Amélioration de la coopération entre les services publics de l'emploi (SPE)

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🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
. – Il est important de favoriser les échanges et les bonnes pratiques sur un sujet de cette importance. La création d’une plate-forme dédiée, dont le coût n’a pas été annoncé, pourrait avoir des effets positifs mais ouvrir la porte à plus de centralisation: on sent poindre l’ambition de la Commission européenne de prendre la main sur les services publics de l’emploi. Je me suis donc abstenu.
Dominique BILDE | Rassemblement national
Je me suis abstenue au sujet de ce texte, sur lequel j’ai travaillé au sein de la commission de l’emploi.Mon abstention est motivée par ma crainte que la Commission européenne ne prenne progressivement la main sur l’organisation des Services publics de l’emploi des États membres. Ceci étant dit, l’échange de bonnes pratiques est évidemment utile.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Ce texte a pour objectif de prolonger la période d’existence du réseau européen des services publics de l’emploi (SPE) jusqu’au 31 décembre 2027. Le réseau vise à renforcer la capacité, l’efficacité et l’efficience des services publics de l’emploi (SPE) en fournissant une plate-forme pour comparer leurs performances au niveau européen, identifier les bonnes pratiques et établir un système d’apprentissage mutuel. Le réseau européen des SPE a joué ces dernières années un rôle clé dans la coopération entre États membres et acteurs du marché du travail. Je me suis donc prononcé en faveur de cette prolongation.
Brice HORTEFEUX | Les Républicains
La pandémie n’est pas seulement une crise sanitaire, elle est aussi économique et sociale, et les répercussions sur l’emploi seront terribles pour les personnes qui se retrouvent du jour au lendemain au chômage. Plus que jamais, nous avons besoin de créer un marché réactif avec des agences qui sachent orienter, conseiller et accompagner les demandeurs d’emploi. C’est pourquoi j’ai soutenu l’accord interinstitutionnel prolongeant le mandat du réseau européen des services publics de l’emploi jusqu’au 31 décembre 2027 et qui intensifie la coopération entre ses membres dans le but de les rendre plus performants.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
Je me suis abstenu sur la réforme du réseau européen des services publics de l’emploi, car le programme initial était bon. Il visait notamment l’objectif de parvenir à un taux d’emploi de 75 % au sein de l’UE. Mais les modifications proposées accordent une place plus importante à la Commission de Bruxelles pour parvenir à une européanisation du fonctionnement des services nationaux compétents. De plus, aucun budget n’est attribué à ce programme.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
Les services publics de l'emploi relèvent de la compétence des États membres. Une coopération informelle a commencé en 1997 afin de promouvoir l'échange de bonnes pratiques et l'apprentissage mutuel, et de recevoir des informations sur les initiatives de politiques de l'emploi. Cette coopération a été officialisée en 2013 par la décision n° 573/2014/UE qui a créé le Réseau européen des services publics de l'emploi pour une durée allant jusqu'au 31 décembre 2020. Ce texte souhaite prolonger l’existence de ce réseau jusqu'au 31 décembre 2027. J’ai voté en faveur de ce texte.
Joëlle MÉLIN | Rassemblement national
Au niveau européen, un rôle central a été donné à ce qu’on appelle les Services Publics de l’Emploi (SPE). Il s’agit des institutions qui doivent faciliter l’intégration des travailleurs sur le marché du travail quand celles-ci n’ont pas carrément vocation à verser directement les indemnités chômages ou certaines prestations sociales. La décision prise en 2014 était de donner vie à ce « Réseau » jusqu’au 31 décembre 2020. C’est par conséquent sa prolongation jusqu’en 2027 qui est sur la table. Pour le justifier, un obscur rapport d’évaluation considère que le « Réseau » a accompli la mission qui lui avait été attribuée.Trop verdi, trop dévoyé, au coût toujours plus élevé, mon abstention n’est due qu’à quelques points positifs qui viennent nuancer ce rapport : ce type d’initiatives consistant à permettre aux États d’échanger d’égal à égal sur des pratiques nationales en vue de les améliorer, et ce, sans obligations contraignantes jusqu’à présent, doit être salué. Ensuite, la situation économique actuelle incite à faire des efforts pour faciliter l’intégration sur le marché du travail de trop nombreux demandeurs d’emploi.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce rapport relatif à l’amélioration de la coopération entre les services publics de l’emploi (SPE). Le texte vise à renforcer le réseau européen des services publics de l’emploi, institué en 2014, et à prolonger son action jusqu’en 2027.
