Résolution sur le 25e anniversaire de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD25) (Sommet de Nairobi)

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

444
182
57

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

54
23
Parmi 79 députés, 77 ont votés.
24 juin 2021

📚 Sources

🗃️ Données

📝 Amendement n°1 ✅️ Adopté

– vu sa résolution du 3 février 2021 sur «les enjeux à venir pour les droits des femmes en Europe, plus de 25 ans après la déclaration et le programme d’action de Beijing»1, 1 Textes adoptés de cette date, P9_TA(2021)0058.

Déposé par RE (🇫🇷 : Renaissance, Parti Radical, Indépendant, Mouvement Démocrate)

🔗 Voir la source

📝 Amendement n°2 ✅️ Adopté

vu le plan d’action de l’Union européenne sur l’égalité des sexes (2016--2020) (ci- après «plan d’action II de l’Union sur l’égalité des sexes»), adopté par le Conseil le 26 octobre 2015, et le rapport annuel de mise en œuvre 2018 y relatif, publié le 11 septembre 2019 entre les hommes et les femmes (GAP III) pour la période 2021- 2025, publié le 25 novembre 2020 par la Commission et la le vice- présidente président de la Commission / haute représentante haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité ( SWD(2019)0326 JOIN(2020)0017 ),

Déposé par RE (🇫🇷 : Renaissance, Parti Radical, Indépendant, Mouvement Démocrate)

🔗 Voir la source

📝 Amendement n°3 ✅️ Adopté

43. prend acte de l’engagement pris par les commissaires Urpilainen et Dalli lors de leurs auditions respectives, les 1er et 2 octobre 2019, de placer prioritairement la santé sexuelle et génésique au cœur des travaux de la prochaine Commission en matière d’égalité des sexes;

Déposé par RE (🇫🇷 : Renaissance, Parti Radical, Indépendant, Mouvement Démocrate)

🔗 Voir la source

📝 Amendement n°4 ❌️ Rejeté

42. déplore vivement la déclaration commune des États-Unis, du Brésil, de la Biélorussie, de l’Égypte, d’Haïti, de la Hongrie, de la Libye, de la Pologne, du Sénégal, de Sainte-Lucie et de l’Ouganda, lors du sommet de Nairobi du 14 novembre 2019, que le sommet de Nairobi du 14 novembre 2019 ait aussi donné lieu à une autre déclaration qui tend à saper le consensus établi et à remettre en question les obligations respectives desdits pays en matière de santé génésique et sexuelle et de droits connexes des femmes qui ont été convenues conformément au programme d’action de la CIPD et au programme d’action de Beijing ainsi qu’aux documents auxquels ont donné lieu leurs conférences de réexamen; salue la récente abrogation la règle du «bâillon mondial» et de la fin de ses répercussions sur les soins de santé à destination des femmes et des filles et sur leurs droits au niveau mondial; demande une nouvelle fois à l’Union et à ses États membres de remédier, grâce à des financements nationaux et de l’Union, au manque de fonds dans ce domaine;

Déposé par PPE (🇫🇷 : Les Républicains, Les centristes)

🔗 Voir la source

📝 Amendement n°5 ❌️ Rejeté

44. insiste sur le fait que le nouvel instrument de voisinage, de coopération au développement et de coopération internationale (IVCDCI) devrait promouvoir l’égalité des sexes et l’émancipation des femmes, grâce à des mesures transparentes pouvant être évaluées en continu, y compris en faveur de la santé génésique et sexuelle et des droits connexes, conformément au programme d’action de Beijing et au programme d’action de la CIPD; salue l ' ambition définie dans le cadre de l ' IVCDCI qu ' au moins 85 % des programmes financés au titre de l’aide publique au développement nouvelles actions mises en œuvre au titre règlement relatif à l'IVCDCI - L'Europe dans le monde aient pour objectif majeur principal ou principal majeur l ' égalité des sexes, et que 5 % au moins de ces actions aient pour principal objectif l’égalité des sexes, les droits de femmes et des filles et l’autonomisation; plaide toutefois pour une ambition revue à la hausse en vue de consacrer 20 % de l’aide publique au développement à des projets ayant l’égalité entre hommes et femmes comme objectif principal (valeur 2 du marqueur genre de l’OCDE); au sens du marqueur de la politique d'aide à l'appui de l'égalité homme-femme établi par le comité d'aide au développement de l'OCDE, et que 5 % au moins de ces actions aient pour principal objectif l'égalité des sexes, les droits de femmes et des filles et l'autonomisation;

