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6 bis. remarque à cet égard qu’en se concentrant parallèlement sur les avantages sociaux, environnementaux et économiques des activités forestières, il est possible de contribuer à la résilience et à la capacité d’adaptation de celles-ci, à la transition vers une bioéconomie circulaire et à une meilleure protection de la biodiversité; est d’avis que les objectifs et la mise en œuvre doivent tenir compte des circonstances et des perspectives propres à chaque pays afin d’améliorer l’état des forêts, la situation du secteur forestier, les conditions de vie dans les zones rurales et la biodiversité forestière dans l’Union;
Déposé par la commission AGRI
20 bis. insiste sur l’importance des sites forestiers Natura 2000 en vue de la préservation de la biodiversité forestière; relève, cependant, qu’il faut fournir des ressources financières suffisantes pour gérer de tels sites et assurer l’application de la législation;
Déposé par la commission AGRI
20 ter. met l’accent sur l’importance d’une gestion encore plus durable et équilibrée des forêts pour garantir la santé, la résilience au changement climatique et la longévité des écosystèmes forestiers, préserver le rôle multifonctionnel des forêts, y compris le maintien de leur biodiversité, atteindre les objectifs de développement durable et mettre en œuvre le pacte vert pour l’Europe; souligne qu’il est souhaitable de veiller à la diversité génétique au moment de la plantation, étant donné que cela limite le risque d’attaques par des organismes nuisibles et de propagation de maladies, et qu’il convient de planter des essences locales ou autochtones;
Déposé par la commission AGRI
30 bis. souligne que les forêts, notamment primaires, revêtent un intérêt tout particulier pour la préservation de la biodiversité et réclame leur protection; prie à cet égard la Commission et les États membres de veiller à ce que le comité permanent forestier propose une définition de «forêt ancienne» dans le cadre de la prochaine stratégie de l’Union pour les forêts;
Déposé par la commission AGRI
90 bis. souligne l’importance capitale des mesures agroforestières et relatives au boisement dans le cadre de la PAC; encourage la poursuite des mesures forestières conformément à la stratégie de l’Union pour les forêts;
Déposé par la commission AGRI
90 ter. insiste sur le fait que les écosystèmes forestiers, tant la faune que la flore, doivent être résilients et sains en vue de la préservation et du renforcement de leurs nombreux rôles en ce qui concerne, entre autres, la biodiversité, la qualité de l’air, de l’eau et des sols, le bois et les matières premières non ligneuses; souligne que la réalisation des objectifs de l’Union en matière d’environnement, de climat et de biodiversité ne sera jamais possible sans les forêts et sans un secteur forestier multifonctionnel, sain et géré dans une perspective de durabilité à long terme;
Déposé par la commission AGRI
90 quater. met en avant la nécessité d’adopter une vision cohérente qui concilie protection de la biodiversité et du climat, dynamisme du secteur forestier et bioéconomie durable;
Déposé par la commission AGRI
90 quinquies. reconnaît le rôle de l’utilisation de bois issus de forêts gérées de manière durable et de produits en bois pour contribuer à l’évolution vers une économie neutre en carbone et au développement de la bioéconomie circulaire;
Déposé par la commission AGRI
115 bis. souligne que pour réduire les besoins en pesticides et parvenir à réduire encore l’utilisation des pesticides chimiques et les risques associés, les agriculteurs doivent avoir à leur disposition davantage de solutions et de méthodes de substitution pour une protection des cultures efficace, abordable et respectueuse de l’environnement; recommande à cet égard de favoriser l’adoption de techniques de contrôle culturales, physiques et biologiques, de nouveaux pesticides à faible risque et de biopesticides, de techniques d’application plus efficaces facilitées par des outils, tels que l’agriculture numérique et de précision, les modèles épidémiologiques, un éventail plus large et amélioré d’options de variétés résistantes utilisant moins d’intrants, et des systèmes de formation et de conseil renforcé en matière de recherche et d’innovation, notamment dans les pratiques agroécologiques;
Déposé par la commission AGRI
5. demande à la Commission de fonder toute proposition législative sur une analyse d’impact exhaustive qui tienne compte des effets individuels et cumulés
et
