Stratégie de l’UE en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030: Ramener la nature dans nos vies

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

515
90
86

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

56
22
Parmi 79 députés, 78 ont votés.
8 juin 2021

📚 Sources

🗃️ Données

📝 Amendement n°1 ✅️ Adopté

6 bis. remarque à cet égard qu’en se concentrant parallèlement sur les avantages sociaux, environnementaux et économiques des activités forestières, il est possible de contribuer à la résilience et à la capacité d’adaptation de celles-ci, à la transition vers une bioéconomie circulaire et à une meilleure protection de la biodiversité; est d’avis que les objectifs et la mise en œuvre doivent tenir compte des circonstances et des perspectives propres à chaque pays afin d’améliorer l’état des forêts, la situation du secteur forestier, les conditions de vie dans les zones rurales et la biodiversité forestière dans l’Union;

Déposé par la commission AGRI

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📝 Amendement n°2 ✅️ Adopté

20 bis. insiste sur l’importance des sites forestiers Natura 2000 en vue de la préservation de la biodiversité forestière; relève, cependant, qu’il faut fournir des ressources financières suffisantes pour gérer de tels sites et assurer l’application de la législation;

Déposé par la commission AGRI

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📝 Amendement n°3 ✅️ Adopté

20 ter. met l’accent sur l’importance d’une gestion encore plus durable et équilibrée des forêts pour garantir la santé, la résilience au changement climatique et la longévité des écosystèmes forestiers, préserver le rôle multifonctionnel des forêts, y compris le maintien de leur biodiversité, atteindre les objectifs de développement durable et mettre en œuvre le pacte vert pour l’Europe; souligne qu’il est souhaitable de veiller à la diversité génétique au moment de la plantation, étant donné que cela limite le risque d’attaques par des organismes nuisibles et de propagation de maladies, et qu’il convient de planter des essences locales ou autochtones;

Déposé par la commission AGRI

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📝 Amendement n°4 ✅️ Adopté

30 bis. souligne que les forêts, notamment primaires, revêtent un intérêt tout particulier pour la préservation de la biodiversité et réclame leur protection; prie à cet égard la Commission et les États membres de veiller à ce que le comité permanent forestier propose une définition de «forêt ancienne» dans le cadre de la prochaine stratégie de l’Union pour les forêts;

Déposé par la commission AGRI

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📝 Amendement n°5 ✅️ Adopté

90 bis. souligne l’importance capitale des mesures agroforestières et relatives au boisement dans le cadre de la PAC; encourage la poursuite des mesures forestières conformément à la stratégie de l’Union pour les forêts;

Déposé par la commission AGRI

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📝 Amendement n°6 ✅️ Adopté

90 ter. insiste sur le fait que les écosystèmes forestiers, tant la faune que la flore, doivent être résilients et sains en vue de la préservation et du renforcement de leurs nombreux rôles en ce qui concerne, entre autres, la biodiversité, la qualité de l’air, de l’eau et des sols, le bois et les matières premières non ligneuses; souligne que la réalisation des objectifs de l’Union en matière d’environnement, de climat et de biodiversité ne sera jamais possible sans les forêts et sans un secteur forestier multifonctionnel, sain et géré dans une perspective de durabilité à long terme;

Déposé par la commission AGRI

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📝 Amendement n°7 ✅️ Adopté

90 quater. met en avant la nécessité d’adopter une vision cohérente qui concilie protection de la biodiversité et du climat, dynamisme du secteur forestier et bioéconomie durable;

Déposé par la commission AGRI

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📝 Amendement n°8 ✅️ Adopté

90 quinquies. reconnaît le rôle de l’utilisation de bois issus de forêts gérées de manière durable et de produits en bois pour contribuer à l’évolution vers une économie neutre en carbone et au développement de la bioéconomie circulaire;

Déposé par la commission AGRI

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📝 Amendement n°9 ✅️ Adopté

115 bis. souligne que pour réduire les besoins en pesticides et parvenir à réduire encore l’utilisation des pesticides chimiques et les risques associés, les agriculteurs doivent avoir à leur disposition davantage de solutions et de méthodes de substitution pour une protection des cultures efficace, abordable et respectueuse de l’environnement; recommande à cet égard de favoriser l’adoption de techniques de contrôle culturales, physiques et biologiques, de nouveaux pesticides à faible risque et de biopesticides, de techniques d’application plus efficaces facilitées par des outils, tels que l’agriculture numérique et de précision, les modèles épidémiologiques, un éventail plus large et amélioré d’options de variétés résistantes utilisant moins d’intrants, et des systèmes de formation et de conseil renforcé en matière de recherche et d’innovation, notamment dans les pratiques agroécologiques;

Déposé par la commission AGRI

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📝 Amendement n°10 ✅️ Adopté

5. demande à la Commission de fonder toute proposition législative sur une analyse d’impact exhaustive qui tienne compte des effets individuels et cumulés et , des répercussions sur la durabilité sociale et économique des secteurs pertinents, sur la sécurité alimentaire et les prix des denrées alimentaires et sur le risque potentiel de délocalisation des pertes vers les pays tiers si la production locale est remplacée par des importations, ainsi que des coûts à la fois de l’action et de la non- action pour ce qui est de l’incidence immédiate et à long terme;

Déposé par des députés dont Agnès EVREN (LR)

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📝 Amendement n°11 ✅️ Adopté

49 bis. souligne que la biodiversité est essentielle pour garantir la sécurité alimentaire dans l’Union; insiste sur le rôle important que joue le secteur agricole de l’Union dans la production de denrées alimentaires saines, sûres et financièrement abordables; souligne que les agriculteurs jouent un rôle clé dans la réussite de cette stratégie et que celle-ci devrait être alignée sur les mesures, objectifs généraux et objectifs spécifiques de la stratégie «De la ferme à la table»;

Déposé par des députés dont Agnès EVREN (LR)

