Résolution sur l'incidence de la COVID-19 sur la jeunesse et le sport

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

592
42
57

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

55
23
Parmi 79 députés, 78 ont votés.
9 février 2021

📚 Sources

🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
. – Derrière la belle idée qui consiste à aider les jeunes à pratiquer une activité sportive, que j’ai évidemment toujours soutenue, on retrouve les lubies habituelles: intégration des migrants, communautarisme, suppression des restrictions d’octroi de visas ... Comme d’habitude, la gauche et La République en Marche instrumentalisent tous les sujets au profit de leur idéologie. Je refuse de céder à ce chantage. S’ils veulent vraiment aider la jeunesse européenne, qu’ils s’en préoccupent avant de penser aux migrants.
Dominique BILDE | Rassemblement national
J’ai voté contre ce texte, qui instrumentalise le thème de fond pour plaider, notamment, contre la suppression des «restrictions accrues à l’octroi de visas aux volontaires des pays partenaires».
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Cette résolution vise à mettre en lumière l’impact économique et psychologique de la pandémie sur la jeunesse. Elle souligne également une augmentation des inégalités d’accès à l’éducation, au marché du travail et à l’équipement numérique. Il est important que la Commission et les États membres réagissent et prennent des mesures pour contrer les effets négatifs de la crise sur la jeunesse. Je me positionne donc en faveur de cette résolution.
France JAMET | Rassemblement national
J’ai voté contre ce texte en raison de l’instrumentalisation idéologique qui transparaît dans ce rapport, à savoir: le soutien aux «migrants», aux réfugiés, à un nouveau marché unique numérique ou encore à la suppression des «restrictions accrues à l’octroi de visas aux volontaires des pays partenaires».
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport car il instrumentalise la jeunesse et le sport pour promouvoir des revendications politiques plus larges et sans rapport, comme l’accueil de migrants, le marché unique, la suppression des restrictions d’octroi de visas... Cet exercice idéologique n’a rien à faire dans un tel rapport.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
La crise sanitaire actuelle touche toutes les catégories de population et la jeunesse ne fait pas exception, loin de là. L’organisation internationale du travail a déclaré que cette crise frappe les jeunes «de manière disproportionnée» et prédit des répercussions graves et durables.De plus, le secteur du sport, particulièrement le sport amateur, a subi des dommages considérables dont on a encore du mal à mesurer la portée.Dans ce contexte, l’impossibilité de pratiquer un sport aggrave la condition physique et psychologique des jeunes. Rappelons aussi que le sport est un vecteur essentiel de cohésion sociale, d’intégration, de respect, de diversité et de solidarité.Ce texte presse la Commission et les États-Membres de prendre les mesures nécessaires pour accompagner les jeunes au cours de cette crise, de rouvrir les structures qui permettent d’exercer une discipline sportive et de rétablir l’accès aux évènements sportifs. J’ai voté pour ce texte.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de cette résolution sur l’incidence de la COVID-19 sur la jeunesse et le sport. Si les victimes de la pandémie sont essentiellement des personnes âgées, le texte met en lumière le lourd tribut que paye également la jeunesse en raison de la crise sanitaire: confinements, destructions d’emploi, difficultés à s’insérer dans la vie professionnelle, réduction des interactions sociales, etc. La résolution invite la Commission à répondre de manière immédiate à cette détresse, en mobilisant tous les instruments nécessaires, tels que les fonds du programme Erasmus+.
Anne SANDER | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce texte qui se préoccupe de la condition des jeunes durement frappés par les retombées de la pandémie dans le secteur de l’emploi et du sport. Des tendances négatives prolifèrent de plus en plus dans ces secteurs où l’on assiste à la présence grandissante d’emplois à temps partiel instables et mal rémunérés, assortis de protections juridiques et de normes de sécurité sociale moindres. Ce rapport illustre la volonté de réparer les préjudices potentiellement durables que pourrait subir le secteur du sport, non seulement sur le plan économique mais aussi du point de vue de la société dans son ensemble. Pour s’en sortir, agir dans un cadre européen me semble une aubaine par le recours à des instruments généraux de financement tels que proposés dans le plan de relance de l’Union européenne. Il faut donc insister sur la nécessité de préserver et de promouvoir le modèle européen en matière de sport, car la solidarité, l’équité seront plus importantes que jamais pour la relance du secteur du sport et sa survie.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Cette résolution vise à présenter les propositions du Parlement européen pour soutenir les organisations sportives et la jeunesse face à la crise sanitaire et à la récession. Il alerte sur l’augmentation de la précarité des jeunes, appelle à préserver l’enseignement présentiel des étudiants, souligne les conséquences de la baisse de la pratique sportive en matière de santé publique, et demande que les plans de relance intègrent une dimension d’aide aux jeunes et aux petites associations sportives. J’ai donc voté pour ce texte, qui préconise des solutions utiles pour répondre au désespoir de la jeunesse et à la fragilisation du secteur sportif amateur.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