, des répercussions sur la durabilité sociale et économique des secteurs pertinents, sur la sécurité alimentaire et les prix des denrées alimentaires et sur le risque potentiel de délocalisation des pertes vers les pays tiers si la production locale est remplacée par des importations, ainsi que
des coûts à la fois de l’action et de la non- action pour ce qui est de l’incidence immédiate et à long terme;
Déposé par des députés dont Agnès EVREN (LR)
49 bis. souligne que la biodiversité est essentielle pour garantir la sécurité alimentaire dans l’Union; insiste sur le rôle important que joue le secteur agricole de l’Union dans la production de denrées alimentaires saines, sûres et financièrement abordables; souligne que les agriculteurs jouent un rôle clé dans la réussite de cette stratégie et que celle-ci devrait être alignée sur les mesures, objectifs généraux et objectifs spécifiques de la stratégie «De la ferme à la table»;
Déposé par des députés dont Agnès EVREN (LR)
17. insiste sur la nécessité de définir clairement la notion de protection stricte;
prend acte des conclusions du Conseil du 16 octobre 2020 sur la biodiversité, qui affirment qu’un niveau de protection plus strict peut permettre l’exercice de certaines activités humaines, dans le respect des objectifs de conservation de la zone protégée; considère que les activités humaines compatibles avec les objectifs de protection, voire qui contribuent de manière positive à la biodiversité, doivent demeurer possibles dans les zones faisant l’objet d’une protection stricte;
invite la Commission, en coopération avec les États
membres, à préciser les types d’activités humaines qui pourraient éventuellement être autorisées dans une zone à protection stricte lorsque l’activité en question ne perturbe en rien les processus naturels et est compatible avec les besoins écologiques de la zone, sur la base d’une évaluation au cas par cas fondée sur les meilleures données scientifiques disponibles;
Déposé par des députés dont Agnès EVREN (LR)
30.
juge qu’il est important et urgent d’assurer une protection stricte de toutes les forêts primaires et anciennes qui subsistent; souligne que, pour restaurer les forêts, la proforestation, qui permet aux forêts naturelles de vieillir, est primordiale pour que les forêts anciennes puissent s’étendre; se félicite des processus participatifs en cours visant à délimiter, cartographier et surveiller les forêts primaires et anciennes
souligne que les forêts primaires revêtent un intérêt tout particulier pour la préservation de la biodiversité et réclame leur protection; se félicite des processus participatifs en cours visant à délimiter, cartographier et surveiller les forêts primaires et anciennes; constate qu’à l’heure actuelle, il n’existe aucune définition, au niveau de l’Union, des forêts anciennes et prie, à cet égard, la Commission et les États membres de veiller à ce que le comité permanent forestier propose une définition de «forêt ancienne» dans le cadre de la prochaine stratégie de l’Union pour les forêts
;
Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Agnès EVREN (LR)
86. souligne que la
nouvelle
stratégie de l’
Union pour les forêts doit s’inscrire dans la ligne de la loi européenne sur le climat et de la stratégie en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030 et être cohérente avec celles-ci
UE en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030, la nouvelle stratégie de l’Union pour les forêts et la loi européenne sur le climat doivent être cohérentes
; fait valoir que la stratégie de l’UE pour les forêts doit être globale et cohérente, pour renforcer le rôle multifonctionnel des forêts et du secteur forestier dans l’Union européenne et promouvoir les
grands
bénéfices environnementaux, économiques et sociétaux que représentent les forêts, en respectant totalement les objectifs climatiques et environnementaux de
l’Union; fait valoir la nécessité d’
une détermination claire des priorités, dans le cadre de laquelle le
inclure le
climat et la protection ainsi que le rétablissement de la biodiversité
seront des objectifs centraux et étroitement liés dans
parmi les objectifs de
la nouvelle stratégie de l’Union pour les forêts; demande que soient intégrés
au plan de restauration de la nature
à la stratégie de l’UE pour les forêts
des objectifs
contraignants
spécifiques relatifs à la restauration et, ensuite, à la protection des écosystèmes forestiers
, objectifs qui doivent également apparaître dans la stratégie de l’UE pour les forêts
; estime qu’il y a lieu de tenir compte des différents contextes au niveau local, au niveau régional et au niveau des États membres;
Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Agnès EVREN (LR)
87.
