Cadre politique de l’Union en matière de sécurité routière pour la décennie d’action 2021-2030 – Recommandations pour les prochaines étapes de la campagne «Vision Zéro»

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

615
24
48

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

56
23
Parmi 79 députés, 79 ont votés.
5 octobre 2021

📚 Sources

🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
. – À la suite du constat que l’objectif fixé par la Commission de réduire le nombre de morts sur la route de 50% entre 2010 et 2020 n’est pas atteint, ce rapport propose de reprendre les mêmes recommandations pour la période 2020-2030. L’efficacité n’ayant pas été au rendez-vous, je me suis toutefois abstenu car les idées avancées ne sont pas contraignantes pour les États.
Dominique BILDE | Rassemblement national
Je me suis abstenue sur cette résolution.L'objectif d'une diminution de 50% du nombre de décès et de blessures graves sur les routes d'ici à 2030 est louable. Mais il s'ajoute à une série de mesures très contraignantes pour les automobilistes, notamment en ce qui concerne la réduction des émissions ou le contrôle technique.Il n'est pas non plus acceptable que les Etats membres doivent affecter une partie de leur budget national destiné à la sécurité routière à un fonds de l'Union européenne.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Ce rapport énumère une série de recommandations afin d'améliorer l'infrastructure routière, de mieux responsabiliser les conducteurs, d'adapter l'infrastructure aux nouveaux usages et nouvelles technologies dans le but d'atteindre les objectifs fixés par la Commission européenne de "zéro mort" et "zéro blessure grave" sur les routes de l'Union d'ici 2050. Ce texte poursuivant comme principal objectif la lutte contre la mortalité sur les routes de l’Union, je me suis positionné en faveur de celui-ci.
Brice HORTEFEUX | Les Républicains
Ce rapport d'initiative énumère une série de recommandations afin d'améliorer l'infrastructure routière, de mieux responsabiliser les conducteurs, d'adapter l'infrastructure aux nouveaux usages et nouvelles technologies dans le but d'atteindre les objectifs fixés par la Commission européenne de "zéro mort" et "zéro blessure grave" sur les routes de l'Union d'ici 2050.Ainsi, il contient de nombreuses propositions intéressantes qui mériteraient d’être approfondies et c’est pourquoi je l’ai soutenu.
France JAMET | Rassemblement national
Ce texte s’inscrit dans le cadre de la sécurité routière et de la réduction du nombre de morts sur les routes, je me suis abstenue dans la mesure où ce rapport invite la Commission à soutenir davantage la sécurité du transport routier en étudiant la possibilité de créer une nouvelle agence. Or, il s’agit de renforcer encore un peu plus les pouvoirs exorbitants de la Commission…
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
Je me suis abstenu sur ce rapport. Certes, je soutiens son objectif d’œuvrer en faveur de la sécurité routière. Mais les propositions qu’il formule se contentent d’accorder davantage de compétences à la Commission européenne, notamment par la réaffectation d’une partie des budgets nationaux vers un fonds européen.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
Ce texte porte sur les nouveaux objectifs de sécurité routière pour la période 2021-2030, en se basant sur l’évaluation de la situation de la décennie précédente. La campagne « Vision Zéro » est mise en avant, afin de garantir zéro morts d’accidents routiers d’ici 2030. Pour cela, le cadre politique de l’UE devrait être amélioré, en renforçant le bon fonctionnement des indicateurs clés de performance (ICP) et en investissant dans des solutions durables et sûres. L’une de ces solutions devrait être l’investissement dans des infrastructures plus solides, durables et fiables pour minimiser les risques d’accidents. De plus, le texte ajoute l’importance de la régulation des véhicules (en particulier les deux roues et les catégorie L) afin de garantir une sûreté maximale. Enfin, la prise en compte des enjeux futurs de la sécurité routière reste essentiel pour permettre à l’UE de rester flexible et prévoyante. J’ai donc voté en faveur de ce texte.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce rapport relatif au cadre politique de l’UE en matière de sécurité routière pour la décennie d’action 2021-2030. Le texte émet une série de recommandations en vue d’améliorer, à l’échelle de l’Union, l'infrastructure routière, la responsabilisation les conducteurs et l’adaptation des routes aux nouvelles technologies. L’objectif est d’atteindre d’ici 2050 l’objectif fixé par la Commission, à savoir 0 mort et 0 blessure grave sur les routes de l’UE.
