Résolution sur les enjeux à venir pour les droits des femmes en Europe, plus de 25 ans après la déclaration et le programme d’action de Beijing

Procédure terminée

🎯 Résumé

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

505
109
76

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

54
23
2
Parmi 79 députés, 79 ont votés.
11 février 2021

📚 Sources

🗃️ Données

📝 Amendement n°1 ❌️ Rejeté

A bis. considérant que la déclaration de Beijing contient des éléments positifs, tels que l’éradication de la pauvreté des enfants, de la discrimination et de la violence à l’égard des femmes, ainsi que la lutte contre l’analphabétisme;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°2 ❌️ Rejeté

B bis. considérant que les femmes et les hommes ont un droit égal à la liberté, à l’égalité des chances, à la dignité et à la santé, ainsi qu’à la non-discrimination fondée sur le sexe;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°3 ❌️ Rejeté

F bis. considérant que certaines formes spécifiques d’exploitation sexuelle et économique visent principalement les femmes, telles que la prostitution forcée, les infanticides commis sur les filles et la sélection prénatale fondée sur le sexe, la gestation pour autrui, les mutilations génitales féminines et le mariage précoce, et notamment le mariage d’enfants;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°4 ❌️ Rejeté

H bis. considérant que la déclaration des droits de l’enfant des Nations unies dispose que chaque enfant a le droit à une protection juridique appropriée, avant comme après sa naissance;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°5 ❌️ Rejeté

1 bis. rappelle le paragraphe 9 du programme d’action, qui stipule que: «La mise en œuvre du présent Programme d’action, y compris dans le cadre de la législation des différents États et grâce à l’élaboration de stratégies, politiques, programmes et priorités de développement, relève de la responsabilité souveraine de chaque État, agissant dans le respect de tous les droits de l’homme et libertés fondamentales, et la prise en compte et le strict respect des diverses valeurs religieuses et éthiques, du patrimoine culturel et des convictions philosophiques des individus et de leurs communautés devraient aider les femmes à jouir pleinement de leurs droits fondamentaux afin de parvenir à l’égalité, au développement et à la paix»;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°6 ❌️ Rejeté

9 bis. encourage les États membres à évaluer les conséquences de la faiblesse du taux de fertilité européen et à adopter des mesures au niveau national pour promouvoir la croissance démographique et sensibiliser la population aux effets positifs sociaux et économiques découlant du fait d’avoir des enfants, tout en renforçant les échanges de bonnes pratiques sur les politiques familiales efficaces;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°7 ❌️ Rejeté

9 ter. rappelle qu’il condamne la pratique de la gestation pour autrui au paragraphe 115 de sa résolution du 17 décembre 2015 sur le rapport annuel de 2014 sur les droits de l’homme et la démocratie dans le monde et sur la politique de l’Union européenne en la matière1, parce qu’elle va à l’encontre de la dignité humaine de la femme, dont le corps et les fonctions reproductives sont utilisés comme des marchandises, et qu’il estime que cette pratique, par laquelle les fonctions reproductives et le corps des femmes, notamment des femmes vulnérables dans les pays en développement, sont exploités à des fins financières ou pour d’autres gains, doit être interdite et qu’elle doit être examinée en priorité dans le cadre des instruments de défense des droits de l’homme; ______________________________

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°8 ❌️ Rejeté

10 bis. rappelle le paragraphe 24 du programme d’action, qui stipule que: «Le droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion est inaliénable et tout individu doit pouvoir l’exercer. Ce droit implique la liberté d’avoir ou d’adopter la religion ou la conviction de son choix, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction, individuellement ou en commun, tant en public qu’en privé, par le culte, l’accomplissement des rites, les pratiques et l’enseignement. Si l’on veut parvenir à l’égalité, au développement et à la paix, il est nécessaire de respecter pleinement ces droits et libertés. La religion, la pensée, la conscience et la conviction peuvent effectivement contribuer à la satisfaction des besoins moraux, éthiques et spirituels des femmes et des hommes et à l’accomplissement de leur plein potentiel dans la société. Il faut toutefois reconnaître que toute forme d’extrémisme peut exercer un effet négatif sur les femmes et conduire à la violence et à la discrimination»;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°10 ❌️ Rejeté