souligne
réaffirme sa position du 8 octobre 2020 sur la stratégie de l’UE pour les forêts, à savoir que celle-ci doit être un pont entre les politiques forestières et agroforestières nationales et les objectifs de l’Union en matière de foresterie et d’agroforesterie, en reconnaissant à la fois le besoin de respecter les compétences nationales et la nécessité de contribuer aux objectifs plus larges de l’Union; souligne, dès lors,
que la stratégie de l’UE pour les forêts doit respecter le principe de subsidiarité et reconnaître les compétences de l’Union dans le domaine de la protection de
l’environnement
, y compris des forêts
; rappelle que, au titre de l’article 191 du traité FUE, la politique de l’UE en matière d’environnement doit contribuer, entre autres objectifs, à la préservation, à la protection et à l’amélioration de la qualité de l’environnement et à une utilisation prudente et rationnelle des ressources naturelles; rappelle que plusieurs éléments de la législation de l’Union concernent les forêts et la gestion forestière;
Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Agnès EVREN (LR)
89. souligne que la nouvelle stratégie de l’UE pour les forêts devrait promouvoir une gestion durable des forêts;
rappelle que l’UE et ses États membres se sont engagés à appliquer la définition et les principes de la gestion durable des forêts; note toutefois que la Commission est en train d’élaborer une définition européenne de la gestion durable des forêts, qui devrait être fondée sur les normes de durabilité les plus strictes et avoir comme éléments centraux la protection de la biodiversité et l’importance des puits de carbone, et demande, à cet égard, des indicateurs et seuils liés à la biodiversité afin de développer encore ce concept; se félicite du fait que la Commission ait l’intention de préparer des lignes directrices sur la foresterie proche de la nature, qui devraient être incorporées dans la mise en œuvre d’une
met l’accent sur l’importance d’une gestion encore plus durable et équilibrée des forêts pour garantir la santé, la résilience au changement climatique et la longévité des écosystèmes forestiers et préserver le rôle multifonctionnel des forêts; insiste sur le fait que la préservation et la gestion durable de nos forêts sont au cœur de notre bien-être général car elles assurent les services d’intérêt général liés aux loisirs, à la santé et à la formation et reconnaît que la gestion durable des forêts favorise la protection de la biodiversité des forêts européennes; rappelle que l’UE et ses États membres se sont engagés à appliquer la définition et les principes de la
gestion durable des forêts;
Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Agnès EVREN (LR)
91. souligne la nécessité de
réviser les règles de l’UE en matière d’utilisation de la biomasse à des fins de production d’énergie et de les aligner sur les objectifs de la stratégie en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030 et de la loi européenne sur le climat, notamment dans le cadre de la directive sur les énergies renouvelables et des actes délégués au titre du règlement sur la taxinomie;
veiller à une mise en œuvre rapide et efficace, au plus tard en juin 2021, des critères de durabilité renforcés en matière de bioénergie définis par la directive en matière d’énergies renouvelables II1; se félicite de l’évaluation en cours dans le cadre de la révision à venir; demande à la Commission et aux États membres de veiller à des conditions de concurrence équitables au niveau mondial pour la bioéconomie de l’Union et d’éviter les effets de fuite vers des régions où la réglementation en matière environnementale est moins stricte; _______________________ 1 Directive (UE) 2018/2001 du Parlement européen et du Conseil du 11 décembre 2018 relative à la promotion de l’utilisation de l’énergie produite à partir de sources renouvelables, JO L 328 du
Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Agnès EVREN (LR)
61. souligne l’importance des régimes alimentaires
durables; remarque que l’élevage de bétail est l’un des facteurs causant la perte de biodiversité et le changement climatique; estime que la Commission et les États membres devraient faciliter l’adoption de régimes alimentaires sains et durables, notamment à base de végétaux comme les fruits et légumes frais, et qu’ils devraient évaluer, d’ici 2022, quelles subventions nuisent au bien-être animal, avec l’objectif de les éliminer progressivement
équilibrés; estime que la Commission et les États membres devraient faciliter l’adoption de régimes alimentaires sains et équilibrés, tout en introduisant des mesures appropriées pour aider les agriculteurs tout au long de cette transition, compte étant dûment tenu de la nécessité de sauvegarder la durabilité économique des exploitations agricoles de l’Union
;
Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Agnès EVREN (LR)
105.
