Une stratégie de l’UE pour réduire les émissions de méthane

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

563
122
11

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

79
Parmi 79 députés, 79 ont votés.
21 octobre 2021

📚 Sources

🗃️ Données

📝 Amendement n°1 ❌️ Rejeté

2 bis. estime que le méthane est un gaz à effet de serre à courte durée de vie, qui se transforme en eau et en CO dans 2 l’atmosphère dans un délai de 12 ans et que les sources biogènes de méthane n’entraînent pas de rejet supplémentaire de CO dans l’atmosphère au terme de 2 leur décomposition, contrairement au méthane provenant de sources fossiles, mais que le CO qui en résulte est éliminé 2 plus tôt de l’atmosphère par photosynthèse et est donc fondamentalement cyclique, alors que les émissions de méthane provenant de sources fossiles accroissent la concentration de CO dans l’atmosphère, 2 et qu’il convient par conséquent d’opérer une distinction entre les sources fossiles et biogènes de méthane; demande une révision du système actuel de comptabilisation du méthane afin de refléter précisément l’incidence du méthane biogène sur le réchauffement;

Déposé par des députés dont François-Xavier BELLAMY (LR) et Agnès EVREN (LR)

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📝 Amendement n°2 ❌️ Rejeté

6. estime que, dans le cadre de la révision globale de la législation applicable en vue d’atteindre les objectifs fixés par la loi européenne sur le climat, il convient d’adopter des objectifs contraignants de l’Union en matière de réduction des émissions de méthane; prend acte de la proposition, formulée dans la stratégie relative au méthane, de réviser la directive sur les engagements nationaux de réduction des émissions et se félicite de l'inclusion du méthane parmi les polluants réglementés ; reconnaît la nécessité d’établir un niveau de référence précis en ce qui concerne les émissions agricoles ; invite en outre la Commission à inclure le méthane dans la liste des substances polluantes figurant à l'annexe II de la directive relative aux émissions industrielles et à étendre le champ d’application de cette dernière afin de mieux couvrir les secteurs émetteurs de méthane; estime que les objectifs nationaux fixés en application du règlement sur la répartition de l'effort en ce qui concerne les émissions de méthane doivent être établis en tenant pleinement compte de l’effet important à court terme de ce gaz sur le climat et des résultats qu’une réduction du méthane dans l’atmosphère pourrait avoir en matière de neutralité climatique à l’horizon 2050;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), François-Xavier BELLAMY (LR) et Agnès EVREN (LR)

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📝 Amendement n°3 ❌️ Rejeté

36 bis. reconnaît l’importance de la production animale qui fournit des protéines alimentaires sans compromettre la biodiversité et utilise des terres marginales et non arables qui, autrement, ne pourraient pas être utilisées pour la production alimentaire; souligne les avantages que les systèmes fondés sur le pâturage apportent à la biodiversité et la nécessité d’éviter le déstockage dans ce domaine;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), François-Xavier BELLAMY (LR) et Agnès EVREN (LR)

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📝 Amendement n°4 ❌️ Rejeté

37 bis. reconnaît que la mise en pâturage du bétail peut jouer un rôle central dans l’atténuation des GES, tout en tenant compte de la spécificité des émissions de méthane entérique liées à la consommation d’herbe par les ruminants et de la nécessité d’établir une distinction entre le carbone biogène à cycle court et le carbone à cycle long issu de l’extraction des ressources fossiles au regard des travaux de recherche récents1 bis; souligne le rôle des prairies permanentes pour la séquestration du carbone et reconnaît tout le potentiel que représentent les forêts et les prairies dans l’action pour le climat; rappelle que le stockage du carbone par les prairies compense jusqu’à 45 %1 ter des émissions de gaz à effet de serre et insiste sur la nécessité de tenir compte du carbone stocké par les prairies et de leur capacité à retenir le carbone afin de mieux évaluer le potentiel d’atténuation de l’agriculture; __________________ 1bis Rapport de l’Agence pour la protection de l’environnement des États-Unis de septembre 2011 intitulé «Accounting Framework for Biogenic CO Emissions 2 from Stationary Sources»; article du 7 juillet 2020 du centre Clarity and Leadership for Environmental Awareness and Research de l’université de Californie à Davis, intitulé «Why methane from cattle warms the climate differently than CO from fossil fuels». 2 1 ter Commission européenne, Actions de démonstration visant à atténuer l’empreinte carbone de la production bovine en France, en Irlande, en Italie et en Espagne, consulté le 13 octobre 2021: https://webgate.ec.europa.eu/life/publicW ebsite/index.cfm?fuseaction=search.dspP age&n_proj_id=5355