Anne SANDER | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce rapport qui énumère une série de recommandations afin d'améliorer l'infrastructure routière, de mieux responsabiliser les conducteurs, d'adapter l'infrastructure aux nouveaux usages et nouvelles technologies. Ces recommandations ont pour objectif d'atteindre les objectifs fixés par la Commission européenne de "zéro mort" et "zéro blessure grave" sur les routes de l'Union européenne d'ici 2050, un défi que nous devons collectivement y relever.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à présenter les observations et les recommandations du Parlement européen sur les prochaines étapes de la campagne de sécurité routière “Vision zéro”. Il défend à raison une approche holistique du problème, le renforcement de normes techniques comme la présence obligatoire d’ABS sur les motos, une amélioration des coopérations transfrontalières en matière d’infraction routières et un travail de prévention pour lutter contre la fatigue aux volants des professionnels de la route. J’ai donc voté pour ce texte qui établit des constats et des préconisations pertinents afin de mieux lutter contre l’insécurité routière en Europe.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
20 000 personnes meurent sur la route tous les ans au sein de l’Union européenne. Il est urgent de prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre un terme à cette hécatombe. C’est ce qu’entend faire ce rapport adopté à l’initiative de notre groupe parlementaire. Il recommande ainsi de généraliser au niveau européen limitation de la vitesse à 30km/h dans toutes les zones résidentielles et de procéder à une cartographie de l’ensemble des routes européenne, afin de localiser les zones les plus à risque, ainsi qu’à une revue des fonds existants au niveau national pour développer les infrastructures. Je soutiens sans hésitation ce texte en espérant pouvoir arriver le plus rapidement possible à 0 décès sur les routes partout en Europe.
Christophe GRUDLER | Mouvement Démocrate
Ces dernières décennies, le nombre de morts et blessés sur les routes a grandement baissé en Europe, grâce notamment aux mesures décidées au niveau européen.Cependant, le nombre de victimes reste encore trop élevé, avec plus de 22.000 morts par an dans l’UE.Cette résolution que j’ai votée, appelle la Commission à faire de nouvelles recommandations sur le sujet, en particulier sur la vitesse et la distraction des conducteurs par les téléphones.Une vitesse de 30 km/h dans les zones résidentielles, ou des zones avec de nombreux piétons et cyclistes, peut-être une solution intéressante, tout comme de meilleures infrastructures.
Jérôme RIVIÈRE | Rassemblement national
L'objectif louable de ce rapport est de réduire de 50% les blessures et décès sur les routes d'ici à 2030, mais il emploi des taxations strictes et punitives pour cce faire. Je me suis donc abstenu.
Sylvie BRUNET | Mouvement Démocrate
Chaque année, près d’un million d’accidents de la route ont lieu dans l’Union européenne. Les derniers chiffres de 2019 font état de 23 000 morts et de 120 000 blessés graves. Face à ce constat, nous avons souhaité proposer des recommandations pour la campagne « Vision Zéro » de la Commission européenne qui a pour ambition une réduction de 50 % du nombre de décès en 2030, et d’atteindre 0 décès en 2050. Si des progrès considérables ont été réalisés au cours des dernières décennies en termes de réduction d’accident, ces progressions stagnent depuis 2013, avec de grandes disparités entre les États Membres. Notre rapport d’initiative propose des recommandations présentées autour de quatre axes : des véhicules sûrs (normes de sécurité ambitieuses) ; des infrastructures sûres (accorder une attention particulière aux zones accidentogènes) ; une utilisation sûre de la route (éducation et formation) et la prise en compte des futurs enjeux (véhicules automatisés et transition écologique). Le soutien financier de l’Union est crucial pour investir dans des solutions durables et intelligentes en matière de sécurité routière. Afin de nous donner les moyens de nos objectifs d’amélioration de la sécurité routière en Europe, j’ai tenu à soutenir notre position ambitieuse.
Agnès EVREN | Les Républicains
