Connectivité et relations UE-Asie

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

526
43
119

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

50
22
6
Parmi 79 députés, 78 ont votés.
21 janvier 2021

📚 Sources

🗃️ Données

📝 Amendement n°1 ✅️ Adopté

57 bis. salue les résultats de la déclaration ministérielle conjointe UE-ASEAN sur la connectivité du 1er décembre 2020 et invite l’UE à s’atteler immédiatement à l’élaboration et à la mise en œuvre d’outils et de cadres de coopération avec l’ASEAN en matière de connectivité;

Déposé par le rapporteur

🔗 Voir la source

🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Rassemblement national
. – D’une manière générale, le rapport traduit les partis pris de l’Union européenne en matière de relations internationales. L’inégalité du traitement des pays asiatiques par l’UE est frappante. Elle l’est, particulièrement, dans le rapport étrange qu’entretient Bruxelles avec le Vietnam et le Cambodge, traités de façon particulière, certainement en raison de la politique commerciale de l’UE avec eux… une politique décidée par la Commission. J’ai voté contre ce rapport biaisé.
Dominique BILDE | Rassemblement national
J’ai voté contre cette résolution.Certains aspects techniques suscitent l’adhésion. Pour autant, ce texte est dangereux pour la souveraineté nationale.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Ce rapport d’initiative porte sur les relations UE-Asie et les développements bilatéraux à venir. Le texte traduit la volonté de l’UE d’intensifier son engagement et ses relations avec l’Asie sur les plans économique, politique et sécuritaire. La convergence sur des axes de travail commun comme la transition verte ou encore les transports sont placés au centre des relations. Les relations avec l’Asie sont un enjeu majeur pour la diplomatie européenne. Une coopération forte entre l’Union et l’Asie garantit une place de choix dans les accords stratégiques mondiaux. Je me suis naturellement prononcé en faveur de ce texte.
France JAMET | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport qui traduit les partis pris de l’Union européenne en matière de relations internationales. Si la stratégie de connectivité de l’Union européenne avec des pays asiatiques devait avoir un sens, c’est bien dans le rapprochement de nos États avec ceux qui peuvent aujourd’hui légitimement se sentir lésés par une politique commerciale dont nous ne comprenons pas les ressorts.
Gilles LEBRETON | Rassemblement national
J’ai voté contre ce rapport qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie européenne pour la connectivité avec l’Asie car il fait de l’Union le partenaire exclusif de cette initiative. En insistant sur le concept «d’autonomie stratégique», le texte montre que l’intention de l’UE en matière de relations internationales est bien l’effacement du rôle des États.
Emmanuel MAUREL | Gauche républicaine et socialiste
Ce rapport s’appuie sur la communication commune «Connecting Europe and Asia: Building Blocks for an EU strategy» de 2019 qui vise à renforcer les liens, «la connectivité» selon le vocable adéquat, entre l’Union européenne et l’Asie.Ce texte prend correctement en compte la question écologique. Il appelle par exemple «de ses vœux l’écologisation systématique des investissements de connectivité pertinents et recommande à cet égard de définir des critères transparents pour les appels d’offres concernant le coût des produits ou des services tout au long de leur vie, ainsi que la conformité aux normes et aux réglementations de l’Union». Néanmoins la volonté insistante du rapporteur Bütikofer, visiblement indifférent à l’ambition de conforter l’autonomie stratégique européenne, de soutenir le projet américain Blue Dot et les nouvelles routes de la soie chinoises m’empêche de voter en faveur de ce rapport.Je me suis donc abstenu.
Joëlle MÉLIN | Rassemblement national
La connectivité est un sujet crucial pour le rapprochement entre les États. Le numérique a abattu des murs idéologiques et concrets entre les Nations.Ce rapport s’inscrit dans le cadre de la stratégie européenne pour la connectivité avec l’Asie. Plus largement, il entend favoriser une stratégie mondiale en matière de connectivité aux pays d’Asie.L’inconvénient du rapport est que, une fois de plus, il veut faire de l’Union européenne le pivot exclusif de cette initiative. Dans ce sens, il insiste également sur une dimension d’«autonomie stratégique». Il veut pourtant donner la primauté à la norme américaine Blue Dot sur les infrastructures.D’une manière générale, le rapport traduit les partis pris de l’Union européenne en matière de relations internationales.À ce titre, l’inégalité du traitement des pays asiatiques par l’UE est frappante. Elle l’est particulièrement dans le rapport étrange qu’elle entretient avec deux pays: le Vietnam et le Cambodge.Si la stratégie de connectivité de l’Union européenne avec des pays asiatiques devait avoir un sens, c’est bien dans le rapprochement de nos États avec ceux qui peuvent aujourd’hui légitimement se sentir lésés par une politique commerciale dont nous ne comprenons pas les ressorts. J’ai voté contre.
Nadine MORANO | Les Républicains
. – J’ai voté en faveur de ce rapport sur la connectivité et les relations UE-Asie. Le texte affirme la volonté de l’Union de renforcer sa coopération avec l’Asie au niveau économique, en particulier dans le domaine de la santé et de la transformation numérique, mais également au niveau de la coopération en matière politique et sécuritaire.
Anne SANDER | Les Républicains
