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🔜 Vote par division : aperçu bientôt disponible
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D bis. considérant que les «coalitions d’action» sont des partenariats mondiaux innovants qui rassemblent les multiples acteurs concernés et mobiliseront les gouvernements, la société civile, les organisations internationales et le secteur privé; que les thèmes des coalitions d’action du forum «Génération égalité» sont la violence basée sur le genre, la justice économique et les droits économiques, le droit à disposer de son corps et la santé et les droits sexuels et reproductifs, l’action des femmes en faveur de la justice climatique, les technologies et l’innovation au service de l’égalité entre les femmes et les hommes, ainsi que les mouvements et le leadership féministes, thèmes dont la sélection s’est faite d’après les principes des droits de l’homme et grâce à un processus de consultation, en s’appuyant sur les données, des groupes féministes internationaux, des organisations actives sur le terrain, des gouvernements et d’autres partenaires; considérant que les coalitions d’action répondent à l’un des objectifs du forum «Génération égalité», à savoir obtenir des résultats concrets en matière d’égalité entre les sexes pendant la décennie d’action des Nations unies (2020-2030) visant à réaliser les ODD; que chaque coalition d’action lancera une série d’actions ciblées à la fois concrètes, ambitieuses et immédiates sur la période 2020-2025 afin d’avoir une incidence réelle sur l’égalité entre les femmes et les hommes ainsi que sur les droits fondamentaux des femmes et des filles;
Déposé par S&D (🇫🇷 : Parti socialiste, Place publique, Nouvelle Donne)
d bis) s’engager fortement dans les coalitions d’action, avec la Commission, et souligner l’importance de Beijing+25 et du forum «Génération égalité»; tenir son engagement à soutenir la communication d’informations et le suivi annuels dans le contexte du rapport sur l’état d’avancement des travaux des coalitions d’action;
Déposé par S&D (🇫🇷 : Parti socialiste, Place publique, Nouvelle Donne)
– Monsieur le Président, chers collègues, c’est la deuxième fois en trois semaines qu’on vote une résolution sur l’égalité entre les hommes et les femmes. Lors de la dernière session plénière, c’était un texte sur les inégalités de revenus entre les hommes et les femmes et aujourd’hui, donc, c’est un texte sur les priorités de l’Union européenne pour la 64e session de la commission des Nations unies sur le statut des femmes.
Encore une fois, dans ce texte qui a été voté à une large majorité par notre assemblée, je lis que la solution pour réduire les inégalités entre les hommes et les femmes, c’est d’augmenter les pensions de retraite des femmes et, par ailleurs, de développer les pensions de réversion – ces allocations qui sont versées à une veuve ou à un veuf quand le conjoint décède. J’ai vu que les collègues français du groupe Renew, de la République en marche, ont voté pour ce texte comme nous, et je veux dénoncer ici le double discours: le double discours parce que ces collègues votent pour cette résolution et, en même temps, en France, le gouvernement qu’ils représentent, celui d’Emmanuel Macron, est en train de restreindre l’accès aux pensions de réversion avec sa réforme des retraites. Stop à ce double discours, si l’on veut vraiment faire de l’égalité hommes-femmes une réalité.
– Monsieur le Président, Madame la Commissaire, Madame la Ministre, comme vous le savez, le droit à la santé sexuelle et reproductive est la condition fondamentale pour atteindre l’égalité. Malheureusement, ces dernières années, on constate un recul et une remise en cause de ce droit dans le monde entier – et souvent, avec le soutien de grandes nations comme les États-Unis. L’Union européenne perd quant à elle sa crédibilité quand elle ne parle pas d’une seule et même voix. Le sommet de Nairobi pour la conférence des Nations unies sur la population et le développement, en novembre, en est un exemple. J’ai trouvé choquant, inacceptable, que des États membres, la Pologne et la Hongrie, se rangent du côté de ceux qui remettent en cause les droits des femmes.
Madame la Commissaire, Madame la Ministre, la nouvelle génération n’a jamais été aussi consciente des inégalités entre les femmes et les hommes. Partout dans le monde, elle fait entendre sa voix: au Chili, en Argentine, au Mexique, en Espagne, en France, en Belgique... Car cette génération ne supporte plus cette injustice. C’est celle-là qu’on appelle la «génération égalité». Alors, que le 25e anniversaire de la déclaration de Pékin soit leur moment! Écoutons ces filles et ces garçons, ces femmes et ces hommes du monde entier qui exigent une société de dignité, une société de justice, une société d’égalité. C’est cela, l’Europe et ses valeurs. C’est pour eux que nous, responsables politiques, nous nous engageons.