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), François-Xavier BELLAMY (LR) et Agnès EVREN (LR)

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📝 Amendement n°5 ❌️ Rejeté

37 ter. insiste sur le fait qu’une réduction de la production animale pourrait être incompatible avec l’objectif de garantir la sécurité alimentaire européenne; souligne qu’une bonne gestion du bétail peut permettre de réduire les émissions de GES de 30 %;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), François-Xavier BELLAMY (LR) et Agnès EVREN (LR)

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📝 Amendement n°6 ❌️ Rejeté

37 quater. estime que l’élevage, la génétique, la gestion intégrée des effluents d’élevage et le traitement des émissions provenant du lisier, ainsi que l’adaptation de l’alimentation et le développement d’additifs pour l’alimentation des ruminants et des bovins, conformément aux données factuelles les plus récentes, aux données scientifiques validées par les pairs et aux normes en matière de bien-être animal, peuvent considérablement réduire les émissions de méthane sans diminuer la production animale, une production qui est vitale pour préserver les communautés rurales et qui est source d’emplois;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), François-Xavier BELLAMY (LR) et Agnès EVREN (LR)

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📝 Amendement n°7 ❌️ Rejeté

49. se félicite prend acte du fait que la stratégie pour le méthane estime que le biogaz dérivé des cultures vivrières ou fourragères augmente les émissions de méthane et peut compromettre par conséquent les avantages du biogaz en termes d’atténuation, et que les développements de la technologie du biogaz devraient avant tout s’appuyer sur les déchets ou les résidus; plaide en faveur d’une accélération durable de la production européenne de biogaz à partir des déchets agricoles, un outil important pour réduire les émissions de méthane et renforcer la circularité du secteur agricole, et une source d’énergie renouvelable; estime que les énergies renouvelables obtenues à partir de résidus agricoles recèlent un potentiel considérable et devraient être envisagées grâce à des activités de recherche et des investissements supplémentaires, et à un cadre politique de soutien pour encourager les agriculteurs à équiper leurs exploitations agricoles de technologies utilisant les résidus agricoles et à garantir l’accès aux réseaux énergétiques nationaux, y compris la gestion au niveau local des effluents d’élevage et du lisier; appelle la Commission à développer un programme indépendant et solide de certification d’origine pour les méthodes de production et les produits de base du biogaz; souligne que la production de biogaz devrait s’appuyer sur un modèle local d’économie circulaire pour éviter les émissions et les coûts liés à son transport; insiste sur le fait qu’aucune mesure de soutien ne devrait contribuer à l’intensification de l’élevage;

Déposé par des députés dont Anne SANDER (LR), François-Xavier BELLAMY (LR) et Agnès EVREN (LR)

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📝 Amendement n°8 ✅️ Adopté

33. rappelle qu’une part importante des émissions de méthane provenant du secteur agroalimentaire est due aux importations; invite l’Union européenne à promouvoir les bonnes pratiques auprès de ses partenaires commerciaux en leur demandant de prendre des mesures analogues à celles qui s’appliquent aux producteurs de la Commission à garantir des conditions de concurrence équitables pour les producteurs européens en insistant pour que les importations en provenance de pays tiers respectent les mêmes normes élevées que celles applicables dans l ' Union;

Déposé par des députés dont Karima DELLI (EELV), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Manuel BOMPARD (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV) et Claude GRUFFAT (EELV)

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📝 Amendement n°9 ✅️ Adopté

36. se félicite prend acte de l’étude de la Commission sur le statut des nouvelles techniques génomiques et soutient pleinement la conclusion selon laquelle ces techniques peuvent contribuer à un système alimentaire plus durable; souligne également que l’étude met en avant des possibilités et des avantages pour le secteur de l’élevage; demande que le cadre juridique de ces biotechnologies soit adapté aux dernières évolutions scientifiques et technologiques dans le droit de l’Union et à la lumière de l’arrêt rendu par la Cour de justice dans l’affaire C-528/161a [SWD(2021)0092], ainsi que de l’annonce de la Commission indiquant qu’elle prévoit de lancer une action réglementaire comprenant une analyse d’impact et une consultation publique sur les plantes dérivées de certaines nouvelles techniques génomiques, afin de maintenir un niveau élevé de protection de la santé humaine et animale et de l’environnement tout en tirant parti des avantages potentiels de la science et de l’innovation, en particulier pour contribuer à la durabilité et aux objectifs du pacte vert pour l’Europe dans ce domaine ainsi qu’à la stratégie «De la ferme à la table»; insiste sur le principe de précaution et la nécessité de garantir la transparence et la liberté de choix pour les agriculteurs, les transformateurs et les consommateurs, et souligne que cette mesure devrait comprendre des évaluations des risques ainsi qu’une description et une analyse complètes des options en matière de traçabilité et d’étiquetage dans le but d’effectuer une surveillance réglementaire adéquate et de fournir aux consommateurs des informations pertinentes, y compris pour les produits provenant de pays tiers, afin de garantir des conditions de concurrence équitables ;