23 bis. souligne que les femmes qui le souhaitent et qui en ont les compétences doivent pouvoir accéder à des postes à responsabilité au même titre que les hommes et gagner le même salaire pour un travail égal;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°11 ❌️ Rejeté

26 bis. rappelle le paragraphe 82, point c), des nouvelles mesures et initiatives, qui invite à «mettre au point des politiques et programmes soutenant les rôles multiples des femmes dans leur contribution au bien-être de la famille sous ses diverses formes, compte tenu de l’importance sociale de la maternité, de la fonction de parent, ainsi que du rôle des parents et des tuteurs dans l’éducation des enfants et des soins aux autres membres de la famille, ou renforcer ceux qui existent déjà. Ces politiques et programmes devraient également encourager un partage des responsabilités à cet égard entre les parents, les femmes et les hommes, et la société dans son ensemble»;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°12 ❌️ Rejeté

27 bis. rappelle le paragraphe 29 du programme d’action, qui stipule que: «Les femmes jouent un rôle critique dans la famille. La famille est l’unité fondamentale de la société et doit en tant que telle être renforcée. Elle est en droit de recevoir une protection et un appui dans tous les domaines. [...] On ne mesure pas encore toute l’importance de la contribution que les femmes apportent au bien-être de la famille et au développement de la société. Il convient de reconnaître l’importance sociale de la maternité et le rôle des parents au sein de la famille et dans l’éducation des enfants. Élever des enfants exige un partage des responsabilités entre les parents, femmes et hommes, et la société dans son ensemble. La maternité, la tâche des parents et le rôle des femmes en matière de procréation ne doivent pas être une source de discrimination ni limiter la pleine participation des femmes dans la société»;

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📝 Amendement n°13 ❌️ Rejeté

29 bis. rappelle le paragraphe 15 de la déclaration de Beijing, qui stipule que l’égalité des droits, des chances et de l’accès aux ressources, le partage égal des responsabilités familiales et un partenariat harmonieux entre les femmes et les hommes sont essentiels à leur bien- être et à celui de leurs familles ainsi qu’à l’affermissement de la démocratie;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°14 ❌️ Rejeté

33 bis. souligne que les systèmes de promotion reposant sur l’égalité et le mérite devraient être privilégiés par rapport aux quotas et aux politiques de discrimination positive;

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📝 Amendement n°15 ❌️ Rejeté

35 bis. rappelle le paragraphe 230, point n), du programme d’action, qui invite à «renforcer l’application de tous les instruments pertinents relatifs aux droits de l’homme, afin de combattre et d’éliminer, en ayant notamment recours à la coopération internationale, la traite organisée et d’autres formes de trafic de femmes et d’enfants, y compris à des fins d’exploitation sexuelle, de pornographie, de prostitution et de tourisme sexuel, et de fournir des services sociaux et juridiques aux victimes, en prévoyant une coopération internationale en vue de poursuivre et de punir ceux qui se livrent à l’exploitation organisée de femmes et d’enfants»;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°16 ❌️ Rejeté

39 bis. rappelle le paragraphe 118 du programme d’action, qui stipule que: «Les images de violences à l’égard des femmes véhiculées par les médias, notamment les scènes de viol ou d’esclavage sexuel et toutes celles où les femmes et les petites filles sont traitées comme des objets sexuels, en particulier les images pornographiques, contribuent à généraliser ces formes de violence et ont un effet déplorable sur le public en général et plus spécialement sur les enfants et les jeunes», et invite dès lors tous les fournisseurs de plateformes de médias sociaux à interdire immédiatement tous les contenus pornographiques disponibles;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°17 ❌️ Rejeté