– Monsieur le Président, chers collègues, ce Parlement soi-disant européen veut présenter une résolution à la 64e conférence aux Nations unies sur le statut des femmes.
Dans ce texte, on ne trouve rien sur ces milliers de jeunes femmes assassinées. Rien sur Laura, cette jeune fille de 16 ans égorgée au bout d’une esplanade herbeuse à Sallaumines. Sallaumines, ce n’est pas en Irak, ce n’est pas en Afghanistan, ce n’est pas en Colombie, ce n’est pas dans le Bronx. Sallaumines, c’est en Europe; Sallaumines, c’est ici, en France. Mille agressions chaque jour en France, 140 violences sexuelles chaque jour en France. Ces drames, ces horreurs, ces meurtriers, on les connaît.
Vous nous demandez, je cite, d’institutionnaliser l’analyse intersectionnelle au sein de tous les organes des Nations unies et dans l’Union européenne. Qu’est-ce que cela veut dire? Vous voulez étiqueter les gens – un quart Européen, trois quarts célibataire, un quart femme, trois quarts privilégié? Vous causez des victimes imaginaires éternelles avec vos bouts de papier. Vous tolérez que des agresseurs agressent encore. Les Françaises s’en rappelleront.
J’ai donc soutenu la résolution de nos alliés ECR et voté contre ce texte.
– Monsieur le Président, chers collègues, à votre féminisme petit-bourgeois, je préfère celui du réel. Que comptez-vous faire, non pas pour améliorer la vie des femmes, mais vraiment pour sauver leur vie? Mutilations génitales, viol, violence, harcèlement. Chaque jour, une nouvelle atrocité est commise contre les femmes.
Alors de quoi parlerez-vous devant les Nations unies? De ces fois où vous avez demandé à des responsables d’associations pro-migrants de taire des viols, parce que cela faisait le jeu des populistes? De la police anglaise qui refuse des dépôts de plainte contre les gangs pédophiles indo-pakistanais, par crainte des accusations de racisme? De la prostitution d’adolescentes africaines, roumaines ou albanaises, à cause de votre sacro-sainte liberté de circuler? Des féministes qui condamnent une adolescente menacée de mort en France pour injure à l’islam? Je m’interroge. Irez-vous avouer que vous avez laissé la loi des quartiers devenir la seule loi? Que vous avez abandonné les femmes à leurs bourreaux, juste parce qu’ils étaient et sont encore vos électeurs? Je ne vous demande même plus d’être féministes. Les femmes sont pour vous des variables d’ajustement électoral.
Juste une chose donc: rappelez-vous que vous êtes Européens et qu’à ce titre, vous devez retrouver le courage de cette civilisation qui a su faire de femmes des saintes, des reines, des ministres, des impératrices ou des chefs de guerre. Devant les Nations unies, souvenez-vous d’où vous venez.
– Monsieur le Président, il s’agit de définir les priorités de l’Union européenne en matière de condition de la femme.
Notre délégation défendra la lutte contre les écarts salariaux à travail égal, contre les cyberviolences, les mariages forcés et les mutilations génitales. Nous plaiderons aussi pour la reconnaissance du travail des mères au foyer et du travail domestique. Évidemment, nous ne voterons pas votre résolution caricaturale, qui remet en cause la souveraineté des États et entend imposer la convention d’Istanbul.
Je profite de cette intervention pour pointer un sujet capital, qui est pour vous tabou: le poids de l’islam radical dans les atteintes aux droits des femmes dans le monde, mais aussi en Europe. En France, une jeune fille nommée Mila, harcelée dans son lycée, a critiqué vertement l’islam sur les réseaux sociaux. Elle a reçu plusieurs centaines de milliers de messages agressifs, dont des menaces de mort et de viol. Elle n’a pas pu réintégrer son lycée, sa sécurité n’y étant pas assurée, et a été placée sous protection policière. Après trois semaines de déscolarisation, elle a dû changer d’établissement.
Cette jeune fille symbolise le quotidien de milliers de femmes en Europe qui subissent les influences de l’islam radical, propagé par des populations non assimilées. Les féministes, souvent si braillardes, ont été totalement silencieuses sur ce sujet, visiblement tabou pour elles. Notre groupe a demandé un débat sur ce thème lors de cette plénière, mais cela a été refusé. Pourtant, il est grand temps que vous ouvriez les yeux sur le rôle néfaste de l’immigration et de l’islam radical dans les conditions de vie des femmes en Europe.