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📝 Amendement n°12 ✅️ Adopté

17. insiste sur la nécessité de définir clairement la notion de protection stricte; prend acte des conclusions du Conseil du 16 octobre 2020 sur la biodiversité, qui affirment qu’un niveau de protection plus strict peut permettre l’exercice de certaines activités humaines, dans le respect des objectifs de conservation de la zone protégée; considère que les activités humaines compatibles avec les objectifs de protection, voire qui contribuent de manière positive à la biodiversité, doivent demeurer possibles dans les zones faisant l’objet d’une protection stricte; invite la Commission, en coopération avec les États membres, à préciser les types d’activités humaines qui pourraient éventuellement être autorisées dans une zone à protection stricte lorsque l’activité en question ne perturbe en rien les processus naturels et est compatible avec les besoins écologiques de la zone, sur la base d’une évaluation au cas par cas fondée sur les meilleures données scientifiques disponibles;

Déposé par des députés dont Agnès EVREN (LR)

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📝 Amendement n°13 ❌️ Rejeté

30. juge qu’il est important et urgent d’assurer une protection stricte de toutes les forêts primaires et anciennes qui subsistent; souligne que, pour restaurer les forêts, la proforestation, qui permet aux forêts naturelles de vieillir, est primordiale pour que les forêts anciennes puissent s’étendre; se félicite des processus participatifs en cours visant à délimiter, cartographier et surveiller les forêts primaires et anciennes souligne que les forêts primaires revêtent un intérêt tout particulier pour la préservation de la biodiversité et réclame leur protection; se félicite des processus participatifs en cours visant à délimiter, cartographier et surveiller les forêts primaires et anciennes; constate qu’à l’heure actuelle, il n’existe aucune définition, au niveau de l’Union, des forêts anciennes et prie, à cet égard, la Commission et les États membres de veiller à ce que le comité permanent forestier propose une définition de «forêt ancienne» dans le cadre de la prochaine stratégie de l’Union pour les forêts ;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Agnès EVREN (LR)

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📝 Amendement n°14 ❌️ Rejeté

86. souligne que la nouvelle stratégie de l’ Union pour les forêts doit s’inscrire dans la ligne de la loi européenne sur le climat et de la stratégie en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030 et être cohérente avec celles-ci UE en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030, la nouvelle stratégie de l’Union pour les forêts et la loi européenne sur le climat doivent être cohérentes ; fait valoir que la stratégie de l’UE pour les forêts doit être globale et cohérente, pour renforcer le rôle multifonctionnel des forêts et du secteur forestier dans l’Union européenne et promouvoir les grands bénéfices environnementaux, économiques et sociétaux que représentent les forêts, en respectant totalement les objectifs climatiques et environnementaux de l’Union; fait valoir la nécessité d’ une détermination claire des priorités, dans le cadre de laquelle le inclure le climat et la protection ainsi que le rétablissement de la biodiversité seront des objectifs centraux et étroitement liés dans parmi les objectifs de la nouvelle stratégie de l’Union pour les forêts; demande que soient intégrés au plan de restauration de la nature à la stratégie de l’UE pour les forêts des objectifs contraignants spécifiques relatifs à la restauration et, ensuite, à la protection des écosystèmes forestiers , objectifs qui doivent également apparaître dans la stratégie de l’UE pour les forêts ; estime qu’il y a lieu de tenir compte des différents contextes au niveau local, au niveau régional et au niveau des États membres;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Agnès EVREN (LR)

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📝 Amendement n°15 ✅️ Adopté

87. souligne réaffirme sa position du 8 octobre 2020 sur la stratégie de l’UE pour les forêts, à savoir que celle-ci doit être un pont entre les politiques forestières et agroforestières nationales et les objectifs de l’Union en matière de foresterie et d’agroforesterie, en reconnaissant à la fois le besoin de respecter les compétences nationales et la nécessité de contribuer aux objectifs plus larges de l’Union; souligne, dès lors, que la stratégie de l’UE pour les forêts doit respecter le principe de subsidiarité et reconnaître les compétences de l’Union dans le domaine de la protection de l’environnement , y compris des forêts ; rappelle que, au titre de l’article 191 du traité FUE, la politique de l’UE en matière d’environnement doit contribuer, entre autres objectifs, à la préservation, à la protection et à l’amélioration de la qualité de l’environnement et à une utilisation prudente et rationnelle des ressources naturelles; rappelle que plusieurs éléments de la législation de l’Union concernent les forêts et la gestion forestière;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Agnès EVREN (LR)

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📝 Amendement n°16 ✅️ Adopté

89. souligne que la nouvelle stratégie de l’UE pour les forêts devrait promouvoir une gestion durable des forêts; rappelle que l’UE et ses États membres se sont engagés à appliquer la définition et les principes de la gestion durable des forêts; note toutefois que la Commission est en train d’élaborer une définition européenne de la gestion durable des forêts, qui devrait être fondée sur les normes de durabilité les plus strictes et avoir comme éléments centraux la protection de la biodiversité et l’importance des puits de carbone, et demande, à cet égard, des indicateurs et seuils liés à la biodiversité afin de développer encore ce concept; se félicite du fait que la Commission ait l’intention de préparer des lignes directrices sur la foresterie proche de la nature, qui devraient être incorporées dans la mise en œuvre d’une met l’accent sur l’importance d’une gestion encore plus durable et équilibrée des forêts pour garantir la santé, la résilience au changement climatique et la longévité des écosystèmes forestiers et préserver le rôle multifonctionnel des forêts; insiste sur le fait que la préservation et la gestion durable de nos forêts sont au cœur de notre bien-être général car elles assurent les services d’intérêt général liés aux loisirs, à la santé et à la formation et reconnaît que la gestion durable des forêts favorise la protection de la biodiversité des forêts européennes; rappelle que l’UE et ses États membres se sont engagés à appliquer la définition et les principes de la gestion durable des forêts;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Agnès EVREN (LR)