Déposé par des députés dont Karima DELLI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Eric ANDRIEU (PS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Manuel BOMPARD (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV) et Claude GRUFFAT (EELV)

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📝 Amendement n°10 ❌️ Rejeté

37. constate que l’élevage extensif peut certes se traduire par moins d’émissions de méthane au niveau des exploitations, mais qu’il augmente les peut également entraîner une augmentation des émissions par unité de produit fabriqué; invite la Commission et les États membres à tenir compte des effets des stratégies d’atténuation des émissions mondiales de méthane promouvoir, dans un cadre global, à la fois l'extensification et la réduction des émissions de méthane, en accordant une attention particulière au bien-être des animaux, à la santé des sols, à la nécessité de favoriser les chaînes d'approvisionnement courtes et la production de denrées alimentaires de qualité, et à la nécessité de prévenir la déforestation, ainsi qu'aux bénéfices connexes pour la santé publique et la santé de notre environnement commun ;

Déposé par des députés dont Karima DELLI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Eric ANDRIEU (PS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Manuel BOMPARD (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV) et Claude GRUFFAT (EELV)

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📝 Amendement n°11 ❌️ Rejeté

39. invite la Commission, conformément à la loi européenne sur le climat, à étudier la possibilité d’élaborer toutes les possibilités de mettre en place un cadre réglementaire pour la certification des absorptions de carbone sur la base d’ sûres, durables et permanentes, en veillant à ce qu’il n’y ait pas d’effets négatifs sur l’environnement, en particulier sur la biodiversité, la santé publique et les objectifs sociaux, et en recourant à une comptabilité carbone solide et transparente qui tienne compte des différences entre les gaz à effet de serre , ainsi qu’ ; appelle en outre la Commission à vérifier l’authenticité des absorptions de carbone et à récompenser les agriculteurs pour leurs efforts d’atténuation; souligne que les marchés du carbone font partie d’un ensemble plus large de mesures réglementaires et non réglementaires visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre;

Déposé par des députés dont Karima DELLI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Eric ANDRIEU (PS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Manuel BOMPARD (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV) et Claude GRUFFAT (EELV)

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📝 Amendement n°12 ❌️ Rejeté

42. reconnaît que les prairies permanentes servent essentiellement à la production animale qui garantit la survie, la stabilité économique et l’existence des exploitations rurales dans les régions montagneuses, ce qui empêche la prolifération de ces zones; invite la Commission à centrer ses efforts d’investissement sur le financement de l’innovation dans le domaine des inhibiteurs de méthane, notamment ceux destinés aux systèmes basés sur le pâturage le pâturage d’animaux sur des prairies permanentes soutient l’économie rurale de nombreuses régions vallonnées et montagneuses et peut empêcher la prolifération de ces zones; invite la Commission à soutenir les solutions innovantes visant à réduire les émissions de méthane dans ces régions et à collaborer avec les pays tiers engagés dans des activités de recherche efforts similaires;

Déposé par des députés dont Karima DELLI (EELV), Sylvie GUILLAUME (PS), Yannick JADOT (EELV), Eric ANDRIEU (PS), Pascal DURAND (RE), Manon AUBRY (LFI), Benoît BITEAU (EELV), Manuel BOMPARD (LFI), Damien CARÊME (EELV), Leila CHAIBI (LFI), Gwendoline DELBOS-CORFIELD (EELV), Caroline ROOSE (EELV), Mounir SATOURI (EELV), Marie TOUSSAINT (EELV) et Claude GRUFFAT (EELV)