J’ai voté en faveur de ce rapport qui met l’accent sur le rôle que joue la connectivité dans les relations géopolitiques de l'UE et de ses États membres et souligne le fait que la connectivité, en tant qu'orientation fondamentale de l'Union européenne, est profondément ancrée dans l'approche de l'UE face aux défis nationaux et internationaux. Ce rapport démontre qu’une grande partie du potentiel entre l’Europe, l’Asie et les autres continents reste inexploitée en raison notamment du manque d’infrastructures physiques et numériques. La stratégie de ce texte portera sur des sujets tels que la transformation numérique, la transition verte, les transports mais aussi la santé, le commerce, l’investissement et la sécurité. Enfin, la mise en application de ce rapport devrait être facilitée par l’octroi de ressources publiques suffisantes dans le cadre du cadre financier pluriannuel (CFP) 2021-2027.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à présenter les propositions du Parlement européen sur le développement de la connectivité et des liens entre l’Union européenne et l’Asie. Il demande à raison que la stratégie de l’UE en la matière intègre mieux les questions de droits humains, de justice sociale, de respect de l’environnement, etc. Il défend en revanche le développement et le renforcement des accords commerciaux entre l’Union et les États asiatiques. Je me suis donc abstenue sur ce texte qui évoque des enjeux pertinents sans rompre avec le dogme du libre-échange, nocif pour la planète comme pour l’emploi.
Manuel BOMPARD | La France Insoumise
Ce rapport s’appuie sur la communication de la Commission de 2019 visant à renforcer la connectivité entre les continents européen et asiatique. On distingue ainsi deux formes de connectivité: la connectivité dite «dure» (les infrastructures de transport et énergétiques) et la connectivité dite «légère» (les échanges étudiants, culturels etc.) En soi, il n’y a rien de dérangeant à vouloir renforcer les infrastructures et liens nous liant avec les pays asiatiques. Par ailleurs, ce rapport prend bien en compte l’urgence écologique en de nombreux points. Malheureusement, ce texte défend les accords de libre-échange, tel que celui conclu l’année dernière avec le Vietnam, au motif qu’ils favoriseraient la connectivité UE-Asie... Enfin, ce rapport salue l’existence du réseau Blue Dot, équivalent états-unien des nouvelles routes de la soie chinoises, participant ainsi à la dangereuse polarisation en Asie entre la Chine d’un côté et les États-Unis de l’autre. Je regrette profondément la mention de ces points dans ce texte et préfère donc m’abstenir.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – J’ai voté contre ce rapport car si certains aspects techniques sont évoqués avec à propos, le reste de la résolution est dangereux pour la souveraineté nationale et ignore l’émergence d’un monde multipolaire.
Catherine GRISET | Rassemblement national
. – Le rapport en question traduit malheureusement les partis pris de l’Union européenne en matière de relations internationales. L’inégalité du traitement des pays asiatiques par l’UE est frappante. Elle l’est particulièrement dans le rapport étrange qu’elle entretient avec deux pays: le Vietnam et le Cambodge. Si la stratégie de connectivité de l’Union européenne avec des pays asiatiques devait avoir un sens, c’est bien dans le rapprochement de nos États avec ceux qui peuvent aujourd’hui légitimement se sentir lésés par une politique commerciale dont nous ne comprenons pas les ressorts. C’est pour ces raisons que j’ai voté contre le rapport.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
Le numérique a abattu des murs idéologiques et concrets entre les Nations. Ce rapport s’inscrit dans le cadre de la stratégie européenne pour la connectivité avec l’Asie. Plus largement, il entend favoriser une stratégie mondiale en matière de connectivité aux pays d’Asie. À travers ce rapport l’UE rappelle qu’elle entend «dans un monde de plus en plus connecté et global, [...] mettre en œuvre et démontrer des stratégies de connectivité afin de promouvoir ses intérêts, ses valeurs et ses positions». L’inconvénient du rapport est que, une fois de plus, il veut faire de l’Union européenne le pivot exclusif de cette initiative. Dans ce sens, il insiste également sur une dimension d’«autonomie stratégique». Alors que l’on parle de connectivité à l’échelle du continent eurasiatique, à aucun moment n’est citée la Russie, pourtant au segment d’une position stratégique. D’une manière générale, le rapport traduit les partis pris de l’Union européenne en matière de relations internationales. À ce titre, l’inégalité du traitement des pays asiatiques par l’UE est frappante. J’ai donc voté contre ce texte.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
La connectivité et le numérique sont un véritable progrès entre les nations. Les relations entre l’Union européenne et l’Asie sont aujourd’hui avant tout numériques, pour de nombreuses raisons.Ce rapport propose une stratégie de connectivité globale vis-à-vis de nos collègues asiatiques.Cependant, le rapport traduit les partis pris de l’Union européenne en matière de relations internationales.À ce titre, l’inégalité du traitement des pays asiatiques par l’UE est frappante. Elle l’est particulièrement dans le rapport étrange qu’elle entretient avec deux pays: le Vietnam et le Cambodge.Si la stratégie de connectivité de l’Union européenne avec des pays asiatiques devait avoir un sens, c’est bien dans le rapprochement de nos États avec ceux qui peuvent aujourd’hui légitimement se sentir lésés par une politique commerciale dont nous ne comprenons pas les ressorts.C’est pourquoi j’ai voté contre.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
Ce rapport s’inscrit dans le cadre de la stratégie européenne pour la connectivité avec l’Asie. Il entend favoriser une stratégie mondiale européenne en matière de connectivité avec les pays asiatiques afin «de promouvoir (pour l’UE) ses intérêts, ses valeurs et ses positions», «de renforcer la coopération avec ses partenaires dans le domaine numérique ainsi que dans les domaines de la santé, de la sécurité, de la transition verte, du transport, de l’énergie et, en particulier des réseaux humains.» Hélas ce rapport, pétri des partis pris de l’Europe de Bruxelles en matière de relations internationales, n’est pas exempt de biais idéologiques inacceptables. C’est le cas de cette volonté affichée de faire de l’Union européenne le pivot exclusif de cette initiative, en insistant notamment sur une dimension d’«autonomie stratégique». Pareillement, alors que l’on met en avant ici la nécessaire connectivité à l’échelle du continent eurasiatique, à aucun moment n’est citée la Russie, dont la position stratégique centrale est évidente. Notons encore que ce rapport tend à donner la primauté à la norme américaine Blue Dot sur les infrastructures. J’ai voté contre.
🚫 Aucune explication de vote
Thierry MARIANI | Rassemblement national