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📝 Amendement n°17 ❌️ Rejeté

91. souligne la nécessité de réviser les règles de l’UE en matière d’utilisation de la biomasse à des fins de production d’énergie et de les aligner sur les objectifs de la stratégie en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030 et de la loi européenne sur le climat, notamment dans le cadre de la directive sur les énergies renouvelables et des actes délégués au titre du règlement sur la taxinomie; veiller à une mise en œuvre rapide et efficace, au plus tard en juin 2021, des critères de durabilité renforcés en matière de bioénergie définis par la directive en matière d’énergies renouvelables II1; se félicite de l’évaluation en cours dans le cadre de la révision à venir; demande à la Commission et aux États membres de veiller à des conditions de concurrence équitables au niveau mondial pour la bioéconomie de l’Union et d’éviter les effets de fuite vers des régions où la réglementation en matière environnementale est moins stricte; _______________________ 1 Directive (UE) 2018/2001 du Parlement européen et du Conseil du 11 décembre 2018 relative à la promotion de l’utilisation de l’énergie produite à partir de sources renouvelables, JO L 328 du

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Agnès EVREN (LR)

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📝 Amendement n°18 ✅️ Adopté

61. souligne l’importance des régimes alimentaires durables; remarque que l’élevage de bétail est l’un des facteurs causant la perte de biodiversité et le changement climatique; estime que la Commission et les États membres devraient faciliter l’adoption de régimes alimentaires sains et durables, notamment à base de végétaux comme les fruits et légumes frais, et qu’ils devraient évaluer, d’ici 2022, quelles subventions nuisent au bien-être animal, avec l’objectif de les éliminer progressivement équilibrés; estime que la Commission et les États membres devraient faciliter l’adoption de régimes alimentaires sains et équilibrés, tout en introduisant des mesures appropriées pour aider les agriculteurs tout au long de cette transition, compte étant dûment tenu de la nécessité de sauvegarder la durabilité économique des exploitations agricoles de l’Union ;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Agnès EVREN (LR)

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📝 Amendement n°19 ❌️ Rejeté

105. salue les prend acte des objectifs de la Commission visant à réduire de 50% l’utilisation des pesticides plus dangereux et chimiques et de 50% les pertes de nutriments lors de l’utilisation de fertilisants, avec qui pourraient avoir pour résultat une réduction d’au moins 20 % de l’utilisation de fertilisants d’ici à 2030 , tous ; considère que ces objectifs devant devraient être inscrits dans la législation et révisés pour la période post- 2030 en vue de poursuivre les réductions et de prendre des engagements à long terme fondés sur des évaluations des risques exhaustives et holistiques avant d’être inscrits dans la législations, et estime qu’ils devraient permettre de conjuguer efficacement action réglementaire, mesures incitatives et mesures volontaires ; demande une évaluation efficace de ces objectifs, sur la base d’étapes spécifiques;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Agnès EVREN (LR)

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📝 Amendement n°20 ❌️ Rejeté

109. considère que la dérogation envisagée à l’article 53, paragraphe 1, du règlement (CE) nº 1107/2009 doit être clarifiée et ne doit être appliquée que pour des raisons sanitaires et environnementales; déplore que cette dérogation soit utilisée pour affaiblir l’interdiction ; réaffirme sa position du 16 janvier 2019 sur la procédure d’autorisation des pesticides par l’Union, par laquelle il demande aux États membres de mieux mettre en œuvre les procédures nationales d’autorisation et invite la Commission à exercer pleinement les droits de contrôle que lui confère l’article 53, paragraphes 2 et 3, afin de toutes limiter les utilisations dérogations et prolongations accordées en extérieur vertu de trois néonicotinoïdes l’article 53 du règlement aux situations d’urgence réelles ;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Agnès EVREN (LR)

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📝 Amendement n°21 ❌️ Rejeté

48. exprime son soutien à l’objectif pour 2030 consistant à affecter au moins 25 % des terres agricoles à l’agriculture biologique; affirme relève que ce chiffre devrait être revu à la hausse à moyen et à long terme les États membres peuvent contribuer différemment à l’objectif de l’Union, en fonction du niveau de développement de leur secteur biologique, et que tous les agriculteurs n’ont pas la possibilité de passer à l’agriculture biologique ; se réjouit en outre particulièrement de l’objectif de 10 % ou plus de terres agricoles constituées d’éléments de paysage à haute diversité, qui doit être mis en œuvre à l’échelle adéquate si l’on veut assurer l’interconnexion écologique des habitats situés entre les paysages agricoles ou qui traversent ces derniers; souligne que ces deux objectifs devraient être intégrés à la législation de l’Union à la suite d’une analyse d’impact approfondie, en particulier au vu des compromis potentiels en matière de sécurité alimentaire, d’importations de denrées alimentaires, de disponibilité des terres et de prix , mis en œuvre par chaque État membre et mentionnés dans les plans stratégiques relevant de la politique agricole commune (PAC);

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Agnès EVREN (LR)

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📝 Amendement n°22 ❌️ Rejeté

73. juge important de veiller à ce que les pratiques piscicoles soient durables et fondées sur un niveau élevé de bien-être des poissons; estime que la production aquacole devrait reposer sur qu’il convient de promouvoir des méthodes de production aquacoles durables, telles que les méthodes de production extensive et l’utilisation d’algues, de bivalves, de systèmes de pisciculture en étang et de l’aquaculture lagunaire, qui peuvent assurer des fonctions et des services écosystémiques importants, parmi lesquels la préservation des habitats des zones humides, et réduire la pression sur les ressources et la biodiversité, en plus de produire moins d’émissions de carbone et de procurer des nutriments; s’inquiète de la capture de quantités excessives de poissons dans le seul but de nourrir des poissons d’élevage carnivores et estime que cette pratique de capture de poissons devrait être éliminée contrôlée et remplacée par d’autres solutions durables dans toute la mesure du possible ; attire l’attention sur la nécessité de veiller à ce que les procédures administratives liées à l’aquaculture soient claires et puissent être mises en œuvre dans leur intégralité; demande à la Commission d’actualiser ses lignes directrices sur l’aquaculture et les zones Natura 2000, le cas échéant;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Agnès EVREN (LR)

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📝 Amendement n°23 ✅️ Adopté

AM bis. considérant que les forêts et l’ensemble de la chaîne de valeur forestière sont essentielles à l’essor futur de la bioéconomie circulaire, en ce qu’elles créent des emplois, garantissent le bien-être économique dans les zones rurales et urbaines, rendent des services d’atténuation et d’adaptation au changement climatique, offrent des avantages en matière de santé, protègent la biodiversité et les perspectives d’avenir des zones montagneuses, insulaires et rurales et luttent contre la désertification;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Agnès EVREN (LR)