salue les
prend acte des
objectifs de la Commission visant à réduire de 50% l’utilisation des pesticides plus dangereux et chimiques et de 50% les pertes de nutriments lors de l’utilisation de fertilisants,
avec
qui pourraient avoir
pour résultat une réduction d’au moins 20 % de l’utilisation de fertilisants d’ici à 2030
, tous
; considère que
ces objectifs
devant
devraient
être
inscrits dans la législation et révisés pour la période post- 2030 en vue de poursuivre les réductions et de prendre des engagements à long terme
fondés sur des évaluations des risques exhaustives et holistiques avant d’être inscrits dans la législations, et estime qu’ils devraient permettre de conjuguer efficacement action réglementaire, mesures incitatives et mesures volontaires
; demande une évaluation efficace de ces objectifs, sur la base d’étapes spécifiques;
Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Agnès EVREN (LR)
109. considère que la dérogation envisagée à l’article 53, paragraphe 1, du règlement (CE) nº 1107/2009 doit être clarifiée
et ne doit être appliquée que pour des raisons sanitaires et environnementales; déplore que cette dérogation soit utilisée pour affaiblir l’interdiction
; réaffirme sa position du 16 janvier 2019 sur la procédure d’autorisation des pesticides par l’Union, par laquelle il demande aux États membres de mieux mettre en œuvre les procédures nationales d’autorisation et invite la Commission à exercer pleinement les droits de contrôle que lui confère l’article 53, paragraphes 2 et 3, afin
de
toutes
limiter
les
utilisations
dérogations et prolongations accordées
en
extérieur
vertu
de
trois néonicotinoïdes
l’article 53 du règlement aux situations d’urgence réelles
;
Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Agnès EVREN (LR)
48. exprime son soutien à l’objectif pour 2030 consistant à affecter au moins 25 % des terres agricoles à l’agriculture biologique;
affirme
relève
que
ce chiffre devrait être revu à la hausse à moyen et à long terme
les États membres peuvent contribuer différemment à l’objectif de l’Union, en fonction du niveau de développement de leur secteur biologique, et que tous les agriculteurs n’ont pas la possibilité de passer à l’agriculture biologique
; se réjouit en outre
particulièrement
de l’objectif de 10 % ou plus de terres agricoles constituées d’éléments de paysage à haute diversité, qui doit être mis en œuvre à l’échelle adéquate si l’on veut assurer
l’interconnexion écologique des habitats situés entre les paysages agricoles ou qui traversent ces derniers; souligne que ces deux objectifs devraient être intégrés à la
législation de l’Union
à la suite d’une analyse d’impact approfondie, en particulier au vu des compromis potentiels en matière de sécurité alimentaire, d’importations de denrées alimentaires, de disponibilité des terres et de prix
, mis en œuvre par chaque État membre et mentionnés dans les plans stratégiques relevant de la politique agricole commune (PAC);
Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Agnès EVREN (LR)
73. juge important de veiller à ce que les pratiques piscicoles soient durables et fondées sur un niveau élevé de bien-être des poissons; estime
que la production aquacole devrait reposer sur
qu’il convient de promouvoir
des méthodes de production
aquacoles
durables, telles que les méthodes de production extensive et l’utilisation d’algues, de bivalves, de systèmes de pisciculture en étang et
de
l’aquaculture lagunaire, qui peuvent assurer des fonctions et des services écosystémiques importants, parmi lesquels la préservation des habitats des zones humides, et réduire la pression sur les ressources et la biodiversité, en plus de produire moins d’émissions de carbone et de procurer des nutriments; s’inquiète de la capture de
quantités excessives de
poissons dans le seul but de nourrir des poissons d’élevage carnivores et estime que cette pratique de capture de poissons devrait être
éliminée
contrôlée
et remplacée par d’autres solutions durables
dans toute la mesure du possible
; attire l’attention sur la nécessité de veiller à ce que les procédures administratives liées à l’aquaculture soient claires et puissent être mises en œuvre dans leur intégralité; demande à la Commission d’actualiser ses lignes directrices sur l’aquaculture et les zones Natura 2000, le cas échéant;
Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Agnès EVREN (LR)
