Plan d’action pour promouvoir le transport ferroviaire de voyageurs longue distance et transfrontière

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

524
38
50

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

31
15
20
Parmi 79 députés, 66 ont votés.
13 décembre 2022

📚 Sources

🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Reconquête!
. – J’ai voté pour ce texte. Je suis favorable au développement du transport ferroviaire, notamment dans les zones rurales, reculées ou périphériques des États membres. Il est également question de tarification plus «juste», de tarif abordable pour les jeunes, ou encore d’accès pour les handicapés. On s’étonnera cependant de la mention de l’Ukraine (article 21) ou encore de l’anglais langue unique (article 38).
Dominique BILDE | Rassemblement national
J’ai voté pour ce plan d’action, dont l’objectif est de faire face à une demande croissante de trains à grande vitesse sur les grands corridors du réseau RTE-T européen.Le plan porte, plus particulièrement, sur les règles en matière d’aide publique, qu’il conviendrait de clarifier, ainsi que sur les redevances d’accès aux voies, dont la tarification devrait être plus transparente.D’autres points sont abordés, de l’essor de la billetterie multimodale à l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite. L’emploi des jeunes et l’attractivité des professions liées au secteur ferroviaire font également partie intégrante de ce texte.Ce plan d’action s’inscrit dans une perspective cohérente pour les lignes ferroviaires et intervient alors même que la SNCF a dû s’engager dans une trajectoire d’investissements de grande ampleur.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Ce rapport d’initiative vise à développer davantage le transport ferroviaire de longue distance et transfrontalier. Je suis en accord avec un certain nombre des propositions portées par ce rapport. Toutefois, je suis en profond désaccord avec sa proposition visant à imposer une langue de travail unique, à savoir l’anglais, entre les personnels à bord de tous les trains transfrontaliers de l’UE, ce qui signifie que dans un train reliant Paris à Berlin, le personnel ne communiquera plus nécessairement en français et en allemand comme aujourd’hui, mais en anglais, comme pour les vols internationaux. Opposé à cette mesure, j’ai voté contre ce texte.
Brice HORTEFEUX | Les Républicains
Développer nos réseaux ferroviaires européens ce n’est pas seulement renforcer la connectivité, mais aussi créer des emplois et garantir des transports sûr et efficace. Il est également très important d’accorder une attention particulière aux régions éloignées, rurales, montagneuses et moins peuplées. Ce texte contribue à la création d’un système ferroviaire européen unique, avec une tarification équitable et une intégration du ferroviaire longue-distance dans divers réseaux régionaux et urbains. Cependant, il entend également imposer l’anglais comme langue de travail unique ce qui est non seulement une menace pour notre souveraineté linguistique dans le pays, mais pose aussi des problèmes de sécurité majeurs. S’il est exigé que le conducteur parle la langue du pays à laquelle il souhaite accéder, c’est principalement pour une question de sécurité. Le centre opérationnel, qui gère les multiples circulations en temps réel, doit pouvoir communiquer avec les conducteurs afin de les guider rapidement et facilement en temps réel. Actuellement, les conducteurs de trains internationaux sont attestés au niveau B1 dans les langues des pays qu’ils traversent et peuvent donc communiquer aisément avec tous leurs interlocuteurs. Rajouter l’obligation de parler l’anglais est donc non seulement superflue mais aussi dangereuse. Pour ces raisons, j’ai décidé de m’abstenir.
France JAMET | Rassemblement national
J’ai voté en faveur de ce texte. Afin d’assurer les travaux prioritaires de maintenance des voies sur l’ensemble de son réseau, la SNCF a dû s’engager dans une trajectoire d’investissements de 11,5 milliards d’euros en 2021, dont 40 % financés en propre: le plan d’action proposé ici s’inscrit donc dans une perspective cohérente et bénéfique pour le positionnement des lignes transfrontalières à grande vitesse pour lesquelles la SNCF investit massivement.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté pour ce rapport car il encourage le développement des réseaux de transport ferroviaire longue distance. La France est en pointe sur les investissements dans le secteur du rail, il est donc important de soutenir ses efforts.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de cette résolution relative au plan d’action visant à développer le transport ferroviaire longue distance et transfrontière de voyageurs. Le texte émet un ensemble de recommandations pour stimuler le transport ferroviaire, par exemple en favorisant le déploiement intégral du système européen de signalisation commun ERTMS, ou encore en accélérant la construction de nouvelles lignes ferroviaires dans les régions les moins dotées.
Anne SANDER | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce rapport d’initiative qui vise à stimuler le transport ferroviaire de voyageurs à longue distance et transfrontalier et à rendre le transport ferroviaire plus attrayant et efficace. Le texte appelle notamment à une protection appropriée des passagers en cas de retard. Il vise également au développement des infrastructures via l’intégration du transport ferroviaire longue-distance dans les réseaux interrégionaux, régionaux, urbains et périurbains. Il demande enfin à accélérer la construction de nouvelles lignes ferroviaires, notamment sur les territoires où n’existe encore aucune infrastructure à grande vitesse.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à présenter les propositions du Parlement européen pour développer le transport ferroviaire longue distance et transfrontalier de voyageurs. Il effectue des préconisations positives comme la promotion du train de nuit et un appel à renforcer les investissements publics dans le ferroviaire. Il occulte en revanche les conséquences négatives de la libéralisation et de la mise en concurrence du secteur à la fois sur les prix, la qualité du service et la dégradation des conditions de travail. Je me suis donc abstenue sur ce rapport.
