Résolution sur une stratégie de l’Union visant à mettre un terme aux mutilations génitales féminines dans le monde
📝 Amendement
17. déplore que, quand bien même la plupart des pays d’Afrique où les mutilations génitales féminines sont endémiques sont dotés d’une législation pénale pour sanctionner cette pratique, l’application laisse en général nettement à désirer et les poursuites judiciaires sont rares; demande à la Commission, au Service européen pour l’action extérieure (SEAE) et aux États membres de renforcer la coopération avec les pays tiers pour encourager ces derniers à adopter des textes de loi interdisant la mutilation génitale féminine, de soutenir les services répressifs lorsqu’il s’agit de faire respecter ces lois et d’accorder la priorité, dans le cadre de la politique extérieure en matière de droits fondamentaux, à la lutte contre la mutilation génitale féminine et les autres pratiques traumatisant les femmes et les filles, notamment dans le cadre des dialogues multilatéraux et bilatéraux sur les droits fondamentaux et d’autres formes de diplomatie; souligne que l’Union européenne peut contribuer à éradiquer la mutilation génitale féminine dans le monde entier en définissant et favorisant les bonnes pratiques sur son territoire;