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🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
. – Le méthane est un gaz à effet de serre extrêmement puissant. Ce rapport d’initiative, qui n’a donc pas valeur normative, émet diverses recommandations de bon sens en matière d’énergie, d’agriculture et de gestion des déchets pour limiter les émissions de méthane. J’ai voté pour.
Dominique BILDE | Rassemblement national
J'ai voté pour cette résolution.Les émissions de méthane contribuent à un quart du réchauffement planétaire. Il est heureux que ce rapport ne stigmatise pas le secteur de l'élevage, notamment à la suite d'amendements du groupe Identité et Démocratie, qui ont permis d'y apporter un équilibre.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Ce rapport se porte sur la stratégie de l’UE pour réduire les émissions de méthane. Le méthane est le deuxième contributeur au changement climatique, après le CO2 : il représente 10 % des émissions totales de gaz à effet de serre en Europe. La Commission a donc présenté une stratégie pour en réduire l’émission le 14 octobre 2020, qui propose des actions transsectorielles ainsi que des mesures spécifiques dans certains secteurs comme ceux de l’énergie, de l’agriculture et des déchets. Partageant les ambitions de ce texte et trouvant pertinents les moyens avancés pour y parvenir, je me suis prononcé en faveur de celui-ci.
France JAMET | Rassemblement national
J’ai voté en faveur de ce rapport d’initiative, même s’il ne présage en rien des propositions de la Commission, d’autant que le texte évoque lui-même la nécessité de ne pas prendre de mesures qui favoriseraient les importations.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté pour ce rapport, car il vise à lutter contre les émissions de méthane, qui sont un danger pour l’environnement, sans tomber dans les caricatures habituelles et les objectifs irréalistes, notamment vis-à-vis du secteur de l’élevage.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
Ce texte est un rapport ayant pour but d’améliorer la stratégie européenne en matière de réduction des émissions de méthane dans l’atmosphère. En effet, le méthane est le deuxième gaz à effet de serre (derrière le CO2) qui contribue le plus au réchauffement climatique. Il est donc nécessaire de prendre des mesures pour la réduction rapide et efficace des émissions de méthane, car cela peut réellement changer la donne et nous rapprocher des objectifs définis par l’accord de Paris afin de tout faire pour limiter l’augmentation de température à 1.5 °C. Les trois secteurs où nous pouvons réellement réduire les émissions sont la déchèterie, l’agriculture et l’énergie. J’ai voté pour l’adoption de ce texte.
Joëlle MÉLIN | Rassemblement national
Le méthane (CH4) est un puissant gaz à effet de serre : 80 fois plus puissant que le dioxyde de carbone (CO2) sur une période de 20 ans, ce qui en fait le deuxième gaz à effet de serre le plus important, contribuant à environ un quart du réchauffement planétaire enregistré aujourd’hui. Pour la Commission européenne, les nouveaux objectifs climatiques nécessitent une mise à jour des objectifs de réduction des émissions de méthane. L’objectif initial était une baisse de 29 % entre 2005 et 2030. Il faudrait finalement atteindre en 2030 une baisse de 35 à 37 %. 60 % des émissions de méthane seraient d’origine humaine. Les principaux secteurs émetteurs dans l’Union sont : l'agriculture (53 %), les déchets (26 %) et l'énergie (19 %). Les amendements excessifs de la gauche ayant été rejetés, je me suis exprimée en faveur de ce rapport.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce rapport relatif à une stratégie de l’Union pour réduire les émissions de méthane. Le méthane (CH4) est le deuxième facteur de changement climatique, représentant en Europe 10 % des émissions totales de gaz à effet de serre. La réduction des émissions de CH4 contribuerait donc à ralentir le changement climatique et à améliorer la qualité de l'air comme la santé. Le texte formule des préconisations pour y parvenir. Il suggère notamment d’encourager les initiatives volontaires lancées dans le secteur agricole.
Anne SANDER | Les Républicains
Ce rapport d'initiative du Parlement européen fait suite à une stratégie de la Commission européenne publiée en octobre visant à réduire les émissions de méthane, ce gaz à effet de serre étant l’un des plus polluants. Ce rapport souligne qu’il importe de réduire les émissions de méthane dans les secteurs de l’énergie, de l’agriculture et des déchets, notamment en fixant des objectifs contraignants de l’UE dans la législation et en encourageant les innovations et l’adoption de technologies réduisant les émissions de méthane. Même si l’agriculture est désignée comme l’un des secteurs largement émetteurs, il n’en demeure pas moins que des progrès considérables ont été réalisés ces dernières années et que les agriculteurs doivent être largement intégrés dans ce processus de réduction des émissions de méthane. Néanmoins, je regrette que nos amendements visant à faire prendre en compte les spécificités de l’élevage (méthane entérique) et demandant un soutien fort aux filières agricoles n’aient pas été adoptés. J’ai malgré tout décidé de voter en faveur de ce rapport.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à présenter la position du Parlement européen sur la stratégie de réduction des émissions de méthane présentée par la Commission. Il rappelle que le méthane est le 2ème contributeur mondial au dérèglement climatique après le C02, demande l’établissement d’un objectif européen de réduction de ses émissions d’ici 2030, plaide pour l’adoption d’un cadre juridique international contraignant à l’occasion de la COP 26, appelle les Etats à agir dans le cadre des plans stratégiques nationaux de la politique agricole commune et souligne la nécessité d’un renforcement des normes sur la vérification des fuites de méthane. J’ai donc voté pour ce texte qui va dans le sens d’un renforcement de l’action européenne en matière climatique.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