AM bis. considérant que les forêts et l’ensemble de la chaîne de valeur forestière sont essentielles à l’essor futur de la bioéconomie circulaire, en ce qu’elles créent des emplois, garantissent le bien-être économique dans les zones rurales et urbaines, rendent des services d’atténuation et d’adaptation au changement climatique, offrent des avantages en matière de santé, protègent la biodiversité et les perspectives d’avenir des zones montagneuses, insulaires et rurales et luttent contre la désertification;
Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Agnès EVREN (LR)
167. invite la Commission et les États membres à se faire les chefs de file les actions visant à mettre fin au commerce d’espèces menacées et de leurs parties; souligne qu’il importe de définir des objectifs SMART à cet effet; demande une nouvelle fois l’interdiction totale et immédiate, au niveau européen, du commerce, de l’exportation ou de la réexportation dans l’Union européenne et vers l’extérieur de l’ivoire94, y compris l’ivoire «pré-convention»,
tout en insistant sur le fait que des exceptions devraient rester possibles pour les importations et les exportations scientifiques, pour les instruments de musique acquis légalement avant 1975, ainsi que pour le commerce de biens culturels et d’antiquités produits avant 1947, à condition qu’ils soient accompagnés d’un certificat valable,
et demande l’imposition de restrictions semblables pour les autres
espèces menacées, comme les tigres et les
rhinocéros; demande l’application de cette interdiction sans plus tarder en 2021
;
;
_________________ 94 Résolution du Parlement européen du 24 novembre 2016 sur le plan d’action de l’Union européenne contre le trafic d’espèces sauvages (JO C 224 du
Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Agnès EVREN (LR)
17 bis. est d’avis que les humains et la nature sont inséparables et qu’ils devraient être considérés comme des alliés dans la préservation de la faune et de la flore, dans le but d’atteindre les objectifs de la stratégie de l’Union en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030; estime que la pêche et la chasse récréatives durables devraient être encouragées et autorisées, notamment dans les futures zones strictement protégées, de façon contrôlée; demande à la Commission, en collaboration avec les États membres, de réviser ses projets de recommandations concernant les «critères d’identification de zones de protection stricte» afin d’autoriser la pêche et la chasse récréatives durables;
Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR) et Agnès EVREN (LR)
– Monsieur le Président, nous le savons, la biodiversité et la nature disparaissent sous nos yeux. Et depuis trop d’années, nous continuons de regarder ailleurs. Aujourd’hui, avec le vote sur la stratégie «biodiversité» européenne, nous avons la possibilité de montrer qu’enfin, nous prenons cette crise au sérieux. «Au sérieux», cela veut dire se donner des objectifs concrets et inédits: 25 % de bio dans l’agriculture en 2030, moins 50 % de pesticides dans la prochaine décennie. Mais aussi des leviers concrets: 30 % du territoire européen – sur terre comme sur mer – protégé. Cela veut dire aussi changer les règles du jeu pour ne plus autoriser des pesticides qui tuent directement les abeilles. Autant d’exemples concrets qui sont de nouveaux outils, de nouveaux objectifs qui figurent dans cette stratégie.
J’espère, chers collègues, que nous serons nombreux demain à soutenir massivement cette nouvelle stratégie, ces nouveaux objectifs, ces nouvelles politiques européennes pour enfin montrer que nous prenons au sérieux la disparition de la nature.
– Monsieur le Président, chers collègues, l’urgence climatique et environnementale est là. La sixième extinction de masse des espèces est à l’ordre du jour. Il est donc impératif d’agir de manière rapide et cohérente. La stratégie pour la biodiversité que nous examinons aujourd’hui s’attaque sérieusement à ce défi, mais il serait bien hypocrite de célébrer un texte non contraignant et de ne rien dire de la politique agricole commune à venir.
L’agriculture intensive reste, en effet, l’une des principales causes de perte de la biodiversité. Les scientifiques le répètent: nous devons transformer radicalement la PAC pour favoriser une agriculture plus respectueuse de l’environnement. Ce n’est malheureusement pas ce qui est prévu. La nouvelle PAC et sa déclinaison nationale menacent par exemple l’agriculture biologique, alors que l’on trouve en moyenne 30 % d’espèces de plus sur les surfaces cultivées en bio.
