La dimension de genre dans la politique de cohésion

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

390
82
212

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

48
30
Parmi 79 députés, 78 ont votés.
8 juin 2021

📚 Sources

🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
. – Les questions d’égalité des sexes sont toujours importantes, mais même à l’échelle des politiques de cohésion régionale, elles ne relèvent pas d’une compétence européenne. Le texte n’étant pour une fois pas outrancier sur ce sujet, je me suis abstenu.
Dominique BILDE | Rassemblement national
Je me suis abstenue sur ce texte.Ce rapport souligne les défis persistants en matière d'égalité hommes/femmes, et les conséquences de la pandémie sur ces dernières. Si ce texte évite toute outrance, il peine à faire le lien entre le sujet traité et celui des politiques de cohésion.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Ce rapport d’initiative porte sur la dimension de genre dans la politique de cohésion aux niveaux européen, national et local. Ce rapport, dans l’ensemble excessif, vient s’ajouter aux rapports présentés chaque année par les groupes de gauche sur le sujet. Les demandes formulées viennent complexifier les nouvelles mesures mises en place. Il est important de procéder à des évaluations des mesures mises en place avant d’en proposer des nouvelles. J’ai voté contre ce rapport.
Brice HORTEFEUX | Les Républicains
Bien que je reconnaisse que les subventions européennes dans le cadre de la politique régionale devraient bénéficier aussi bien aux hommes qu’aux femmes, j’estime que les propos qui sont portés dans ce rapport sont caricaturaux ou infondés.Il est par exemple affirmé que les grandes priorités du Fonds pour la relance de l’Union se concentrent essentiellement sur les secteurs qui affichent une proportion élevée d’emplois masculins et qui, par conséquent, pourraient être susceptibles de creuser les inégalités entre les hommes et les femmes dans le domaine de l’emploi. Faudrait-il donc fermer des usines ou abandonner des secteurs stratégiques parce que la proportion de femmes est insuffisante ? Quelles sont les sources d’une telle affirmation ?C’est pour cette raison que je me suis abstenu.
France JAMET | Rassemblement national
S’il faut incontestablement œuvrer pour rééquilibrer les choses, toute différence n’est pas une discrimination. Dans ce texte, la dimension de genre est resservie à l’envi pour passer au scanner toutes les politiques européennes : nominations et libertés publiques, ce qui se conçoit, mais également fiscalité, recherche clinique, politiques rurales ou régionales, cela pouvait paraitre plus osé. D’où mon abstention.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
Je me suis abstenu sur ce rapport car il peine à apporter la preuve de sa pertinence. À essayer de rapprocher la politique de cohésion et la dimension de genre, le texte se perd dans des considérations nébuleuses comme le nouveau concept « SHRH » sur les droits reproductiles (sic) et sexuels, qui n’appartiennent pas aux compétences de l’Union européenne.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
Ce rapport d’initiative vise à promouvoir la lutte contre les inégalités de genre à travers les fonds européens de la politique de cohésion. Ce texte souhaite, entre autres, garantir l'accès des femmes à la formation afin de combler le fossé numérique entre les genres et en soutenant l’emploi féminin. Il demande en outre une stratégie globale d'égalité entre les femmes et les hommes, étroitement surveillée avec des critères concrets.J’ai voté en faveur de ce texte
Joëlle MÉLIN | Rassemblement national
La question de l’égalité hommes femmes reste un sujet sensible, le seul fait que l’intitulé d’un texte y fasse référence suffit souvent à ranger dans le camp des sexistes obscurs ceux qui ne l’applaudissent pas. Il faut incontestablement œuvrer pour rééquilibrer les choses, mais toute différence n’est pas une discrimination, autrement dit un comportement hostile et voulu. Il faut garder un équilibre entre le statu quo et voir des discriminations partout, pas que le présent rapport ne franchit pas. La dimension de genre est resservie à l’envi pour passer au scanner toutes les politiques européennes : nominations et libertés publiques, ce qui se conçoit, mais également fiscalité, recherche clinique, politiques rurales ou régionales, cela pouvait paraitre plus osé.Le résultat est un rapport qui peine un peu à trouver sa pertinence, à force de vouloir rapprocher sans exemple précis la thématique de la cohésion et celle de l’égalité des genres.J’ai choisi l’ABSTENTION.