Deuxième gaz à effet de serre d'origine anthropique après le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) a un potentiel de réchauffement global (PRG) 28 fois supérieur à ce dernier sur une durée de 100 ans, et 84 fois supérieur sur une échelle de 20 ans. Toutefois, contrairement au CO2, qui reste présent dans l’atmosphère une centaine d’années, le méthane a une durée de vie dans l’atmosphère d’environ dix ans. Il y a donc un gain climatique certain à réduire rapidement les émissions de méthane qui contribuent environ à 25 % du réchauffement climatique actuel. Selon un rapport publié en mai par le Programme des Nations unies pour l’environnement, une réduction de 45 % des émissions mondiales de méthane d’origine humaine d’ici à 2030 permettrait d’éviter un réchauffement climatique de près de 0,3 °C d’ici à 2045, ce qui est une contribution significative au respect de l’objectif de l’accord de Paris de tout faire pour limiter l'augmentation de la température à 1,5 °C. Les sources d’émissions anthropiques de méthane se concentrent sur trois filières au niveau mondial: l’agriculture, le secteur énergétique et le secteur des déchets. Ce rapport entend proposer plusieurs solutions pour réduire rapidement les émissions de méthane de l’Union européenne. Il demande ainsi l’établissement d’un objectif européen des émissions de méthane d’ici 2030 permettant de respecter l’objectif de l’accord de Paris. Il demande également l’adoption d’un cadre juridique international contraignant de réduction des émissions de méthane à l’occasion de la COP 26. En matière énergétique, le rapport demande explicitement l’adoption, par les États membres, de plans nationaux de sortie des énergies fossiles au plus tôt, de manière à respecter l’objectif de neutralité climatique d’ici 2050 au plus tard. En matière agricole, le rapport demande aux États membres de prendre des mesures effectives dans le cadre de leurs plans stratégiques nationaux relevant de la politique agricole commune (PAC) pour réduire les émissions imputables au secteur. En matière de méthanisation, le rapport adopte une position prudente et demande le respect le principe d’utilisation en cascade, la durabilité du projet agricole concerné et la dimension «circuit court». Le rapport est également très satisfaisant en ce qui concerne le secteur des déchets, en demandant la pleine application de la hiérarchie des modes de traitement des déchets. Je n’ai donc aucune difficulté à soutenir ce texte.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
J'ai voté en faveur de ce texte qui est équilibré dans ses objectifs de réduction des émissions de méthane, et ne stigmatise pas le secteur de l'élevage.
Stéphane SÉJOURNÉ | Renaissance
Ce rapport porte sur la stratégie publiée par la Commission européenne pour réduire les émissions de méthane dans les secteurs de l’énergie, de l’agriculture et des déchets. Le méthane représente 10 % des émissions totales de gaz à effet de serre en Europe : réduire sa contribution au changement climatique est un véritable défi qui permettrait d’améliorer la qualité de l’air ainsi que de limiter les impacts sur la santé. La stratégie porte sur l’amélioration de la surveillance, de la déclaration et de la vérification des émissions de méthane par les entreprises, préconise la création d’un observatoire international indépendant veillant à la collecte et la publication des données, encourage le renforcement de la détection et de la surveillance des émissions par le biais des satellites du programme Copernicus, invite au réexamen de la législation de l’Union en matière de climat et d’environnement pour lutter plus efficacement contre les externalités négatives du méthane et, enfin, soutient l’accélération du développement du marché du biogaz et des énergies renouvelables. Satisfait de cette nouvelle stratégie nécessaire pour atteindre les objectifs climatiques de l’Union, Stéphane Séjourné a voté en faveur de ce texte.
Agnès EVREN | Les Républicains
J’ai voté en faveur du rapport d’initiative sur la stratégie de l’UE pour réduire les émissions de méthane. Le méthane est le deuxième gaz contribuant au réchauffement climatique après le CO2. Ce rapport appelle donc à établir des objectifs contraignants en matière de mesure et de réduction des émissions de méthane afin d’atteindre les objectifs climatiques de l’Union européenne et d’améliorer la qualité de l’air. Je souhaite également que la COP26 aboutisse à des objectifs contraignants concernant la réduction des émissions de méthane. Enfin, je soutiens tout particulièrement les parties de ce rapport demandant à ce que les importations en provenance des pays tiers, notamment dans le domaine agricole, respectent les mêmes normes particulièrement élevées que celle dont nous disposons au sein de l’Union européenne.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – J’ai voté pour ce rapport car son objectif est de diminuer les émissions de méthane, gaz grandement responsable du réchauffement planétaire.Ce rapport d’initiative émet des préconisations en direction de la Commission et des États membres en matière d’énergie, d’agriculture et de gestion des déchets. Le secteur de l’élevage et le gaz, énergie de transition, ne sont pas stigmatisés, suite à des amendements qui ont permis d’équilibrer le texte.
