Résolution sur le développement d’une stratégie européenne pour le vélo

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté
🖐 Vote à main levée
16 février 2023

📚 Sources

🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Reconquête!
. – J’ai voté contre ce texte. Ce n’est pas à l’Union européenne d’imposer des «autoroutes pour vélo» ou de surveiller l’entrain avec lequel les États incitent au cyclisme.
Dominique BILDE | Rassemblement national
Je me suis abstenue sur ce texte, qui préconise de moderniser l’infrastructure du réseau de transports européen en ajoutant des pistes cyclables de long des voies ferrées et des voies navigables intérieures et en intégrant des systèmes abordables pour la recharge des vélos électriques, notamment. Une stratégie européenne devrait être élaborée, afin de doubler le nombre de kilomètres parcourus.Le marché du vélo représenterait plus de mille PME et pourrait créer un million d’emplois (voire deux millions d’emplois d’ici à 2030).Si je ne suis pas défavorable à l’essor de ce mode de transport, il est patent que ce texte s’inscrit dans un cadre européen d’écologie punitive, hostile aux automobilistes. Je ne peux donc pas m’y associer.
Brice HORTEFEUX | Les Républicains
L’écosystème du cyclisme représente plus de un millier de PME et plus de un million d’emplois au niveau européen. C’est également une industrie qui revêt une importance certaine en France. En plus d’être un moyen de transport abordable et durable, le vélo est un des secteurs dans lesquels la fabrication européenne est déjà très présente et offre de belles occasions de croissance. Il est estimé qu’un soutien plus important à l’industrie française du vélo pourrait générer 47 500 emplois directs en France en 2050 contre 4 000 en 2021. C’est pourquoi j’ai soutenu cette proposition.
France JAMET | Rassemblement national
Le caractère potentiellement totalitaire de ce type de résolution en faveur du vélo me semble dangereux à terme, puisqu’il s’inscrit dans la droite ligne des objectifs contraignants du pacte vert européen et, par conséquent, dans un contexte particulièrement marqué par la pénalisation des automobilistes sur le principe du «pollueur-payeur» dans le cadre de l’abolition progressive du moteur thermique d’ici 2035. D’où mon abstention.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
Je me suis abstenu sur cette résolution. Certes je ne suis pas contre les mobilités différentes, comme le vélo. Mais cette résolution est dangereuse car elle reprend les objectifs irréalistes du pacte vert européen. Cela se traduit entre autres par la pénalisation croissante des automobilistes dans le cadre de l’abolition progressive du moteur thermique d’ici 2035.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
J’ai voté en faveur de cette résolution afin de pousser la Commission à reconnaître le cyclisme comme moyen de transport à part entière. Les avantages sont importants, tant pour la santé que pour la décongestion des routes et la réduction des émissions. Ce sont là des arguments qui amènent à demander une stratégie européenne de développement de ce moyen de transport et à l’intégrer dans les politiques européennes.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de cette résolution sur le développement d’une stratégie européenne pour le vélo. Ce texte consensuel demande que 2024 soit désignée année européenne du cyclisme, invite à soutenir la production de vélos fabriqués en Europe et suggère à la Commission de proposer des lignes directrices sur la sécurité à vélo.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Cette résolution vise à présenter les recommandations du Parlement pour développer une stratégie européenne pour le vélo. Elle demande de reconnaître le cyclisme comme un moyen de transport à part entière aux multiples avantages en matière de santé publique et de protection de l’environnement. Elle préconise ainsi d’intégrer le vélo dans la stratégie européenne pour les transports, notamment sur le développement d’infrastructures adaptées. J’ai donc voté pour ce texte.
Christophe GRUDLER | Mouvement Démocrate
Bénéfique pour la santé et économe en énergie, le vélo est un mode de transport de plus en plus utilisé et apprécié par les citoyens européens. C’est pourquoi j’ai voté en faveur de cette résolution, qui appelle à une véritable stratégie européenne pour promouvoir le vélo, en tant que levier de créations d’emplois, de développement du tourisme vert et d’amélioration de notre qualité de vie.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – Le caractère potentiellement totalitaire de ce type de résolution en faveur du vélo nous semble dangereux à terme, puisqu’il s’inscrit dans la droite ligne des objectifs contraignants du pacte vert européen et, par conséquent, dans un contexte particulièrement marqué par la pénalisation des automobilistes sur le principe du «pollueur-payeur» dans le cadre de l’abolition progressive du moteur thermique d’ici 2035. N’étant néanmoins pas opposé aux mobilités vertes, je me suis abstenu.
Marina MESURE | La France Insoumise
Cette résolution du Parlement a pour ambition de renforcer le cadre réglementaire relatif à l’usage du vélo. Il propose des recommandations bienvenues afin, notamment, de renforcer la sécurité routière des usagers du vélo. Le texte rappelle les bienfaits pour la santé de ce mode de transport ainsi que sa dimension écologique pour décongestionner les centres urbains. À cette fin, la résolution demande aux États membres de mieux prévoir des solutions d’intermodalité entre différents modes de transports, lesquels associeraient le vélo. J’ai donc voté pour cette résolution, qui, sans pour autant diaboliser les personnes qui sont parfois contraintes d’utiliser leur voiture, fait un diagnostic pertinent du potentiel de l’usage du vélo en Europe.
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