42 bis. rappelle le paragraphe 97 du programme d’action, qui confirme le droit à des services de santé assurant un bon déroulement de la grossesse et de l’accouchement et donnant aux couples toutes les chances d’avoir un enfant en bonne santé;

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📝 Amendement n°18 ❌️ Rejeté

44 bis. réaffirme sa résolution du 10 décembre 2013 sur la santé et les droits sexuels et génésiques1, qui signale que «la définition et la mise en œuvre des politiques relatives aux SDSG et à l’éducation sexuelle dans les écoles relèvent de la compétence des États membres»; souligne que cette approche est conforme au principe de subsidiarité mentionné au paragraphe 106 du programme d’action («Toute mesure ou toute modification relatives à l’avortement au sein du système de santé ne peuvent être arrêtées qu’à l’échelon national ou local conformément aux procédures législatives nationales»); ______________________________

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📝 Amendement n°19 ❌️ Rejeté

46. invite rappelle que les États membres à offrir aux jeunes une éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle complète ainsi qu’un accès aux soins de santé sexuelle et génésique, y compris la contraception, la planification familiale et l’avortement sûr et légal sont souverains en ce qui concerne la définition des politiques d’éducation ainsi que des politiques en matière de soins de santé sexuelle et génésique ;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°20 ❌️ Rejeté

46 bis. rappelle le paragraphe 267 du programme d’action, qui confirme, en ce qui concerne l’éducation des enfants et des adolescents, les responsabilités, les droits et les devoirs des parents et tuteurs pour ce qui est de guider et de conseiller l’enfant, d’une manière qui corresponde au développement de ses capacités, dans l’exercice des droits que lui reconnaît la convention relative aux droits de l’enfant;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°21 ❌️ Rejeté

46 bis. rappelle le paragraphe 106, point r), du programme d’action, qui invite à «sensibiliser l’opinion aux avantages de l’allaitement maternel; étudier tous les moyens d’appliquer pleinement le Code international OMS/UNICEF de commercialisation des substituts du lait maternel, et permettre aux femmes d’allaiter leurs nourrissons en leur fournissant un appui psycho- affectif, pratique, économique et juridique»;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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📝 Amendement n°22 ❌️ Rejeté

47 bis. rappelle que, conformément à l’article 6 du traité FUE, l’Union peut seulement appuyer, coordonner ou compléter l’action des États membres dans le domaine de la protection et de l’amélioration de la santé humaine, et que les États membres sont souverains dans ce domaine;

Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)