Virginie JORON | Rassemblement national
Ce rapport d’initiative, qui n’a pas valeur normative, est plutôt positif, même s’il ne se présage en rien des propositions de la Commission. Environ 80 % des Français estiment que le réchauffement climatique est une réalité, aussi ce texte apparaît-il en phase avec eux lorsqu’il demande à la Commission de préparer des mesures contre les émissions de méthane, dès lors que le texte évoque lui-même la nécessité de ne pas prendre de mesures qui favoriseraient les importations.J’ai voté pour.
Catherine GRISET | Rassemblement national
. – Le méthane (CH4) est un puissant gaz à effet de serre : 80 fois plus puissant que le dioxyde de carbone (CO2) sur une période de 20 ans, ce qui en fait le deuxième gaz à effet de serre le plus important, contribuant à environ un quart du réchauffement planétaire enregistré aujourd’hui.Pour la Commission européenne, les nouveaux objectifs climatiques nécessitent une mise à jour des objectifs de réduction des émissions de méthane. L’objectif initial était une baisse de 29 % entre 2005 et 2030. 60 % des émissions de méthane seraient d’origine humaine. Les principaux secteurs émetteurs dans l’Union sont : l'agriculture (53 %), les déchets (26 %) et l'énergie (19 %).Ce rapport d’initiative, qui n’a donc pas valeur normative, est plutôt positif, même s’il ne présage en rien des propositions de la Commission. Environ 80 % des Français estiment que le réchauffement climatique est une réalité, aussi apparait-il difficile de se prononcer contre un texte qui demande à la Commission de préparer des mesures contre les émissions de méthane, dès lors que le texte évoque lui-même la nécessité de ne pas prendre de mesures qui favoriseraient les importations.J’ai donc voté pour ce rapport.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
Le méthane est un puissant gaz à effet de serre : 80 fois plus puissant que le dioxyde de carbone, ce qui en fait le deuxième gaz à effet de serre le plus important, contribuant à environ un quart du réchauffement planétaire enregistré aujourd’hui. Pour la Commission européenne, les nouveaux objectifs climatiques nécessitent une mise à jour des objectifs de réduction des émissions de méthane. Les amendements déposés par les groupes de gauche étaient souvent excessifs : ils stigmatisaient par exemple la consommation de viande et les éleveurs, sans distinction entre élevages industriels et exploitations familiales, ou le gaz naturel, sans même proposer d’alternatives. Ces amendements ont été rejetés, et les compromis sont équilibrés, car expurgés des demandes irréalistes. Ce rapport d’initiative est plutôt positif, même s’il ne se présage en rien des propositions de la Commission. Environ 80 % des Français estiment que le réchauffement climatique est une réalité, aussi apparait-il difficile de se prononcer contre un texte qui demande à la Commission de préparer des mesures contre les émissions de méthane, dès lors que le texte évoque lui-même la nécessité de ne pas prendre de mesures favorisant les importations. J’ai donc voté en faveur de ce texte.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Le méthane (CH4) est un puissant gaz à effet de serre: 80 fois plus puissant que le dioxyde de carbone (CO2) sur une période de 20 ans, ce qui en fait le deuxième gaz à effet de serre le plus important, contribuant à environ un quart du réchauffement planétaire enregistré aujourd’hui.Pour la Commission européenne, les nouveaux objectifs climatiques nécessitent une mise à jour des objectifs de réduction des émissions de méthane. L’objectif initial était une baisse de 29 % entre 2005 et 2030. 60 % des émissions de méthane seraient d’origine humaine. Les principaux secteurs émetteurs dans l’Union sont: l’agriculture (53 %), les déchets (26 %) et l'énergie (19 %).Ce rapport d’initiative, qui n’a donc pas valeur normative, est plutôt positif, même s’il ne présage en rien des propositions de la Commission. Environ 80 % des Français estiment que le réchauffement climatique est une réalité, aussi il apparaît difficile de se prononcer contre un texte qui demande à la Commission de préparer des mesures contre les émissions de méthane, dès lors que le texte évoque lui-même la nécessité de ne pas prendre de mesures qui favoriseraient les importations.J’ai donc voté pour ce rapport.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
Le méthane (CH4) est un puissant gaz à effet de serre : 80 fois plus puissant que le dioxyde de carbone (CO2) sur une période de 20 ans, ce qui en fait le deuxième gaz à effet de serre le plus important, contribuant à environ un quart du réchauffement planétaire enregistré aujourd’hui. Ce rapport d’initiative, qui n’a donc pas valeur normative, est plutôt positif, même s’il ne se présage en rien des propositions de la Commission. J’ai voté pour.
Annika BRUNA | Rassemblement national
J’ai voté en faveur de ce rapport d’initiative qui explore des pistes pour réduire les émissions de méthane. Ce gaz contribue à environ un quart du réchauffement planétaire. La diminution des émissions est possible dans les secteurs de l’énergie, de l’élevage et des déchets, sans augmenter nos importations.
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Karima DELLI | Les Écologistes

