🇪🇺 Députés européens
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4. souligne qu’il est également nécessaire, pour éliminer cette pratique néfaste, de rendre les hommes et les garçons acteurs de la refonte des relations entre les sexes, de la modification de leur propre comportement et du soutien à l’émancipation des femmes et des filles; souligne, en outre, l’importance de convaincre les chefs dans les communautés de participer à l’éradication de la mutilation génitale féminine,
en particulier les chefs religieux et traditionnels et
puisque cette pratique est transmise par les traditions et la culture, en passant par
les circonciseurs et
exciseurs traditionnels
les exciseurs
, qui sont souvent influents au sein de leur communauté
, et en utilisant différentes religions pour légitimer cette pratique et sa transmission
;
Déposé par S&D (🇫🇷 : Parti socialiste, Place publique, Nouvelle Donne)
A bis. considérant que, selon l’UNICEF, sept des huit pays les plus touchés affichant des taux très élevés d’excision (entre 83 et 98 %) sont majoritairement musulmans; que même si les mutilations génitales féminines ne sont pas pratiquées uniquement dans les pays islamiques, il s’agit principalement d’une question musulmane; qu’il existe un lien empirique de fait entre islam et mutilations génitales féminines;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
8 bis. invite les États membres à expulser les personnes condamnées pour des faits de mutilations génitales féminines;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
17. déplore que, quand bien même la plupart des pays d’Afrique où les mutilations génitales féminines sont endémiques sont dotés d’une législation pénale pour sanctionner cette pratique, l’application laisse en général nettement à désirer et les poursuites judiciaires sont rares; demande à la Commission, au Service européen pour l’action extérieure (SEAE) et aux États membres de renforcer la coopération avec les pays tiers pour encourager ces derniers à adopter des textes de loi interdisant la mutilation génitale féminine, de soutenir les services répressifs lorsqu’il s’agit de faire respecter ces lois et d’accorder la priorité, dans le cadre de la politique extérieure en matière de droits fondamentaux, à la lutte contre la mutilation génitale féminine et les autres pratiques traumatisant les femmes et les filles, notamment dans le cadre des dialogues multilatéraux et bilatéraux sur les droits fondamentaux et d’autres formes de diplomatie; souligne que l’Union européenne peut contribuer à éradiquer la mutilation génitale féminine dans le monde entier en définissant et favorisant les bonnes pratiques sur son territoire;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
17 bis. invite la Commission à subordonner l’aide au développement que l’Union octroie aux pays tiers à des progrès concrets, réels et visibles dans le domaine de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les mutilations génitales féminines;
Déposé par ID (🇫🇷 : Rassemblement national)
– Madame la Présidente, j’ai bien sûr voté pour cette résolution. L’excision est une violence très souvent liée à des conceptions dégradantes et inadmissibles de la femme, ou à certaines sectes islamistes.
Une horreur qui a été importée sur le sol européen et qui scandalise nos sociétés, puisqu’elle est associée à une immigration de masse. Inviter des personnes de cultures différentes et s’étonner ensuite qu’elles pratiquent des coutumes différentes est vraiment le lot des naïfs. Cette horreur ne peut pas supporter les a priori idéologiques inscrits dans la résolution commune – il n’y a qu’à dire simplement et clairement notre écœurement devant des pratiques qui abîment la nature humaine.
Il convient ensuite de distinguer ce qui choque nos principes universels et ce qui met en danger notre continent. Six cent mille jeunes femmes courent le risque de ces pratiques sur notre continent, une pratique qui jusqu’à présent était ignorée. Pour mettre en œuvre une stratégie européenne de défense et de promotion du mode de vie européen qui refuse toute pratique de ce genre, il convient bien sûr d’en étudier les causes. Et les causes, c’est notre absence de maîtrise dans les origines de l’immigration, notre mise en avant d’un multiculturalisme hors d’âge qui justifie des pratiques de plus en plus révoltantes et, bien sûr, qui justifie que nous ayons voté pour cette résolution.
– Madame la Présidente, je me réjouis de l’adoption de cette résolution pour laquelle j’ai voté favorablement, évidemment.
Après l’adoption de la résolution sur l’adhésion de l’Union européenne à la convention d’Istanbul en novembre 2019, je pense que c’est encore un message fort que nous envoyons concernant les violences faites aux femmes et l’égalité femmes-hommes.
Alors que l’ONU avait inscrit parmi ses objectifs de développement durable l’éradication des violences génitales d’ici à 2030, on voit que les mutilations génitales touchent encore 200 millions de jeunes filles et de femmes dans le monde, et qu’en Europe 600 000 femmes y sont exposées.
Les mutilations génitales sont une attaque à la chair et à l’esprit de la femme. Cette résolution montre bien que les mutilations génitales féminines sont une manifestation des inégalités entre les femmes et les hommes, et je serai contre ce que dit M. Mariani: nous n’allons pas stigmatiser des religions.
à ce titre, il convient donc d’adopter une approche systémique pour lutter contre ce phénomène, qui doit être fondée sur la prévention et l’émancipation économique des femmes.
– Madame la Présidente, 500 000 femmes auraient été victimes de mutilations génitales. Si les mutilations génitales féminines existent en Europe, elles n’ont rien d’européen. On n’en trouve ni dans l’histoire de nos pays, ni dans les traditions, ni dans les exigences religieuses. Il n’en a existé que quelques cas marginaux dans une secte russe du XIXe siècle, encore s’agissait-il d’automutilation.
L’excision en Europe est le fait exclusif de populations immigrées qui n’ont pas été assimilées et n’ont pas adopté les valeurs civilisationnelles et les mœurs européennes. Leur développement est la démonstration de la submersion migratoire que nous subissons et de l’absence d’intégration de certaines populations.
Si nous pouvons lutter contre cette barbarie dans certains pays extérieurs à l’Union, nous devons le faire dans ces pays et non importer cette problématique en Europe, comme le suggère la convention d’Istanbul. Trente millions de femmes dans le monde sont menacées d’excision. Protégeons-les dans leur pays, mais ne faisons pas des mutilations génitales un motif supplémentaire d’immigration.