Anne SANDER | Les Républicains
J’ai voté en faveur du rapport Pizarro qui vise à renforcer le réseau européen des services publics de l’emploi (SPE) et sa prolongation jusqu'au 31 décembre 2027. L'objectif principal de ce réseau est de promouvoir la modernisation des services publics de l'emploi afin notamment d'accroître leur capacité à améliorer le fonctionnement du marché du travail et à stimuler la demande de main d'œuvre. Afin de mieux intégrer les demandeurs d'emploi sur le marché du travail européen, qui sont de plus en plus nombreux avec les différentes crises économiques, sociales et sanitaires que nous traversons aujourd’hui, son rôle est d'autant plus important. De plus, les SPE doivent aujourd'hui relever de nouveaux défis, tels que la numérisation ou encore la modification des modes de travail, ce qui nécessite son renforcement.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à valider la reconduction du réseau européen des services publics de l’emploi jusqu’en 2027. Il a pour objectif de poursuivre la coopération et les échanges de bonnes pratiques entre les organismes d’accompagnement des demandeurs d’emploi en Europe, confrontés à une crise économique et sociale sans précédent. J’ai donc voté pour ce texte qui recommande par ailleurs également d’approfondir le dialogue avec les partenaires sociaux.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
Les services publics de l’emploi relèvent de la compétence des États membres. Une coopération informelle a commencé en 1997, afin de promouvoir l’échange de bonnes pratiques et l’apprentissage mutuel, et de recevoir des informations sur les initiatives de politiques de l’emploi. Cette coopération a été officialisée en 2013 et la décision nº 573/2014/UE a créé en 2014 le réseau européen des services publics de l’emploi, pour une durée allant jusqu’au 31 décembre 2020. Ce réseau est destiné à aider Pôle Emploi et ses homologues européens. Ce texte propose de prolonger la décision de 2014 jusqu’au 31 décembre 2027, et comporte de nombreux points positifs, notamment la nécessité de renforcer les moyens humains et financiers de ces services. Je vote donc en faveur de ce texte.
Pierre KARLESKIND | Renaissance
J’ai voté pour l’amélioration de la coopération entre les services publics de l’emploi. La coopération entre les services publics de l’emploi a débuté en 1997 et s’est institutionnalisée en 2014 avec la mise en place d’un réseau européen dédié. Cette initiative rappelle l’importance du partage des bonnes pratiques entre les administrations afin de répondre de la meilleure des façons aux besoins des citoyens en matière d’emploi. Ce rapport vise à prolonger l’existence de ce réseau jusqu’en 2027 en se concentrant sur certaines thématiques telles que la promotion de l’intégration des chômeurs de longue durée, l'égalité femmes-hommes, une meilleure prise en compte des groupes vulnérables etc. J’ai soutenu ce rapport, puisqu’il me parait important que l’ensemble des citoyens européens puissent bénéficier d’un traitement similaire pour accéder au marché de l’emploi, et ce quel que soit le pays de résidence.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
Ce texte vise à renforcer le rôle des Services Publics de l'Emploi européens. Je me suis abstenu sur celui-ci, car si l'objectif est louable, il restreint la marge de manœuvre des États dans sa mise en œuvre.
Sylvie BRUNET | Mouvement Démocrate
Initiée en 1997, la coopération entre les services publics de l’emploi (SPE) a été institutionnalisée en 2014 avec la mise en place, jusqu’en 2020, du réseau européen des services publics de l’emploi. L’objectif est de promouvoir les échanges et l’apprentissage mutuel entre les organisations membres ainsi que les retours d’information sur les initiatives en matière de politiques de l’emploi. Après une évaluation positive de ce réseau, la Commission a proposé de continuer à renforcer la capacité et l’efficacité des services publics de l’emploi en prolongeant son existence jusqu’en 2027. L’accord informel trouvé entre le Parlement et le Conseil est très positif. Il souligne la nécessité d’une meilleure coopération avec les partenaires sociaux ainsi qu’avec les SPE de pays tiers, la promotion de l’intégration des chômeurs de longue durée, l’ajout de l’égalité femmes-hommes en tant qu’objectif, ou encore le soutien à l’égalité des genres et à tous les groupes vulnérables. Il prévoit, en outre, que le réseau ait une approche inclusive et lie ses objectifs à la mise en œuvre du socle européen des droits sociaux, et favorise la réalisation des objectifs de développement durable de l’ONU. Pour l’ensemble de ces raisons, j’ai tenu à soutenir cet accord.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
Je me suis abstenu au sujet de ce rapport car s’il est important de favoriser les échanges de «bonnes pratiques» dans ce domaine, je ne souhaite pas que l’UE en profite pour empiéter par la suite sur le choix souverain des États en ce qui concerne leurs politiques relatives à l’intégration des travailleurs sur le marché du travail.