Ce rapport pèche cependant à mon avis par deux aspects. D’abord, il donne à l’Union européenne une importance qui écrase les nations. Nous ne parviendrons à faire avancer la coopération entre les États membres que quand l’Union européenne aura enfin compris qu’elle doit respecter la souveraineté des peuples européens. Mais l’autre grand défaut de ce rapport, c’est qu’il est prisonnier d’une idéologie libre-échangiste qui n’est pas d’actualité en Asie. Nous voyons bien que la Chine s’étend à l’extérieur, non pas parce qu’elle veut participer à la mondialisation, mais parce qu’elle veut simplement en tirer profit. Nous voyons bien que le Viêt Nam est heureux d’avoir un accord avec l’Union européenne, non pas pour améliorer son droit du travail, mais pour gagner des marchés. Nous voyons bien d’ailleurs que l’Union européenne fait une utilisation des droits de l’homme dans la région. En effet, pourquoi imposer des sanctions au Cambodge, tout en tirant un trait sur la défense des droits de l’homme chez ses voisins?

Par ailleurs, le sujet de la route de la soie est mal abordé. Ce grand projet est un signe évident de l’émergence d’un monde du multipolaire. Les relations avec la Chine comme avec la Russie ne peuvent pas ignorer ce développement. Nos relations avec les républiques d’Asie centrale, notamment le Kazakhstan et l’Ouzbékistan, ne peuvent pas ignorer ce changement non plus.

L’Union européenne devrait servir les intérêts des États membres, en accélérant ses relations avec les porteurs de projets. Oui donc à des progrès dans notre connectivité avec l’Asie, oui à des relations indépendantes et autonomes du point de vue atlantiste avec cette partie du monde, mais non à un rapport qui ne les aborde pas d’un point de vue réaliste.

🚫 Aucune intervention en plénière