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📝 Amendement n°24 ✅️ Adopté

167. invite la Commission et les États membres à se faire les chefs de file les actions visant à mettre fin au commerce d’espèces menacées et de leurs parties; souligne qu’il importe de définir des objectifs SMART à cet effet; demande une nouvelle fois l’interdiction totale et immédiate, au niveau européen, du commerce, de l’exportation ou de la réexportation dans l’Union européenne et vers l’extérieur de l’ivoire94, y compris l’ivoire «pré-convention», tout en insistant sur le fait que des exceptions devraient rester possibles pour les importations et les exportations scientifiques, pour les instruments de musique acquis légalement avant 1975, ainsi que pour le commerce de biens culturels et d’antiquités produits avant 1947, à condition qu’ils soient accompagnés d’un certificat valable, et demande l’imposition de restrictions semblables pour les autres espèces menacées, comme les tigres et les rhinocéros; demande l’application de cette interdiction sans plus tarder en 2021 ; ; _________________ 94 Résolution du Parlement européen du 24 novembre 2016 sur le plan d’action de l’Union européenne contre le trafic d’espèces sauvages (JO C 224 du

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Agnès EVREN (LR)

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📝 Amendement n°25 ❌️ Rejeté

17 bis. est d’avis que les humains et la nature sont inséparables et qu’ils devraient être considérés comme des alliés dans la préservation de la faune et de la flore, dans le but d’atteindre les objectifs de la stratégie de l’Union en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030; estime que la pêche et la chasse récréatives durables devraient être encouragées et autorisées, notamment dans les futures zones strictement protégées, de façon contrôlée; demande à la Commission, en collaboration avec les États membres, de réviser ses projets de recommandations concernant les «critères d’identification de zones de protection stricte» afin d’autoriser la pêche et la chasse récréatives durables;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Agnès EVREN (LR)