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à présenter les observations et les propositions du Parlement européen pour mieux tenir compte de la lutte contre les inégalités de genre dans le cadre de la politique de cohésion. Il insiste notamment sur la nécessité de soutenir l’entreprenariat féminin, de définir une stratégie globale d’égalité entre les femmes et les hommes et de conditionner l’allocation du Fonds social (FSE) et du fonds de développement régional (FEDER) à des objectifs contraignants en la matière. J’ai donc voté pour ce texte qui défend la mise en place de mesures ambitieuses pour intégrer la dimension de genre dans l’utilisation des fonds européens de cohésion.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
Par cette résolution le Parlement appelle à valoriser et à renforcer l’action de la politique régionale et de cohésion 2021-2027 en matière d’égalité entre les genres. Ce texte demande notamment aux États membres de mettre en place des stratégies nationales en matière d’égalité entre les genres, assorties de critères ex ante contraignants pour prendre en compte cet enjeu dans toutes les actions financées par la politique de cohésion de l'Union. Le rapport dénonce également l’existence de zones dites « libres de LGBTI », notamment en Pologne, et exige de réduire les financements européens aux autorités régionales ou locales qui discriminent de matière systématique les personnes LGBTI. Partisan d’une Europe de l’égalité effective des droits, je soutiens ce rapport sans aucune difficulté.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
Le rapport évite les abus et les outrances souvent inhérents à la question de l’égalité des genres, sans toutefois formuler de propositions réellement nouvelles. Il peine en outre à faire véritablement le lien avec les politiques de cohésion et ajoute malgré tout quelques considérations troubles sur les droits reproductifs, porte ouverte à la surenchère communautariste.La politique de cohésion est conçue pour rétablir l’équilibre économique des territoires au niveau européen, et elle se prête mal à l’exercice que veut lui assigner ce texte.Abstention.
Stéphane BIJOUX | Renaissance
J’ai apporté mon soutien à ce rapport, qui insiste sur la nécessité d’intégrer une dimension de genre dans la politique de cohésion européenne. Ce texte rappelle que le combat en faveur de l’égalité hommes-femmes ne peut pas se limiter à certains domaines, et doit irriguer toutes les politiques de l’UE. Le rapport propose notamment d’établir des lignes directrices contraignantes assorties d’un contrôle plus strict après l’adoption des programmes opérationnels, d’introduire des objectifs spécifiques en matière d’égalité des genres dans tous les programmes, ou bien encore d’organiser des formations pour les autorités de gestion et les partenaires de la mise en œuvre des fonds structurels. En soutenant largement ce texte, le Parlement reconnaît que le combat en faveur de l’égalité entre les hommes et les femmes est à la fois une urgence et une priorité absolue.
Sylvie BRUNET | Mouvement Démocrate
J’ai soutenu notre résolution sur la dimension de genre dans la politique de cohésion. Alors que la politique de cohésion est un élément clé de l’action de l’Union européenne, l’égalité de genre reste aujourd’hui un principe horizontal limité à certains domaines. Il est important d’améliorer le cadre de gouvernance afin de l’intégrer dans la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des mesures, avec des lignes directrices nationales et régionales contraignantes. À cette fin, nous appelons à la mise en place d’une formation pour les autorités de gestion et les partenaires sur la mise en œuvre de la dimension de genre dans les fonds structurels.Je me réjouis particulièrement de notre appel à la Commission de proposer un pacte pour l’Europe en matière d’accueil et de soin visant à faciliter l’accès des femmes sur le marché du travail, et de l’importance soulignée de combler le fossé numérique et de l’amélioration des compétences des femmes dans le cadre de la transition numérique.L’intégration d’une dimension de genre dans la politique de cohésion nous permettra d’élaborer des politiques plus inclusives pour tous les citoyens, réduire les disparités économiques et sociales régionales et soutenir le développement durable des régions.