Déposé par PPE (🇫🇷 : Les Républicains, Les centristes)

🔗 Voir la source

📝 Amendement n°6 ✅️ Adopté

J. considérant que les innovations au service des méthodes de contraception modernes en ont rendu l’utilisation plus commode et en ont réduit les effets secondaires; qu'il subsiste toutefois des effets secondaires importants et que la recherche en la matière devrait faire de leur réduction une priorité;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

🔗 Voir la source

📝 Amendement n°7 ❌️ Rejeté

14. souligne que les femmes devraient avoir un accès garanti à des soins de santé de qualité et abordables, bénéficier du respect universel de leurs droits sexuels et reproductifs, et avoir accès à ces droits; souligne que des soins de santé abordables ainsi qu’un accès universel à la santé et aux droits sexuels et génésiques, à la planification familiale, aux soins de santé maternelle, prénatale et néonatale et à des services d’avortement sûr, mais aussi le respect de tous ces droits et services, sont cruciaux pour sauver la vie de femmes et réduire la mortalité infantile et post- infantile; juge inacceptable que le corps des femmes et des filles soit encore un sujet d’affrontement idéologique, en particulier eu égard à la santé sexuelle et génésique et aux droits connexes des femmes; est préoccupé par les efforts de lobbying considérables déployés au niveau national, européen et international par des ONG réactionnaires contre les droits des femmes ainsi que la santé et les droits sexuels et génésiques;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

🔗 Voir la source

📝 Amendement n°8 ❌️ Rejeté

14. souligne que les femmes devraient avoir un accès garanti à des soins de santé de qualité et abordables, bénéficier du respect universel de leurs droits sexuels et reproductifs, et avoir accès à ces droits; souligne que des soins de santé abordables ainsi qu’un accès universel à la santé et aux droits sexuels et génésiques, à la planification familiale, aux soins de santé maternelle, prénatale et néonatale et à des services d’avortement sûr, mais aussi le respect de tous ces droits et services, sont cruciaux pour sauver la vie de femmes et réduire la mortalité infantile et post- infantile; juge inacceptable que le corps des femmes et des filles soit encore un sujet d’affrontement idéologique, en particulier eu égard à la santé sexuelle et génésique et aux droits connexes des femmes; est préoccupé par l'inscription dans le registre de transparence de l’Union d'organisations comme Ordo Iuris, ADF International, Alliance VITA, European Dignity Watch, la Fédération des associations familiales catholiques en Europe, One of Us European Federation for Life and Human Dignity, Profesionales por la Ética et World Youth Alliance Europe, qui sont, de ce fait, autorisées à travailler ouvertement avec des institutions publiques pour le recul des droits des femmes ainsi que de la santé et des droits sexuels et génésiques;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

🔗 Voir la source

📝 Amendement n°9 ❌️ Rejeté

14. souligne que les femmes devraient avoir un accès garanti à des soins de santé de qualité et abordables, bénéficier du respect universel de leurs droits sexuels et reproductifs, et avoir accès à ces droits; souligne que des soins de santé abordables ainsi qu’un accès universel à la santé et aux droits sexuels et génésiques, à la planification familiale, aux soins de santé maternelle, prénatale et néonatale et à des services d’avortement sûr, mais aussi le respect de tous ces droits et services, sont cruciaux pour sauver la vie de femmes et réduire la mortalité infantile et post- infantile; juge inacceptable que le corps des femmes et des filles soit encore un sujet d’affrontement idéologique, en particulier eu égard à la santé sexuelle et génésique et aux droits connexes des femmes; estime que l’autorisation donnée à des organisations réactionnaires d'influencer la définition et la mise en œuvre de l’action de l’Union est totalement contraire à l’esprit des nombreuses résolutions du Parlement européen et des multiples engagements pris par l’Union européenne en faveur des droits de la femme ainsi que de la santé et des droits sexuels et génésiques;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