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🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
. – Si le rapport essaie de proposer des solutions pour atténuer le changement climatique, il avance beaucoup trop de contraintes concernant des objectifs irréalisables en matière d’environnement. Je me suis donc abstenu.
Dominique BILDE | Rassemblement national
Je me suis abstenue sur ce texte.La perte de biodiversité dans le monde est une réalité incontestable. Je ne pense toutefois pas que des objectifs irréalistes imposés aux États membres (notamment en matière d'agriculture et de pêche) constituent une réponse appropriée.Il est notable que certaines positions de la délégation, relatives notamment aux circuits courts, ont été retenues.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Ce rapport d’initiative est une proposition de stratégie pour l’Union en matière de biodiversité d’ici 2030 en réponse à la stratégie proposée par la Commission il y a un an. La stratégie européenne vise à garantir la restauration, la résilience et la protection des écosystèmes et propose de s’attaquer aux cinq facteurs principaux de changements dans la nature, notamment sur les changements dans l’utilisation des terres et des mers ou encore la pollution. Il est nécessaire d’adopter une stratégie équilibrée aux besoins environnementaux et économiques. J’ai voté en faveur de ce rapport.
Sylvie GUILLAUME | Parti socialiste
J’ai voté en faveur de ce rapport d’initiative sur la nouvelle stratégie 2030 pour la biodiversité afin de restaurer et protéger les écosystèmes mondiaux non seulement dans l’Union européenne mais aussi au-delà, car l’effondrement de la biodiversité est une composante de la crise écologique, avec la crise sanitaire, la crise climatique et la raréfaction des ressources non renouvelables. Cette résolution appelle l’établissement d’objectifs contraignants au niveau européen comme au niveau mondial seraient efficaces : 30% des espaces naturels conservés et 30% des écosystèmes dégradés restaurés pour 2030.
France JAMET | Rassemblement national
Je me suis abstenue sur ce rapport qui tente de mettre en avant des solutions afin de permettre une atténuation quant au changement climatique. Malheureusement, de nombreuses contraintes se sont glissées dans les amendements en commission, concernant des objectifs trop ambitieux en matière d’environnement sans prendre réellement en compte l’impact de la crise sanitaire du COVID-19.
Fabienne KELLER | Renaissance
Je salue l’adoption de cette résolution sur la stratégie européenne en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030. La préservation de la biodiversité est une priorité pour l’Union européenne. Cette stratégie ambitieuse, présentée par la Commission européenne en mai 2020, doit s’accompagner d’une législation en matière de biodiversité à la hauteur des défis à relever.Nous proposons que des mesures concrètes soient prises dans plusieurs domaines, en particulier:- La création de zones protégées représentant 30% des zones terrestres et maritimes de l’UE à l’horizon 2030. Les États membres définiront ces zones dans des plans nationaux avec des objectifs par pays, adaptés aux particularités nationales.- La protection de la vie sauvage, et en particulier des espèces menacées.- L’élaboration d’objectifs contraignants en matière de biodiversité urbaine.- La protection des abeilles et autres pollinisateurs.Pour atteindre ces objectifs, nous demandons à ce que, chaque année, soient mobilisés 20 milliards d’euros pour la biodiversité dans le budget européen.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
Je me suis abstenu sur ce rapport car il tente de proposer des solutions pour atténuer le changement climatique. Mais il tombe dans le travers habituel : en visant des objectifs irréalistes, il impose des mesures extrêmement contraignantes qui ne sont pas souhaitables, surtout dans le contexte de crise dans lequel nous nous trouvons.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
Ce rapport d’initiative répond à la proposition de stratégie biodiversité 2030 de la Commission et vise la conférence de l’ONU sur la biodiversité qui aura lieu en octobre 2021, ainsi que le plan de restauration de la nature que la Commission doit proposer fin 2021. Il fait des propositions supplémentaires pour protéger la biodiversité et enrayer son déclin avec des mesures plus ambitieuses que le prévoit la stratégie de la Commission. Il vise ainsi à inscrire des engagements combinés à un mécanisme de suivi, et la création d’un panel européen sur la biodiversité (organisme scientifique indépendant chargé d'évaluer la cohérence des mesures de l’Union et de faire des recommandations). Plus globalement, de nombreux points positifs sont abordés, comme une demande de l’alignement des autres politiques de l’UE sur les objectifs de biodiversité, la protection des forêts anciennes et primaires, 30 % des aires marines et 10 % des aires terrestres, ou encore une révision urgente de l’initiative sur les pollinisateurs. Enfin, il demande à ce que les objectifs relatifs à la biodiversité soient absolument pris en compte dans l’établissement des accords commerciaux, une obligation pour une lutte efficace contre le réchauffement climatique. J’ai naturellement voté en faveur de ces propositions.
Joëlle MÉLIN | Rassemblement national
Ce rapport traite de la stratégie de l’Union en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030. Il rappelle que la crise actuelle de la biodiversité est malheureusement une réalité confirmée par une multitude d'études scientifiques. La biodiversité nécessite plus qu’une simple protection, mais elle doit être accompagnée par des actions directes et rapides, sans imposer aux États membres des objectifs trop ambitieux et irréalistes qui ne seraient pas compatibles avec les conséquences de l’épidémie de COVID-19.Ce rapport tente de proposer des solutions pour enrayer le changement climatique. Malheureusement, des objectifs contraignants trop ambitieux en matière d’environnement se sont glissés parmi des propositions intéressantes sans prendre réellement en compte l’impact de la crise sanitaire du COVID-19J’ai donc choisi l’ABSTENTION.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce rapport sur la stratégie de l’UE en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030. Dans un contexte où 1 million d’espèces sont menacées d’extinction, le texte affirme que 30 % des superficies marine et terrestre de l’Union devront être protégées d’ici à 2030. Pour la mise en œuvre de sa stratégie biodiversité 2030, l’UE devra mobiliser 20 milliards d’euros par an.
Anne SANDER | Les Républicains
Suite à la publication par la Commission européenne de sa stratégie pour la biodiversité, le Parlement a décidé de présenter un rapport non législatif, indiquant ses priorités afin de garantir la protection de notre biodiversité, qui, jour après jour, décroît. En effet, d’après le rapport de l’IPBES, un million d’espèces vivantes sur huit millions estimées sont en danger d’extinction. Il est ainsi de notre devoir de protéger ce patrimoine vivant dont nous avons tant besoin. Ainsi, avec 30 % de zones protégées en Europe, dont 10 % strictement, ce rapport établit des objectifs ambitieux, mais qui ne seront pas sans conséquence sur l’activité agricole européenne.Par conséquent une évaluation d’impact d’un tel objectif ainsi que sa portée cumulée avec ceux présents dans la stratégie de la Ferme à la Table seront absolument nécessaires. Ce ne sera qu’à l’aune d’une telle évaluation que tels objectifs pourront être inscrits dans le marbre de la législation européenne. Je tiens à souligner que nos agriculteurs et nos exploitants forestiers, eux-aussi, sont des sources de création de biodiversité en Europe, il est donc nécessaire de les soutenir et de les accompagner dans ces évolutions futures. J’ai soutenu, par conséquent, l’adoption de ce rapport.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à présenter l’avis du Parlement européen sur la stratégie biodiversité 2030 présentée par la Commission européenne en mai 2020. Il demande notamment à ce que 30% des aires marines et 10% des aires terrestres soient strictement protégées, souligne l’importance de la préservation des forêts primaires, appelle à rehausser les objectifs de réduction des pesticides, appelle à un plan d’action ambitieux pour les écosystèmes marins et exige l’intégration d’engagements en matière de biodiversité lors de l’établissement d’accords commerciaux. J’ai donc voté pour ce texte qui alerte sur la dégradation sans précédent de la biodiversité et défend une réorientation structurelle des politiques européennes afin d’y faire face.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
