🇪🇺 Députés européens
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AK bis. considérant que la guerre de la Russie contre l’Ukraine se traduit par une nouvelle augmentation de la pauvreté, en particulier chez les femmes, tant parce qu’elle contraint les femmes et les enfants ukrainiens à fuir vers les pays voisins qu’en raison de la hausse des prix des services et des biens de base que tous les Européens subissent, mais qui touche particulièrement ceux qui disposent déjà de moins de ressources;
Déposé par le rapporteur
45 bis. invite la Commission et les États membres à analyser l’impact inégal selon le sexe de l’inflation et des hausses des prix de l’énergie déclenchées par la guerre de la Russie contre l’Ukraine et à tenir compte de ce phénomène lors de la mise en œuvre de mesures visant à atténuer leur incidence sur les plus pauvres;
Déposé par le rapporteur
3. souligne qu’il est important de mettre en place des politiques qui tiennent compte du défi démographique et promeuvent l’égalité des chances pour tous, en particulier pour les personnes qui sont les plus touchées par la crise, comme les groupes vulnérables, les familles dans toute leur diversité, les jeunes et les personnes âgées, et de s’assurer que tous les débouchés commerciaux créés par la révolution technologique et numérique actuelle sont axés sur les femmes;
Déposé par des députés dont Nathalie COLIN-OESTERLÉ (LC)
Les femmes pauvres font face à des problématiques spécifiques qui doivent être traitées comme telles. Je voudrais saluer le travail accompli sur ce rapport, qui présente des pistes concrètes et pertinentes pour lutter contre la pauvreté des femmes et y remédier: favoriser leur indépendance, leur autonomie économique, revaloriser les métiers à dominance féminine, partager les tâches ménagères et lutter contre le harcèlement au travail qui peut précariser les femmes.
Enfin – vous l’avez dit, Madame la Commissaire –, je voudrais souligner que tous les travaux que nous menons en ce moment, en commission de l’emploi et en commission des droits des femmes, doivent nous permettre de lutter contre la pauvreté des femmes. Que ce soit la transparence des salaires ou même l’économie sociale et solidaire, tous les sujets que nous traitons doivent au fond nous permettre d’arriver à des actions concrètes pour lutter contre la pauvreté des femmes.
– Madame la Présidente, Madame la Commissaire, les statistiques le montrent: l’inégalité salariale au sein de l’Union européenne est en moyenne de 13 %, et la pauvreté touche davantage les femmes que les hommes. Elle a même augmenté ces dernières années.
Si les violences à l’égard des femmes, notamment conjugales, existent dans tous les milieux, les femmes qui disposent de peu de ressources et qui dépendent économiquement de leur conjoint ont encore davantage de difficultés à s’en sortir; car si elles quittent leur domicile avec peu ou pas de ressources, comment peuvent-elles se loger ou se nourrir?
La peur de sombrer dans la pauvreté et d’être exclues socialement ne doit pas – ne doit plus – être un frein. Pour aider ces femmes victimes de violences, nous devons profiter de la prochaine législation européenne pour créer un réseau de guichets uniques d’assistance. Il existe, en effet, de grandes disparités d’un État membre à l’autre en ce qui concerne les services fournis aux victimes. Or, nous devons assurer à ces femmes victimes une prise en charge globale, de la mise à l’abri au soutien économique, judiciaire, social et médical. Nous devons également créer une nouvelle infraction et définir un cadre commun afin de faire des violences fondées sur le genre un nouveau domaine de criminalité.
– Monsieur le Président, chers collègues, dans le rapport sur la pauvreté des femmes en Europe, que nous soutenons, il est souligné que l’aggravation de la situation sociale et économique causée par la pandémie de COVID-19 a accru toutes les formes d’abus et de violence à l’égard des femmes. C’est pourquoi je vais vous parler de plus de 15 000 soignants suspendus en France, dont la majorité sont des femmes, sans salaire depuis presque un an.
Je les ai rencontrées et j’ai vu de près cette détresse. Adulées pendant la première vague de COVID, elles sont devenues invisibles, voire à éliminer depuis un décret infâme de Macron. Ces infirmières, aides-soignantes, pompiers, médecins ont donc été suspendues parce qu’elles ne voulaient pas se faire injecter un produit en phase expérimentale. C’est curieux, non? Personne ne veut se pencher sur cette question. Elles ont été au front, connaissent mieux que personne les vaccins, mais leur consentement, qui devait être libre et éclairé, est dénigré, voire méprisé.
Puisque la Commission de Bruxelles veut diriger cette crise COVID, qu’elle ouvre les yeux et condamne l’infâme régime de Macron à réintégrer de suite toutes ces personnes suspendues. Pour nos valeurs humanistes, pour notre honneur.