🔗 Voir la source

📝 Amendement n°10 ✅️ Adopté

17. rappelle qu’outre les tabous autour de la menstruation, le manque d’accès à l’eau, aux services d’assainissement et d’hygiène (services WASH) et l’absence de protections hygiéniques gratuites dans les écoles est un obstacle majeur à la scolarisation des jeunes filles lorsqu’elles ont leurs règles; insiste sur la nécessité de disposer d’infrastructures adéquates dans les écoles afin d’assurer aux jeunes filles un accès à l’eau et à des toilettes séparées;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

🔗 Voir la source

📝 Amendement n°11 ❌️ Rejeté

20. s’inquiète de l’existence d’obstacles entravant la fourniture de soins de santé maternelle et entraînant des avortements dangereux et la mort de mères, en particulier les lois restrictives en matière d’avortement dans de nombreux pays, la faible disponibilité des services, les coûts élevés non remboursables , la stigmatisation, l’objection de conscience de la part des prestataires de soins de santé et les exigences superflues, telles que l’obligation de délai de réflexion et d’avis médical, l’apport d’informations trompeuses, l’autorisation d’une tierce personne et certains tests médicaux inutiles;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

🔗 Voir la source

📝 Amendement n°12 ✅️ Adopté

25. est vivement préoccupé par le caractère totalement inadapté des systèmes publics de collecte et de traitement des demandes d’aide et de protection ainsi que des plaintes contre les violences sexistes, notamment auprès de la police; estime que la mise en place, partout dans le monde, de mesures de surveillance et de sanctions à l’encontre des auteurs de violences sexistes revêt une importance cruciale afin d’éliminer la violence sexiste, y compris les mariages d’enfants, les mariages précoces et les mariages forcés, la mutilation sexuelle féminine et d’autres pratiques préjudiciables; préconise d’améliorer d'urgence les dispositifs dont disposent la police et les pouvoirs publics pour recueillir et traiter les demandes d’aide et de protection ainsi que les plaintes contre les violences sexistes;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