J’en appelle donc à la cohérence de notre Parlement. Oui à une stratégie ambitieuse pour maintenir et préserver la biodiversité, mais non à une politique agricole commune qui nous enferme dans un modèle insoutenable pour nos agriculteurs comme pour la planète.
– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, industries lourdes, transports, agriculteurs, pêcheurs, consommateurs: il s’agit bien d’impliquer toutes et tous dans la construction de cet effort pour la biodiversité. Ce sont des objectifs ambitieux et contraignants qui nous permettront d’obtenir, de conserver et, plus encore, de restaurer la biodiversité en Europe d’ici 2030.
Nous devons comprendre que tout est lié: ce qui se passe sur Terre et ce qui se passe en mer. Les différents écosystèmes marins et terrestres sont reliés entre eux. Les pêcheurs ne pourront pas seuls restaurer la biodiversité marine, de même que les agriculteurs ne pourront pas seuls, par leur action, restaurer la biodiversité terrestre. Bien plus que cela, ce sont bien souvent eux les premières victimes de la perte de la biodiversité – bien sûr, avec les écosystèmes eux-mêmes.
Alors, parce qu’il nous faut relier tous les secteurs d’activité, tous les acteurs, il nous faudrait peut-être aller – je le pense, mais vous en êtes convaincu, Monsieur le Commissaire – vers l’approche écosystémique. Je crois que tout cela doit être intégré et c’est pour cela probablement que, demain, dans la nouvelle politique commune de la pêche, il nous faudra mettre tout cela.
– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, notre biodiversité est en péril. C’est un consensus scientifique. Il y a urgence à sortir des postures et des beaux discours et à agir enfin.
Agir, d’abord, à l’échelle mondiale, lors de la COP 15, avec un accord juridiquement contraignant assorti d’objectifs ambitieux, chiffrés et mesurables, car il ne faut pas répéter l’échec des objectifs d’Aichi.
Agir, ensuite, à l’échelle européenne, nationale et aussi locale. Protéger et restaurer notre biodiversité, ce n’est pas uniquement sauver des baleines à l’autre bout du monde. C’est mettre en œuvre tout ce qui est possible pour que notre air, nos eaux, nos forêts, nos sols soient préservés.
Les objectifs proposés dans cette stratégie vont dans le bon sens: 30 % de zones protégées en Europe, dont 10 % strictement, c’est réaliste et nécessaire. Mais tout ceci devra être réalisé avec ceux qui chaque jour subissent les impacts de nos législations et de la perte de biodiversité: nos agriculteurs, nos pêcheurs, les exploitants de forêts. Ils doivent absolument être soutenus, accompagnés et indemnisés si leur activité est impactée. C’est une condition sine qua non si nous voulons relever le défi.
– Monsieur le Président, chers collègues, après le vote de l’état d’urgence climatique en 2019 et celui sur le pacte vert en 2020, une fois de plus, le Parlement européen montre la voie d’une transformation écologique ambitieuse des politiques publiques européennes. Je tiens donc à féliciter César Luena pour l’excellent texte qui est aujourd’hui soumis au vote de notre Assemblée.
Je me réjouis également, plus particulièrement, de la perspective de l’adoption par notre Parlement de l’objectif de 25 % de surfaces agricoles en agriculture biologique en 2030, qu’il faudra toutefois confirmer à nouveau lors du vote de la stratégie «De la ferme à la table». L’agriculture est à la fois une cause incontestable et une victime évidente de l’effondrement de la biodiversité. Et à ceux qui continuent d’opposer écologie et économie, biodiversité et productivité, je leur demande: comment pourrons-nous atteindre une sécurité alimentaire face à des écosystèmes qui ne sont plus viables, qui ne sont plus en équilibre? Heureusement, l’agriculture porte aussi de nombreuses solutions, comme l’agriculture biologique.
Cependant, je suis aussi très inquiet. Les arbitrages finaux de la PAC restent encore à déterminer, mais la direction prise ne permettra pas d’atteindre les objectifs du pacte vert. Comment s’assurer que les États membres chercheront à les atteindre? Rien ne nous le garantit. Les agriculteurs bio français qui manifestaient la semaine dernière contre la baisse de leurs aides en sont témoins. Donc, pour sortir de la zone rouge, il va falloir faire vert – et vite.