– Madame la Présidente, mes chers collègues, ce vote arrive à un moment charnière: les signaux d’une accalmie dans la pandémie, un conflit extrêmement incertain aux portes de l’Union européenne et enfin une révision à venir des règles relatives à la gouvernance économique de l’Union européenne. Tout cela dans un contexte climatique désastreux, comme en témoigne la lecture du dernier rapport du GIEC.

Ces événements combinés nous imposent prudence et responsabilité. Ainsi, face aux énormes incertitudes entourant l’Europe orientale et leurs conséquences sur l’Union européenne, nous devons garantir une levée de la clause dérogatoire générale seulement quand les circonstances le justifieront pour soutenir les économies européennes. Au vu des possibles vacillements économiques, il est encore trop tôt pour se positionner fermement en faveur d’une telle levée en 2023, et toutes les options doivent être envisagées.

D’autre part, dans un contexte de révision des règles de la gouvernance économique, il est essentiel – je dirais même ici, dans cet hémicycle, il est vital – de pleinement intégrer l’urgence climatique à laquelle nous faisons face. Je plaide depuis des années pour une réforme des règles budgétaires, avec notamment un traitement particulier favorable aux investissements verts.

Nous voyons à quel point le prix de notre dépendance aux énergies fossiles est élevé. Les nouvelles règles budgétaires doivent donc favoriser une transition verte, seule solution pour nous permettre réellement de nous en sortir.

France JAMET | Rassemblement national

Pendant ce temps, ici, sous prétexte d’écologie, on ne parle que de taxes vertes et d’écologie punitive. Comment relever le défi de la fin du monde sans se préoccuper des hommes et des femmes qui ne peuvent pas terminer le mois? En France, 10 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté. L’Union européenne en porte la responsabilité, avec une politique toujours plus favorable aux multinationales, aux spéculateurs et à la financiarisation de nos sociétés globalisées, qui ont détruit nos usines, notre agriculture, notre pêche et nos entreprises.

Il ne doit pas, il ne peut pas y avoir de croissance durable et de progrès social sans eux, car ce ne sont pas les hommes qui doivent être au service de l’économie, c’est l’économie qui se doit d’être au service des hommes.

Manon AUBRY | La France Insoumise

– Madame la Présidente, chers collègues, je voudrais vous parler de réalités concrètes, du litre d’essence qui augmente à plus de 2 euros sans que l’État n’intervienne, de la facture d’énergie globale qui pourrait augmenter de 400 euros cette année, des lits d’hôpitaux qui ont fermé en pleine crise du COVID, des allocations chômage et des retraites qu’on diminue. Une réalité dure pour les peuples européens, une réalité loin de notre hémicycle et de ses débats parfois lunaires.