🔗 Voir la source

🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
. – Si cette proposition de résolution comporte des aspects positifs comme la lutte contre les mariages forcés ou les mutilations génitales, elle entend néanmoins faire la promotion de l’idéologie du genre. Je me suis donc abstenu.
Dominique BILDE | Rassemblement national
J'ai voté contre cette résolution, et ai soutenu la résolution alternative déposée par le groupe Identité et Démocratie.Ce texte fait référence au sommet de Nairobi, qui en 2019 reprenait les objectifs fixés 25 ans plus tôt par la Conférence internationale sur la population et le développement, au Caire en 1994, et proposait des lignes directrices pour atteindre les objectifs de développement durable des Nations unies d’ici 2030.Ce texte mêle certaines propositions légitimes, comme celles relatives aux mutilations génitales féminines, à d'autres plus contestables - par exemple au sujet de la ratification de la convention d'Istanbul.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Cette résolution fait le point sur le 25e anniversaire (1994-2019) de l'adoption du Programme d'action de la Conférence internationale sur la population et le développement, qui marque un engagement mondial en faveur de la santé et des droits sexuels et reproductifs. Réaffirmer la nécessité de protéger le droit des femmes ainsi que de préserver la santé sexuelle des citoyens des pays en développement est essentiel. J’ai voté en faveur de cette résolution.
Sylvie GUILLAUME | Parti socialiste
J’ai voté en faveur de la résolution du Parlement européen appelant à la mise en œuvre des engagements souscrits en 2019 au Sommet de Nairobi qui a marqué le 25e anniversaire de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD) (Nairobi, 1994) qui, pour la première fois, a reconnu les droits sexuels et reproductifs comme des droits humains. Parmi ces engagements : assurer l’accès universel à la santé et aux droits sexuels et génésiques pour toutes les femmes et garantir leur intégrité physique.
France JAMET | Rassemblement national
Je me suis abstenue sur ce dossier en raison de certains points problématiques (théorie du genre, droit à l’avortement et à l’éducation sexuelle dite complète…). J’ai en revanche soutenu la résolution alternative déposée par le groupe ID qui rappelle les problématiques démographiques, reprend les revendications légitimes du texte, précise que l’avortement ne peut être une méthode de planification familiale et condamne l’utilisation de mères porteuses.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre cette résolution car elle reprend les lubies habituelles de l’Union européenne, comme la théorie du genre. De nombreux sujets abordés ne relèvent pas de la compétence de l’Union, comme l’avortement ou l’éducation sexuelle.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
2019 marquait le 25e anniversaire de la Conférence internationale sur la population et le développement, au cours duquel a été adopté un programme d'action reconnaissant la santé en matière de reproduction, l'autonomisation des femmes et l'égalité des sexes comme des vecteurs du développement durable. Cette résolution fait le point d’étape de sa mise en place dans les pays de l’Union. Elle pointe des progrès dans des domaines comme l'accès à la contraception ou la baisse de la mortalité infantile. Néanmoins, des progrès restent à faire notamment en termes de reconnaissance des droits et libertés des femmes, de mortalité maternelle, d’inégalités d’accès aux soins, d'accès à l'avortement, d'éducation sexuelle complète pour tous, d'accès à l'hygiène et de lutte contre les violences. Pour répondre à ces obstacles encore bien trop présents, la résolution propose des pistes d’action concernant l’élargissement de la couverture publique des services de santé et l’amélioration de l’éducation en matière de santé sexuelle. Malgré quelques insuffisances, et considérant que la résolution va dans le bon sens, j’ai voté en faveur de ce texte.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de cette résolution qui marque le 25e anniversaire de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD25, Sommet de Nairobi). Le texte appelle à soutenir les droits sexuels et génésiques de façon extensive, particulièrement dans les États les plus vulnérables. J’ai soutenu des dispositions en faveur d’un accès à une éducation sexuelle complète, à la planification familiale, à l'avortement sûr et légal, à lutte contre la précarité menstruelle et les violences sexuelles. Enfin, le texte suggère de mobiliser des financements adéquats pour parvenir à ces objectifs.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Cette résolution vise à présenter les observations et les recommandations du Parlement européen sur la mise en œuvre du programme d’action adopté lors de la 25e Conférence internationale sur la population et le développement de Nairobi. Elle appelle à développer les services de planification familiale, à lever les obstacles à l’avortement sûr, à agir en faveur de la prévention des violences sexuelles et sexistes, à instaurer un mécanisme mondial de suivi des engagements des États à une contribution financière renforcée de l’Union européenne. J’ai donc voté pour ce texte qui va dans le sens d’un renforcement des actions en faveur de la santé sexuelle et génésique au niveau mondial.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
Par cette résolution, le Parlement appelle à la mise en œuvre des engagements souscrits en 2019 au sommet de Nairobi qui a marqué le 25e anniversaire de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD) qui, pour la première fois, avait reconnu les droits sexuels et reproductifs comme des droits humains.Ce texte salue la déclaration du sommet de Nairobi intitulée « Accélérer les promesses », ainsi que son appel à intensifier les efforts en vue de la mise en œuvre intégrale, efficace et accélérée et du financement du programme d’action de la CIPD et son objectif d’assurer l’accès universel à la santé et aux droits sexuels et génésiques dans le cadre de la couverture maladie universelle. Cette résolution exige la pleine reconnaissance des droits des femmes et des jeunes filles à l’intégrité corporelle et à la prise de décision autonome, et condamne les violations fréquentes des droits génésiques et sexuels des femmes (y compris le refus d’accorder l’accès à une éducation sexuelle complète, aux services de planification familiale, aux contraceptifs et aux soins de santé maternelle ainsi qu’à l’avortement légal et sans risques).Je soutiens sans aucune hésitation ce texte en faveur de l’égalité.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
Cette résolution instrumentalise tout un tas de mesures, souvent de bon sens, au profit des lubies de nos adversaires. Le groupe ID propose une proposition de résolution alternative bien plus équilibrée.CONTRE.