Jumelle de la crise du changement climatique, et pourtant régulièrement oubliée, la crise de la biodiversité est extrêmement dramatique et est une menace pour l’ensemble des équilibres écosystémiques permettant l’existence de l’espèce humaine. Cette crise de la biodiversité est pour l’essentiel le fait de notre mode de production, de consommation et d’échange insoutenable. Il est urgent que l'Union contribue lutte contre cette sixième extinction de masse ! C’est le sens de ce rapport, excellent à tout point de vue. Il demande l’adoption d’une loi européenne sur la biodiversité, sur le modèle de la loi climat pour établir un cadre de gouvernance jusqu'en 2050, avec des objectifs intermédiaires contraignants pour 2030 afin de protéger et restaurer les écosystèmes. Il exige également que 30% au moins des zones terrestres et maritimes de l'Union soient protégées d'ici 2030 et qu’au moins un tiers de ces zones, y compris de toutes les forêts primaires et anciennes, bénéficient d'une protection stricte. Je vote en faveur de ce rapport mais m’alarme de ce que le même Parlement adopte des accords de pêche, de libre-échange et une réforme de la PAC qui sont parmi les premiers responsables de l’effondrement de la biodiversité imputables à l’Union européenne.
Laurence FARRENG | Mouvement Démocrate
J'ai voté en faveur de cette résolution faisant suite à la publication par la Commission européenne de la stratégie biodiversité.Des standards élevés en matière de biodiversité sont indispensables afin de lutter contre l'insécurité alimentaire, les épidémies, ou encore les feux de forêts.Nous proposons ainsi notamment de créer des zones protégées sur 30% des zones terrestres et maritimes de l'UE.Afin d'équilibrer cette résolution, j'ai voté en faveur d'amendements reconnaissant le rôle des agriculteurs dans la protection de la biodiversité, sur le rôle économique des forêts, ou encore en faveur de l'autorisation des activités humaines dans les zones protégées si celles-ci sont compatibles avec les objectifs de protection et/ou contribuent positivement à la biodiversité dans cette zone.
Pierre KARLESKIND | Renaissance
J’ai voté en faveur de cette résolution qui fait suite à la publication par la Commission européenne de la stratégie biodiversité pour 2030. Cette stratégie vise à réduire la perte de biodiversité tout en préservant et en restaurant les écosystèmes. Concrètement, les objectifs pour 2030 sont de diminuer de 50 % les pesticides et de protéger au moins 30 % des aires maritimes et terrestres au sein de l’Union européenne.Ces objectifs peuvent paraitre ambitieux mais ils sont essentiels pour atteindre une restauration de nos écosystèmes. Je salue l’approche écosystémique de la résolution, car les effets négatifs sur Terre ont des conséquences sur la mer et inversement ! La restauration de la biodiversité peut se faire si et seulement si tous les secteurs d’activité sont intégrés à cette approche !
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
Malgré un titre accrocheur sur «ramener la nature dans nos vies», ce texte rappelle que la crise actuelle de la biodiversité est une réalité confirmée par une multitude d’études scientifiques. La biodiversité nécessite plus qu’une simple protection, elle doit être accompagnée par des actions directes et rapides, sans imposer aux États membres des objectifs trop ambitieux et irréalistes qui ne seraient pas compatibles avec les conséquences de l’épidémie de COVID. Malheureusement, de nombreuses contraintes se sont glissées dans les amendements. Elles imposent aux États-Membres des objectifs irréalistes sur de nombreux volets comme l’agriculture et la pêche.Abstention.
Irène TOLLERET | Renaissance
J’ai soutenu l’avis du Parlement européen concernant la stratégie sur la biodiversité. L’UE doit s’engager sur une voie ferme pour la protection environnementale. En ce qui concerne l’utilisation du glyphosate, j’ai soutenu son interdiction, en ligne avec l’objectif de la France, et dans le contexte de la stratégie européenne de la Ferme à la Table, qui prévoit une réduction substantielle de l’utilisation de pesticides. La décision doit être prise au niveau européen pour ne pas créer des distorsions de concurrence entre les États membres. Toutefois, il est important de préciser que dans le cas où il y aurait une impasse technique avérée scientifiquement, le glyphosate devrait être conservé temporairement. L’UE devrait promouvoir de manière parallèle la recherche dans des substances alternatives. L’élimination du glyphosate au niveau européen devrait également être accompagnée d'une interdiction d’importation de produits traités avec cet herbicide afin d’empêcher une pression anticoncurrentielle sur les prix.Par ailleurs, j’ai voté contre le paragraphe condamnant toutes les techniques de modification génétique. Les nouvelles techniques méritent une attention particulière. Elles doivent être étudiées cas par cas. Ce sont les autorités scientifiques européennes qui doivent déterminer si elles représentent ou pas un danger pour l’environnement ou la santé publique.
Stéphane BIJOUX | Renaissance
J’ai voté en faveur d’une stratégie biodiversité de l’Union européenne ambitieuse. Présentée en mai 2020, cette stratégie doit répondre à la dynamique du Green Deal, pour que notre biodiversité soit défendue pour les années à venir, mais qu’elle soit aussi restaurée et développée. La mise en œuvre de cette stratégie, et notamment du cadre juridique de protection d’au moins 30% des terres et 30% des mers, ainsi qu’une réduction de 50% de l’utilisation de pesticides et d’un objectif de 25% minimum d’agriculture biologique, aura de grandes conséquences positives et visibles dans nos territoires, dont la bonne santé économique et sociale dépend principalement de la qualité de l’environnement. Quand on parle de biodiversité, les territoires ultramarins sont une richesse unique - ils abritent 80% de la biodiversité européenne - et sont des laboratoires des bonnes pratiques et ils doivent inspirer les politiques de l’Union dans ce domaine. Cette stratégie est une nouvelle voie vers un cadre de protection de l’écosystème, à la fois de la nature, mais aussi de ces territoires.
Nathalie COLIN-OESTERLÉ | Les centristes
J’ai voté en faveur du rapport Luena sur la stratégie de l’UE en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030. Protéger et restaurer notre biodiversité passe par l’amélioration de la qualité de l’air, par la protection de nos fleuves, de nos rivières, de nos espaces marins, de nos forêts et de nos sols. Il est urgent d’agir sur le plan européen, national et local.Le Parlement a fixé comme objectif la protection efficace d’au moins 30% des surfaces terrestres et marines de l’Union. Des objectifs de réduction de 50 % des pesticides chimiques et de 50 % des nutriments sont mentionnés. Ces derniers feront l'objet d'une évaluation d'impact avant d'être traduits dans la législation.Je me félicite de cette réponse du Parlement européen à la stratégie de l'UE pour la biodiversité à l'horizon 2030 présentée par la Commission il y a un an. C’est un message fort qui va dans le bon sens pour l’avenir de la biodiversité dans nos sociétés ; une réponse ambitieuse et équilibrée.
Valérie HAYER | Renaissance