Tout cela parce que les États doivent suivre les critères d’austérité de la Commission européenne et couper dans les dépenses, des règles tellement absurdes que la Commission elle-même a fini par les suspendre pour éviter le chaos en pleine crise sanitaire. La seule chose qui doit nous occuper aujourd’hui, chers collègues, est comment en sortir définitivement plutôt que d’organiser leur retour à l’horizon 2023.

Face aux urgences écologiques et sociales, le déficit et la dette ne peuvent plus être l’alpha et l’oméga des politiques économiques européennes. Et si vous voulez de la convergence économique, j’aurais bien quelques idées: le bien-être des gens, la réduction des inégalités, la protection de l’environnement...

Sortez de votre bulle, chers collègues, et regardez cette réalité pour enfin y répondre.

Marie-Pierre VEDRENNE | Mouvement Démocrate

– Madame la Présidente, Messieurs les Commissaires, Madame la Ministre, depuis deux ans et demi, nous, Parlement européen, appelons à réformer le processus du Semestre européen pour qu’il soit un instrument de coordination de nos politiques au service du progrès social et des transitions environnementale et numérique. Depuis deux ans et demi, les crises se succèdent et elles nous donnent raison.

Crise pandémique, tout d’abord. Le Semestre actuel a montré sa flexibilité, avec le déclenchement de la clause générale d’exception, pour permettre nos politiques du «quoi qu’il en coûte», et son maintien jusqu’en 2023 est fondamental.

La guerre en Ukraine, maintenant: aller plus vite et plus loin pour bâtir notre souveraineté européenne, notamment énergétique. Cela doit signifier des investissements massifs pour une transition vers une économie neutre climatiquement et indépendante énergétiquement.

Cette souveraineté doit aller de pair avec notre promesse de ne laisser personne de côté. Et pour cela, il faut revoir nos règles. Dès demain, le sommet de Versailles, initié aussi par le Président Macron, doit être ce nouveau départ.

Aurore LALUCQ | Place publique

– Madame la Présidente, chers collègues, tout d’abord, félicitations à Mme Irene Tinagli, la rapporteure, d’avoir débloqué ce dossier, car nous allons avoir besoin de coordination des politiques économiques et budgétaires plus que jamais. Mais pas n’importe lesquelles.

La pandémie nous a rappelé avec douleur que, plus que de réduire la dette et les déficits publics, il est important d’avoir une industrie pharmaceutique et textile, d’avoir un État-providence. La guerre en Ukraine nous rappelle avec honte qu’il y a plus important que la réduction de la dette et des déficits publics. Il y a l’indépendance énergétique, l’investissement dans la sobriété, les renouvelables, le fait de ne pas faire commerce avec n’importe qui, n’importe comment, ou encore le fait de financer une défense.

Face à ces événements tragiques, face au dérèglement climatique, au probable défaut de l’État russe, ce serait bien d’arrêter de redécouvrir l’eau tiède à chaque crise et de nous nous outiller, d’anticiper, comme l’a dit la rapporteure, avec un changement des règles, avec un plan massif d’investissement dans la sobriété et les renouvelables, avec plus de justice sociale aussi, ce qui passe par plus de justice fiscale.

Que l’Europe continue à avancer dans l’unité et avec force, comme elle l’a fait ces derniers jours.

Hélène LAPORTE | Rassemblement national

– Madame la Présidente, Madame la Ministre, Messieurs les Commissaires, même si la stabilité macroéconomique de l’Union européenne constitue un gage de reprise économique globale au sein de la zone, un débat doit s’ouvrir sur le rôle et l’efficience du Semestre européen.

Tout d’abord, s’agissant d’un instrument de coordination des politiques économiques et budgétaires, je suis surprise par l’absence d’implication des parlements nationaux dans le processus de décision depuis la création de cet instrument.

Concernant la mise en œuvre des recommandations, un rapport de la Cour des comptes européenne avait conclu que les États membres n’avaient mis en œuvre, en tout ou partie, qu’un quart des recommandations formulées par le Conseil entre 2011 et 2018, tandis que pour près d’un tiers d’entre elles, les progrès ont été limités, voire nuls.

La raison en est simple: les recommandations reposent sur un ensemble disparate de dispositifs d’origines diverses qui ont en commun de ne pas avoir de valeur nominative impérative, ne créant ni droits ni obligations, mais qui doivent exercer une influence régulatrice sur les comportements des États membres.

Une meilleure transparence dans le processus de décision, une association des parlements nationaux et de l’Eurogroupe, me semble être des pistes de réforme nécessaires.

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