Chaque année, dans l’Union européenne, il y a près d’un million d’accidents et plus de 20 000 morts sur les routes. C’est inacceptable. J’ai voté en faveur du rapport sur le cadre politique de l’UE en matière de sécurité routière pour la décennie d’action 2021-2030 qui dresse les principales mesures à prendre en matière de sécurité routière pour la période 2021-2030. Je salue notamment les dispositions du texte prônant une tolérance zéro concernant l’alcool au volant, responsable de 25% des accidents mortels. Enfin, le texte prévoit également une cartographie des risques et la notation de sécurité des autoroutes et des routes principales.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – Je me suis abstenu sur ce rapport car si son objectif est d’atteindre une réduction de 50 % du nombre de décès et du nombre de blessures graves sur les routes d’ici à 2030, la Commission européenne en profite pour s’immiscer un peu plus dans la politique nationale des États membres. Il vient également s’ajouter à une série de mesures déjà très contraignantes à l’égard des usagers de la route, notamment en matière d’énergies et de réduction des émissions de CO², ou encore, plus récemment, en matière de contrôle technique pour les motos. Par ailleurs, le rapport prévoit que les États membres devront affecter une partie de leur budget national à la sécurité routière aux fonds de l’Union, sous prétexte d’obtenir de meilleurs résultats, ce qui est illusoire.Il est important de préciser que dans de nombreux pays de l’UE comme en France, la taxation toujours plus stricte et punitive des automobilistes n’a jamais permis de réduire de manière significative le nombre de morts ou de blessés sur les routes.
Virginie JORON | Rassemblement national
Ce rapport est fondé sur le constat que l’objectif de réduire de moitié le nombre de décès sur les routes de l'UE entre 2010 et 2020 n’a pas été atteint ; par conséquent, introduite en 2018 dans le train de mesures «L’Europe en mouvement», la Commission européenne a adopté une nouvelle stratégie de l’UE en matière de sécurité routière pour la décennie 2021 2030, affichant une vision plus ambitieuse à long terme et fixant des objectifs de réduction de 50 % du nombre de décès et du nombre de blessures graves d’ici à 2030. Je me suis abstenue.
Catherine GRISET | Rassemblement national
. – Je me suis abstenue sur ce rapport. Certes, je soutiens son objectif d’œuvrer en faveur de la sécurité routière. Mais les propositions qu’il formule se contentent d’accorder davantage de compétences à la Commission européenne, notamment par la réaffectation d’une partie des budgets nationaux vers un fonds européen.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
L’objectif de réduire de moitié le nombre de décès sur les routes de l'UE entre 2010 et 2020 n’a pas été atteint ; la Commission européenne a donc adopté une nouvelle stratégie de l’UE pour la décennie 2021 2030, affichant une vision plus ambitieuse à long terme et fixant des objectifs de réduction de 50 % du nombre de décès et de blessures graves d’ici à 2030. Le texte demande la mise en place d'un certain nombre de dispositions comme l’affectation d’une partie du budget national des États membres à la sécurité routière ou le fait d’accorder la priorité aux investissements qui présentent le plus grand intérêt pour la sécurité routière lors de la construction de nouvelles infrastructures. Également, le texte défend une position de "tolérance zéro" pour l’alcool au volant applicable à l’ensemble des conducteurs et également aux substances psychoactives illégales : Le rapport préconise en conséquence l’adoption de normes en matière de contrôles routiers pour la conduite sous l’emprise de stupéfiants. Ce sujet doit bien sûr être une priorité pour les États membres, mais ce texte entrave notre liberté à maitriser nos propres axes de sécurité. Je me suis donc abstenue sur ce texte.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Ce rapport est fondé sur le constat que l’objectif de réduire de moitié le nombre de décès sur les routes de l'UE entre 2010 et 2020 n’a pas été atteint ; par conséquent, introduite en 2018 dans le train de mesures «L’Europe en mouvement», la Commission européenne a adopté une nouvelle stratégie de l’UE en matière de sécurité routière pour la décennie 2021 2030, affichant une vision plus ambitieuse à long terme et fixant des objectifs de réduction de 50 % du nombre de décès et du nombre de blessures graves d’ici à 2030.La Rapporteure demande la mise en place d'un certain nombre de dispositions telles que: des objectifs de résultats fondés sur les indicateurs clés de performance d’ici à 2023 et invite les États membres et les autorités nationales compétentes à s’engager pleinement à collecter ces données. Afin de renforcer encore la sécurité routière, la Rapporteure demande la mise en place d’un cadre permettant d’accéder aux données embarquées.Alors que la sécurité routière n’appartient pas aux compétences de l’UE, j’ai choisi de m’abstenir car des éléments vont dans le bon sens tout de même.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
Ce rapport est fondé sur le constat que l’objectif de réduire de moitié le nombre de décès sur les routes de l'UE entre 2010 et 2020 n’a pas été atteint. Aussi, la Commission européenne a adopté une nouvelle stratégie de l’UE en matière de sécurité routière pour la décennie 2021-2030, affichant une vision plus ambitieuse et coercitive à long terme. Je me suis abstenue.
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