Cette résolution insiste pour soutenir les organisations sportives et la jeunesse en cette période de pandémie, en mobilisant les plans de relance, les fonds structurels et les programmes de jeunesse. Le texte demande notamment de soutenir des «emplois de qualité et de rémunération décentes» pour les jeunes. Il invite à ne pas négliger l’enseignement en présentiel tout en développant les compétences numériques des jeunes. Enfin, il demande un plan d’action de l’Union dédié au sport, en insistant notamment sur le sport amateur et les petits clubs qui fournissent des bienfaits évidents à la société. Il s’agit d’un très bon texte que je soutiens.
Laurence FARRENG | Mouvement Démocrate
Les jeunes Européens méritent toute notre solidarité, et surtout, des actes. Non seulement ils vivent la pandémie qui touche leur famille souvent gravement, mais ils vivent aussi l’isolement à l’âge des rencontres, de l’insouciance et de la joie de vivre, à l’âge où l’on commence sa vie sociale. Ils vivent aussi la difficulté de suivre leurs études normalement et surtout de trouver un emploi. J’ai bien évidemment voté en faveur de cette résolution du Parlement européen. Chacun de nos 27 États doit s’engager à consacrer des moyens pour les jeunes. Nous demandons des mesures pour l’éducation, à hauteur de 10 % des plans de relance nationaux, des mesures pour faciliter leur accès à des emplois durables et justement rémunérés. Nous demandons aux États de lutter contre les discriminations qui touchent les plus vulnérables, les jeunes LGBTQ et les jeunes femmes, et une aide attentive aux jeunes migrants, encore plus injustement touchés par cette crise.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
Malgré les points positifs, on ne peut que voter contre ce rapport en raison de l’instrumentalisation idéologique de ce dernier:- favorable aux migrants et aux réfugiés;- favorable à un nouveau marché unique numérique;- favorable à la suppression des «restrictions accrues à l'octroi de visas aux volontaires des pays partenaire ».Contre.
Agnès EVREN | Les Républicains
La pandémie de COVID-19 a eu des incidences négatives sur la jeunesse et le sport. Le chômage et la pauvreté des jeunes n’ont cessé d’augmenter depuis le début de la pandémie. Les jeunes sont confrontés à des défis pour poursuivre leurs études et leur formation, entrer sur le marché du travail et maintenir leur niveau social. Quant au secteur du sport, qui représente quelque 5,67 millions d’emplois, il a également été fortement touché avec l’annulation de tous les événements sportifs pendant des mois et la réouverture des stades sans public, ce qui a créé de sérieuses difficultés pour les fédérations et les organisateurs sportifs. Il est donc essentiel d’atténuer au maximum les conséquences de la pandémie. C’est pourquoi j’ai voté en faveur de ce texte sur l’incidence de la COVID-19 sur les jeunes et le sport, qui invite notamment à poursuivre l’utilisation de solutions numériques, telles que les applications de sport, et à associer davantage les autorités locales dans la mise en œuvre de solutions destinées à soutenir les jeunes et leurs organisations.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – J’ai voté contre ce rapport car, même s’il contient des points positifs, il est favorable:- aux migrants et aux réfugiés;- à un nouveau marché unique numérique;- à la suppression des «restrictions accrues à l’octroi de visas aux volontaires des pays partenaires».
Virginie JORON | Rassemblement national
Ce texte est positif et part d’un bon sentiment: protéger les jeunes et sauver les différents secteurs sportifs (notamment le secteur amateur) fortement touchés par la COVID-19. Il propose par exemple d’accroître les investissements dans les solutions numériques, de soutenir psychologiquement les jeunes, d’offrir des rémunérations décentes, de préserver les structures sportives et d’associer les autorités locales. Il rappelle l’importance du sport à différents niveaux: la santé physique et psychologique, la promotion des valeurs et l’engagement civique. Même si je déplore certaines tournures de phrases permettant une interprétation favorable à l’immigration illégale, je soutiens ce texte. J’ai voté pour.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
Si l’initiative de ce rapport (protéger les jeunes et les différents secteurs sportifs fortement touchés par la COVID-19) est louable, j’ai toutefois voté contre, car le texte contient de nombreuses considérations idéologiques contestables, en particulier sa condamnation des politiques de maîtrise de l’immigration. En outre, il s’agit d’un texte purement cosmétique, qui tente de faire croire que l’Europe agit sur le sujet. Pendant ce temps, le gouvernement français a créé, par ses mesures, une «génération COVID» sacrifiée, tant sur le plan matériel que sur le plan psychologique. J’ai dénoncé cette situation à plusieurs reprises, notamment dans une tribune parue dans la presse.