Nathalie COLIN-OESTERLÉ | Les centristes
. – J’ai voté en faveur de la résolution, qui appelle à la mise en œuvre des engagements souscrits en 2019 au Sommet de Nairobi qui a marqué le 25e anniversaire de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD) (Nairobi, 1994) qui, pour la première fois, a reconnu les droits sexuels et reproductifs comme des droits humains.En condamnant les mutilations génitales féminines, le refus d’accorder l’accès à une éducation sexuelle complète, aux services de planification familiale, aux contraceptifs et aux soins de santé maternelle ainsi qu’à l’avortement légal et sans risques, ce texte rappelle à quel point l’Union européenne doit se placer en chef de file de la reconnaissance des droits sexuels et génésiques des femmes et jeunes filles.Alors que la Turquie vient de se retirer de la convention d’Istanbul ce 1er juillet, je me réjouis de l’adoption de cette résolution qui marque aussi notre engagement pour lutter contre les violences faites aux femmes avec l’invitation faite, notamment aux États membres, de ratifier et d’appliquer dans les meilleurs délais cette convention.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – J’ai voté contre ce rapport car si la majeure partie des propositions de la résolution sont de bon sens, certains points ne permettent pas de voter en faveur du texte comme par exemple la théorie du genre. Par ailleurs, le droit à l’avortement et à l’éducation sexuelle dite complète relèvent de la compétence des États membres et non de celle de l’Union européenne.Une résolution alternative de notre groupe avait été déposée. Elle rappelait les problématiques démographiques, reprenait les revendications légitimes du texte initial et condamnait l’utilisation de mères porteuses.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
J'ai voté contre ce texte qui instrumentalise politiquement des propositions qui devraient pourtant relever du bon sens. Le groupe Identité et Démocratie a déposé une résolution alternative, qui s'avère bien plus équilibrée.
Catherine GRISET | Rassemblement national
. – Même si une grande partie des propositions de résolution vont dans le bon sens, le texte est gâché par des délires idéologiques, tels que la théorie du genre, le droit à l’avortement ou l’éducation sexuelle dite complète. J’ai donc décidé de m’abstenir sur ce texte et de voter en faveur de la résolution alternative ID, qui reprend les meilleurs éléments du texte tout en écartant l’idéologie et en rappelant les problématiques démographiques.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
Il s’agit d’une proposition de résolution faisant suite au sommet de Nairobi, qui en 2019 faisait le point sur les objectifs fixés 25 ans plus tôt par la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (Le Caire, 1994) et proposait des pistes pour atteindre les objectifs de développement durable des Nations unies d’ici 2030. À cette occasion, les États partenaires ont promis d’engager un milliard de dollars pour soutenir des programmes de santé sexuelle et génésique et d’égalité des genres. Différentes entreprises ont elles, promis 8 milliards de dollars. La majeure partie des propositions de la résolution sont de bon sens et à soutenir comme l’élimination des mutilations génitales ou l’accouchement sans risques. Néanmoins, certains points ne permettent pas de voter en faveur du texte : la théorie du genre, le droit à l’avortement et à l’éducation sexuelle dite complète qui relèvent de la compétence nationale ou la demande de ratification de la convention d’Istanbul. Je me suis donc abstenue sur ce texte.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Il s’agit d’une proposition de résolution faisant suite au sommet de Nairobi, qui proposait des pistes pour atteindre les objectifs de développement durable des Nations unies d’ici 2030.À cette occasion, les États partenaires ont promis d’engager un milliard de dollars pour soutenir des programmes de santé sexuelle et génésique et d’égalité des genres. Différentes entreprises ont, elles, promis 8 milliards de dollars.La majeure partie des propositions de la résolution sont de bon sens et à soutenir. Certains points ne permettent pas de voter en faveur du texte : la théorie du genre et l’éducation sexuelle dite complète, qui relèvent de la compétence nationale, ou la demande de ratification de la convention d’Istanbul. De nombreux passages sur la contraception, le cancer, les mutilations génitales, le mariage forcé ou la limitation des risques liés à l’accouchement ne permettent pas non plus de voter contre le texte.Une résolution alternative ID a été déposée. Elle rappelle les problématiques démographiques, reprend les revendications légitimes du texte, précise que l’avortement ne peut être promu comme méthode de planification familiale et condamne l’utilisation de mères porteuses.Je me suis donc abstenue.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
Il s’agit d’une proposition de résolution faisant suite au sommet de Nairobi, qui en 2019 faisait le point sur les objectifs fixés 25 ans plus tôt par la Conférence internationale sur la population et le développement (Le Caire, 1994) et proposait des pistes pour atteindre les objectifs de développement durable des Nations unies d’ici 2030. À cette occasion, différentes entreprises ont promis d’engager 8 milliards de dollars, les États partenaires un milliard, pour soutenir des programmes de santé sexuelle et génésique et d’égalité des genres.La majeure partie des propositions de la résolution sont de bon sens, mais d’autres ne permettent pas de voter en faveur du texte: la théorie du genre, le droit à l’avortement et à l’éducation sexuelle dite complète qui relèvent de la compétence nationale ou la demande de ratification de la convention d’Istanbul. De nombreux passages sur la contraception, le cancer, les mutilations génitales, le mariage forcé ou la limitation des risques liés à l’accouchement ne permettent pas non plus de voter contre le texte. Je me suis donc abstenue.
Annika BRUNA | Rassemblement national
. – Bien que cette résolution ait de très bonnes mesures concernant la contraception, le cancer, les mutilations génitales, le mariage forcé ou la limitation des risques liés à l’accouchement, le texte touche de nombreux sujets sensibles relevant de la compétence des États tels que la théorie du genre, le droit à l’avortement et à l’éducation sexuelle dite complète. J’ai donc rédigé, avec mes collègues du groupe ID, une résolution alternative ID reprenant seulement les revendications légitimes du texte et les problématiques démographiques.
🚫 Aucune explication de vote
Dominique BILDE | Rassemblement national
Chrysoula ZACHAROPOULOU | Renaissance