Jérôme RIVIÈRE | Reconquête!
. – J’ai voté pour ce texte. Je suis favorable au développement du transport ferroviaire, notamment dans les zones rurales, reculées ou périphériques des États membres. Il est également question de tarification plus «juste», de tarif abordable pour les jeunes, ou encore d’accès pour les handicapés. On s’étonnera cependant de la mention de l’Ukraine (article 21) ou encore de l’anglais langue unique (article 38).
Nathalie COLIN-OESTERLÉ | Les centristes
. – J’ai voté en faveur de ce plan, présenté fin 2021 par la Commission européenne, qui doit notamment permettre d’accroître le nombre de trains à grande vitesse d’ici 2030 et de supprimer les obstacles et les liaisons manquantes en matière de transport ferroviaire transfrontalier. Ce plan fixe des objectifs ambitieux pour rendre le transport ferroviaire plus attrayant et plus efficace. Ce texte demande notamment le déploiement intégral du système de signalisation commun, ERTMS, qui contribuera à la création d’un espace ferroviaire numérique unique européen, une protection appropriée des passagers en cas de retard ou de correspondance manquée, l’accélération de la construction de nouvelles lignes ferroviaires, en particulier dans les zones où il n’existe actuellement aucune infrastructure à grande vitesse ou encore l’élimination des liaisons manquantes ainsi que l’achèvement des tronçons transfrontaliers. Ces mesures sont importantes pour notre Région transfrontalière! Je regrette toutefois l’introduction d’une langue unique de travail, à savoir l’anglais, pour les conducteurs de trains internationaux dans le texte adopté.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – J’ai voté pour ce plan d’action visant à répondre à la demande croissante de trains à grande vitesse sur les grands corridors du réseau RTE-T européen, tout en garantissant des solutions appropriées de transports multimodaux pour le «dernier kilomètre» en matière de transport de marchandises.En ce qui concerne le transport de voyageurs, ce plan d’action prévoit une série de mesures renforçant la protection des droits des passagers et l’amélioration des conditions d’accès pour les personnes à mobilité réduite. Enfin, en matière d’infrastructure ferroviaire, ce plan d’action contribuera pleinement à l'achèvement de certains «chaînons manquants» transfrontaliers, dont certains sont situés sur le territoire français.
Catherine GRISET | Rassemblement national
. – Pour pouvoir assurer les travaux prioritaires de maintenance des voies sur l’ensemble de son réseau, la SNCF a dû s’engager dans une trajectoire d’investissements de 11,5 milliards d’Euros en 2021 dont 40 % financés en propre: le plan d’action proposé ici s’inscrit donc dans une perspective cohérente et bénéfique pour le positionnement des lignes transfrontalières à grande vitesse pour lesquelles la SNCF investit massivement. Je me suis donc prononcée en faveur du rapport.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Ce plan d’action prévoit une feuille de route pour faire du transport ferroviaire longue distance et transfrontalier une option plus attractive pour les passagers au sein de l’UE, dans la perspective de doubler le trafic à grande vitesse à l’horizon 2030.De manière générale, ce plan d’action consiste à veiller à la connectivité intelligente au réseau central du RTE-T et à développer l’intégration des différents réseaux nationaux, notamment dans les zones rurales. Ce plan vise à répondre à la demande croissante de trains à grande vitesse sur les grands corridors du réseau RTE-T européen, tout en garantissant des solutions appropriées de transports multimodaux pour le «dernier kilomètre»: il est donc question, par ce plan d’action, de garantir un nombre suffisant de matériel roulant pour assurer un service optimum pour l’ensemble des voyageurs de l’UE.Pour pouvoir assurer les travaux prioritaires de maintenance des voies sur l’ensemble de son réseau, la SNCF a dû s’engager dans une trajectoire d’investissements de 11,5 milliards d'Euros dont 40 % financés par elle-même. Le plan d’action proposé ici s’inscrit donc dans une perspective cohérente et bénéfique pour le positionnement des lignes transfrontalières, chères à la SNCF.J’ai donc voté en faveur.
Marina MESURE | La France Insoumise
Ce rapport énumère un certain nombre de constats pertinents et de recommandations bienvenues afin d’améliorer la desserte ferroviaire, en particulier dans leur dimension transfrontalière. Il souligne par exemple l’importance écologique du rail et appelle à ce que les travailleurs transfrontaliers bénéficient d’une offre ferroviaire plus complète. Le rail, partout en Europe souffre d’un désinvestissement chronique du fait de la recherche de profitabilité des infrastructures et de leur exploitation, alors même que des logiques de long terme en matière de protection de l’environnement et de désenclavement de certains territoires devraient d’abord être prises en compte. Le rapport, bien que soulignant une baisse de la qualité et de la quantité de la desserte ferroviaire, ne remet aucunement en cause la libéralisation du secteur comme raison première de l’abandon du fret, de certaines liaisons internationales et des petites lignes en Europe. Cette lacune importante explique mon abstention sur ce rapport.
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