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🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
. – Cette résolution est un catalogue complet des revendications délirantes des féministes radicales, dont la commission FEMM au Parlement européen se fait régulièrement l’écho. Si je soutiens évidemment la condamnation des violences faites aux femmes, le harcèlement ou encore l’égalité entre les sexes, je refuse de cautionner des «budgets genrés», la parité stricte dans les conseils d’administration, les politiques de quotas, l’ingérence dans les politiques de santé des États membres ou encore les théories de «discriminations intersectionnelles». J’ai voté contre.
Dominique BILDE | Rassemblement national
J'ai voté contre ce texte.La résolution comporte de nombreux points que je ne saurais approuver, à l'instar de la budgétisation genrée ou du concept de "discrimination intersectionnelle".
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
25 ans après la mise en place de ce programme d’action visant à une meilleure égalité des sexes dans le monde, le Parlement européen fait le bilan. Celui-ci détaille les progrès accomplis ainsi que les enjeux à venir. Les objectifs fixés dans ce programme n’ont en effet été atteints par aucun des vingt-sept États membres. Mais des progrès ont été accomplis avec davantage de femmes nommées à des postes de décisions et une réduction de l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes. Il est important de maintenir les efforts déjà entrepris et de continuer à progresser vers les objectifs fixés. Je me positionne donc naturellement en faveur de ce texte.
Sylvie GUILLAUME | Parti socialiste
J’ai voté en faveur de cette résolution qui dresse un bilan des progrès accomplis et enjeux à venir en terme d’égalité des genre 25 ans après l’adoption du programme d’action de Pékin en faveur de l’autonomisation des femmes. La résolution plaide notamment à nouveau pour une lutte plus efficace contre la violence faite aux femmes avec la ratification de la Convention d’Istanbul ainsi que pour la garantie d’un accès universel aux services liés à la santé et aux droits reproductifs et sexuels.
France JAMET | Rassemblement national
Il s’agissait de commémorer la conférence mondiale sur les femmes qui s’est tenue en 1995 à Pékin sous l’égide de l’ONU. La majorité de ce programme refusait les violences faites aux femmes, de permettre l’égalité des sexes en matière d’éducation, d’accès aux ressources, de droits, de participation des femmes à la vie publique...La résolution majoritaire comporte de nombreuses revendications auxquelles je suis défavorable, j’ai donc voté contre.La résolution alternative d’ECR, bien qu’incomplète, a reçu mon approbation.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre cette résolution de la majorité des groupes parlementaires car elle promeut toutes les lubies socialistes habituelles relatives aux sujets de l’égalité des sexes: budgétisations genrées, politiques de quotas, ratification de la convention d’Istanbul... Elle se place également en défenderesse de concepts idéologiques très flous comme les «discriminations intersectionnelles» et le «gender pay gap».
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
Il y a 25 ans était adoptée par plus d’une centaine de pays la Déclaration et le Programme d’action de Pékin, l’un des plus ambitieux plans d’action en matière de lutte pour l’égalité homme-femme et pour l’autonomisation des femmes. Plusieurs améliorations importantes ont été favorisées par la lettre et l’esprit de cette déclaration, comme l’accès des femmes aux responsabilités politiques, ou la garantie constitutionnelle de l’égalité des sexes. Aujourd’hui encore, cette déclaration continue d’orienter et d’inspirer certaines politiques.Néanmoins, beaucoup des engagements pris demeurent encore en partie inappliqués. La répartition des pouvoirs est toujours inégalitaire, et les femmes sont toujours davantage exposées à la précarité et la violence. Ce rapport invite la Commission à poursuivre la concrétisation des engagements qui ont été pris, voire à accentuer nos efforts dans le domaine. Pour toutes ces raisons, j’ai voté en faveur de ce texte.
Joëlle MÉLIN | Rassemblement national