Parmi les grands absents de ces engagements figuraient les États-Unis de M. Trump, le Brésil, la Biélorussie ainsi que deux de nos États Membres. Malgré cela, les engagements de Nairobi avaient amené une nouvelle dynamique mondiale.

L’arrivée de la pandémie a bouleversé le monde et en particulier la vie des femmes. Elles subissent une «double pandémie» comme l’a rappelé M. António Guterres. Les chiffres parlent d’eux-mêmes: les violences conjugales ont augmenté de 25 % partout dans le monde, 11 millions de filles pourraient abandonner l’école, 1,4 million de grossesses non désirées ont dû être menées à terme

De plus, certains gouvernements ont saisi l’opportunité d’imposer leur idéologie conservatrice en interdisant de facto l’interruption volontaire de grossesse, en se retirant de la Convention d’Istanbul

Alors, plus d’un an et demi après le sommet, il me semble pertinent de vous demander, Madame la Commissaire, quelles mesures concrètes ont été mises en place et quels financements sont prévus pour ces questions dans le cadre de «Global Europe», alors qu’un nouveau «Gender Action Plan» a été lancé.

L’Europe, par sa diplomatie féministe, inspire les autres nations par ses positions fortes, et ses législations mais, pour continuer à être crédibles, il faut un engagement conjoint de l’Union et de tous nos États Membres. Mes chers collègues, notre diplomatie féministe doit être portée par chacun d’entre nous. L’engagement des hommes et des garçons est déterminant pour parvenir à un nouveau modèle de société.

La semaine prochaine à Paris aura lieu le Forum Génération Égalité. J’appelle l’Union européenne, tous les gouvernements, les organisations et la société civile à se mobiliser pour que chaque fille et chaque garçon puisse trouver sa place dans la société et s’épanouir dans le respect et la dignité de chacun. Pour construire une vraie «Generation Equality».

🚫 Aucune intervention en plénière