J’ai voté en faveur de cette résolution qui répond très bien aux attentes de notre délégation Renaissance et aux ambitions qui ont été les nôtres depuis notre élection. Ce texte fait suite à la publication de la stratégie biodiversité présentée par la Commission en mai 2020 et son objectif général est de permettre une reconstitution de notre biodiversité européenne d’ici à 2030. Pour cela, il inclut différentes mesures visant à renforcer notre résilience face aux phénomènes climatiques extrêmes, aux conséquences du changement climatique, à l’insécurité alimentaire et aux épidémies. Nombre de demandes poussées par notre délégation ont été reprises dans la résolution parmi lesquelles l’objectif de protection de 30% des aires terrestres et maritimes ou encore la meilleure prise en compte du développement durable dans les accords commerciaux.
Agnès EVREN | Les Républicains
J’ai voté en faveur du rapport sur la stratégie de l’UE en faveur de la biodiversité à l’horizon de 2030, présentée il y a un an par la Commission européenne. Les objectifs proposés dans cette stratégie vont dans le bon sens : 30% de zones protégées en Europe dont 10% strictement, c’est à la fois réaliste et nécessaire. Mais tout ceci devra être réalisé avec ceux qui sont au plus proche de notre nature et qui chaque jour subissent les impacts, à la fois de nos législations et de la perte de biodiversité. Ce sont nos agriculteurs, nos pêcheurs, les exploitants de forêts et toutes les filières qui en découlent. Ils doivent être soutenus, accompagnés et indemnisés si leur activité est impactée. Je salue également les dispositions du texte demandant un accord juridiquement contraignant assorti d’objectifs ambitieux, chiffrés et mesurables, lors de la COP 15 sur la diversité biologique qui doit se tenir prochainement à Kunming, en Chine.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – Malgré un titre accrocheur, « ramener la nature dans nos vies », ce texte rappelle que la crise actuelle de la biodiversité est une réalité confirmée par une multitude d'études scientifiques. La biodiversité nécessite plus qu’une simple protection, elle doit être accompagnée par des actions directes et rapides, sans imposer aux États membres des objectifs trop ambitieux et irréalistes qui ne seraient pas compatibles avec les conséquences de l’épidémie de COVID-19. Malheureusement, de nombreuses contraintes se sont glissées dans les amendements. Elles imposent aux États membres des objectifs irréalistes sur de nombreux volets comme l’agriculture et la pêche. Avec nos alliés, nous avons réussi à déposer quelques-unes de nos amendements qui sont repris dans le texte final, notamment sur le développement des circuits courts et le soutien aux agriculteurs. Je me suis donc abstenu.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
Ce texte rappelle avec raison que la crise actuelle de la biodiversité est une réalité confirmée par une multitude d'études scientifiques. Malheureusement, de nombreuses contraintes se sont glissées dans les amendements. Elles imposent aux États membres des objectifs irréalistes sur de nombreux volets comme l’agriculture et la pêche. Exemples : objectif de réduire de 50% l'utilisation des pesticides chimiques les plus dangereux, et de 20% l'utilisation des engrais, malgré l’absence d’étude d’impact sur ces objectifs chiffrés ; objectif d'utiliser au moins 25% des terres agricoles pour l'agriculture biologique (alors que le passage en bio ne devrait pas résulter d’une contrainte mais d’un choix des agriculteurs).Toutefois, avec nos alliés européens, nous avons réussi à déposer quelques propositions qui sont reprises dans le texte final, notamment sur le développement des circuits courts et le soutien aux agriculteurs. J’ai donc finalement choisi l’abstention.
Catherine GRISET | Rassemblement national
Il faut envisager les solutions contenues dans ce rapport comme étant plutôt des mesures coercitives, qui plus est non légitimées par des études d’impact et de faisabilité solides, se substituant à une politique sérieuse et responsable que tout un chacun serait en droit d’attendre sur des sujets aussi importants. S’il faut absolument réduire l’utilisation de pesticides et d’engrais chimiques, encore faut-il s’en donner les moyens et ne pas se contenter d'avancer des chiffres irréalistes, sans alternative, menaçant la stabilité de plusieurs secteurs. Il en va de même pour le pourcentage de terres agricoles consacrées à l’agriculture biologique. On peut retenir toutefois un certain nombre de propositions judicieuses comme le soutien économique et technique aux agriculteurs ou la prise en compte des caractéristiques de chaque État membre dans l’élaboration des politiques européennes afin de ne pas pénaliser les plus vertueux. Face à un texte dont les tendances s’équilibrent tant bien que mal, j’ai décidé de m’abstenir.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
Ce rapport traite de la stratégie de l’Union en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030. Le texte rappelle que la crise actuelle de la biodiversité est malheureusement une réalité confirmée par une multitude d'études scientifiques. La biodiversité nécessite plus qu’une simple protection, mais elle doit être accompagnée par des actions directes et rapides, sans imposer aux États membres des objectifs trop ambitieux et irréalistes qui ne seraient pas compatibles avec les conséquences de l’épidémie de COVID-19. Je me suis abstenue sur ce texte en raison de l'équilibre entre les éléments positifs et négatifs.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Ce rapport traite de la stratégie de l’Union en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030. Le texte rappelle que la crise actuelle de la biodiversité est malheureusement une réalité confirmée par une multitude d'études scientifiques. La biodiversité nécessite plus qu’une simple protection, mais elle doit être accompagnée par des actions directes et rapides, sans imposer aux États membres des objectifs trop ambitieux et irréalistes qui ne seraient pas compatibles avec les conséquences de l’épidémie de COVID.Malheureusement, de nombreuses contraintes se sont glissées dans les amendements en commission. Ces contraintes concernent des objectifs trop ambitieux en matière d’environnement sans prendre réellement en compte l’impact de la crise sanitaire du COVID19. Quelques-unes de nos idées sont reprises dans le texte final notamment sur l’impact de la pollution lumineuse ou sur le développement des circuits courts.Pour toutes ces raisons contradictoires, je me suis abstenue sur ce texte.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
Le texte rappelle justement que la crise actuelle de la biodiversité est une réalité qui fait scientifiquement consensus. Son maintien exige des actions directes et rapides, sans imposer aux États membres des objectifs trop ambitieux et irréalistes qui ne seraient pas compatibles avec les conséquences de l’épidémie de COVID. Or justement, certains points sont problématiques comme l'objectif de réduire de 50% l'utilisation des pesticides et des pesticides chimiques les plus dangereux, et de 20% l'utilisation des engrais, ou encore l’utilisation d’au moins 25% des terres agricoles pour l'agriculture biologique. Nous sommes évidemment d'accord avec l'objectif de réduction des pesticides et des engrais. Toutefois, cet élément a été contrebalancé par l’inclusion d’une disposition selon laquelle les différents points de départ et caractéristiques de chaque État membre doivent être pris en compte. Il est aussi fondamental que la production de bio ne soit pas imposé aux agriculteurs. Nous ne pouvons pas pareillement soutenir l'imposition d'une extension de 30% des aires marines protégées qui causerait des problèmes majeurs aux activités halieutiques en Méditerranée. Quelques-unes de nos idées ont cependant été reprises (l’impact de la pollution lumineuse, le développement des circuits courts…). C’est pourquoi je me suis abstenue.
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Pascal CANFIN | Renaissance