Virginie JORON | Rassemblement national
Je me suis abstenue lors du vote sur ce texte car il comporte trop d’ambiguïtés et entrave la marge de manœuvre des États membres dans ce domaine. Le budget alloué à ce projet n’est par ailleurs pas chiffré. Enfin, cette proposition forcerait une politique semblable pour des États membres alors que leurs réalités nationales du marché de l’emploi sont très différentes.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
Je me suis abstenu sur ce texte, en dépit des éléments positifs qu'il comporte. En effet, il est à craindre que la Commission européenne ne prenne progressivement la main sur l’organisation des Services Publics de l’Emploi (SPE), alors que ceux-ci sont organisés aujourd’hui à l’échelle nationale. S’il est important de favoriser les échanges de «bonnes pratiques» dans ce domaine, il convient de rester vigilant pour éviter que ce type de démarche n'empiète sur le choix souverain des États en ce qui concerne leurs politiques d'intégration sur le marché du travail.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
Au niveau européen, un rôle central a été donné aux Services Publics de l’Emploi (SPE). Il s’agit des institutions qui doivent faciliter l’intégration des travailleurs sur le marché du travail. Pour répondre à cet objectif, la décision n°573/2014/UE a jeté les bases d’un « Réseau » comprenant l’ensemble des SPE de chacun des États de l’UE (Pôle Emploi pour la France). Ce « Réseau » doit permettre à chacun des SPE nationaux d’améliorer ses capacités organisationnelles et de mettre en œuvre les bonnes pratiques. La décision prise en 2014 était de donner vie à ce « Réseau » jusqu’au 31 décembre 2020. C’est par conséquent sa prolongation jusqu’en 2027 qui est sur la table. Des points positifs : initiative qui permet aux États d’échanger d’égal à égal sur des pratiques nationales en vue de les améliorer, sans obligations contraignantes; la situation économique actuelle incite à faire des efforts pour faciliter l’intégration sur le marché du travail de trop nombreux demandeurs d’emploi. Des points négatifs : le coût futur qui sera alloué à cette plateforme reste inconnu ; risque d’« européanisation » du fonctionnement des SPE. Pour toutes ces raisons, je me suis abstenue sur ce texte.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Au niveau européen, un rôle central a été donné aux Services publics de l’emploi. Il s’agit des institutions qui doivent faciliter l’intégration des travailleurs sur le marché du travail. La décision de 2014 était de donner vie à ce «Réseau» jusqu’au 31 décembre 2020. C’est sa prolongation jusqu’en 2027 qui est discutée. Pour le justifier, un rapport d’évaluation considère que le «Réseau» a accompli la mission qui lui avait été attribuée. En l’inscrivant dans le Pilier social européen, en y intégrant les «groupes vulnérables» et en insistant sur le Pacte Vert, le «Réseau» se trouve cadenassé par des obligations européennes, laissant présager un avenir différent que ce qui était prévu en 2014. Des points négatifs, comme les nombreuses références supplémentaires permettant de baliser cette initiative, posent un certain nombre de questions. Celles-ci limitent la marge de manœuvre dont disposent les États au sein du «Réseau». Cependant, il faut dire que ce type d’initiatives consistant à permettre aux États d’échanger d’égal à égal sur des pratiques nationales en vue de les améliorer, et sans obligations contraignantes jusqu’à présent, doit être salué. Je me suis donc abstenue.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
Les SPE ont pour vocation de faciliter l’intégration des travailleurs sur le marché du travail. Une décision de l’UE a jeté les bases en 2014 d’un «Réseau» comprenant l’ensemble des SPE. Il est question aujourd’hui de prolonger la vie de ce réseau jusqu’en 2027 et d’y ajouter d’autres éléments, notamment de l’inscrire dans le Pilier social européen, d’y intégrer les «groupes vulnérables», d’y insister sur le Pacte Vert. Le «Réseau» se trouve ainsi cadenassé par des obligations européennes, loin de ce qui était prévu initialement. Cela a pour effet de limiter la marge de manœuvre dont disposent les États, ce qui risque à terme de donner à la Commission la possibilité de développer des critères qui pourraient s’imposer à eux. Autre souci, le coût futur de cette plateforme reste, en l’état, inconnu. Le «Réseau» fait partie de ces organismes estampillés aux couleurs de l’UE mais payés par les États contributeurs, dont la multiplication coûte cher! Mais il faut saluer cependant une initiative permettant aux États d’échanger d’égal à égal sur leurs pratiques afin de les améliorer, sans obligations contraignantes. Je me suis abstenue.
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