Il s’agit de commémorer la conférence mondiale sur les femmes qui s’est tenue en 1995 à Pékin sous l’égide de l’ONU. Elle a réuni 189 gouvernements et abouti à un programme d’action.La majorité de ce programme de 1995 était à soutenir, il s’agissait de refuser les violences faites aux femmes, de permettre l’égalité des sexes en matière d’éducation, d’accès aux ressources, de droits, de participation des femmes à la vie publique....Or on retrouve dans cette résolution les multiples lubies de nos adversaires demandant des budgétisations genrées, la parité stricte aux élections et dans les conseils d’administration, des politiques de quotas, la ratification de la convention d’Istanbul et l’application d’autres textes ou directives auxquels nous sommes opposés. Le texte fait également du travail des femmes un objectif en soi, et relaie les concepts de discriminations intersectionnelles et de gender pay gap. J’ai donc voté contre ce texte.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de cette résolution sur les enjeux à venir pour les droits des femmes en Europe, plus de 25 ans après la déclaration et le programme d’action de Beijing. J’ai soutenu des dispositions et des amendements en faveur des droits sexuels et génésiques, notamment en matière d’accès à l’avortement. Je me suis également prononcée en faveur de la collecte de statistiques raciales et ethniques pour mieux évaluer les discriminations réelles ou prétendues.
Anne SANDER | Les Républicains
J’ai voté en faveur de la résolution sur les 25 ans de la déclaration et du programme d’action de Beijing relatifs aux droits des femmes. En 1995, 189 pays avaient adopté à l’unanimité ce plan d’action précurseur et son anniversaire était l’occasion de faire un point sur les défis et les perspectives à venir pour les droits des femmes. Malheureusement, les objectifs en la matière n’ont pas été atteints et un long chemin reste à parcourir pour lutter notamment contre la féminisation de la pauvreté, les disparités économiques liées au genre, mais aussi pour garantir les droits des femmes que sont leurs droits sexuels et génésiques. Il nous faudra encore travailler sans relâche pour permettre l’éradication de la violence faite aux femmes et je souhaite m’y engager pleinement au cours de mon mandat.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Cette résolution vise à présenter la position du Parlement sur la mise en œuvre du programme d’action de Beijing pour les droits des femmes. Elle alerte sur la remise en cause du droit à l’avortement en Pologne, demande de remédier à la féminisation de la pauvreté, exige de renforcer l’action des Etats membres contre les violences sexistes et sexuelles et appelle à des mesures contraignantes de transparence sur les écarts de salaires. J’ai donc voté pour ce texte qui va dans le sens d’une meilleure prise en compte des enjeux d’égalité entre les femmes et les hommes.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
La quatrième Conférence mondiale sur les femmes s’est tenue à Beijing en 1995. Réunissant plus de 6 000 délégués gouvernementaux et 4 000 ONG, elle a permis l’adoption de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing en faveur de l’égalité entre les genres qui constitue encore aujourd’hui le programme mondial le plus complet sur cette question. Toutefois, en dépit d’avancées importantes pour les droits des filles et des femmes dans le monde, les progrès sont encore loin des objectifs fixés à cette époque. Cette résolution du Parlement s’inscrit dans la continuité de ce constat. Cette résolution exige ainsi une prise en compte systématique des questions de genre dans les domaines d’action et programmes financés par l’Union, dénonce fermement les menaces pesant sur les droits des femmes dans plusieurs États membres, comme la Pologne et sa loi anti-avortement, demande à la Commission et aux États membres d’élaborer et de mettre en œuvre un ensemble d’actions et des plans concrets, assortis d’un financement approprié, reposant sur les douze domaines de préoccupation définis par le Programme d’action de Beijing etc. Il s’agit donc d’une résolution extrêmement complète que je soutiens sans réserve.
Leila CHAIBI | La France Insoumise
25 ans après la Conférence mondiale sur les femmes à Beijing, le Parlement a pris l’initiative de rédiger un bilan des objectifs qui avaient été fixés, tout en intégrant les nouveaux enjeux mis en lumière par la crise du Covid-19.Il en ressort qu’au sein de l’Union européenne, les droits des femmes et des filles avancent lentement, voire régressent. Pour cette raison, le texte appelle les États membres à appliquer le programme d’action issu de la Conférence, et d’aller encore plus loin en intégrant les enjeux émanant de la crise du Covid-19. Le texte demande par exemple une prise en compte systématique des questions de genre dans les domaines d’action et programmes financés par l’Union européenne, des mesures pour remédier à la féminisation de la pauvreté ou encore des outils contraignants de transparence des salaires. J’ai évidemment voté pour ce texte.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
La résolution majoritaire comporte de nombreuses revendications auxquelles nous sommes défavorables (budgétisations genrées, parité stricte aux élections et dans less conseils d’administration, politiques de quotas, ratification de la convention d’Istanbul, concepts de discriminations intersectionnelles et de gender pay gap). Le dépôt d’amendements et de separate marque nos positions et justifie notre opposition.Contre.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – J’ai voté contre cette résolution car elle comporte de nombreuses revendications auxquelles nous sommes défavorables: budgétisations genrées, parité stricte aux élections et dans les conseils d’administration, politiques de quotas, ratification de la convention d’Istanbul, concepts de discriminations intersectionnelles ...
