Résolution sur la communication de la Commission au Parlement européen, au Conseil, au Comité économique et social européen et au Comité des régions sur une stratégie européenne en matière de compétences en faveur de la compétitivité durable, de l’équité sociale et de la résilience

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

606
12
72

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

77
Parmi 79 députés, 77 ont votés.
10 février 2021

📚 Sources

🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
. – J’ai soutenu cette résolution qui soulève des problèmes majeurs en termes d’apprentissage et de compétences des travailleurs, dont l’accélération des nécessaires changements se sont par ailleurs accentués lors de cette crise sanitaire.
Dominique BILDE | Rassemblement national
J'ai voté pour cette résolution, dans l'ensemble équilibrée, qui affirme la primauté des États sur l'éducation et la formation - rappelant d'ailleurs un amendement de plénière que j'avais déposé il y a plusieurs mois au nom du Groupe Identité et Démocratie.Cette résolution souligne par ailleurs certains problèmes majeurs en matière d'apprentissage et d'adaptation des compétences des travailleurs, dont la nécessité a été mise en évidence par la pandémie de COVID-19.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Cette résolution est un plan sur 5 ans destiné à aider les particuliers et les entreprises à développer des compétences et à renforcer l’apprentissage. L’objectif sur les 5 années est d’amener les entreprises et les particuliers à diversifier leurs compétences ainsi qu’à acquérir des compétences de haut niveau. Cette résolution vise à mettre en place les étapes nécessaires pour parvenir aux objectifs fixés en matière de compétitivité durable et d’équité tout en maintenant les objectifs du pacte vert. Je suis donc en faveur de cette résolution.
France JAMET | Rassemblement national
Ce texte soulève des problèmes majeurs en termes d’apprentissage et de compétences des travailleurs dont l’accélération des nécessaires changements se sont par ailleurs accentués lors de cette crise sanitaire. C’est pourquoi j’ai soutenu cette résolution qui n’engage à rien de concret sur d’éventuels transferts de souveraineté en matière de formation professionnelle.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté pour ce texte car il soulève des problèmes majeurs en terme d’apprentissage et de compétences des travailleurs européens. Les changements sur le marché du travail se sont accélérés ces dernières années, et il est nécessaire d’accompagner ces évolutions.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
Ce texte revient sur certaines inégalités qui persistent encore aujourd’hui au sein de l’UE. Qu’il s’agisse des inégalités hommes-femmes ou de celles liées à l’égalité des chances, cette résolution du Parlement européen a pour objectif de rappeler que les valeurs sociales, écologiques et éducatives, constituent le socle du projet européen.Par ailleurs, les demandes d’accompagnements des secteurs professionnels grandement impactés ces dernières années par la numérisation, et plus récemment par la crise du Covid-19, répondent à un réel besoin en la matière.Enfin, en promouvant l’idée que les compétences de la vie courante doivent aussi être valorisées et prises en compte indépendamment des besoins du marché du travail, l’Union a l’occasion d’orienter ses politiques de développement social en dehors du seul cadre du marché et de la concurrence. J’ai donc voté pour ce texte.
Joëlle MÉLIN | Rassemblement national
En juillet de l’an dernier, la Commission européenne présentait les grands axes de sa nouvelle stratégie en matière de compétences en faveur de la compétitivité durable, de l'équité sociale et de la résilience. Face aux enjeux de demain, l’Union européenne souhaite inscrire l’ensemble des États-membres dans une stratégie permettant des échanges de bonnes pratiques et une coordination accrue en la matière.Les compromis votés font état du manque de connaissances digitales des Européens malgré les représentations erronées sur la fameuse « nouvelle génération connectée » qui s’avère bien plus démunie de compétences utiles qu’on aurait tendance à l’imaginer. La résolution évoque également l’intégration des personnes plus âgées sur le marché de l’emploi et prend acte des inégalités face à l’apprentissage des nouvelles technologies.En soulevant des problèmes majeurs en termes d’apprentissage et de compétences des travailleurs dont l’accélération des nécessaires changements se sont par ailleurs accentués lors de cette crise sanitaire, cette résolution est pondérée et les tournures de phrase plus « problématiques » n’engagent à rien de concret sur d’éventuels transferts de souveraineté en matière de formation professionnelle. J’ai donc voté POUR ce texte.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de cette résolution sur la stratégie européenne en matière de compétences. Cette stratégie quinquennale a pour ambition d’aider les citoyens et les entreprises à développer des compétences plus nombreuses et de meilleure qualité. Pour ce faire, le texte demande notamment la pleine mise en œuvre de la directive sur les qualifications professionnelles.
Anne SANDER | Les Républicains
J’ai décidé de voter en faveur de la résolution sur la Stratégie européenne en matière de compétences en faveur de la compétitivité durable, de l'équité sociale et de la résilience. La stratégie européenne en matière de compétences est un plan quinquennal destiné à aider les particuliers et les entreprises à développer des compétences plus nombreuses et de meilleure qualité, et en renforçant l'apprentissage. La résolution fait suite à une question orale destinée à la Commission européenne pour préciser cette nouvelle stratégie au regard des défis d'aujourd'hui comme par exemple la pandémie de la Covid-19 et des crises sociales et économiques qui en découlent. Je suis convaincue que l’acquisition des compétences et l’apprentissage sont essentielles pour avoir une économie saine et résiliente. L’offre et la demande sur le marché de l’emploi doivent en effet fonctionner en synergie. Je salue donc cette nouvelle stratégie que la Commission souhaite mettre en œuvre car elle permettra de répondre aux défis que l’Union européenne est en train de vivre.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Cette résolution vise à présenter la position du Parlement sur la stratégie européenne en matière de compétences en faveur de la «compétitivité durable», de l’équité sociale et de la résilience. Elle appelle à renforcer l’implication des partenaires sociaux, apporter plus d’attention aux inégalités de genre, souligne la responsabilité des employeurs en matière de formation et demande des moyens à la hauteur des ambitions de l’Union. J’ai donc voté pour ce texte qui va dans le sens d’une meilleure prise en compte des enjeux d’apprentissage et de formation des travailleurs.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
