée autour de cette région ou une présence internationale dans le territoire peuplé d'Arméniens. Il est regrettable que l'Azerbaïdjan considère que la question des droits et de la sécurité des Arméniens vivant dans le Haut-Karabakh relève exclusivement de ses affaires intérieures. Cette attitude intransigeante confirme hélas les craintes des services de renseignement américains qui pensent que ce pays s'apprête à lancer une nouvelle offensive militaire contre l'Arménie, comme elle l'a déjà fait en septembre dernier. C'est aussi ce que pense le premier ministre de l'Arménie, qui vient aujourd'hui même d'inviter les observateurs de l'Union européenne à la vigilance dans l'espoir de l'éviter.

Face à cette situation, les États membres de l'Union européenne doivent apporter sans ambiguïté leur soutien à l'Arménie, qui est ici la victime contre l'Azerbaïdjan, qui est l'agresseur. C'est d'autant plus nécessaire que le peuple arménien est historiquement et culturellement un peuple européen qui s'est battu vaillamment contre l'expansionnisme de l'Empire ottoman et qui a payé très cher son esprit de résistance. Victime d'un génocide de la part des Turcs en 1915, il est ensuite passé sous le joug soviétique. Redevenue indépendante en 1991 à la chute de l'URSS, l'Arménie ne doit pas être abandonnée par l'Union européenne face à l'offensive de l'Azerbaïdjan soutenue par la Turquie. La solidarité européenne doit jouer au profit de l'Arménie.

Nathalie LOISEAU | Renaissance

Et pourtant, le gouvernement d'Erevan a proposé un plan de paix au président de l'Azerbaïdjan, qui a répondu par de nouvelles menaces. Depuis 1915, la Turquie refuse de reconnaître le génocide des Arméniens. De plus, le régime d'Ankara aide celui de Bakou. Et pourtant, dès les premiers jours qui ont suivi le terrible séisme qu'a connu la Turquie, l'Arménie y a envoyé de l'aide.

Depuis 2020, la Russie est censée venir en aide à l'Arménie et pourtant elle ne fait rien. Sans doute, le choix démocratique de l'Arménie déplaît à Moscou. Parler de l'Arménie, c'est parler trop souvent de ce qui la menace. On devrait aussi parler de son courage. On devrait surtout moins parler et agir davantage pour aider un pays qui regarde vers nous et qui a besoin de nous.

François-Xavier BELLAMY | Les Républicains

Évidemment, les choses se sont améliorées grâce au travail qui a précédé ce rapport. Nous condamnons avec fermeté, le Parlement le dit clairement, cette menace existentielle organisée par l'Azerbaïdjan un siècle après un génocide que le dictateur azéri continue encore de nier, un siècle après un génocide, il est temps que l'Europe se tienne aux côtés du peuple arménien.

La mission européenne, vous l'avez dit, Monsieur le Commissaire, envoyée pour protéger les frontières de l'Arménie, pour vérifier qu'elles ne seront plus l'objet de ces infractions répétées, de ces attaques meurtrières, cette mission est aussi un signe que l'Europe prend conscience de sa responsabilité. Mais il faut aller plus loin. Tout n'a pas été fait. Et il est temps enfin de sanctionner le régime azéri qui se rend coupable de ces crimes contre le droit international et les principes essentiels de l'humanité.

Chers collègues, lorsque nous disons cela, on nous accuse parfois de défendre l'Arménie, de défendre un camp contre un autre. Mais nous ne défendons pas l'Arménie, nous défendons la justice, nous défendons les principes du droit international, nous défendons la sécurité de l'Europe elle-même. Car si ces principes sont mis à mal, alors nous sommes tous en danger. Ce n'est pas nous qui défendons l'Arménie, c'est l'Arménie qui défend tout ce à quoi nous tenons et nous lui devons bien ce soutien qu'il est temps enfin de lui apporter clairement.

Hervé JUVIN | Indépendant

– Madame la présidente, Monsieur le Commissaire, merci de cette session qui traite un sujet majeur. Les Arméniens sont inquiets. Dans ce Parlement qui se mobilise massivement en faveur de l'Ukraine, la rhétorique militaire de l'Azerbaïdjan est insupportable.

Elle est insupportable parce qu'en effet, l'Arménie regarde vers l'Europe. Les liens culturels, les liens sociétaux, les liens historiques avec l'Europe sont majeurs. Dans le même temps, nous devons refuser toute hypocrisie. J'entends beaucoup parler du gaz de l'Azerbaïdjan. Nous ne nous faisons pas d'illusions. Le gaz de l'Azerbaïdjan, c'est du gaz russe. Et les relations que certains pays européens veulent développer avec l'Azerbaïdjan, c'est un excellent moyen de contourner les sanctions contre la Russie.

Ne nous faisons pas non plus d'illusions, si l'Union européenne le reconnaît, de grands pays mondiaux comme la Grande-Bretagne ne reconnaissent pas le génocide arménien. Il est urgent aujourd'hui de considérer que la tentation et la volonté de l'Azerbaïdjan de créer un corridor à Syunik avec la Turquie est une menace de nature géopolitique pour l'Europe.

Nous devons muscler notre corps d'observateurs qui doivent faire face à la défaillance des

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