Virginie JORON | Rassemblement national
La résolution majoritaire comporte de nombreuses revendications auxquelles je suis opposée et le dépôt d’amendements de notre groupe a permis d’expliquer nos positions et justifier notre opposition. J’ai voté contre.
Catherine GRISET | Rassemblement national
. – J’ai voté contre cette résolution de la majorité des groupes parlementaires car elle promeut toutes les lubies socialistes habituelles relatives aux sujets de l’égalité des sexes: budgétisations genrées, politiques de quotas, ratification de la convention d’Istanbul... Elle se place également en défenderesse de concepts idéologiques très flous comme les «discriminations intersectionnelles» et le «gender pay gap».
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
Il s’agit de commémorer la conférence mondiale sur les femmes qui s’est tenue en 1995 à Pékin sous l’égide de l’ONU. Elle a réuni 189 gouvernements et abouti à un programme d’action. La majorité de ce programme de 1995 était à soutenir, il s’agissait de refuser les violences faites aux femmes, de permettre l’égalité des sexes en matière d’éducation, d’accès aux ressources, de droits, de participation des femmes à la vie publique. Mais deux sujets de cette conférence posent problème : l’avortement considéré à certains égards comme un droit, et les prémices du « gender mainstreaming ». La résolution majoritaire (de la GUE au PPE) est un catalogue complet des revendications habituelles de la commission FEMM comme les budgétisations genrées, des politiques de quotas ou la ratification de la convention d’Istanbul. La résolution majoritaire comporte de nombreuses revendications auxquelles je suis défavorable. J’ai donc voté contre cette résolution.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Il s’agit de commémorer la conférence mondiale sur les femmes qui s’est tenue en 1995 à Pékin sous l’égide de l’ONU. Elle a réuni 189 gouvernements et abouti à un programme d’action.La majorité de ce programme de 1995 était à soutenir, il s’agissait de refuser les violences faites aux femmes, de permettre l’égalité des sexes en matière d’éducation, d’accès aux ressources, de droits, de participation des femmes à la vie publique. Un seul sujet de cette conférence pose problème : les prémices du « gender mainstreaming ». Théorie du genre pure.La majorité des articles sont louables, condamnant les violences faites aux femmes ou le harcèlement, en faveur de l’égalité ou de l’entreprenariat féminin...On retrouve également les multiples lubies de nos adversaires demandant des budgétisations genrées, la parité stricte aux élections et dans les conseils d’administration, des politiques de quotas, la ratification de la convention d’Istanbul et l’application d’autres textes ou directives auxquels nous sommes opposés.La résolution majoritaire comporte de nombreuses revendications auxquelles je suis défavorable. Le dépôt d’amendements par mon groupe marque nos positions et justifie notre opposition. J’ai voté contre.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
C’est depuis la conférence mondiale sur les femmes de Pékin sous l’égide de l’ONU (1995) qu’est évoqué le concept de « genre », qui substitue le genre au sexe. La résolution majoritaire (de la GUE au PPE) est un catalogue complet des revendications habituelles de la commission FEMM. La majorité des articles est louable, mais on retrouve également les sempiternelles lubies de la «gauche sociétale» et de la «droite progressiste». La résolution alternative d’ECR est très centrée sur les questions liées aux droits sexuels et génésiques. Cependant, elle ne se prononce pas sur le fond mais sur la forme, rappelant la souveraineté des États membres. Elle reconnaît également des points positifs au programme de Pékin. J’ai voté contre la résolution GUE/Verts/S&D/Renew/PPE et, bien qu’incomplète, pour la résolution de l’ECR.
Annika BRUNA | Rassemblement national
Le programme d’action de Beijing contenait des avancées positives contre les violences faites aux femmes ou en faveur de l’égalité des sexes en matière d’éducation, d’accès aux ressources, de droits et de participation des femmes à la vie publique.Cependant, cette résolution comporte des revendications idéologiques qui ne vont pas dans le sens de l’intérêt des femmes. Par exemple, la volonté d’instituer des quotas et une parité stricte aux élections et dans les conseils d’administration sont des mesures qui visent à communautariser les femmes et à les maintenir dans un statut de victimes.Plus grave, cette résolution promeut le concept de genre qui sert de justification à toutes les dérives.
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