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – Je me suis abstenu car si ce rapport évite les abus et les outrances souvent inhérents à la question de l’égalité des genres, il ne formule toutefois pas de propositions réellement nouvelles.En outre, il a peu de rapport avec les politiques de cohésion, conçues pour rétablir l’équilibre économique des territoires au niveau européen, et ajoute quelques considérations troubles sur les « droits reproductifs ».
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
Ce rapport peine à formuler des propositions nouvelles, et à faire véritablement le lien entre l’égalité femmes-hommes et les politiques de cohésion. La politique de cohésion est conçue pour atteindre l’équilibre économique des territoires au niveau européen, et elle se prête mal à l’exercice que veut lui assigner ce texte: je me suis donc abstenu.
Catherine GRISET | Rassemblement national
. – Je me suis abstenue sur ce vote car faute d’équilibre, le rapport perd en pertinence. Certaines recommandations du rapport vont dans la bonne voie, mais d’autres vont dans le sens du néo-féminisme anglo-saxon, faux nez de revendications sociétales.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
La sous-représentation notoire des femmes dans les institutions publiques, et notamment dans l’UE, a longtemps été une réalité. Depuis une vingtaine d’années, la situation s’est fort heureusement équilibrée, mais subsistent des inégalités salariales, d’accès à certains emplois, les violences sexistes etc. Le rapport remarque à juste titre que la pandémie a frappé davantage les femmes, plus présentes dans le secteur des soins. Sur la politique de cohésion, il est proposé un suivi très précis, national, avec objectifs chiffrés, des indicateurs, qui semble assez fastidieux. En revanche, le concept de guide de bonnes pratiques semble une bonne initiative. Il est enfin prôné un principe généralisé d’égalité homme femme dans tous les programmes post 2020, ce qui reste assez flou et pourrait être en pratique impossible à mettre en œuvre. Le résultat est un rapport qui peine un peu à trouver sa pertinence, à force de vouloir rapprocher sans exemples précis la thématique de la cohésion et celle de l’égalité des genres. Je me suis donc abstenue sur ce texte.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
La sous-représentation des femmes dans les institutions publiques, et notamment dans l’UE, a longtemps été une réalité. Depuis une vingtaine d’années, la situation s’est fort heureusement équilibrée, mais il subsiste des inégalités salariales, d’accès à certains emplois, des violences sexistes, etc.Il faut œuvrer pour rééquilibrer les choses, mais toute différence n’est pas une discrimination, autrement dit un comportement hostile et voulu. Il faut garder un équilibre entre le statu quo et voir des discriminations partout.La dimension de genre utilisée à outrance pour passer au scanner toutes les politiques européennes : nominations et libertés publiques, ce qui se conçoit, mais également fiscalité, recherche clinique, politiques rurales ou régionales, ce qui est trop idéologique.La rapporteur a cependant fait preuve d’une attitude ouverte envers notre groupe et a pris en compte certains amendements.Pour toutes ces raisons, je me suis abstenue.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
L’égalité des genres inonde la novlangue européenne et même s’il est vrai que la sous-représentation notoire des femmes dans les institutions publiques, et notamment dans l’UE, a longtemps été une réalité, depuis une vingtaine d’années, la situation s’est fort heureusement équilibrée. Ce rapport n’est pas outrancier mais il se révèle répétitif et trop généraliste, énumérant de grands principes qui font consensus mais bien peu de recommandations précises ou de nouveautés. Il est aussi demandé un principe généralisé d’égalité homme-femme dans tous les programmes post 2020, ce qui reste assez flou et pourrait être en pratique impossible à mettre en œuvre. Je me suis abstenue.
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