Catherine GRISET | Rassemblement national
. – J’ai voté contre ce texte, car bien qu’il parte d’un bon sentiment, il est gâché par une instrumentalisation idéologique. En effet, il souhaite supprimer «les restrictions accrues à l’octroi de visas aux volontaires des pays partenaires» et demande une «approche particulière pour soutenir les groupes vulnérables tels que (…) les jeunes migrants et réfugiés, et les jeunes membres de la communauté LGTBIQ+».
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
Le texte rappelle l’importance du sport à différents niveaux: la santé physique et psychologique, la promotion des valeurs et l’engagement civique. Malheureusement, ce texte supprime «les restrictions accrues à l’octroi de visas aux volontaires des pays partenaires» (paragraphe 5), veut développer «un marché unique numérique» (paragraphe 7), souhaite une «approche particulière pour soutenir les groupes vulnérables tels que (…) les jeunes migrants et réfugiés, et les jeunes membres de la communauté LGTBIQ+» (paragraphes 11 et 16). Cette instrumentalisation idéologique favorable aux migrants et aux réfugiés ou à la suppression des «restrictions accrues à l’octroi de visas aux volontaires des pays partenaires» est dommageable. Pour l’ensemble de ces raisons, j’ai voté contre ce texte.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Le texte est positif et part d’un bon sentiment: protéger les jeunes et sauver les différents secteurs sportifs (notamment le secteur amateur) fortement touchés par la COVID-19. Il rappelle l’importance du sport à différents niveaux: la santé physique et psychologique, la promotion des valeurs et l’engagement civique. Malheureusement, ce texte semble vouloir supprimer «les restrictions accrues à l’octroi de visas aux volontaires des pays partenaires», veut développer «un marché unique numérique», souhaite une «approche particulière pour soutenir les groupes vulnérables tels que (…) les jeunes migrants et réfugiés, et les jeunes membres de la communauté LGTBIQ+». Cette instrumentalisation idéologique est inacceptable.Le sous-entendu progressiste et libéral du rapport, favorable aux migrants, aux réfugiés et à un nouveau marché unique numérique, me pousse à voter contre.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
Le texte part d’un bon sentiment: protéger les jeunes et sauver les différents secteurs sportifs (notamment le secteur amateur) fortement touchés par la COVID-19. Il propose par exemple d’accroître les investissements dans les solutions numériques, un soutien psychologique des jeunes, des rémunérations décentes, la préservation des structures sportives… Il rappelle l’importance du sport pour la santé physique et psychologique, la promotion des valeurs et l’engagement civique. Malheureusement, ce texte semble vouloir supprimer «les restrictions accrues à l’octroi de visas aux volontaires des pays partenaires», veut développer «un marché unique numérique», souhaite une «approche particulière pour soutenir les groupes vulnérables tels que (…) les jeunes migrants et réfugiés, et les jeunes membres de la communauté LGTBIQ+». Cette instrumentalisation idéologique est très dommageable. J’ai voté contre.
Annika BRUNA | Rassemblement national
Si ce texte présente des points positifs, notamment quand il exprime son soutien au sport amateur, fortement touché par la COVID-19, il est aussi contaminé par des considérations idéologiques néfastes telles que le soutien aux migrants et la volonté de supprimer les restrictions de visas des «pays partenaires». La jeunesse et le sport ne doivent pas être instrumentalisés de la sorte. J’ai donc voté contre ce rapport.
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Laurence FARRENG | Mouvement Démocrate

Eux, ce sont nos jeunes, tous les jeunes d’Europe. Non seulement ils vivent la pandémie, qui touche leurs familles souvent gravement, mais ils vivent aussi l’isolement à l’âge des rencontres, de l’insouciance, de la joie de vivre, à l’âge où, normalement, on commence sa vie sociale.

Ils vivent aussi la difficulté de suivre leurs études normalement et, surtout, de trouver un emploi. Le chômage des jeunes a explosé pendant cette période de confinement et nous devons les aider. Chacun de nos 27 États doit s’engager à consacrer des moyens pour les jeunes.

Nous demandons des mesures pour l’éducation à hauteur de 10 % des plans de relance nationaux, des mesures pour faciliter l’accès des jeunes à des emplois durables et justement rémunérés. Nous demandons aussi aux États de lutter contre les discriminations qui touchent les plus vulnérables, les jeunes LGBT et les jeunes femmes, et une aide attentive aux jeunes migrants, encore plus injustement touchés par cette crise.

Enfin, j’ajoute mon souhait de voir les jeunes accéder le plus vite possible à la vaccination, pour qu’ils puissent enfin, au plus vite et sans inquiétude, construire leur avenir.

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