La Commission a présenté en juillet 2020 sa nouvelle Stratégie européenne en matière de compétences, qui vient remplacer celle de 2016. Il s’agit d’un programme quinquennal qui pose des objectifs quantitatifs en matière d’apprentissage/formation, et 12 initiatives phares. Parmi les objectifs fixés l’on trouve ceux de porter la part des adultes entre 25 et 64 ans ayant participé à une offre d’apprentissage au cours des 12 derniers mois à 50% (contre 38% en 2016) et la part des 16-74 ans qui disposent de compétences numériques basiques à 70% (contre 56% en 2019). Ce rapport entend donner la position du Parlement à réponse à cette initiative de la Commission. Le rapport fixe ainsi des objectifs de calendrier et appelle à mettre les moyens nécessaires à la réalisation des objectifs, notamment par une meilleure coordination avec les organisations syndicales et un renforcement de l’enseignement professionnel. Je n’ai donc aucune difficulté pour soutenir ce texte.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
En dépit de certaines idées que nous contestons, le texte n'en demeure pas moins équilibré sans aller au-delà des dérives bien connues. En affirmant la primauté des Etats sur l'éducation et la formation, ce texte permet de contrebalancer le rapport sur la formation professionnelle (novembre 2020), politiquement beaucoup plus difficile à accepter. En restant très vague sur certaines idées plus problématiques, cela relève plus de l'incantation que d'avancées concrètes.Pour.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – J’ai voté pour cette résolution car, en dépit de certains points, le texte n’en demeure pas moins équilibré et affirme la primauté des États sur l’éducation et la formation professionnelle.
Virginie JORON | Rassemblement national
En soulevant des problèmes majeurs en termes d’apprentissage et de compétences des travailleurs dont l’accélération des nécessaires changements se sont par ailleurs accentués lors de cette crise sanitaire, cette résolution est pondérée et n'oblige en rien d’éventuels transferts de souveraineté en matière de formation professionnelle. C’est la raison pour laquelle j'ai soutenu ce texte en commission. J'ai voté pour.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
Cette résolution reconnait explicitement que le sujet relève de la compétence nationale, et inscrit pleinement l’Union européenne dans le respect des compétences dont elle dispose pour agir. Cela mérite d’être soulevé, tant les tentatives d’étendre le champ d’action européen sont devenues monnaie courante. Cette résolution soulève des problèmes majeurs en termes d’apprentissage et de compétences des travailleurs, notamment dans le cadre des évolutions induites par la crise sanitaire. J'ai donc voté en faveur de ce texte.
Catherine GRISET | Rassemblement national
. – J’ai voté en faveur de ce texte car il évoque l’intégration des personnes plus âgées sur le marché de l’emploi et prend acte des inégalités face à l’apprentissage des nouvelles technologies. Malgré les bonnes volontés, certaines tournures de phrase laissent penser que rien de très concret ne sera fait en la matière.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
Au mois de juillet dernier, la Commission européenne présentait les grands axes de sa nouvelle stratégie en matière de compétences en faveur de la compétitivité durable, de l'équité sociale et de la résilience. Établie pour cinq années, celle-ci a vocation à ajouter au socle européen des droits sociaux l’apprentissage tout au long de la vie afin de faire face aux demandes d’un marché de l’emploi en pleine transformation. Face aux enjeux de demain, l’Union européenne souhaite inscrire l’ensemble des États membres dans une stratégie permettant des échanges de bonnes pratiques et une coordination accrue en la matière. En soulevant des problèmes majeurs en termes d’apprentissage et de compétences des travailleurs dont l’accélération des nécessaires changements se sont par ailleurs accentués lors de cette crise sanitaire, cette résolution inscrit pleinement l’Union européenne dans le respect des compétences dont elle dispose pour agir. C’est la raison pour laquelle j’ai voté pour ce texte.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
En juillet dernier, la Commission européenne présentait les grands axes de sa nouvelle stratégie sur la compétitivité durable, l'équité sociale et la résilience. La résolution évoque l’intégration des personnes plus âgées sur le marché de l’emploi et prend acte des inégalités face à l’apprentissage des nouvelles technologies. Malgré les bonnes volontés, certaines tournures de phrase laissent penser que rien de très concret ne sera fait en la matière.J’ai voté pour ce texte en plénière.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
En juillet 2020, la Commission européenne avait présenté les grands axes de sa nouvelle stratégie en matière de compétences en faveur de la compétitivité durable, de l'équité sociale et de la résilience. Elle entendait ajouter au socle européen des droits sociaux l’apprentissage tout au long de la vie afin de faire face aux demandes d’un marché de l’emploi en pleine transformation. Ce texte pointe des problèmes majeurs en termes d’apprentissage et de compétences des travailleurs qui se sont hélas logiquement accentués lors de cette crise sanitaire. C’est un point très positif que nous tenons à saluer, il rappelle que les traités européens stipulent que l’enseignement et la formation professionnelle (EFP) relèvent de la compétence des États. Il n’est d’ailleurs pas sans ressemblance avec à un amendement de plénière déposé il y a plusieurs mois au nom du Groupe Identité et Démocratie. Cette résolution inscrit donc pleinement l’Union européenne dans le respect des compétences dont elle dispose pour agir, loin des tentatives récurrentes, au sein de la commission EMPL, d’étendre le champ d’action européen en prenant prétexte de la situation actuelle. J’ai voté pour.
Annika BRUNA | Rassemblement national
J’ai voté en faveur de cette résolution qui promeut l’apprentissage tout au long de la vie, afin de permettre aux travailleurs de mieux s’adapter au marché de l’emploi. La résolution s’attache notamment au problème du manque de connaissances digitales des européens, en dépit des représentations communes. Elle évoque également l’intégration des personnes plus âgées sur le marché de l’emploi.
🚫 Aucune explication de vote
Anne SANDER | Les Républicains

– Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, bien avant la pandémie, nous savions déjà que les compétences et l’apprentissage étaient déterminants.

Avec la crise du COVID-19, la transformation du monde du travail s’est accélérée de manière exponentielle, vers toujours plus d’usages numériques. Nos entreprises ont donc besoin d’une main d’œuvre encore plus qualifiée pour répondre aux nouveaux défis, en particulier se préparer à l’apparition de nouveaux métiers. En effet, 65 % des enfants entrant à l’école primaire exerceront un métier qui n’existe pas encore.

Or, aujourd’hui, 42 % des Européens manqueraient de compétences informatiques de base. En plus, la crise actuelle met en difficulté bien des jeunes qui sont en train de se former – pas de stages, pas de mobilité, cours à distance –, ce qui occasionnera des difficultés supplémentaires pour les intégrer dans le monde du travail.

Plus que jamais, les liens doivent être renforcés entre la formation et le monde de l’entreprise. Et dans cet esprit, l’apprentissage doit être valorisé en tant que voie d’excellence pour l’insertion professionnelle et l’acquisition de nouvelles compétences.

Je salue donc cette stratégie que la Commission européenne souhaite mettre en œuvre, car elle permettra de répondre aux défis que l’Union européenne est en train de vivre.

Julie LECHANTEUX | Rassemblement national

Selon le dernier rapport Eurostat de novembre 2020 concernant l’Union européenne, il y a plus de 3 millions de jeunes de moins de 25 ans au chômage, ce qui correspond à une augmentation de près de 17 % en seulement un an. En parallèle de ce constat accablant, la Commission européenne affirmait encore récemment que l’immigration représenterait une source de talents inépuisable. On marche sur la tête! Quand je vois que le PDG d’AstraZeneca est un Français, je me dis que des génies, en France comme en Europe, nous en regorgeons. Mais par manque de volonté politique et de vision, et à cause de sous-investissements dans la formation et la recherche scientifique, vous les avez fait fuir.

Alors, Monsieur le Président, engagez des moyens pour former, encourager et garder nos jeunes au lieu de les obliger à choisir entre chômage ou expatriation, et mettez fin à votre pacte sur la migration, réel danger pour nos emplois et notre civilisation.

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