– Monsieur le Président, nous le savons, la biodiversité et la nature disparaissent sous nos yeux. Et depuis trop d’années, nous continuons de regarder ailleurs. Aujourd’hui, avec le vote sur la stratégie «biodiversité» européenne, nous avons la possibilité de montrer qu’enfin, nous prenons cette crise au sérieux. «Au sérieux», cela veut dire se donner des objectifs concrets et inédits: 25 % de bio dans l’agriculture en 2030, moins 50 % de pesticides dans la prochaine décennie. Mais aussi des leviers concrets: 30 % du territoire européen – sur terre comme sur mer – protégé. Cela veut dire aussi changer les règles du jeu pour ne plus autoriser des pesticides qui tuent directement les abeilles. Autant d’exemples concrets qui sont de nouveaux outils, de nouveaux objectifs qui figurent dans cette stratégie.

J’espère, chers collègues, que nous serons nombreux demain à soutenir massivement cette nouvelle stratégie, ces nouveaux objectifs, ces nouvelles politiques européennes pour enfin montrer que nous prenons au sérieux la disparition de la nature.

Manuel BOMPARD | La France Insoumise

– Monsieur le Président, chers collègues, l’urgence climatique et environnementale est là. La sixième extinction de masse des espèces est à l’ordre du jour. Il est donc impératif d’agir de manière rapide et cohérente. La stratégie pour la biodiversité que nous examinons aujourd’hui s’attaque sérieusement à ce défi, mais il serait bien hypocrite de célébrer un texte non contraignant et de ne rien dire de la politique agricole commune à venir.

L’agriculture intensive reste, en effet, l’une des principales causes de perte de la biodiversité. Les scientifiques le répètent: nous devons transformer radicalement la PAC pour favoriser une agriculture plus respectueuse de l’environnement. Ce n’est malheureusement pas ce qui est prévu. La nouvelle PAC et sa déclinaison nationale menacent par exemple l’agriculture biologique, alors que l’on trouve en moyenne 30 % d’espèces de plus sur les surfaces cultivées en bio.

J’en appelle donc à la cohérence de notre Parlement. Oui à une stratégie ambitieuse pour maintenir et préserver la biodiversité, mais non à une politique agricole commune qui nous enferme dans un modèle insoutenable pour nos agriculteurs comme pour la planète.

Pierre KARLESKIND | Renaissance

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, industries lourdes, transports, agriculteurs, pêcheurs, consommateurs: il s’agit bien d’impliquer toutes et tous dans la construction de cet effort pour la biodiversité. Ce sont des objectifs ambitieux et contraignants qui nous permettront d’obtenir, de conserver et, plus encore, de restaurer la biodiversité en Europe d’ici 2030.

Nous devons comprendre que tout est lié: ce qui se passe sur Terre et ce qui se passe en mer. Les différents écosystèmes marins et terrestres sont reliés entre eux. Les pêcheurs ne pourront pas seuls restaurer la biodiversité marine, de même que les agriculteurs ne pourront pas seuls, par leur action, restaurer la biodiversité terrestre. Bien plus que cela, ce sont bien souvent eux les premières victimes de la perte de la biodiversité – bien sûr, avec les écosystèmes eux-mêmes.

Alors, parce qu’il nous faut relier tous les secteurs d’activité, tous les acteurs, il nous faudrait peut-être aller – je le pense, mais vous en êtes convaincu, Monsieur le Commissaire – vers l’approche écosystémique. Je crois que tout cela doit être intégré et c’est pour cela probablement que, demain, dans la nouvelle politique commune de la pêche, il nous faudra mettre tout cela.

Agnès EVREN | Les Républicains

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, notre biodiversité est en péril. C’est un consensus scientifique. Il y a urgence à sortir des postures et des beaux discours et à agir enfin.

Agir, d’abord, à l’échelle mondiale, lors de la COP 15, avec un accord juridiquement contraignant assorti d’objectifs ambitieux, chiffrés et mesurables, car il ne faut pas répéter l’échec des objectifs d’Aichi.

Agir, ensuite, à l’échelle européenne, nationale et aussi locale. Protéger et restaurer notre biodiversité, ce n’est pas uniquement sauver des baleines à l’autre bout du monde. C’est mettre en œuvre tout ce qui est possible pour que notre air, nos eaux, nos forêts, nos sols soient préservés.

Les objectifs proposés dans cette stratégie vont dans le bon sens: 30 % de zones protégées en Europe, dont 10 % strictement, c’est réaliste et nécessaire. Mais tout ceci devra être réalisé avec ceux qui chaque jour subissent les impacts de nos législations et de la perte de biodiversité: nos agriculteurs, nos pêcheurs, les exploitants de forêts. Ils doivent absolument être soutenus, accompagnés et indemnisés si leur activité est impactée. C’est une condition sine qua non si nous voulons relever le défi.

Benoît BITEAU | Les Écologistes

– Monsieur le Président, chers collègues, après le vote de l’état d’urgence climatique en 2019 et celui sur le pacte vert en 2020, une fois de plus, le Parlement européen montre la voie d’une transformation écologique ambitieuse des politiques publiques européennes. Je tiens donc à féliciter César Luena pour l’excellent texte qui est aujourd’hui soumis au vote de notre Assemblée.

Je me réjouis également, plus particulièrement, de la perspective de l’adoption par notre Parlement de l’objectif de 25 % de surfaces agricoles en agriculture biologique en 2030, qu’il faudra toutefois confirmer à nouveau lors du vote de la stratégie «De la ferme à la table». L’agriculture est à la fois une cause incontestable et une victime évidente de l’effondrement de la biodiversité. Et à ceux qui continuent d’opposer écologie et économie, biodiversité et productivité, je leur demande: comment pourrons-nous atteindre une sécurité alimentaire face à des écosystèmes qui ne sont plus viables, qui ne sont plus en équilibre? Heureusement, l’agriculture porte aussi de nombreuses solutions, comme l’agriculture biologique.

Cependant, je suis aussi très inquiet. Les arbitrages finaux de la PAC restent encore à déterminer, mais la direction prise ne permettra pas d’atteindre les objectifs du pacte vert. Comment s’assurer que les États membres chercheront à les atteindre? Rien ne nous le garantit. Les agriculteurs bio français qui manifestaient la semaine dernière contre la baisse de leurs aides en sont témoins. Donc, pour sortir de la zone rouge, il va falloir faire vert – et vite.

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